Il y a quelques jours, nous marquions la journée nationale de lutte contre le harcÚlement scolaire. Un moment essentiel pour rappeler que moqueries, exclusions et violences n'ont pas leur place à l'école. Mais une fois la porte du collÚge ou du lycée fermée, ces comportements disparaissent-ils vraiment ?
Agissements sexistes, harcÚlement moral, harcÚlement sexuel, micro-management abusif, incivilités⊠Lemonde du travail n'est malheureusement pas épargné. Les dynamiques de pouvoir, les effets de groupe et les luttes d'influence y sont tout aussi présents, et parfois tout aussi destructeurs.
Alors, la question que nous allons poser aujourd'hui est la suivante : l'entreprise n'est-elle, au fond, qu'une cour de récréation pour adultes ? Les mécanismes qui se jouentdans un open-space sont-ils si différents de ceux d'une cour d'école ?
Pour dĂ©crypter ces parallĂšles, identifier les dangerset surtout, parler de solutions, j'ai le plaisir de recevoir une experte qui a Ă©tĂ© au cĆur du rĂ©acteur, StĂ©phanie Blanchet.
Bienvenue dans KĂ©sacoby DMM, le podcast qui donne du sens â et du fun â Ă la formation !
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Aujourd'hui, on vaparler d'un mot qu'on voit partout : l'authenticité. Et on va surtoutdéconstruire un mythe : celui du manager-héroïque.
Vous savez, ce managerqu'on voit dans les films ou les biographies des grands patrons. Celui qui dort4 heures par nuit, qui est toujours positif, qui n'a jamais de doutes, et quisemble se relever de toutes les crises sans une égratignure.
Verdict ? C'est unefiction.
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Et c'est une fictiontoxique.
Car la rĂ©alitĂ©, c'estque personne ne peut performer dans la durĂ©e Ă ce rythme-lĂ . Le vraileadership, ce n'est pas d'ĂȘtre surhumain. C'est d'ĂȘtre humain.
C'est lĂ qu'entre enjeu le manager authentique.
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Mais alors,l'authenticitĂ©, c'est quoi ? C'est juste "ĂȘtre soi-mĂȘme" et tout diresans filtre ? Non.
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Le leadershipauthentique, c'est oser ĂȘtre soi... au service d'un collectif.
C'est un alignemententre vos valeurs, vos paroles et vos actions. C'est ce qui crée la confianceet l'engagement durable.
Alors, comment on faitpour passer du mythe du héros... à la réalité du manager authentique ?
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PremiÚre clé :Clarifiez votre boussole managériale.
Les leadersauthentiques savent qui ils sont. Ils ont fait le travail de comprendre leurpropre histoire, leurs expériences de vie, pour en tirer leur motivation.
Une Ă©tude de laStanford Business School a mĂȘme demandĂ© Ă des dirigeants quelle Ă©tait lacompĂ©tence la plus importante Ă dĂ©velopper. RĂ©ponse quasi unanime : laconnaissance de soi.
ConnaĂźtre vos valeursprofondes, c'est ce qui vous permet de prendre des dĂ©cisions justes, mĂȘme souspression.
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DeuxiÚme clé :Troquez l'ego surdimensionné contre l'humilité.
Le manager-héros abesoin de toute la lumiÚre. Il peut avoir tendance à s'approprier les succÚs deson équipe pour nourrir son ego.
Le managerauthentique, lui, pratique l'humilité. Il sait écouter sans couper la parole,il est réceptif aux feedbacks, et il n'a pas peur de dire "je ne saispas". Il n'essaie pas d'imiter un autre leader.
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TroisiÚme clé :Abandonnez le masque du "tout va bien".
Le mythe du manager"systématiquement positif" est contre-productif. Refuser de voir lapeur ou la colÚre, c'est se priver d'informations vitales.
Communiquer avecauthenticitĂ©, c'est aussi oser parler des situations sensibles6, reconnaĂźtreses erreurs, et permettre le dĂ©saccord. C'est comme ça qu'on crĂ©e la sĂ©curitĂ©psychologique, cet espace oĂč les Ă©quipes les plus performantes osent remettreen question les idĂ©es.
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QuatriÚme clé :Remplacez le rythme effréné par le repos lucide.
Le manager qui sevante de ne jamais prendre de vacances ou de répondre aux mails à 23h crée unenorme toxique pour son équipe.
La science estformelle : la performance durable dépend de la qualité de la récupération. Lemanager authentique est lucide sur son besoin de repos et il montre l'exempleen se déconnectant.
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đ En rĂ©sumĂ©...
Le manager authentiquen'est pas un hĂ©ros de fiction. C'est un ĂȘtre humain humble, lucide et conscientde ses forces comme de ses limites. L'authenticitĂ©, ce n'est pas uneperformance. C'est une discipline d'alignement. Il ne s'agit pas de copierquelqu'un d'autre, mais d'ĂȘtre la version la plus juste de vous-mĂȘme, pourengager durablement vos Ă©quipes.
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On se retrouve mardiprochain pour un nouvel épisode de Késaco by DMM.
Et dâici là ⊠quelleest la valeur de votre "boussole managĂ©riale" que vous aimeriez activer davantage cettesemaine ?
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PremiÚre étape : Apprendre à reconnaßtre vos biaispréférés.
Il en existe desdizaines, mais en voici trois que vous croisez tous les jours au bureau :
1.     LeBiais de Confirmation
C'est le plus courant.Il ne nous fait pas chercher la vérité, il nous fait chercher ce qui confirmenos propres croyances.
L'exemple type ? Le"biais du champion". On a tous un collĂšgue en qui on a une confianceaveugle. MĂȘme si ses derniers projets sont des fiascos, on continue de luiaccorder du crĂ©dit, en ignorant les signaux d'alerte, juste parce qu'ilconfirme notre croyance initiale : "c'est un champion".
2.     L'ExcÚsde Confiance
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On a tendance à surestimer nos propres capacités.
L'exemple qui faitmouche : 93% des conducteurs amĂ©ricains estiment faire partie des 50% quiconduisent le mieux. C'est statistiquement... compliquĂ©. Au bureau, c'estpareil : on sous-estime les risques d'un projet parce qu'on est sĂ»r de nous.Des leaders comme Carlos Tavares (Stellantis) ont mĂȘme admis avoir sous-estimĂ©la concurrence de Tesla Ă leurs dĂ©buts, Ă cause de ce biais.
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3.     LeCadrage Serré
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C'est notre tendance Ă voir un problĂšme avec des ĆillĂšres, souvent de maniĂšre binaire : "oui ounon".
Exemple : Uncollaborateur vous dit "Je dois dĂ©missionner ou non ?". Le cadrageest serrĂ©. En activant votre esprit critique, vous ouvrez le cadre : "LeproblĂšme est-il de quitter l'entreprise, ou de rĂ©aliser un projet personnel?". La solution n'est peut-ĂȘtre pas la dĂ©mission, mais un changement auniveau de ses missions ou alors simplement de lâencourager Ă en discuter avecson boss.
DeuxiÚme étape : Activer votre "cerveaulent" avec 3 questions clés.
Ok, on a des biais.Comment on les neutralise ? En activant notre cerveau rationnel.
 Voici 3 questions à vous poser avant toutedécision importante :
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Question 1 : "Suis-je assez neutre émotionnellement?" Les émotions (stress, joie, colÚre) sont des polluants pour notrerationalité. Une bonne nouvelle le matin peut vous rendre trop optimiste sur undossier risqué.
L'astuce ? Celled'Andy Grove, l'ex-patron d'Intel. Quand son entreprise était en crise, il apris de la distance en demandant à son DG : "Si on nous licenciait etqu'un nouveau PDG arrivait, que ferait-il ?". Réponse : "Il noussortirait de ce marché". Ils l'ont fait. Cette question a permis de sortirde l'émotion pour prendre une décision rationnelle.
Question 2 : "Ai-je les ressources nĂ©cessaires pourdĂ©cider ?" Le cerveau lent est gourmand en Ă©nergie. Si vous ĂȘtes fatiguĂ©,surchargĂ© mentalement ou enchaĂźnez les rĂ©unions, votre cerveau bascule en mode"rapide" et automatique.
L'astuce : Ne prenezjamais une dĂ©cision stratĂ©gique un vendredi Ă 18h. Reportez-la au lendemainmatin. Avoir les ressources, c'est aussi ĂȘtre assez informĂ© et avoir les bonnesdonnĂ©es pour "nourrir" votre cerveau lent.
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Question 3 : "Suis-je prĂȘt Ă aller contre la norme?" C'est le fameux biais de conformisme. On a tous vĂ©cu cette expĂ©rience :dans une rĂ©union, tout le monde semble d'accord. Allez-vous oser ĂȘtre le seul Ă exprimer un doute ?
L'astuce : Laperformance d'une Ă©quipe dĂ©pend de sa capacitĂ© Ă exprimer la pensĂ©e divergente.C'est le rĂŽle du manager de crĂ©er un climat oĂč dire "je ne suis pasd'accord" est non seulement acceptĂ©, mais encouragĂ©.
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En résumé...
L'esprit critique, cen'est pas un don, c'est une discipline. Ce n'est pas ĂȘtre nĂ©gatif, c'est ĂȘtrelucide.
Ăa commence parl'humilitĂ© de reconnaĂźtre qu'on est tous biaisĂ©s. Et ça continue ens'entraĂźnant, seul ou en Ă©quipe, Ă "chasser nos biais" pour poser lesbonnes questions, au bon moment.
On se retrouve mardiprochain pour un nouvel épisode de Késaco by DMM.
Et dâici là ⊠quel estle dernier biais que vous avez repĂ©rĂ© chez vous (ou dans votre Ă©quipe) cettesemaine ?
Aujourd'hui, on parle d'un sujet qui fait couler beaucoup d'encre : la GĂ©nĂ©ration Z. Vous savez, ces collaborateurs de moins de 30 ans qui, paraĂźt-il, auraient un rapport au travail... disons... diffĂ©rent.Â
On entend tout et son contraire. Des phrases comme "L'heure, c'est l'heure" qui fusent sur TikTok, le refus des heures supplĂ©mentaires non payĂ©es, ou encore la volontĂ© de ne pas rĂ©pondre aux mails aprĂšs 17h. Tout cela accompagnĂ© d'une rĂ©putation de volatilitĂ©... D'ailleurs, un chiffre fait rĂ©flĂ©chir : environ 65% d'entre eux quittent leur emploi dans l'annĂ©e qui suit leur embauche.Â
Alors, la Gen Z est-elle ingĂ©rable ? Est-ce une gĂ©nĂ©ration moins engagĂ©e ? VerdictâŻ: pas du tout. C'est surtout une gĂ©nĂ©ration qui interroge nos pratiques managĂ©riales traditionnelles et qui nous invite Ă mettre Ă jour notre logiciel⊠non pardon, notre OSâŻ!Â
Il y a un grand malentendu concernant la Gen Z, elle nâest pas dĂ©sengagĂ©e, elle est exigeante.Â
Le premier clichĂ© Ă dĂ©construire, c'est celui du dĂ©sintĂ©rĂȘt. Loin d'ĂȘtre en rupture avec le travail, 1 jeune sur 3 considĂšre que son job fait partie intĂ©grante de son identitĂ©. Et 86% estiment que leur travail a un impact direct sur leur bien-ĂȘtre global.Â
Le problĂšme n'est donc pas un manque d'envie, mais un dĂ©calage. Un dĂ©calage massif que 66% des jeunes ressentent entre leurs attentes et la rĂ©alitĂ© du monde du travail.Â
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Alors, quelles sont ces fameuses attentes ? On peut les rĂ©sumer en un "trio gagnant" : l'argent, le sens, et le bien-ĂȘtre.Â
Lâargent, pour la sĂ©curitĂ©.Â
Pas de surprise, la rĂ©munĂ©ration est le socle. PrĂšs de la moitiĂ© des jeunes de la Gen Z disent que leurs revenus sont entiĂšrement absorbĂ©s par leurs dĂ©penses, sans pouvoir Ă©pargner. Sans une paie juste et compĂ©titive, difficile de se projeter et de se concentrer sur le reste.Â
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Le sens, pour l'engagement.Â
Cette gĂ©nĂ©ration veut que son travail soit alignĂ© avec ses valeurs. Elle cherche un environnement inclusif, qui prend soin de la santĂ© mentale et qui a un impact sociĂ©tal positif. L'ambition pour eux, ce n'est plus forcĂ©ment de devenir directeur (seuls 6% en font leur objectif principal), mais de continuer Ă apprendre et Ă grandir.Â
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Le bien-ĂȘtre, pour l'Ă©quilibre.Â
C'est LE point non nĂ©gociable. L'Ă©quilibre vie pro / vie perso est fondamental. C'est le fameux "17h, c'est 17h". Pas par paresse, mais par respect du contrat et de leur vie personnelle. 4 personnes sur 5 de la Gen Z seraient mĂȘme prĂȘtes Ă baisser leur salaire pour plus de flexibilitĂ© et d'autonomie.Â
Et le manager dans tout ça ? Il passe de chef Ă coach.Â
Le constat est sans appel, et la phrase dâElizabeth Faber, DRH monde de Deloitte le rĂ©sume parfaitement : "Les jeunes gĂ©nĂ©rations veulent des coachs qui les guident et qui les motivent, pas des managers qui les supervisent au quotidien".Â
ConcrĂštement, ça veut dire :Â
Adapter sa communication : Ils attendent du feedback immĂ©diat, direct et constructif. Fini le bilan annuel, bonjour les dĂ©briefs Ă chaud.Â
Favoriser l'autonomie : Ils apprĂ©cient qu'on leur fasse confiance et qu'on les laisse prendre des responsabilitĂ©s. Le management collaboratif ou consultatif est plĂ©biscitĂ©.Â
Ătre un leader inspirant : Montrer l'exemple, ĂȘtre transparent et juste, et crĂ©er un environnement oĂč l'on peut apprendre en continu, sans peur de l'Ă©chec. Â
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En rĂ©sumĂ©...Â
Manager la GĂ©nĂ©ration Z, ce n'est pas une "mission impossible", c'est une opportunitĂ© de moderniser nos pratiques. Ce n'est pas une gĂ©nĂ©ration qui refuse de travailler, c'est une gĂ©nĂ©ration qui refuse de travailler Ă n'importe quel prix. En rĂ©pondant Ă leur quĂȘte de flexibilitĂ©, de sens et de reconnaissance, on ne fidĂ©lise pas seulement les plus jeunes : on crĂ©e un environnement de travail plus sain et plus engageant pour toutes les gĂ©nĂ©rations.Â
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On se retrouve mardi prochain pour un nouvel Ă©pisode de KĂ©saco by DMM.Â
Et dâici là ⊠quelle pratique de "manager-coach" pourriez-vous tester dĂšs demain avec votre Ă©quipe ?Â
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Aujourd'hui, on plonge dans le futur du travail... qui estdéjà là . On va parler d'Intelligence Artificielle. Et ce n'est pas un sujet deniche : une étude de Parlons RH révÚle que 82% des professionnels des RHvoient déjà l'IA comme une réelle opportunité pour leur métier.
Mais de quelle IA parle-t-on ? Oubliez un instant les IA quevous connaissez pour découvrir celle qui change vraiment les rÚgles du jeu :l'IA agentique.
Pour faire simple, il y a plusieurs familles d'IA.
L'IA traditionnelle, c'est notre "GPS".Vous lui donnez une instruction, elle l'exécute. Point.
L'IA générative, type ChatGPT, est une créatrice decontenu. Elle est douée, mais elle reste réactive : elle attend votre commande.
Et puis... il y a l'IA agentique. Et lĂ , on change dedimension. C'est l'IA qui prend les devants.
L'analogie la plus simple, c'est celle de l'assistant devoyage. L'IA traditionnelle vous donne l'itinĂ©raire. L'IA agentique, elle,reçoit un objectif â "Organise-moi un week-end Ă Rome" â et s'occupede tout, de maniĂšre autonome : elle compare les vols, rĂ©serve un hĂŽtelselon vos goĂ»ts, surveille la mĂ©tĂ©o et peut mĂȘme vous proposer de dĂ©caler unerĂ©union si elle anticipe un retard.
C'est ça, un agent IA : il n'exécute plus une tùche, ilpilote une mission de A à Z avec une intervention humaine minimale.
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ConcrÚtement, dans le monde du travail, ça donne quoi ?
-Â Â Â Â Â Â Â Â Â pour l'entreprise, lâIA agentique vapermettre des processus plus intelligents.
Imaginez une gestion des stocks. Un agent IA ne secontente pas de vous alerter quand le niveau est bas. Il analyse en temps rĂ©elles tendances de vente, la mĂ©tĂ©o, et mĂȘme le buzz sur les rĂ©seaux sociaux pouranticiper une forte demande. De lui-mĂȘme, il peut alors ajuster les commandesauprĂšs des fournisseurs pour Ă©viter la rupture de stock ou, au contraire, lesurplus.
-         pour les collaborateurs : une expérienceenfin personnalisée.
Fini les parcours de formation "taille unique". Unagent IA peut analyser le parcours et les compĂ©tences de chaque salariĂ© pourlui recommander LA formation qui correspond prĂ©cisĂ©ment Ă ses besoinsd'Ă©volution. Il devient un vĂ©ritable coach de carriĂšre personnalisĂ©, capable desuggĂ©rer des actions de dĂ©veloppement adaptĂ©es Ă chacun, mĂȘme dans une trĂšsgrande entreprise. (entre parenthĂšses, chez DMM, on sait faire ça si si !)
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Ăvidemment, cette autonomie implique d'Ă©normesresponsabilitĂ©s. Il est crucial de mettre en place une gouvernance clairepour dĂ©finir les rĂšgles du jeu. Il faut garantir une sĂ©curitĂ© et une confidentialitĂ©absolue des donnĂ©es, qu'il s'agisse de celles des clients ou descollaborateurs. Et surtout, il est indispensable d'accompagner les Ă©quipesdans ce changement, pour qu'elles voient l'IA comme un alliĂ©, et non comme unemenace.
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En résumé...
L'IA agentique marque un tournant majeur. On passe d'outilsqui répondent à des partenaires numériques qui agissent. C'est lepassage de la simple exécution de tùches à la gestion autonome de missionscomplexes, que ce soit en logistique, en marketing ou en ressources humaines.
Ce n'est plus de la science-fiction, c'est une rĂ©volutionstratĂ©gique. D'ailleurs, une Ă©tude du BCG le confirme : 67 % des dirigeantsprĂ©voient dâintĂ©grer des agents autonomes dans leur stratĂ©gie dâintelligenceartificielle. L'objectif est clair : nous permettre de nous concentrer surce qui ne sera jamais automatisable : la stratĂ©gie, la crĂ©ativitĂ© et lesrelations humaines.
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On se retrouve mardi prochain pour un nouvel épisode deKésaco by DMM.
Et dâici là ⊠si vous aviez un agent IA, quelle serait lapremiĂšre mission que vous lui confieriez ?
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Aujourd'hui, on s'attaque Ă un sujet qui nous touche tous : la confiance en soi.Â
Vous savez, cette petite voix qui, juste avant une prĂ©sentation importante, murmure : "Est-ce que je suis vraiment Ă la hauteur ?". Ou ce fameux syndrome de l'imposteur qui nous fait croire que notre succĂšs n'est qu'un coup de chance.Â
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La confiance en soi n'est pas un don du ciel rĂ©servĂ© Ă une Ă©lite. C'est une compĂ©tence qui s'apprend et se dĂ©veloppe. Et la bonne nouvelle... c'est qu'on a le mode d'emploi.Â
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Mais avant de commencer, petite clarification. On confond souvent confiance en soi et estime de soi.Â
L'estime de soi, c'est la valeur que vous vous donnez en tant que personne, indĂ©pendamment de ce que vous faites. C'est le focus sur ce que vous ĂTES.Â
La confiance en soi, c'est la croyance en votre capacitĂ© Ă agir, Ă FAIRE quelque chose.Â
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Alors, comment on passe Ă l'action ? Voici 6 clĂ©s pour dĂ©velopper votre confiance au quotidien.Â
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Adoptez la politique des petits pas.Â
On ne gravit pas l'Everest en une seule fois. La confiance, c'est pareil. PlutĂŽt que de viser un objectif immense qui paralyse, fixez-vous des petites choses Ă rĂ©ussir. CĂ©lĂ©brez chaque petite victoire, mĂȘme si ça vous semble anodin.Â
RĂ©ussir Ă rayer une tĂąche de sa to-do list, c'est dĂ©jĂ un succĂšs ! Â
Cette logique de voir qu'on avance, pas Ă pas, donne un vĂ©ritable Ă©lan.Â
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 Trouvez votre moteur intĂ©rieur.Â
La motivation, c'est l'essence qui met le moteur en route.Â
Il existe deux types de motivation : l'extrinsĂšque (le salaire, les Ă©loges...) et l'intrinsĂšque (la fiertĂ©, la curiositĂ©, vos rĂ©alisations personnelles). Â
Si la premiĂšre est utile, c'est la seconde qui est la plus durable.Â
Demandez-vous : quâest-ce qui vous donne de lâĂ©lan, juste pour le plaisir de le faire ? Connectez-vous Ă ce qui vous anime vraiment, car c'est de lĂ que viendra votre Ă©nergie la plus solide.Â
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RĂ©activez vos souvenirs de rĂ©ussite.Â
Votre cerveau est un disque dur. Parfois, il suffit de lancer le bon fichier. Â
Pensez Ă une situation, pro ou perso, que vous avez rĂ©ussie. Fermez les yeux et revivez la scĂšne. Les personnes, les couleurs, les sons... et surtout, ce que vous avez ressenti. Ancrer ce positif vous permet de vous rappeler que vous avez dĂ©jĂ les ressources en vous pour rĂ©ussir. Vous pouvez faire appel Ă ce souvenir dĂšs que vous en avez besoin.Â
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 Changez de disque (verbal).Â
Les mots ont un poids. Certains nous tirent vers le bas, d'autres nous Ă©lĂšvent. EntraĂźnez-vous Ă reformuler les phrases du quotidien.Â
Au lieu de dire "DĂ©solĂ© pour le retard", essayez "Merci de m'avoir attendu".Â
PlutĂŽt que "Je n'ai pas tout compris", prĂ©fĂ©rez "Pouvez-vous clarifier ce point ? Je souhaite bien comprendre".Â
Et au lieu d'un "Tu abuses", qui accuse, exprimez votre ressenti : "Je me sens mal Ă l'aise quand je suis interrompu(e)".Â
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Ăa change tout, pour vous et pour votre interlocuteur.Â
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 Demandez un feedback honnĂȘte.Â
Compter sur l'approbation des autres pour booster son ego est un piĂšge. Mais un feedback constructif est un cadeau. Â
Sollicitez l'avis de personnes qui se soucient rĂ©ellement de votre dĂ©veloppement et qui seront honnĂȘtes. Un commentaire positif et sincĂšre peut agir comme un vĂ©ritable talisman. Et si vous n'obtenez que des Ă©loges... vous risquez de ne plus y croire. Â
Cherchez la justesse, pas la flatterie.Â
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 Osez prendre des risques (calculĂ©s).Â
Rester dans sa zone de confort, c'est rassurant. Mais la confiance grandit juste Ă la sortie. Â
Essayez des choses que vous pensez hors de votre portĂ©e. LâĂ©chec nâest pas votre ennemi.Â
Rappelez-vous ce proverbe japonaisâŻ: tomber 7 fois, se relever 8.Â
LâĂ©chec peut ĂȘtre un vrai booster de confiance, car il vous apprend Ă vous relever.Â
Demandez Ă votre manager de vous confier une nouvelle mission avec des enjeux mineurs pour commencer, et de vous soutenir dans ce dĂ©fi. C'est en forgeant qu'on devient forgeron !Â
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đ Ăpisode 5 â BANI, kĂ©saco ?
Bienvenue dans KĂ©saco by DMM, le podcast qui donne du sens â et du fun â Ă la formation.
Vous vous souvenez du monde VUCA ?
Volatil, Incertain, Complexe, AmbiguâŠ
Eh bien accrochez votre ceinture, on a changé de planÚte.
Bienvenue dans le monde BANI.
Et spoiler : ici, le GPS panique, la météo mentale change toutes les 5 minutes,
et les anciennes recettes ne fonctionnent plus.
Mais BANI, câest quoi au juste ?
BANI, câest un acronyme.
B comme Fragile (Brittle) :
Les systĂšmes quâon croyait solides cassent Ă la moindre secousse.
Un grain de sable dans la chaĂźne logistique et câest toute la boĂźte qui bug.
A comme Anxieux :
Trop dâalertes, trop dâincertitudes, trop de stress.
MĂȘme notre boĂźte mail est en PLS.
N comme Non linéaire :
Les effets ne sont plus proportionnels aux causes.
Un petit bug peut provoquer un Ă©norme chaos, rappelez-vous, lâeffet papillon !
Un tweet, une panne, une rumeur⊠et tout déraille.
I comme Incompréhensible :
On a les infos, mais on ne comprend plus rien.
Trop de data, trop de bruit, pas assez de sens.
Et ce nâest pas ChatGPT qui te donnera toujours les bonnes clĂ©sâŠ
Alors, pour rendre tout ça concret, voici deux exemples :
Le premier illustre la Fragilité du monde BANI.
Imaginez une entreprise e-commerce, prĂȘte pour le Black Friday. (le prochain Ă©tant le 28 novembre) Tout est calĂ©, les promos, les campagnes, la logistique⊠Et lĂ , Ă 9h du matin, le site tombe. Plus de commandes, plus de chiffre dâaffaires, et chaque minute coĂ»te une fortune. MoralitĂ© ? Dans le monde BANI, mĂȘme un systĂšme ultra-rodĂ© peut casser dâun coup. La solution, câest dâavoir un plan B testĂ© et prĂȘt Ă ĂȘtre dĂ©clenchĂ©, comme une version de secours du site capable de prendre le relais en quelques minutes.
Le deuxiĂšme exemple illustre lâIncomprĂ©hension.
Pensez Ă un comitĂ© de direction qui reçoit chaque mois des dizaines de rapports, de tableaux Excel, de graphiques Power BI⊠mais personne ne comprend vraiment pourquoi les ventes chutent dans une rĂ©gion prĂ©cise. Trop dâinfos tue lâinfo. La solution ? Simplifier. RĂ©duire le nombre dâindicateurs, crĂ©er un tableau de bord clair et visuel, et surtout former les Ă©quipes Ă lire et interprĂ©ter les donnĂ©es plutĂŽt que juste les empiler.
En résumé :
Le monde BANI, câest pas juste un nouveau mot Ă coller dans un plan stratĂ©gique.
Câest un appel Ă revoir nos rĂ©flexes de pilotage, Ă Ă©couter plus, Ă expĂ©rimenter mieux.
Câest pas confortable. Mais câest passionnant.
Et vous, prĂȘt Ă switcher en mode adaptatif ?
đïž Ăpisode 4 â Trop de sollicitations au travail, on fait quoi ?
Bienvenue dans Késaco by DMM,
le podcast qui donne du sens â et du fun â Ă la formation.
Entre les messages, les rĂ©unions, les âtu peux jeter un Ćil vite fait ?â,
on a parfois lâimpression de jouer au bureau en mode survie...
et de perdre un peu le fil de notre vrai boulot.
Bonne nouvelle : vous nâĂȘtes pas seul.
Moins bonne nouvelle : le trop-plein de sollicitations, ça use. Vraiment.
Et pas seulement la batterie de votre ordi.
Câest devenu lâun des grands dĂ©fis des managers :
ĂȘtre partout, tout le temps, pour tout le monde.
Mais Ă force de rĂ©pondre Ă tout, on nâavance plus sur rien.
Alors⊠comment reprendre le contrÎle ?
Voici 6 leviers concrets pour survivre au chaos et retrouver un peu dâair :
1.Clarifiez vos objectifs.
Des objectifs nets, câest comme allumer les phares dans le brouillard :
vous voyez oĂč vous allez, et vous perdez moins dâĂ©nergie Ă rĂ©pondre Ă tout.
2.MaĂźtrisez lâart du ânonâ.
Dire non, ce nâest pas ĂȘtre fermĂ©.
Câest ĂȘtre lucide sur ses limites, et respectueux de son temps et de celui des autres.
(Et non, rĂ©pondre âje vais voirâ pour la 15á” fois, ce nâest pas dire non.)
3.Bloquez de vraies plages de concentration.
Je ne parle pas des 15 minutes de battements entre deux visios.
Mais de vraies bulles de calme oĂč rien ni personne ne vous interrompt.
Pour avancer sans bruit, sans ping, sans Teams qui clignote.
4.Faites respirer votre équipe.
Lâautonomie, ce nâest pas tout gĂ©rer tout seul.
Câest permettre Ă chacun dâavancer, de dĂ©cider, de rĂ©soudre.
Et vous, de sortir un peu du rĂŽle de tour de contrĂŽle.
5.Prenez des pauses qui comptent.
Pas une pause oĂč vous scrollez vos mails en cachette.
Une vraie pause. Qui fait redescendre la pression, et remonter la clarté.
6.Parlez-en. Sérieusement.
à votre N+1, aux RH, à votre équipe.
Ce nâest pas se plaindre. Câest reprendre la main sur vos conditions de travail.
Parce que trop, câest trop. Et il nây a pas de mĂ©daille pour âburn-out discretâ.
En résumé :
Vous nâĂȘtes pas une hotline.
Ni un navigateur avec 35 onglets ouverts.
Vous ĂȘtes un manager. Et vous avez le droit â le devoir mĂȘme â
de poser un cadre sain pour vous⊠et pour les autres.
à mardi prochain dans Késaco by DMM.
Et dâici lĂ , si on vous demande encore une dispo pour âjuste un point rapideâ ?
Vous saurez quoi faire. đ
đ Ăpisode 3 â Le managementpositif, kĂ©saco ?
Bienvenue dans KĂ©saco by DMM, lepodcast qui donne du sens â et du fun â Ă la formation.
Aujourdâhui, on explore un motquâon entend souvent⊠et qui mĂ©rite quâon aille au-delĂ des apparences : le management positif.
Ce nâest pas âĂȘtre sympa tout le tempsâ ou coller des encouragements sur chaquetĂąche comme des post-its.
Câest une posture managĂ©riale solide, fondĂ©e sur la reconnaissance, les forceset le sens.
Voici 5 clés pour cultiver cemanagement qui engage⊠vraiment :
1. Commencez par vos propresfreins.
Si vous avez du mal Ă dire âmerciâ ou Ă valoriser un collaborateur sans rougirâŠvous nâĂȘtes pas seul.
Mais bonne nouvelle : ça sâapprend.
Et non, reconnaĂźtre, ce nâest pas flatter.
2. Appuyez-vous sur les forces.
Les vĂŽtres, celles de vos collaborateurs.
Chez DMM, on croit profondĂ©ment Ă lâapproche par les forces â et ça commencepar savoir les nommer, les observer, les utiliser comme leviers au quotidien.
Le manager positif ne cherche pas la perfection : il sait activer les talents.
3. Valorisez avec prĂ©cision â etfaites la diffĂ©rence entre compliment et valorisation.
Un compliment, câest comme une Ă©tincelle : rapide, agrĂ©able, mais Ă©phĂ©mĂšre.
Câest âBravo pour ton travail !â â on fĂ©licite ce que la personne a fait, sur le court terme.
La valorisation, elle, va plus loin.
Câest âTa capacitĂ© Ă clarifier les infos complexes a vraiment fait ladiffĂ©rence aujourdâhuiâ â on reconnaĂźt qui lapersonne est et ce quâelle apportesur la durĂ©e.
Le compliment stimule la motivation immédiate.
La valorisation nourrit la confiance et lâengagement dans le temps.
Un bon manager utilise les deux⊠mais sait que câest la valorisation qui laisseune trace durable.
4. Ritualisez la reconnaissance.
Pas besoin de grand discours : un mot, un geste, une attention réguliÚresuffisent.
Mais ce qui compte, câest la rĂ©gularitĂ©.
Comme un bon cafĂ© du matin : ça nâa lâair de rien⊠mais quand ça manque, toutse ressent.
5. Redonnez du sens, encore etencore.
Reliez les actions aux valeurs, aux objectifs collectifs.
Faites le lien entre ce quâon fait, pourquoi on le fait, et pour qui.
Câest lĂ que lâengagement se construit.
En résumé :
Le management positif, ce nâest pas ĂȘtre âgentilâ.
Câest ĂȘtre juste, alignĂ©, et attentif Ă ce qui mĂ©rite dâĂȘtre soutenu.
Câest une façon de manager avec exigence, mais aussi avec confiance ethumanitĂ©.
On se retrouve mardi prochainpour un nouvel épisode de Késaco byDMM.
Et dâici là ⊠observez autour de vous : il y a sĂ»rement une occasion decomplimenter⊠ou mieux, de valoriser. Faites-le.
đïž Ăpisode 2 â 7 idĂ©es pour stimuler vos Ă©quipes et donner du sens Ă leur travail
Bienvenue dans KĂ©saco by DMM, le podcast qui donne du sens â et du fun â Ă la formation.
AprĂšs un premier Ă©pisode consacrĂ© Ă lâagilitĂ© Ă©motionnelle, on continue notre exploration des soft skills qui font toute la diffĂ©rence au quotidien.
đ Cette semaine, on parle de motivation et surtout de ce qui la casse⊠ou la booste.
Un exemple concret ? Des chercheurs ont proposé à des étudiants de construire des Légos.
Quand on gardait leurs créations, ils en construisaient 10.
Quand on les dĂ©montait sous leurs yeux⊠ils sâarrĂȘtaient Ă 7.
đ„ RĂ©sultat : â30 % de motivation.
Pas à cause du salaire. Pas à cause de la difficulté.
Juste parce quâil nây a rien de pire que dâavoir lâimpression que son travail ne sert Ă rien.
Et si vos collaborateurs ressentaient ça ? Si ce quâils produisent Ă©tait perçu comme âjetĂ© Ă la poubelleâ ? Pas Ă©tonnant que lâambiance dâĂ©quipe en prenne un coup.
Bonne nouvelle : il existe des leviers simples et accessibles à tous les managers pour redonner du sens et stimuler leurs équipes sans forcément organiser un séminaire karaoké ou une pool-party.
Dans cet Ă©pisode, on partage 7 idĂ©es pratiques pour (re)donner de lâĂ©lan Ă vos collaborateurs :
Fixer des objectifs clairs â pas de jargon, pas de flou. La clartĂ© rassure et engage.
Commencer par le âpourquoiâ â comme le dit Simon Sinek, âstart with whyâ. Chaque brief a besoin de sens, pas seulement dâune liste de tĂąches.
CĂ©lĂ©brer les rĂ©ussites, grandes ou petites â un âmerciâ sincĂšre est plus puissant quâun âcâest ton jobâ.
RĂ©pĂ©ter encore et encore â le sens nâest pas un one-shot en sĂ©minaire, mais un rituel Ă ancrer.
Garder un esprit estival â pauses dehors, cafĂ© en terrasse, rituels collectifs lĂ©gers qui rĂ©oxygĂšnent le quotidien.
Donner de lâautonomie encadrĂ©e â la confiance nâexclut pas le filet de sĂ©curitĂ©.
Ouvrir le dialogue vraiment â pas une boĂźte Ă idĂ©es poussiĂ©reuse, mais un feedback sincĂšre, mĂȘme quand il pique un peu.
đĄ En rĂ©sumĂ© : le travail peut ĂȘtre une suite de tĂąches sans saveur⊠ou une source de fiertĂ© et dâĂ©lan collectif. La diffĂ©rence se joue souvent dans ces dĂ©tails qui crĂ©ent du sens, de la reconnaissance et du lien.
đ Ce nâest pas un hasard si des chercheurs en psychologie du travail rappellent que lâargent seul ne suffit pas Ă motiver : il faut que chacun ait la certitude dâaccomplir quelque chose dâutile. Et si vous doutez, souvenez-vous : un simple regard, un mot ou un rappel bien placĂ© peut transformer lâambiance dâune Ă©quipe.
đ
Rendez-vous mardi prochain pour un nouvel épisode de Késaco by DMM.
En attendant, partagez-nous vos idĂ©es et vos bonnes pratiques pour redonner du sens au travail. Parce que stimuler une Ă©quipe, ce nâest pas seulement une affaire de primes ou de KPI, câest avant tout une histoire dâhumain.
đïž Ăpisode 1 â Cultiver son agilitĂ© Ă©motionnelle pour booster son leadership
Bienvenue dans KĂ©saco by DMM, le podcast qui donne du sens â et du fun â Ă la formation et au dĂ©veloppement des soft skills.
Dans ce premier Ă©pisode, nous explorons un sujet encore trop souvent nĂ©gligĂ© dans le monde professionnel : lâagilitĂ© Ă©motionnelle.
đ Pourquoi en parler ?
Parce que le leadership dâaujourdâhui ne se rĂ©sume plus Ă maĂźtriser des process ou Ă afficher une façade impassible. Les managers et dirigeants Ă©voluent dans un monde complexe, incertain, changeant et exigeant. Dans ce contexte, la clĂ© nâest pas dâĂ©teindre ses Ă©motions, mais de savoir les reconnaĂźtre, les comprendre et les transformer en leviers de performance et de cohĂ©sion.
Pendant longtemps, on a valorisĂ© le manager "version bĂ©ton" : stoĂŻque, toujours positif, jamais stressĂ©. Mais dans la vraie vie, les leaders comme les collaborateurs ressentent des doutes, de la colĂšre, de la culpabilitĂ© ou de la fatigue. Ces Ă©motions ne sont pas un bug, mais une fonctionnalitĂ© prĂ©cieuse de notre cerveau. Elles nous envoient des signaux quâil faut apprendre Ă dĂ©coder.
đĄ LâagilitĂ© Ă©motionnelle, câest quoi ?
Câest la capacitĂ© Ă :
Identifier quand nos pensées tournent en boucle,
Mettre un mot clair sur ce que nous ressentons,
Observer nos émotions sans les rejeter ni les laisser nous submerger,
Aligner nos décisions sur nos vraies valeurs, celles qui comptent vraiment pour nous et qui guident nos choix de leaders.
Cette approche, inspirĂ©e des travaux de Susan David (Harvard University) et de lâAcceptance and Commitment Therapy (ACT), a dĂ©montrĂ© ses effets concrets : rĂ©duction du stress, amĂ©lioration de la clartĂ© dĂ©cisionnelle, renforcement de lâinnovation et meilleure performance collective.
đ Pourquoi câest un super-pouvoir managĂ©rial ?
Parce quâun leader agile Ă©motionnellement ne se contente pas de âgĂ©rer ses Ă©motionsâ :
Il gagne en présence et en énergie,
Il inspire confiance à son équipe,
Il crée un environnement de travail plus sûr, plus motivant et plus humain.
Et surtout, il ne réagit pas à chaud : il agit avec cohérence et authenticité.
đŻ Ce que vous allez retirer de cet Ă©pisode :
Des clés simples pour transformer vos émotions en alliées au quotidien,
Une méthode accessible pour développer votre leadership,
Une nouvelle vision des soft skills comme compĂ©tences stratĂ©giques, au mĂȘme titre que les compĂ©tences techniques.
âš Chez DMM, nous croyons que la formation doit ĂȘtre Ă la fois utile, engageante et inspirante. Câest pourquoi KĂ©saco by DMM dĂ©crypte chaque semaine une thĂ©matique de management, de leadership ou de dĂ©veloppement personnel avec un ton direct, clair et un brin dĂ©calĂ©.
đ Ă qui sâadresse cet Ă©pisode ?
Aux managers de proximité qui veulent renforcer leur impact,
Aux dirigeants qui cherchent Ă conjuguer performance et bien-ĂȘtre,
Aux professionnels RH et aux formateurs qui sâintĂ©ressent aux nouvelles approches du leadership,
à toute personne curieuse de comprendre comment mieux vivre ses émotions dans un monde professionnel exigeant.
đ Mots-clĂ©s pour vous aider Ă nous trouver :
AgilitĂ© Ă©motionnelle, leadership, soft skills, intelligence Ă©motionnelle, management positif, cohĂ©sion dâĂ©quipe, dĂ©veloppement personnel, formation professionnelle, stress au travail, coaching, RH, management agile, valeurs, bien-ĂȘtre, efficacitĂ© professionnelle, DMM.
đ Abonnez-vous Ă KĂ©saco by DMM pour ne rien manquer : chaque mardi, un nouvel Ă©pisode qui dĂ©crypte un concept clĂ© du management ou des soft skills avec pĂ©dagogie, lĂ©gĂšretĂ© et impact.
Dâici lĂ , souvenez-vous : vos Ă©motions ne sont pas des obstacles. Elles sont des alliĂ©es. Ă vous de les apprivoiser pour en faire une force et booster votre leadership !
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Chaque mardi matin à 8h, on vous donne 3 minutes chrono pour découvrir une idée, une méthode ou une tendance qui peut transformer vos pratiques au travail.
Management, communication, QVT, intelligence Ă©motionnelle, IA⊠si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ demandĂ© âKĂ©saco ?â, vous ĂȘtes au bon endroit.