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Y'a de l'idée
Nostalgie Belgique
826 episodes
6 hours ago
« Y’a de l’idée », c’est LA séquence des initiatives positives, des solutions et des projets porteurs de sens pour un monde harmonieux, juste et durable.

Parce que nous sommes persuadés qu'il existe des solutions créatives et innovantes pour un monde plus solidaire et respectueux des objectifs de développement durable, il nous tient à cœur de mettre en lumière ces initiatives citoyennes qui visent à améliorer notre société.

On y parle d’alimentation, de justice sociale, de solidarité, de santé, d’énergie, de respect de la nature et de la planète, d’environnement, d’écologie et de transition écologique, d’économie circulaire, de consommation et de production responsable… « Y’a de l’idée » met en lumière les Objectifs de développement durable (SDG / ODD), notre responsabilité sociétale et celle des entreprises (RSE)… Cette chronique fait la part belle aux graines semées et aux changements entamés pour faire fleurir un avenir empli d’espoir, de paix et une société faite d’alternatives.

Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !

Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
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Science,
Nature
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All content for Y'a de l'idée is the property of Nostalgie Belgique and is served directly from their servers with no modification, redirects, or rehosting. The podcast is not affiliated with or endorsed by Podjoint in any way.
« Y’a de l’idée », c’est LA séquence des initiatives positives, des solutions et des projets porteurs de sens pour un monde harmonieux, juste et durable.

Parce que nous sommes persuadés qu'il existe des solutions créatives et innovantes pour un monde plus solidaire et respectueux des objectifs de développement durable, il nous tient à cœur de mettre en lumière ces initiatives citoyennes qui visent à améliorer notre société.

On y parle d’alimentation, de justice sociale, de solidarité, de santé, d’énergie, de respect de la nature et de la planète, d’environnement, d’écologie et de transition écologique, d’économie circulaire, de consommation et de production responsable… « Y’a de l’idée » met en lumière les Objectifs de développement durable (SDG / ODD), notre responsabilité sociétale et celle des entreprises (RSE)… Cette chronique fait la part belle aux graines semées et aux changements entamés pour faire fleurir un avenir empli d’espoir, de paix et une société faite d’alternatives.

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Episodes (20/826)
Y'a de l'idée
Front Porch Forum : le réseau social sans clash, où on ne s'insulte pas et qui rapproche les voisins
Le Front Porch Forum cartonne dans un petit État américain : le Vermont. Là-bas, près d’un adulte sur deux est inscrit sur Front Porch Forum, une plateforme locale qui remet la bienveillance et la proximité au centre du numérique.

Mais attention : ici, pas de "likes", pas d’algorithmes, pas de défilement infini. Front Porch Forum, c’est un peu comme un grand panneau d’affichage de quartier.

Les habitants y publient des messages simples : "J’ai perdu mon lapin", "Je vends ma poussette", "Qui veut venir à mon vide-grenier ?", "Que pensez-vous du nouveau projet de logements ?".

On y parle de la vie du coin : le club de lecture, les routes coupées, la météo, la bibliothèque… C’est le Facebook d’avant, croisé avec le café du village.

La grande différence ? Le ton.

Ici, tout est courtois. Pourquoi ? Parce que chaque message est modéré par une équipe de 12 personnes qui lisent tout avant publication.

Pas de place pour les insultes, les fake news ou les clashs : si le message est agressif ou mensonger, il ne passe pas.

Et comme tout le monde écrit sous son vrai nom, les échanges sont naturellement plus respectueux.

Le fondateur, Michael Wood-Lewis, a créé le site en 2006 avec une idée simple : utiliser Internet pour renforcer les liens réels, pas pour les remplacer.

"Si les gens passent dix minutes par jour sur le site, c’est très bien", dit-il. "Le but, c’est qu’ils se rencontrent ensuite dans la vraie vie."

Et ça fonctionne : pendant le confinement, la plateforme a permis d’organiser des livraisons de courses pour les personnes âgées ou isolées.

Une étude menée auprès de 13 000 utilisateurs a montré que 80 % se sentent plus proches de leurs voisins grâce à Front Porch Forum — contre à peine 26 % sur Facebook.

La clé ? L’absence d’algorithme et la modération humaine, qui favorisent l’écoute plutôt que le clash.

Malgré le succès, Wood-Lewis a toujours refusé les offres de rachat de grands groupes comme Meta. Il veut que son réseau reste indépendant, local et à taille humaine, fidèle à son esprit d’origine : la convivialité avant la croissance.

Et en Belgique ?

Une initiative similaire existe déjà : Hoplr, un réseau social réservé aux habitants d’un même quartier. On peut y signaler un animal perdu, organiser une brocante, proposer un covoiturage ou simplement dire bonjour à ses voisins.

Un bel exemple de numérique de proximité, qui montre qu’Internet peut encore nous rapprocher au lieu de nous diviser.

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6 hours ago
3 minutes

Y'a de l'idée
Retrouvailles émouvantes : trente ans, une mère, une bague et un livre plus tard
Bon, là Leslie, ce n’était pas rendez-vous dans dix ans… mais dans trente ans !

C’est une belle histoire d’amitié et de nostalgie : treize anciens camarades de classe se sont retrouvés dans la cour de récré de leur enfance, dans le nord-est de la France, plus de trois décennies après leur photo de classe d’origine.

À l’époque, ils avaient 10 ans. Aujourd’hui, ils en ont 40.

Ils ont ressorti les mêmes tenues vintage, pris les mêmes poses, et surtout retrouvé la même complicité. Certains affirment même qu’ils n’ont pas changé. Le moment a été si fort qu’ils se sont déjà promis de se revoir dans dix ans, pour fêter leurs 50 ans ensemble.

Cette anecdote a inspiré Leslie à fouiller d’autres retrouvailles incroyables, souvent rendues possibles grâce à… Internet.

🌏 Direction l’Australie.

Là, un jeune homme du nom de Saroo a retrouvé sa mère biologique après vingt ans de séparation.

À cinq ans, il s’était perdu en Inde après être monté dans un train avec son frère. Recueilli à Calcutta, il avait ensuite été adopté par une famille australienne.

Adulte, il décide de chercher son village d’origine à l’aide d’un outil gratuit que nous connaissons tous : Google Earth.

Après des semaines de recherches virtuelles, il parvient à reconnaître la gare et les environs de son enfance. En 2011, il localise son village, et l’année suivante, il retrouve enfin sa mère.

Une histoire vraie qui a inspiré le magnifique film “Lion”, nommé aux Oscars — à voir absolument si vous aimez les récits d’émotion et de résilience.

💍 Autre retrouvaille, cette fois liée à un objet.

Une femme avait perdu son alliance dans l’océan, au large du Mexique, lors de son voyage de noces. Des années plus tard, un plongeur la découvre au fond de l’eau.

À l’intérieur, il lit un nom gravé et une date. Il publie la photo sur Facebook et Twitter… et, miracle d’Internet, la propriétaire est rapidement retrouvée !

Comme quoi, les réseaux sociaux, parfois, ça peut aussi réparer de belles histoires.

Et enfin, une dernière retrouvaille — un peu différente, mais tout aussi touchante.

À San Antonio, au Texas, une femme a rapporté à la bibliothèque un livre emprunté… il y a 82 ans.

C’était sa grand-mère qui l’avait emprunté en 1941, avant de l’oublier. Retrouvé dans les affaires familiales, le livre a enfin retrouvé son étagère.

Heureusement, la bibliothèque a supprimé les amendes de retard depuis 2021… sinon, la note aurait pu s’élever à plus de 16 000 dollars !

Trois histoires, trois époques, trois façons de dire qu’il n’est jamais trop tard pour se retrouver — qu’il s’agisse d’amis d’enfance, d’une mère, d’un souvenir ou même d’un vieux bouquin.

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1 day ago
3 minutes

Y'a de l'idée
« La chaise tue » : une appli à l'opposé du GPS et autres trucs pour bouger plus
La sédentarité est le mal du siècle. C’est le constat que dressent Alexandre Dana et Victor Fersing dans leur livre La chaise tue, publié chez Eyrolles. Un titre un peu alarmant, certes, mais qui dit tout : notre chaise, symbole du confort moderne, est en train de nous rendre malades.

Rester assis trop longtemps favorise l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les maux de dos et même l’anxiété. Bref, c’est un vrai enjeu de santé publique.

Mais les auteurs ne s’arrêtent pas au constat : ils partagent surtout des solutions concrètes et accessibles à tous.

La plus simple ? Se lever. Les auteurs nous invitent notamment à nous tourner vers le Japon, où près de 20 % de la population pratique chaque jour le “radio taiso” : une courte séance de gymnastique diffusée à la radio et à la télévision.

Pendant trois minutes, on s’étire, on sautille, on fait tourner les poignets et la nuque sur une petite musique entraînante. Une habitude ancrée depuis des décennies, encouragée par le gouvernement et devenue un vrai rituel collectif.

Résultat : moins de douleurs, une meilleure circulation et surtout une culture du mouvement quotidien.

Et chez nous, comment on s’y met ?

À notre échelle, il existe plein de gestes simples pour lutter contre la sédentarité :

  • Varier les assises : alterner entre une chaise, un tabouret ou un ballon.
  • Travailler debout : comme Victor Hugo, qui écrivait sur un pupitre pour être plus créatif.
  • Faire des pauses régulières : se lever au moins une fois par heure.
  • Organiser des réunions en marchant : on serait deux fois plus créatifs en mouvement.
Mais au-delà des astuces, La chaise tue pose aussi une question de société : et si le mouvement devenait un réflexe collectif, valorisé dans nos entreprises, nos écoles, nos villes ?

Parce qu’on a beau acheter le meilleur siège ergonomique, si on ne se lève jamais, on finit par oublier le geste le plus naturel du monde : bouger.

Et pour ceux qui ont besoin d’un petit coup de pouce, il existe même une application pour redonner le goût de la marche : Dérive. À l’inverse de Google Maps, qui cherche la route la plus rapide, Dérive vous invite à flâner et explorer. Elle vous lance des défis : “trouve un objet rouge”, “suis le chat que tu croises”, “écoute la musique la plus proche”... Le but n’est plus d’arriver, mais de marcher en étant attentif à notre environnement.

Alors oui, la chaise tue… mais la marche, elle, fait revivre.

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3 days ago
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Y'a de l'idée
« Un stoïcien à Hollywood » : quand nos séries préférées nous parlent du vrai bonheur
Et si nos séries préférées étaient bien plus qu’un simple divertissement ? C’est la conviction de Clémentine Heynes, prof de philo passionnée de pop culture, qui signe le livre Un stoïcien à Hollywood aux éditions de l’Étudiant.

Un ouvrage aussi original qu’éclairant, qui fait dialoguer Sénèque et Netflix, Épictète et Friends.

Son point de départ est simple : nos séries racontent nos aspirations collectives. Elles reflètent ce que nous pensons être le bonheur, la réussite, l’amour ou la liberté. Et à travers elles, on peut lire notre époque à la lumière d’une philosophie vieille de deux mille ans : le stoïcisme.

Le stoïcisme, c’est cette idée, héritée de la Grèce antique, selon laquelle le bonheur ne dépend pas des circonstances extérieures — richesse, succès, amour — mais de la manière dont on les juge. Autrement dit : nous ne maîtrisons pas le monde, mais nous pouvons maîtriser notre regard sur lui.

Quand on observe nos héros modernes à travers ce prisme, tout s’éclaire.

Dans Grey’s Anatomy, par exemple, Meredith Grey court après la performance : sauver des vies, réussir sa carrière, trouver l’amour parfait. Comme beaucoup d’entre nous, elle croit que le bonheur viendra “après” — après la reconnaissance, après la promotion — alors qu’il réside peut-être dans la capacité à accepter l’imperfection.

Dans Desperate Housewives, le bonheur passe par la façade. À Wisteria Lane, tout semble parfait, mais derrière les haies impeccables se cachent des femmes en quête d’approbation. Bree, Susan, Lynette ou Gabrielle incarnent la tension entre paraître et être : elles veulent correspondre aux attentes sociales, quand le stoïcien, lui, prône l’autonomie intérieure.

Et puis, il y a celles et ceux qui fuient cette conformité.

Dans Friends, Rachel s’enfuit le jour de son mariage et choisit sa propre voie, refusant une vie toute tracée. Mais, comme souvent, l’émancipation n’est pas un long fleuve tranquille : malgré sa liberté, elle reste dépendante du regard des autres. Le stoïcien Épictète dirait d’elle : « Celui qui dépend de l’opinion d’autrui n’est jamais libre. »

Même constat dans les séries centrées sur le matérialisme : de Sex and the City à Emily in Paris, on y célèbre la mode, la réussite, la consommation… mais derrière les paillettes, on trouve souvent une quête de sens, un vide à combler.

Comme le rappelle Clémentine Haynes, le stoïcisme ne nous dit pas de renoncer au monde, mais d’apprendre à le regarder autrement : “Le bonheur de ta vie dépend de la qualité de tes pensées.”

Autrement dit : le vrai bonheur ne se trouve ni dans la performance, ni dans le paraître, ni même dans la romance — mais dans la paix intérieure et la capacité à vivre avec soi-même, ici et maintenant.

Une lecture inspirante, légère et profonde à la fois — à dévorer entre deux épisodes de votre série préférée.

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4 days ago
3 minutes

Y'a de l'idée
Sous la mer, la vie en danger ? On plonge avec Nausicaa pour comprendre
Petite devinette pour commencer…

Est-ce que vous savez ce qui compose la plus grande partie de notre planète ?

SON : “Sous l’océan…”

Exactement : les océans !

Ils couvrent plus de 70 % de la Terre, et pourtant, on en parle très peu.

Souvent, on s’y intéresse seulement en vacances, quand on se baigne ou qu’on admire les poissons.

Et pourtant, sous la surface, il y a des mondes fascinants, essentiels à notre survie… et de plus en plus fragiles.

Direction Nausicaá, à Boulogne-sur-Mer.Le centre vient d’inaugurer l’Échappée tropicale, un parcours immersif pour découvrir trois milieux incroyables : la mangrove, le lagon tropical et les récifs coralliens.

Tout commence dans la mangrove, cette drôle de forêt où la mer et la terre se rencontrent.Des arbres avec des racines aériennes, des petits poissons, des crustacés…

C’est une vraie nurserie naturelle, mais aussi un bouclier : la mangrove protège les côtes des tempêtes et de l’érosion.

Et c’est là qu’on réalise à quel point ces écosystèmes sont essentiels pas seulement pour la vie marine, mais aussi pour nous, les humains. C’est ce que nous explique Célia Débarreau, médiatrice scientifique à Nausicaa

[SON – CÉLIA DEBARREAU, MÉDIATRICE SCIENTIFIQUE À NAUSICAÁ – 30 sec]



Oui, on n’y pense pas toujours, mais la mer, c’est aussi notre première barrière de protection.

Exactement.

Et c’est tout l’intérêt de cette “Échappée tropicale” : nous reconnecter à ce monde sous-marin qu’on oublie souvent.

Après la mangrove, on plonge dans un lagon peuplé de poissons multicolores, de requins zèbres et de coraux vivants.

Les coraux, justement, ce sont de petits animaux, pas des plantes.

Ils vivent grâce à des algues microscopiques qui leur donnent leurs couleurs.

Mais quand l’eau devient trop chaude, ces algues meurent ou s’en vont : le corail blanchit, puis meurt.

Et avec lui, c’est tout un écosystème qui s’effondre.



Mais à Nausicaá, ils montrent aussi qu’il y a de l’espoir, non ?

Oui !

Les équipes y présentent une technique qu’on appelle le bouturage du corail : on coupe un petit fragment, on le replante sur une structure biosourcée, et il repousse.

Une manière simple de montrer que la restauration est possible et que tout n’est pas perdu.

Parce qu’au fond, c’est ça, le message :

pour protéger les océans, il faut d’abord les comprendre… et surtout s’en émerveiller.



Et c’est vrai que la mer, ce n’est pas qu’un décor de vacances : c’est notre maison à tous.



Exactement.

Alors si vous voulez plonger dans un univers tropical sans quitter la France, direction Nausicaá à Boulogne-sur-Mer.

Promis, pas besoin de tuba pour s’émerveiller !
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1 week ago
3 minutes

Y'a de l'idée
Et si on passait à la location de vêtements ?
Bon, petite question pour commencer…

Est-ce que vous, autour de la table, vous avez encore un vieux costume d’Halloween qui traîne au fond de l’armoire ?

Une cape de vampire ? Une perruque orange ? Un déguisement d’il y a trois ans qu’on n’a jamais ressorti ?

Eh bien justement, aujourd’hui, on va parler d’une idée qui pourrait éviter ça : louer plutôt qu’acheter.



Halloween, c’est typiquement le moment où on achète des vêtements qu’on ne remettra jamais.

Alors qu’il existe depuis longtemps des boutiques comme Costume.be ou Happy Rent où l’on peut louer son déguisement pour la soirée, puis le rapporter le lendemain.

C’est simple, moins cher… et ça évite les cartons pleins de citrouilles en plastique.

Mais cette idée de location, elle ne s’arrête pas aux costumes d’Halloween.

Aujourd’hui, elle s’invite aussi dans notre garde-robe de tous les jours.

Ah oui ? Tu veux dire qu’on peut louer aussi des vêtements “normaux” ?



Exactement !

Et c’est une première en Belgique francophone.

Des nanas viennent de lancer Muchachas, un site de location de vêtements pensé pour les femmes actives, les mamans, ou celles qui ont simplement envie de changer de look sans se ruiner.

L’idée est née d’un moment de vie : l’une des fondatrices venait d’accoucher.

Elle devait racheter des vêtements, mais savait qu’elle ne les porterait que quelques mois.

Pas envie de tout acheter, ni de passer des heures dans les magasins.

Alors elle a imaginé une solution : et si on pouvait louer ?



C’est malin, surtout pour gagner du temps et éviter d’entasser.



Oui !

Le concept est simple : on choisit ses vêtements en ligne, on les reçoit, on les porte, puis on les renvoie.

Chaque pièce est nettoyée et remise en circulation pour être portée par d’autres clientes.

Un même vêtement peut ainsi vivre des dizaines de vies.

Et quand il arrive en fin de parcours, un peu usé, un peu fatigué,  il n’est pas jeté : il est revendu à petit prix, en seconde main.

Rien ne se perd, tout tourne.



C’est un vrai dressing partagé, finalement !



Oui, exactement !

Et ce n’est pas qu’une idée écolo : c’est surtout pratique et économique.

Fini les placards qui débordent, fini les achats impulsifs qu’on ne porte jamais.

On change de style à volonté, sans accumuler.

Et pendant ce temps, chaque Belge évite d’ajouter à ces 15 kilos de vêtements qu’on jette en moyenne chaque année.

Un petit geste, mais un vrai changement de rythme.

Et c’est vrai que la mode, ça change tout le temps. Là, au moins, on suit le mouvement sans se ruiner !

Exactement.

C’est un peu comme avoir un dressing infini, sans pousser les murs, ni vider son compte en banque.

Et puis, c’est aussi le plaisir de se réinventer sans se lasser.

Alors, que ce soit pour votre costume d’Halloween ou votre tenue de bureau…

Et si, cette année, vous testiez la mode en location ?

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1 week ago
3 minutes

Y'a de l'idée
Toussaint : aquamation, planter un arbre... les nouvelles façons de dire adieu
En cette semaine de congé d’automne, à l’approche de la Toussaint, on se tourne souvent vers nos proches disparus.

Mais aujourd’hui, on va aussi parler de l’avenir… de ce qui se passe après.

Parce qu’en Belgique, il y a du nouveau : une première nationale autour d’un tout autre type d’inhumation.

Une première et même une petite révolution silencieuse : l’aquamation.

C’est ce qu’on appelle la crémation par l’eau.

Le principe ? Le corps du défunt est plongé dans une eau chaude, sous pression, avec un peu d’hydroxyde de potassium. En quelques heures, les tissus se dissolvent naturellement, et il ne reste qu’une poudre blanche, comparable aux cendres d’une crémation classique.

Sauf que et c’est là la différence il n’y a pas de flamme, pas de fumée, pas de CO₂.

L’aquamation consomme jusqu’à cinq fois moins d’énergie qu’une crémation et ne libère pas de métaux lourds ni de particules dans l’air.

C’est donc une méthode plus douce, plus propre et plus respectueuse de l’environnement.

Le premier essai a lieu en ce moment même à Wilrijk, près d’Anvers, au crématorium Pontes.

C’est un projet pilote, accompagné par le centre de recherche flamand VITO.

On veut mesurer l’impact écologique réel avant de l’autoriser plus largement.



Et ça, c’est une première. Mais il n’y a pas que l’aquamation, non ? On parle de plus en plus d’autres façons d’inhumer aussi ?



Exactement ! Et c’est ça qui est intéressant.

Aujourd’hui, les Belges ont plein de nouvelles options pour dire adieu autrement.

Il y a bien sûr l’inhumation traditionnelle et la crémation, mais on voit apparaître des alternatives plus écologiques ou symboliques.

Par exemple :

Les forêts funéraires, comme celle du Bois de Soleilmont, près de Fleurus, dans le Hainaut.

Là-bas, on peut disperser ou enterrer les cendres au pied d’un arbre, sans pierre tombale ni marbre.

Le lieu s’appelle “Les Arbres du Souvenir”, et chaque arbre devient une sorte de monument vivant.

On se promène dans les bois, on pense à la personne… C’est un espace de mémoire apaisant, naturel, vivant.

Et il y a aussi ces urnes biodégradables qui permettent de planter un arbre avec les cendres d’un proche.

L’urne contient une graine, ou un jeune plant, et au fil des mois, un arbre pousse symbole de vie qui continue.

C’est quand même beaucoup plus poétique que les cimetières gris de nos souvenirs…

C’est vrai.

Et au-delà de la poésie, ces nouveaux modes d’inhumation ont des avantages très concrets :

Écologiques, d’abord, moins de pollution, pas de produits chimiques, pas de pierre importée d’Asie ou de cercueil verni.

Économiques, souvent : les coûts sont moindres, puisqu’il n’y a ni concession, ni monument à entretenir.

Et puis symboliques : on ne parle plus seulement de fin, mais de cycle, de renouveau.

Un arbre, une forêt, une trace dans la nature : c’est une autre façon d’être présent, autrement.



C’est une belle manière de voir les choses, surtout à cette période de l’année.



Oui, et c’est sans doute ce qui séduit de plus en plus de familles :

l’idée que même dans le deuil, on peut faire un geste pour la planète… et pour la mémoire.

Alors, que ce soit par l’eau, par la terre ou par les racines d’un arbre, on voit bien qu’en Belgique, nos adieux aussi deviennent durables.
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1 week ago
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Y'a de l'idée
Chômage et recherche d'emploi : comment le mentorat peut vous aider à trouver un job et pourquoi devenir mentor
La Wallonie comptait près de 270 000 chercheurs d’emploi inoccupés à la fin du mois de septembre. Et si la solution, en partie, venait de l’entraide ? C’est le pari du mentorat, un dispositif humain et solidaire qui relie des professionnels actifs à des personnes en recherche d’emploi.

Le principe est simple : un mentor partage son expérience, ses conseils et son réseau avec un mentee (le mentoré). Ensemble, ils se rencontrent régulièrement, échangent sur les projets, préparent les entretiens, retravaillent les CV, partagent des contacts utiles et, surtout, redonnent confiance. Pour le mentee, c’est un soutien précieux, une écoute et une présence régulière. Pour le mentor, c’est une manière de se sentir utile tout en développant ses compétences humaines et relationnelles.

En Belgique, le mentorat commence à s’implanter, notamment dans les grandes villes. Plusieurs associations s’y consacrent :

  • Duo for a Job, coaching intergénérationnel qui s’adresse aux jeunes de moins de 30 ans issus de l’immigration
  • Team4Job qui met en relation des mentors et des chercheurs d’emploi de tous horizons
  • MentorYou, axé sur la formation et la motivation
  • Et plus récemment, Backstage Network, qui innove en impliquant directement les entreprises.
Ce dernier programme collabore par exemple avec la STIB, dont une dizaine d’employés se portent volontaires pour devenir mentors. Chaque binôme se rencontre individuellement, mais participe aussi à des sessions collectives, où les expériences se croisent et où l’on apprend ensemble. Ces échanges favorisent l’intelligence collective et renforcent les liens entre monde de l’entreprise et chercheurs d’emploi.

Autre avantage : tout est gratuit, aussi bien pour les mentors que pour les mentees. Des structures comme Backstage Network sont financées par Actiris et le Fonds social européen, garantissant l’accessibilité du dispositif.

Être mentor, c’est du bénévolat, mais pas du temps perdu : c’est une aventure humaine. Une heure, deux fois par mois pendant six mois suffit à tisser une relation de confiance et à contribuer concrètement à la réinsertion professionnelle de quelqu’un. Et même si les rencontres peuvent se faire en visio, beaucoup soulignent que se voir “en vrai” change tout : un regard, un sourire, un échange, ça fait la différence.

Le mentorat, c’est une solidarité de proximité qui se structure petit à petit. Une initiative nationale, Mentoring Belgium, est d’ailleurs en cours de création pour rassembler les différents acteurs du pays et mieux coordonner leurs efforts.

Dans un contexte où les inégalités face à l’emploi persistent, cette forme d’accompagnement humain prouve qu’il n’y a pas de petit geste : parfois, partager son expérience, c’est déjà offrir une chance.

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2 weeks ago
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Y'a de l'idée
Matcha : un jeu de société belge pour apprendre la nutrition en s’amusant
Matcha, c'est un jeu 100 % belge, imaginé pour parler d’alimentation équilibrée avec les enfants. L’asbl Sakaré, active dans la prévention santé et le bien-être par la nutrition, vient de lancer Matcha, son tout premier jeu de société.

Sakaré, c’est une équipe de nutrithérapeutes et diététiciens qui intervient dans les écoles, les associations ou les familles, avec un objectif simple : transmettre les bons réflexes alimentaires sans culpabiliser. Avec “Matcha”, ils ont voulu créer un outil concret, à la fois pédagogique et amusant, qui puisse se jouer partout : à la maison, en classe, ou en centre de loisirs.

Le jeu s’adresse aux enfants de 6 à 12 ans et se joue seul ou en équipe. Le plateau représente le village de Matcha, composé de huit artisans : le maraîcher, le boucher, le poissonnier, le brasseur, le marchand d’huile, etc.

Pour visiter chaque artisan et remplir son panier, les joueurs doivent répondre à des questions variées ou relever de petits défis.

Au menu :

  • des cartes “vrai ou faux” pour tester ses connaissances,
  • des “trouve l’intrus” ou “questions rapides”,
  • des défis à mimer ou dessiner,
  • des cartes “Qui suis-je ?” ou “Dessiner c’est gagné”.
Un savant mélange entre Trivial Pursuit, Pictionary, Time’s Up et Question pour un champion, version nutrition !

L’objectif : amener les enfants à faire les meilleurs choix alimentaires dans leur panier virtuel. Chaque aliment rapportera plus ou moins de points selon sa valeur nutritionnelle. Par exemple, chez le fromager, un bon morceau de fromage vaudra plus qu’une glace, mais sans jamais diaboliser les aliments. Le message est clair : il ne s’agit pas d’interdire, mais d’apprendre à équilibrer.

Et parce que la curiosité ne s’arrête pas à la dernière case, Sakaré a prévu un carnet pédagogique numérique accessible via QR code. On y retrouve des explications détaillées sur les cartes du jeu, des infos nutritionnelles, et même des pistes d’activités pour prolonger l’apprentissage à l’école ou à la maison.

“Matcha”, c’est donc un jeu pour apprendre en s’amusant, mais aussi une porte d’entrée vers de vraies discussions sur la santé et le bien-être. Une façon positive et décomplexée d’initier les plus jeunes à la diversité de l’alimentation, au plaisir de manger et à la conscience de ce qu’ils mettent dans leur assiette.

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Y'a de l'idée
Que faire en vacances quand il pleut ? 3 idées pour vous amuser en famille (ou en solo) !
Les vacances d’automne ont commencé, et si vous avez la chance de pouvoir souffler un peu, voici trois idées d’activités qui combinent créativité, inspiration et découverte.

1ère idée : direction le Craft Studio à Bruxelles

Si vous aimez créer de vos mains, peindre, coller ou bricoler, ce nouvel espace va vous plaire ! Le Craft Studio, installé dans une ancienne quincaillerie lumineuse de 400 m², est un lieu entièrement dédié à la création libre. Il se définit comme le premier hub créatif de la capitale.

Le principe ? Au lieu de choisir un plat comme au restaurant, on choisit une activité artistique : peinture, broderie, mosaïque, collage, pastel… Tout le matériel est à disposition et on a deux heures pour laisser parler son imagination.

Les ateliers sont ouverts à tous, avec des moments spécialement pensés pour les enfants le samedi matin avec le Crafty Kiddos et des sessions originales pour adultes, comme le dessin spontané ou la création d’une mini BD autobiographique.

2ème idée : une BD inspirante signée Pacco

En parlant de BD autobiographique, si vous ne connaissez pas encore Pacco, on vous suggère de découvrir Un plan infaillible – comment j’ai réalisé mes plus grands rêves. L’auteur, déjà connu pour Une semaine sur deux, y raconte son parcours semé d’embûches pour devenir dessinateur professionnel. Entre rêves d’enfant, doutes et résilience, il partage les clés qui l’ont aidé à avancer : tenir un “journal de rêves” pour visualiser ses objectifs, trouver sa motivation dans la paternité, et surtout apprendre que le plan parfait n’existe pas, mais que la persévérance, elle, paie toujours.

Une lecture motivante, drôle et touchante, parfaite pour ces jours d’automne où l’on prend le temps de se recentrer.

Dernière idée du jour : des musées où s’amuser

Et si on allait au musée, mais sans s’ennuyer ? Le site Mes vacances au musée de Marmailles & co recense plus de 70 musées en Belgique qui proposent des activités ludiques pendant les congés : jeux de piste, enquêtes, ateliers et balades thématiques.

Quelques idées :

  • À la citadelle de Namur, suivez une balade théâtralisée sur le thème des pirates.
  • À l’Aquarium de Liège, menez l’enquête dans “Apocalypse au musée”, où les visiteurs doivent percer le mystère d’une étrange contamination.
  • À Bruxelles, le Musée BELvue propose un jeu pour découvrir le coffre au trésor de Charles Quint et même un atelier où les enfants peuvent se glisser dans la peau d’un ministre !
Bref, de quoi nourrir la créativité, la curiosité et l’esprit d’aventure pendant ces vacances d’automne.

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Tourisme et santé : et si votre médecin vous prescrivait… la Suède comme remède au stress ?
Direction la Suède, où ils sont décidément très forts en communication !

L’office national du tourisme, Visit Sweden, vient de lancer une campagne pour le moins originale : “The Swedish Prescription”, ou la prescription suédoise. L’idée ? Promouvoir le pays comme un véritable remède au stress et au mal-être contemporain.

Sur le site officiel, les internautes peuvent télécharger un document en forme d’ordonnance médicale. On y lit : « Bienvenue dans le premier pays du monde à être prescrit par les médecins. » Un clin d’œil humoristique, certes, mais aussi une vraie invitation à ralentir, à respirer et à renouer avec la nature.

Le concept fonctionne dans les deux sens : soit le patient emmène la “prescription” chez son médecin pour en discuter, soit le médecin la remet à son patient, histoire d’amorcer une conversation sur le bien-être.

Évidemment, tout ça reste symbolique… mais les conseils proposés sont bien réels :

  • Visiter la Suède à vélo, un pays couvert de pistes cyclables, excellent pour le cœur et la réduction du stress.
  • Prendre un “bain de forêt”, puisque 70 % du territoire suédois est boisé.
  • Dormir à la belle étoile, pour se reconnecter à son rythme naturel.
  • Et surtout, pratiquer le fika, cette pause-café suédoise aussi sacrée que le tea time britannique : un moment convivial pour souffler, déguster un petit gâteau et ralentir.
Un superbe coup de com’ qui fait autant sourire que réfléchir. Derrière le second degré, la campagne rappelle un message essentiel : notre santé mentale et physique dépend aussi de notre rapport à la nature, au temps et au repos.

Et d’ailleurs, ces “prescriptions insolites” ne sont pas que du marketing. Elles existent réellement ailleurs :

  • En Belgique, certaines maisons médicales, comme celle de Sprimont, délivrent des prescriptions vertes, encourageant les patients à passer du temps dans la nature.
  • En France, pendant le confinement, des médecins de Biarritz avaient émis des prescriptions bleues, permettant à leurs patients de marcher dans l’eau ou de surfer, pour apaiser l’esprit.
  • Et à Bruxelles, les prescriptions muséales permettent aux médecins d’offrir des entrées gratuites dans une dizaine de musées — un moyen de sortir de chez soi, mais aussi de la “prison mentale” que peut être la dépression.
Alors, la “Swedish Prescription”, une blague ? Pas seulement. C’est aussi un rappel bienvenu : prendre soin de soi ne passe pas uniquement par les médicaments, mais aussi par les moments de reconnexion, de nature et de culture.

Et si, nous aussi, on se prescrivait un peu de pause ?

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La Scientothèque : cette ASBL lutte contre les inégalités sociales grâce aux sciences, aux maths, aux technologies
Ce 17 octobre, c’est la Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté. Et si, pour combattre les inégalités sociales, on commençait par donner à tous les enfants accès aux sciences et aux technologies ? Car l’inclusion passe aussi par l’éducation scientifique.

Aujourd’hui encore, les filières scientifiques, technologiques et numériques sont majoritairement fréquentées par des jeunes issus de milieux favorisés. Dans beaucoup d’écoles, les maths et les sciences restent des matières perçues comme abstraites, difficiles, parfois déconnectées de la réalité. Résultat : les élèves les plus fragiles décrochent, souvent faute de sens, alors même que ces compétences sont devenues essentielles dans notre société.

C’est pour changer cette donne qu’a été créée La Scientothèque, une ASBL bruxelloise qui existe depuis près de 25 ans. Son objectif : remettre du sens dans l’apprentissage des sciences et ouvrir ces matières à tous les enfants, quel que soit leur milieu. L’association agit au cœur des écoles de devoirs, des quartiers populaires, et dans des établissements à indice socio-économique faible.

Leur mission est simple : montrer que les sciences appartiennent à tout le monde. À travers des ateliers interactifs, les jeunes découvrent les matières STEAM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Arts et Mathématiques) de manière concrète et ludique. On y aborde le cycle de l’eau, l’énergie, la robotique ou encore le codage informatique. Chaque activité est replacée dans son contexte, liée à des métiers, à des projets de recherche, à la vie réelle.

Mais l’action de La Scientothèque ne s’arrête pas là : elle forme aussi les enseignants et leur fournit des outils pédagogiques pour rendre les cours plus vivants, plus inclusifs et plus connectés au monde d’aujourd’hui. L’objectif : que chaque prof puisse transmettre la curiosité et la confiance nécessaires pour faire aimer les sciences à tous les élèves.

Cette approche a déjà valu à l’association plusieurs distinctions : le Prix de la Fondation Reine Paola pour son travail d’inclusion en milieu scolaire, mais aussi le Prix UNESCO pour son usage exemplaire des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation, notamment autour de l’intelligence artificielle.

Leur slogan résume parfaitement leur philosophie : « Apprendre à programmer pour ne pas être programmé ».

Parce que comprendre les technologies, c’est aussi refuser d’en être les pantins. Et parce que l’éducation scientifique n’est pas un luxe : c’est une clé pour que chaque jeune puisse devenir acteur / actrice de la société de demain, et pas seulement consommateur / consommatrice.

Pour en savoir plus : www.lascientotheque.be

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Journée mondiale du droit à l'alimentation : comment prendre conscience de la valeur de ce qu'on mange
Chaque 16 octobre, c’est la Journée mondiale de l’alimentation, organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une journée pour rappeler que la faim, la malnutrition et le gaspillage alimentaire sont encore des réalités bien présentes dans le monde.

Alosr que millions de personnes souffrent aujourd’hui de la faim, un tiers de la nourriture produite est jetée. Autrement dit, pendant que certains manquent de tout, d’autres gaspillent ce que la Terre offre.

Et pourtant, la planète ne manque pas de nourriture : elle en produit plus que nécessaire. Le problème n’est pas la quantité, mais la répartition. La faim n’est pas une question de disponibilité, mais de pauvreté et d’inégalités.

Alors, comment agir ?

Bien sûr, les politiques publiques et les grandes industries ont un rôle crucial à jouer : s’attaquer aux causes profondes — pauvreté, inégalités, dérèglements climatiques — reste essentiel. Distribuer les invendus ou soutenir des associations comme les Restos du Cœur aide sur le moment, mais ne règle pas la racine du problème.

De notre côté, à notre échelle, nous pouvons changer notre rapport à la nourriture. Reprendre conscience de sa valeur, comprendre qu’un aliment a un coût caché : en eau, en terre, en énergie et en travail — souvent dans des conditions précaires.

Première action : acheter en conscience. Manger moins, mais mieux. Favoriser les producteurs locaux, les circuits courts, les produits de saison. Ce n’est pas qu’une tendance : c’est un geste politique et solidaire.

Deuxième action : mieux utiliser ce qu’on a. Cuisiner les restes, congeler avant que ça ne se perde, ignorer la date “à consommer de préférence avant” quand le produit est encore bon. Le gaspillage, c’est souvent une question d’attention, pas d’intention.

Troisième action : partager autrement. Donner, c’est bien. Mais créer du lien, c’est encore mieux. On peut participer à une épicerie solidaire, préparer des repas partagés, cuisiner avec ses voisins ou des associations locales. Parce que la solidarité, c’est aussi redonner de la dignité à l’alimentation.

Au fond, le gaspillage alimentaire et la faim dans le monde ne sont pas qu’une question de poubelles ou de chiffres. C’est une question de regard. Le regard qu’on porte sur ce qu’on mange, sur ceux qui produisent, et sur ceux qui n’ont pas les moyens d’y accéder.

Changer ce regard, c’est déjà commencer à transformer le système.

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Horeca : pourquoi le chef namurois Guillaume Gersdorff lance un abonnement gastronomique ?
L’idée est signée Guillaume Gersdorff, déjà connu pour avoir créé Ta mère la gaufre — la fameuse gaufre de Namur, aussi bien salée que sucrée. Cette fois, il propose de s’abonner… à sa cuisine.

Son restaurant, Demain à Main, est un fast-food gastronomique qui revisite des plats de brasserie, des pâtes fraîches et des rolls briochés. Depuis peu, il propose un abonnement mensuel à 30 €. En échange, les clients bénéficient de deux repas et d’une boisson. L’abonnement est flexible : on peut utiliser ses deux repas en une seule visite ou les répartir dans le mois. La réservation se fait en ligne : un QR code, un sourire, et le repas est servi !

Derrière cette formule originale se cache une vraie réflexion sur l’avenir de l’horeca. Le secteur a été fragilisé par les crises successives et les clients, de plus en plus volatils, jonglent entre promos et nouveautés. Cet abonnement gastronomique permet donc de fidéliser tout en assurant une stabilité financière. Une petite révolution inspirée du modèle des plateformes d’abonnement, mais appliquée à la restauration locale.

Et cette tendance ne s’arrête pas à Namur. En France, d’autres initiatives prouvent que l’abonnement s’invite aussi à table.

👉 Par exemple, Poiscaille, c’est l’équivalent d’un panier bio, mais pour les produits de la mer. Les abonnés reçoivent un “casier” de poissons et fruits de mer issus de la pêche durable, sans gros chalut, avec une rémunération juste pour les pêcheurs. Plus de la moitié du prix revient directement à ceux qui pêchent, et chaque livraison présente le visage de son pêcheur.

Autre concept : Bean to Bar, un abonnement chocolaté créé par Alice Voisin, une entrepreneuse verviétoise passionnée. Chaque mois, quatre tablettes venues des quatre coins du monde arrivent dans la boîte aux lettres des abonnés. Derrière chaque chocolat, il y a une histoire, un producteur, une origine transparente et une rémunération équitable. De quoi fondre de plaisir en toute conscience.

L’abonnement, hier symbole de consommation passive, devient ici un geste de soutien à des artisans, des restaurateurs et des producteurs engagés. Une manière de savourer autrement : avec du goût, du sens et de la fidélité.

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Stay Close : une plateforme solidaire pour loger près d’un proche hospitalisé
Il y a des moments dans la vie où tout ce qu’on souhaite, c’est simplement être près de quelqu’un qu’on aime. Mais quand cette personne est hospitalisée loin de chez nous, ce vœu tout simple devient vite un véritable parcours du combattant.

Entre les trajets quotidiens, les nuits à l’hôtel, les locations d’appartements temporaires, la fatigue, le stress et la culpabilité de ne pas être assez présent… la situation peut vite devenir épuisante, moralement et financièrement. C’est pour répondre à ce besoin que deux Belges, Karen et Robin, ont créé Stay Close.

Leur idée est née d’une histoire très personnelle : leur tante avait été hospitalisée dans une autre ville, et pour éviter à leur oncle de longs allers-retours, ils l’ont accueilli chez eux. Ils ont alors réalisé à quel point pouvoir rester proche change tout : retrouver un peu d’intimité, se reposer, se doucher, souffler, être à deux pas de l’hôpital… Ce simple confort du quotidien peut transformer la manière de traverser une épreuve.

Stay Close s’adresse à tous ceux qu’on appelle les aidants proches, ces conjoints, parents, enfants ou amis qui accompagnent une personne malade. Rien qu’à Louvain, par exemple, plus de 55 000 patients sont hospitalisés chaque année, et parmi eux, des centaines d’aidants dorment parfois dans leur voiture ou renoncent à rester sur place faute de solution abordable. Dans le même temps, des chambres d’amis inoccupées existent tout autour des hôpitaux.

C’est là que la magie opère : Stay Close agit comme un Airbnb solidaire, non commercial et fondé sur la générosité. L’aidant (ou un travailleur social) introduit une demande sur la plateforme, et celle-ci le met en relation avec une famille d’accueil disponible à proximité.

Le principe repose sur le modèle du « payez ce que vous pouvez » : il n’y a aucune obligation financière. Certains hôtes accueillent gratuitement, d’autres acceptent une petite participation pour couvrir les frais, mais toujours dans un esprit d’entraide et de respect mutuel.

Et au-delà du logement, ce projet met aussi en lumière une réalité trop souvent invisibilisée : celle des aidants proches, ces héros discrets qui accompagnent au quotidien un proche malade, parfois au prix de leur propre santé mentale et physique.

Avec Stay Close, Karen et Robin ont voulu créer plus qu’une plateforme : une chaîne de solidarité. Un moyen simple, concret et humain de rappeler qu’en période de maladie, la proximité est aussi un soin.

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Santé mentale et procrastination : comment et pourquoi arrêter de tout remettre au lendemain ?
Ce 10 octobre, c’est la Journée mondiale de la santé mentale. Une journée pour sensibiliser, encourager les bonnes pratiques et, surtout, réduire les préjugés encore trop nombreux. Mais au fait, c’est quoi exactement, la santé mentale ?

Ce n’est pas seulement l’absence de maladie. Selon l’Organisation mondiale de la santé, c’est un état de bien-être qui permet à chacun de s’épanouir, de faire face aux stress de la vie et de contribuer à sa communauté.

Pour mieux comprendre ce que recouvre cette notion, le psychologue Sacha Bachim publie Psycho Détox – 50 idées reçues sur la santé mentale qui vous retournent le cerveau (éditions Eyrolles). Un livre qui démonte les clichés les plus ancrés : non, procrastiner ne rend pas plus zen, l’argent ne fait pas forcément le bonheur, et nos crises ne nous définissent pas.

Parmi les conseils du livre : s’arrêter quelques minutes par jour pour se demander “Comment je vais ?”, écrire ses ressentis, prendre l’air, voir un ami, marcher, ou simplement ne rien faire. Des petits gestes simples, mais essentiels pour entretenir son équilibre psychologique.

Et si vous avez tendance à remettre les choses à plus tard, Sacha Bachim vous invite à essayer la technique des “72 heures, 3 minutes et 5 secondes” :

  • Si vous voulez lancer un projet, commencez-en la première étape dans les 72 heures, sinon il y a de fortes chances que vous ne le fassiez jamais.
  • Si une tâche prend moins de 3 minutes, faites-la immédiatement pour libérer votre esprit.
  • Et quand vous sentez la flemme monter, comptez 5 secondes à rebours… et démarrez avant d’atteindre 1.
Autre idée reçue : “L’argent fait le bonheur.” Pas si simple. Bien sûr, le manque de moyens peut générer du stress, mais au-delà d’un certain seuil, le lien entre richesse et bien-être s’estompe. Les gagnants de loterie ou les grands sportifs témoignent souvent d’un pic de bonheur à court terme, suivi d’un retour au niveau initial. À l’inverse, beaucoup trouvent un vrai équilibre après un échec ou un drame, en cultivant ce qu’on appelle la résilience.

Comme le rappelle l’auteur, “nous ne sommes pas nos crises”. Le mot “crise”, d’ailleurs, signifie à la fois danger et opportunité en chinois. Il ne s’agit pas de nier la douleur, mais de reconnaître qu’un “après” est toujours possible, à condition de prendre soin de soi, de bien dormir, de bien manger et de s’entourer des bonnes personnes.

La santé mentale, finalement, c’est ça : une dynamique, un équilibre fragile qu’on peut entretenir chaque jour.

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Trouver l'amour sans swiper : le slow dating, ou comment redonner du sens (et du temps) aux rencontres
Vous connaissez le speed dating ? Eh bien, voici son opposé : le slow dating. Une manière plus douce, plus humaine et plus authentique de faire des rencontres. Parce que beaucoup en ont assez de « swiper » sur Tinder comme on choisirait un produit en ligne, certains cherchent une autre voie : celle du temps, du regard, de la conversation.

En Belgique, Laurie Degryse a décidé de créer cette alternative. Avec Etincelle de Vie, elle organise des slow datings, où les échanges se font en vrai, dans la nature ou autour d’un café. L’idée est simple : se rencontrer autrement, loin des écrans, sans pression ni superficialité.

L’été, Laurie propose des balades à la Citadelle de Namur. Dix participants – cinq hommes et cinq femmes – se retrouvent au pied du téléphérique, montent ensemble, puis redescendent à pied pendant environ deux heures. L’objectif ? Discuter vingt minutes avec chaque personne, dans un cadre agréable.

Et pour éviter les silences gênants, Laurie a prévu des cartes-question : « Crois-tu en l’astrologie ? », « Tu partirais vivre à l’autre bout du monde ? », « D’accord ou pas d’accord avec cette affirmation ? ». Ces cartes permettent d’aller au-delà des petites phrases toutes faites et d’aborder ce qui compte vraiment.

Au milieu de la balade, une pause collation offre un moment libre : certains continuent leur discussion, d’autres papotent en groupe. L’ambiance est légère, bienveillante, souvent ponctuée de rires. Et à la fin ? Si le courant est bien passé, rien n’empêche de reprendre contact.

Mais pour que tout se déroule dans le respect, Laurie impose trois règles d’or :

  1. Confidentialité : les prénoms et e-mails échangés restent privés.
  2. Bienveillance : on répond toujours, même pour dire non, poliment.
  3. Respect : un refus est un refus, on n’insiste pas.
Ces principes simples garantissent une atmosphère sereine, où chacun se sent libre d’être soi-même.

Laurie propose des sessions pour les 30-45 ans et les 40-55 ans.

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Voyager en train sans stress : Rail Trip, des Belges qui réinventent le tourisme slow et durable
Et si, cette année, vous troquiez l’avion pour un moyen de transport plus écologique : le train ? Certes, il est parfois un peu (voire beaucoup) plus cher, mais il offre un confort, une lenteur et une sérénité que l’avion a oubliés depuis longtemps. Regarder le paysage défiler, prendre le temps d’arriver, voyager autrement… C’est cette philosophie qu’ont adoptée Estelle et Fabian, un couple belge passionné de rail et de découvertes.

Tout a commencé simplement : ils voyageaient en train pour le plaisir. Leurs amis, séduits par leurs récits et leurs itinéraires, ont commencé à leur demander conseil. Puis les demandes se sont multipliées. Ils ont alors décidé d’en faire leur métier. C’est ainsi qu’est née Rail Trip, une petite entreprise belge spécialisée dans la planification de voyages en train à travers l’Europe.

Leur concept est simple et authentique : ils n’organisent que des voyages qu’ils ont eux-mêmes testés. Du coup, chaque parcours est "testé et approuvé". De la Hongrie à la Slovénie, en passant par la République tchèque – avec un train de nuit direct Bruxelles-Prague – ou encore l’Italie et ses Dolomites, ils parcourent le continent pour dénicher des trajets pittoresques, des étapes insolites et des hébergements charmants. Cet automne, ils mettront le cap sur la Sicile.

Et les enfants dans tout ça ? Pas un problème. Leurs trois petits voyageurs de 4, 8 et 11 ans les accompagnent souvent. Quand on leur demande leur destination préférée, la réponse fait rêver : le nord de la Norvège, accessible uniquement… en train !

Quant à Estelle, son coup de cœur est pour Innsbruck, en Autriche : une ville méconnue, entourée d’Alpes majestueuses, à taille humaine, riche en culture et accessible en train de nuit Nightjet depuis Amsterdam. En un téléphérique, on passe de la ville aux sentiers de montagne.

Leur conviction de départ était simple : ne plus prendre l’avion, pour des raisons écologiques. Aujourd’hui, Rail Trip est la seule entreprise francophone en Europe à organiser exclusivement des voyages en train. Une vraie fierté belge !

Estelle et Fabian s’occupent de tout : itinéraires, logements, activités et même assistance en cas de correspondance ratée. Bien sûr, cela a un coût – le train reste parfois plus cher – mais comme le rappelle Estelle, en adaptant l’itinéraire, il est possible de voyager à prix raisonnable. Et puis, c’est une autre manière de concevoir le voyage : plus lente, plus locale, plus respectueuse de la planète.

Et qui sait ? Plus nous serons nombreux à choisir le rail, plus l’offre se développera, les prix baisseront et ce mode de transport redeviendra accessible à tous.

Parce qu’au fond, voyager en train, c’est déjà une manière de faire bouger le tourisme.

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Nobel, montagnes russes et pierres aux reins : quand la science fait sourire et réfléchir
Chaque automne, la planète scientifique est en effervescence : c’est la saison des Prix Nobel ! Physique, chimie, médecine, littérature, paix et économie… six distinctions qui honorent celles et ceux dont les idées ont changé le monde. Mais derrière ces prix mondialement connus se cache une histoire inattendue, née d’un drame.

Alfred Nobel, ingénieur et chimiste suédois, voit son frère mourir dans une explosion de nitroglycérine. Bouleversé, il se lance dans une quête : rendre cette substance instable plus sûre. C’est ainsi qu’il invente la dynamite, une avancée qui permet de creuser des tunnels, construire des routes et faire progresser la science. Mais son invention, utilisée aussi pour la guerre, lui vaut un surnom terrible : « le marchand de mort ».

Décidé à laisser une image plus positive de lui, Nobel rédige un testament surprenant : il veut que sa fortune serve à récompenser ceux qui auront contribué au progrès de l’humanité. En 1901, les premiers Prix Nobel sont remis.

Mais un siècle plus tard, la science se voit offrir un miroir décalé : les Ig Nobel. Créés en 1991 à l’université d’Harvard, ces prix parodiques récompensent des recherches à la fois loufoques et rigoureuses. Leur devise ? « Faire rire, puis réfléchir ».

Parmi les études primées, certaines sont dignes d’un scénario de film : en 2018, des chercheurs ont prouvé que les montagnes russes pouvaient aider à expulser des calculs rénaux ! En utilisant de faux reins en silicone dans les attractions d’un parc Disney, ils ont découvert que le fameux train de la mine était le plus efficace.

D’autres lauréats ont fait léviter une grenouille grâce à un champ magnétique, démontré que les bébés tètent plus quand leur mère mange de l’ail, ou encore observé que les couche-tard sont plus narcissiques que les lève-tôt. En 2025, des chercheurs ont été salués pour avoir montrer que les rayures de zèbres font fuir les mouches. Pour le prouver, ils ont fait le test sur des vaches. D'autres ont prouvé que le vol des chauves-souris était alteré par l''alcool (tout comme l'écholocation). Alcool qui, consommé à faible dose, pourrait aussi améliorer notre accent dans une langue étrangère (d'autres chercheurs l'ont montré).

Si ces recherches font sourire, elles rappellent surtout que la science commence souvent par une idée étrange. Et certains de ces chercheurs farfelus ont fini par décrocher un vrai Nobel ! C’est le cas d’Andre Geim, qui, après avoir fait léviter une grenouille, a reçu le Nobel de physique pour ses travaux sur le graphène.

Longtemps considérés comme moqueurs, les Ig-Nobel sont aujourd’hui devenus un symbole d’audace et de créativité. Ils célèbrent la curiosité sous toutes ses formes et rappellent qu’une idée, même insolite, peut faire avancer la connaissance.

Entre sérieux et dérision, les (Ig-)Nobel nous prouvent que la science, parfois, a aussi le droit de nous faire rire.

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Commerce équitable et circuit-court : et si on se tournait vers les réseaux de vente directe ?
C’est la Semaine du commerce équitable, et c'est une bonne occasion de parler de ces réseaux qui bouleversent notre façon de consommer : les plateformes de vente directe. Leur principe est simple : mettre en lien producteurs et consommateurs sans intermédiaires, pour des produits de qualité, rémunérés à leur juste prix.

Un exemple bien connu : La Ruche qui dit Oui, née en 2011. On choisit sa « ruche » en ligne, on passe commande (œufs, légumes, fromage, pain, miel, etc.), puis on récupère son panier lors du jour de distribution. Ce modèle repose sur la rencontre : on discute avec les producteurs, on découvre leurs méthodes, on sait d’où vient ce qu’on mange. Et surtout, on soutient des producteurs locaux, rémunérés correctement et libres de fixer leurs prix.

Mais comment trouver des produits qu’on ne cultive pas en Belgique, comme des oranges, des avocats ou des mangues ? C’est là qu’intervient Crowdfarming, plateforme espagnole née avec une idée originale : proposer aux consommateurs d’« adopter » un arbre fruitier ou une parcelle agricole. Moyennant une contribution annuelle (par exemple 40 € pour un avocatier), l’agriculteur s’engage à envoyer chaque saison une partie de la récolte à votre domicile. Vous recevez vos caisses d’avocats directement du producteur, accompagnées de nouvelles de « votre » arbre, parfois même de photos de la récolte.

Cette formule d’abonnement change tout pour les producteurs : au lieu de dépendre des fluctuations du marché, ils peuvent anticiper leurs revenus, investir dans des techniques agricoles plus durables, améliorer la qualité de leurs sols et maintenir des cultures respectueuses de l’environnement. C’est aussi une sécurité financière qui réduit leur vulnérabilité face aux aléas climatiques ou économiques.

Depuis peu, La Ruche qui dit Oui et Crowdfarming ont fusionné. Ensemble, ils rassemblent déjà 1,5 million de consommateurs et près de 10 000 producteurs. Le modèle est clair : 80 % du prix payé par le consommateur revient directement au producteur – un chiffre bien supérieur à celui des circuits traditionnels où les intermédiaires captent la majorité de la valeur ajoutée.

Concrètement, cela signifie que nos fruits, légumes et autres produits ne sont plus de simples marchandises anonymes, mais des produits avec une histoire. On sait qui les a cultivés, dans quelles conditions, et on contribue à une agriculture plus humaine et durable.

En unissant leurs forces, ces deux pionniers du circuit-court proposent une alternative crédible au système alimentaire dominant. Et pour nous consommateurs, c’est aussi une manière de redonner du sens à nos assiettes, de réduire l’impact écologique de nos choix et de renouer avec un commerce plus transparent et équitable.

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« Y’a de l’idée », c’est LA séquence des initiatives positives, des solutions et des projets porteurs de sens pour un monde harmonieux, juste et durable.

Parce que nous sommes persuadés qu'il existe des solutions créatives et innovantes pour un monde plus solidaire et respectueux des objectifs de développement durable, il nous tient à cœur de mettre en lumière ces initiatives citoyennes qui visent à améliorer notre société.

On y parle d’alimentation, de justice sociale, de solidarité, de santé, d’énergie, de respect de la nature et de la planète, d’environnement, d’écologie et de transition écologique, d’économie circulaire, de consommation et de production responsable… « Y’a de l’idée » met en lumière les Objectifs de développement durable (SDG / ODD), notre responsabilité sociétale et celle des entreprises (RSE)… Cette chronique fait la part belle aux graines semées et aux changements entamés pour faire fleurir un avenir empli d’espoir, de paix et une société faite d’alternatives.

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Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be