Dans ce dernier épisode de la saison 1 de Somehow I Manage, Matine lève le voile sur l’envers du décor de l’entrepreneuriat.
Il explique que sur les réseaux, on ne voit souvent que le côté “bling bling” : la liberté, l’indépendance, la réussite. Mais derrière cette image se cache un prix élevé : celui de la charge mentale constante. Être entrepreneur, c’est aussi devoir gérer les salaires à payer, les échéances, les problèmes de personnel, et toutes les responsabilités qui accompagnent la liberté.
Malgré tout, Matine conclut que ça en vaut la peine. Parce que construire, créer et voir son projet grandir procure une satisfaction unique ; un sentiment qu’aucun emploi classique ne peut offrir.
Idée clé : La liberté a un prix. L’entrepreneuriat, c’est accepter le stress, la solitude et l’incertitude, mais aussi vivre une aventure humaine incomparable.
Fin de la saison 1 — retour prochainement pour une nouvelle saison.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine aborde un facteur souvent sous-estimé du succès entrepreneurial : le timing.
Il explique qu’on peut avoir la meilleure idée, la meilleure équipe et même une exécution parfaite, mais si l’on arrive trop tôt ou trop tard sur le marché, le projet peut échouer.
Matine illustre ce principe avec l’exemple d’une entreprise spécialisée dans les courses en ligne avec retrait sur place, qui a fermé juste avant le COVID. Si elle avait lancé son concept seulement deux ans plus tard, au moment où les habitudes de consommation ont radicalement changé, elle aurait sans doute explosé.
Idée clé : Le succès ne dépend pas seulement de la qualité du produit ou de l’équipe. Il dépend aussi du moment où l’on se lance. Être au bon endroit au bon moment, c’est souvent ce qui fait toute la différence.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine s’interroge : faut-il vraiment avoir un mentor pour réussir ?
Sa réponse est non.
Il explique que même si trouver un bon mentor peut sembler idéal, la réalité est que ces personnes sont souvent trop occupées pour accompagner quelqu’un sur la durée.
Selon lui, le plus important est plutôt de poser les bonnes questions aux bonnes personnes, celles qui ont déjà traversé la situation dans laquelle on se trouve. Pas besoin d’un mentor officiel : l’expérience des autres suffit si on sait écouter et appliquer.
Enfin, Matine souligne que la plupart du temps, on sait déjà ce qu’il faut faire. Le vrai défi, ce n’est pas le manque de conseils, mais le manque de focus et de passage à l’action.
💡 Idée clé : Le mentorat n’est pas indispensable. Ce qui compte, c’est d’être curieux, proactif et concentré ; les réponses sont souvent déjà en nous.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine déconstruit une idée répandue : la valeur d’un business.
Il explique que la plupart des entreprises valent beaucoup moins qu’on ne le pense, même si elles possèdent du matériel, des machines ou une belle notoriété.
Un business n’a réellement de la valeur que s’il peut fonctionner sans son fondateur, qu’il génère du cash sans injections constantes, et qu’il repose sur des systèmes solides et reproductibles.
Autrement dit, une entreprise ne vaut quelque chose que lorsqu’elle devient une véritable cash machine indépendante, capable de tourner et de croître par elle-même.
Idée clé : Votre entreprise ne vaut rien tant qu’elle dépend de vous. Sa vraie valeur réside dans sa capacité à générer du cash de manière autonome et prévisible.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine revient sur un concept clé du livre The E-Myth : les trois rôles fondamentaux que tout entrepreneur incarne — le technicien, le manager et l’entrepreneur.
Il explique que :
Le technicien aime faire, produire et se concentrer sur l’exécution.
Le manager structure, planifie et veille à la stabilité.
L’entrepreneur imagine, innove et trace la vision à long terme.
Matine souligne que chacun a tendance à pencher naturellement vers un ou plusieurs de ces profils, selon sa personnalité et son parcours. Le plus important est donc d’identifier sa propre zone de génie, là où l’on apporte le plus de valeur, et de s’entourer de personnes complémentaires pour les rôles où l’on est moins fort.
Idée clé : Pour faire grandir son entreprise, il faut savoir où l’on excelle, déléguer le reste et construire une équipe qui couvre l’ensemble du trio : faire, organiser et imaginer.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine partage un principe fondamental de la gestion de projet, inspiré du livre Working Backwards (sur Amazon) et de How Big Things Get Done.
Il explique que la clé du succès, c’est de commencer avec la fin en tête (“Start with the end in mind” ) puis de travailler à rebours pour définir toutes les étapes nécessaires jusqu’à aujourd’hui.
Cette méthode demande de la rigueur et une vision claire, mais elle permet d’éviter les erreurs courantes des projets mal planifiés.
Matine reconnaît que c’est difficile à appliquer, car cela oblige à penser à long terme et à anticiper chaque détail, mais c’est aussi la meilleure manière d’assurer la réussite d’un projet ambitieux.
Idée clé : Les grands projets ne se construisent pas en avançant à tâtons, mais en remontant depuis le résultat final Chaque étape doit rapprocher du but, pas simplement remplir le temps.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine illustre un principe simple mais puissant à travers la formule (1,01)³⁶⁵ = 37,78.
Il explique que si l’on s’améliore de 1 % chaque jour, au bout d’un an, l’effet cumulé est énorme : on devient 37 fois meilleur.
À l’inverse, faire 1 % de moins chaque jour conduit à une régression spectaculaire.
Pour Matine, l’entrepreneuriat repose justement sur cette logique : il ne s’agit pas de révolutions quotidiennes, mais de petites actions répétées avec constance. Ce sont ces micro-progrès, appliqués jour après jour, qui finissent par créer de grands résultats.
Idée clé : Le succès ne vient pas d’un grand coup d’éclat, mais de la discipline d’avancer un peu chaque jour. Les petits efforts constants produisent les plus grands changements.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine répond à une question qu’un collègue lui a posée : « Comment ça se fait que tu sois entrepreneur ? Est-ce que tu viens d’une famille d’entrepreneurs ? »
Il y répond à travers une histoire familiale touchante.Sa mère est arrivée en Belgique à 13 ans avec ses parents, venus du Maroc sans parler français. Son grand-père, animé par une incroyable détermination, a ouvert successivement plusieurs épiceries et boulangeries : il louait une maison, installait un commerce au rez-de-chaussée, faisait tourner le magasin pendant deux ou trois ans, puis revendait le fonds de commerce avant de recommencer ailleurs.
Sa dernière boulangerie, rue Verbist à Saint-Josse, existe d’ailleurs encore aujourd’hui. C’est là même que son père a rencontré sa mère, un clin d’œil du destin qui lie l’histoire familiale à l’esprit d’entreprendre et au monde de la boulangerie.
Matine explique que, malgré son côté mauvais gestionnaire, son grand-père incarnait un véritable esprit entrepreneurial, fait de courage, d’audace et de tawakkul (confiance en Dieu).
Sa mère a grandi dans cette ambiance où prendre des risques était normal, et cette mentalité s’est transmise à lui : la conviction qu’il faut oser se lancer, même sans certitudes.
Idée clé : L’entrepreneuriat n’est pas seulement une question de business, mais aussi un état d’esprit : celui de croire, d’oser et d’avancer envers et contre tout.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine parle d’une vérité souvent négligée dans l’entrepreneuriat : il faut aimer le processus, pas seulement le résultat.
Au début, tout semble excitant et stimulant, mais avec le temps, les difficultés s’accumulent, la routine s’installe et la motivation peut s’éroder.
Pour tenir sur la durée, il faut apprendre à aimer le grind — les efforts, les obstacles, les journées sans éclat.
Matine explique que si on n’aime pas le chemin autant que l’objectif, on finira par abandonner.
Le succès appartient à ceux qui trouvent du plaisir dans la discipline, la constance et le travail quotidien.
Idée clé : L’entrepreneuriat n’est pas une course vers un but, c’est un mode de vie.
Pour réussir, il faut aimer le grind autant que le rêve.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine souligne à quel point il est essentiel de créer des systèmes dès le premier jour de son entreprise.
Il explique qu’un système est un ensemble d’étapes claires qui permettent d’obtenir un résultat précis dans un temps défini, tout en garantissant la même qualité à chaque fois.
C’est la seule manière de libérer du temps, de maintenir la cohérence du travail et de faire grandir une entreprise sans sacrifier l’excellence.
Idée clé : Les systèmes ne limitent pas la créativité ; ils la rendent possible. En structurant le travail, on se libère du chaos et on crée les conditions d’une croissance durable et maîtrisée.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine explique le mécanisme de la holding et pourquoi c’est un outil essentiel pour les entrepreneurs.
Il décrit comment une holding permet de structurer ses entreprises, d’optimiser la fiscalité et de faciliter la réinjection des profits dans de nouveaux projets. Mais au-delà de l’aspect technique, il insiste aussi sur la dimension éthique : pour les petits entrepreneurs, c’est souvent le seul moyen de conserver une partie de la valeur qu’ils créent, face à un système qui tend à les fragiliser.
Idée clé : La holding n’est pas qu’un montage juridique ou fiscal : c’est un levier de protection et de croissance, qui permet aux entrepreneurs de pérenniser leurs efforts et de bâtir sur le long terme.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine aborde le sujet du micromanagement, une erreur fréquente chez les dirigeants et managers.
Il explique pourquoi vouloir contrôler chaque détail finit par :
Démotiver les équipes, qui perdent en autonomie et en créativité.
Épuiser le dirigeant, qui s’éparpille et n’arrive plus à se concentrer sur la vision et le développement.
Freiner la croissance, car une entreprise ne peut pas se scaler si tout repose sur une seule personne.
Matine partage aussi sa propre expérience et montre comment il a dû apprendre à faire confiance, à mettre en place des systèmes clairs et à laisser ses collaborateurs assumer leurs responsabilités.
Idée clé : Le rôle d’un dirigeant n’est pas de tout contrôler, mais de poser un cadre solide, recruter les bons talents et leur donner l’espace nécessaire pour faire grandir l’entreprise.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine présente le concept des Profit Paybacks, une approche peu connue en Europe qu’il a découverte grâce au livre de Codie Sanchez.
Le principe : acheter une entreprise grâce à ses profits futurs, sans forcément disposer de gros fonds au départ.
Pour le repreneur, c’est une opportunité unique d’accéder à un business sans immobiliser énormément de capital.
Pour le vendeur, c’est aussi intéressant, car il peut transmettre son entreprise tout en sécurisant une partie des revenus futurs.
Idée clé : Les Profit Paybacks offrent une manière innovante et gagnant-gagnant de financer une acquisition et de faciliter la transmission d’entreprises.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine partage ses leçons tirées du recrutement après plusieurs années d’entrepreneuriat.
Il insiste sur l’importance de prendre le temps de trouver les bonnes personnes pour chaque poste.
Si le bon profil n’est pas disponible, il vaut parfois mieux attendre et souffrir un peu plus longtemps, plutôt que de recruter trop vite et traîner un boulet pendant des années.
Les compétences techniques doivent absolument être maîtrisées dès le départ : un mauvais choix coûte cher en temps, argent et énergie et crée de la frustration des deux côtés.
Pour d’autres compétences, comme la vente, il est possible de former et accompagner, à condition que la personne corresponde bien à la culture de l’entreprise.
Idée clé : Un bon recrutement repose avant tout sur l’adéquation avec la culture et la maîtrise des compétences essentielles. Mieux vaut attendre le bon candidat que de céder à l’urgence.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine aborde un sujet rarement évoqué mais central dans la vie d’un entrepreneur : la solitude.
Quand on entreprend, on peut se sentir très seul face :
Aux difficultés du quotidien,
À la gestion des équipes,
Et à ses propres doutes, en se sentant parfois nul et incompris, car personne ne partage exactement la même position et les mêmes responsabilités.
Matine propose plusieurs solutions concrètes pour briser cet isolement :
S’associer avec des cofondateurs, pour partager la vision et les décisions.
Développer son réseau, pour échanger avec d’autres entrepreneurs qui vivent les mêmes défis.
Rejoindre un mastermind, un groupe d’entraide structuré pour partager ses problèmes et trouver du soutien.
Idée clé : L’entrepreneuriat est une aventure solitaire par nature, mais on peut créer des cercles de soutien pour avancer plus fort et plus sereinement.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine s’inspire d’une citation de Marc Aurèle, popularisée par Ryan Holiday : “The obstacle is the way” — l’obstacle est le chemin.
Il explique que, pour progresser dans la vie et dans le business, il faut aller vers la difficulté plutôt que la fuir.
Ce sont précisément les obstacles et les challenges qui nous poussent à grandir, apprendre et nous dépasser.
Idée clé : Le succès se construit en affrontant les défis de face. Ce qui semble être un problème est en réalité l’opportunité de devenir meilleur.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine partage sa vision sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Pour lui, la work-life balance parfaite n’existe pas. Il y aura toujours un déséquilibre : parfois, on sera totalement absorbé par le travail, parfois par la vie personnelle.
Et la plupart du temps, on navigue dans une zone plus modérée, mais jamais dans un vrai 50/50.
Matine explique que la clé n’est pas de chercher un équilibre constant, mais d’accepter ces cycles et de s’adapter aux priorités du moment pour avancer sans culpabilité.
Idée clé : L’équilibre absolu est un mythe. La réussite passe par l’alternance des phases d’intensité, en sachant qu’il y aura toujours un côté qui prend le dessus.
Dans cet épisode d’introduction, Matine présente son podcast Somehow I Manage – en français En gros, je gère.
Il explique qui il est, son parcours d’entrepreneur avec L’artisanal et Fiston, et surtout pourquoi il lance ce podcast : partager en toute transparence les coulisses de la création et du développement d’une entreprise. L’objectif est d’offrir des conseils pratiques, des réflexions personnelles et des histoires vraies, pour inspirer et aider ceux qui veulent entreprendre.
Matine revient aussi sur le titre du podcast, inspiré de la série The Office, qui reflète parfaitement la réalité de l’entrepreneuriat : un mélange de chaos, de passion et d’apprentissage constant.
Idée clé : Ce podcast est un espace pour apprendre, partager et progresser ensemble, dans le monde exigeant mais fascinant de l’entrepreneuriat.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine partage trois modèles qui l’aident à comprendre et gérer ses équipes.
Il explique l’importance de recruter des talents d’exception, même si c’est difficile pour une jeune entreprise avec des moyens limités. Au début, il faut souvent composer avec des profils plus standards, mais le rôle d’un dirigeant est de construire progressivement une équipe de haut niveau capable de révéler tout le potentiel de l’entreprise.
Matine insiste aussi sur la nécessité d’adapter ses attentes et son style de management à chaque personne, car tous les employés ne fonctionnent pas de la même manière.
Idée clé : Le succès d’une entreprise repose sur la capacité de son dirigeant à attirer, comprendre et faire grandir les talents pour bâtir une équipe performante et alignée sur la vision.
Dans cet épisode de Somehow I Manage, Matine partage deux clés essentielles pour faire grandir son business et passer à un niveau supérieur.
Se challenger en permanence
Sans défi, on finit par stagner et procrastiner.
Matine illustre ce point avec son expérience : pendant 10 ans, il a progressé lentement avec L’artisanal. Ce n’est qu’en lançant son deuxième projet, Fiston, qu’il a connu une évolution fulgurante, car ce nouveau challenge l’a forcé à grandir en tant qu’entrepreneur et à repenser son organisation.
Ouvrir de nouvelles boutiques
Développer son réseau physique permet de booster la taille de l’entreprise, d’augmenter les opportunités et de faire évoluer la marque.
Chaque nouvelle ouverture crée une dynamique de croissance, tant au niveau commercial que stratégique.
Idée clé : Pour développer un business, il faut oser sortir de sa zone de confort et élargir son terrain de jeu, en créant de nouvelles opportunités et en construisant une vision plus grande.