Ce 17 octobre, c’est la
Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté. Et si, pour combattre les inégalités sociales, on commençait par donner à tous les enfants
accès aux sciences et aux technologies ? Car l’inclusion passe aussi par l’éducation scientifique.
Aujourd’hui encore, les filières
scientifiques, technologiques et numériques sont majoritairement fréquentées par des jeunes issus de milieux favorisés. Dans beaucoup d’écoles, les maths et les sciences restent des matières perçues comme abstraites, difficiles, parfois déconnectées de la réalité. Résultat : les élèves les plus fragiles décrochent, souvent faute de sens, alors même que ces compétences sont devenues essentielles dans notre société.
C’est pour changer cette donne qu’a été créée
La Scientothèque, une ASBL bruxelloise qui existe depuis près de 25 ans. Son objectif :
remettre du sens dans l’apprentissage des sciences et ouvrir ces matières à tous les enfants, quel que soit leur milieu. L’association agit au cœur des
écoles de devoirs, des quartiers populaires, et dans des établissements à indice socio-économique faible.
Leur mission est simple :
montrer que les sciences appartiennent à tout le monde. À travers des ateliers interactifs, les jeunes découvrent les
matières STEAM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Arts et Mathématiques) de manière concrète et ludique. On y aborde le cycle de l’eau, l’énergie, la robotique ou encore le codage informatique. Chaque activité est replacée dans son contexte, liée à des métiers, à des projets de recherche, à la vie réelle.
Mais l’action de La Scientothèque ne s’arrête pas là : elle
forme aussi les enseignants et leur fournit des outils pédagogiques pour rendre les cours plus vivants, plus inclusifs et plus connectés au monde d’aujourd’hui. L’objectif : que chaque prof puisse transmettre la curiosité et la confiance nécessaires pour faire aimer les sciences à tous les élèves.
Cette approche a déjà valu à l’association plusieurs distinctions : le
Prix de la Fondation Reine Paola pour son travail d’inclusion en milieu scolaire, mais aussi le
Prix UNESCO pour son usage exemplaire des
technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation, notamment autour de l’intelligence artificielle.
Leur slogan résume parfaitement leur philosophie :
« Apprendre à programmer pour ne pas être programmé ».
Parce que comprendre les technologies, c’est aussi refuser d’en être les pantins. Et parce que l’éducation scientifique n’est pas un luxe : c’est une clé pour que chaque jeune puisse devenir
acteur / actrice de la société de demain, et pas seulement consommateur / consommatrice.
Pour en savoir plus :
www.lascientotheque.beVous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !
Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et
www.nostalgie.be