
Aujourd'hui, on plonge dans le futur du travail... qui estdéjà là. On va parler d'Intelligence Artificielle. Et ce n'est pas un sujet deniche : une étude de Parlons RH révèle que 82% des professionnels des RHvoient déjà l'IA comme une réelle opportunité pour leur métier.
Mais de quelle IA parle-t-on ? Oubliez un instant les IA quevous connaissez pour découvrir celle qui change vraiment les règles du jeu :l'IA agentique.
Pour faire simple, il y a plusieurs familles d'IA.
L'IA traditionnelle, c'est notre "GPS".Vous lui donnez une instruction, elle l'exécute. Point.
L'IA générative, type ChatGPT, est une créatrice decontenu. Elle est douée, mais elle reste réactive : elle attend votre commande.
Et puis... il y a l'IA agentique. Et là, on change dedimension. C'est l'IA qui prend les devants.
L'analogie la plus simple, c'est celle de l'assistant devoyage. L'IA traditionnelle vous donne l'itinéraire. L'IA agentique, elle,reçoit un objectif – "Organise-moi un week-end à Rome" – et s'occupede tout, de manière autonome : elle compare les vols, réserve un hôtelselon vos goûts, surveille la météo et peut même vous proposer de décaler uneréunion si elle anticipe un retard.
C'est ça, un agent IA : il n'exécute plus une tâche, ilpilote une mission de A à Z avec une intervention humaine minimale.
Concrètement, dans le monde du travail, ça donne quoi ?
- pour l'entreprise, l’IA agentique vapermettre des processus plus intelligents.
Imaginez une gestion des stocks. Un agent IA ne secontente pas de vous alerter quand le niveau est bas. Il analyse en temps réelles tendances de vente, la météo, et même le buzz sur les réseaux sociaux pouranticiper une forte demande. De lui-même, il peut alors ajuster les commandesauprès des fournisseurs pour éviter la rupture de stock ou, au contraire, lesurplus.
- pour les collaborateurs : une expérienceenfin personnalisée.
Fini les parcours de formation "taille unique". Unagent IA peut analyser le parcours et les compétences de chaque salarié pourlui recommander LA formation qui correspond précisément à ses besoinsd'évolution. Il devient un véritable coach de carrière personnalisé, capable desuggérer des actions de développement adaptées à chacun, même dans une trèsgrande entreprise. (entre parenthèses, chez DMM, on sait faire ça si si !)
Évidemment, cette autonomie implique d'énormesresponsabilités. Il est crucial de mettre en place une gouvernance clairepour définir les règles du jeu. Il faut garantir une sécurité et une confidentialitéabsolue des données, qu'il s'agisse de celles des clients ou descollaborateurs. Et surtout, il est indispensable d'accompagner les équipesdans ce changement, pour qu'elles voient l'IA comme un allié, et non comme unemenace.
En résumé...
L'IA agentique marque un tournant majeur. On passe d'outilsqui répondent à des partenaires numériques qui agissent. C'est lepassage de la simple exécution de tâches à la gestion autonome de missionscomplexes, que ce soit en logistique, en marketing ou en ressources humaines.
Ce n'est plus de la science-fiction, c'est une révolutionstratégique. D'ailleurs, une étude du BCG le confirme : 67 % des dirigeantsprévoient d’intégrer des agents autonomes dans leur stratégie d’intelligenceartificielle. L'objectif est clair : nous permettre de nous concentrer surce qui ne sera jamais automatisable : la stratégie, la créativité et lesrelations humaines.
On se retrouve mardi prochain pour un nouvel épisode deKésaco by DMM.
Et d’ici là… si vous aviez un agent IA, quelle serait lapremière mission que vous lui confieriez ?