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Les Podcasts de Visionary Marketing
Visionary Marketing
100 episodes
2 weeks ago
Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing
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Episodes (20/100)
Les Podcasts de Visionary Marketing
La logistique, élément clé de la réussite en e-commerce

La logistique est un des piliers fondamentaux, sinon le plus important du e-commerce qui représente désormais 11 % de la totalité du commerce de détail. À l’issue des Trophées du e-commerce organisés par Colissimo en juin 2025, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Jean-Yves Gras, directeur général du leader de la logistique e-commerce. Dans cette interview, il nous livre sa vision sur trois décennies d’évolution, les défis actuels et les innovations à venir dans un secteur qui ne cesse de se réinventer.



La logistique, élément clé de la réussite en e-commerce



Logistique e-commerce : le transport décarbonaté passe par les vélos cargo en ville — image Colissimo


La 3e innovation la plus importante pour les Français



L’histoire commence en 1994 avec une commande historique : un CD de Sting, Ten Summoner’s Tales acheté aux États-Unis par un certain M. Brandenburger avec sa carte Visa sur le site NetMarket depuis le domicile de l’acheteur, à Philadelphie, nous explique le New York Times de l’époque. « Une première transaction sur Internet telle que nous la connaissons aujourd’hui », explique Jean-Yves Gras.







Depuis, l’ampleur des changements a été immense : « Depuis 30 ans, Colissimo accompagne l’e-commerce et les transformations du e-commerce en France. C’est une véritable révolution des habitudes de consommation et qui a transformé notre société ».



Le e-commerce est plébiscité comme une des innovations ayant eu le plus d’impact sur leur vie quotidienne par les Français. Nous reviendrons sur cette étude Opinionway ultérieurement


Les chiffres confirment l’importance de cette transformation. Une étude menée par Opinionway pour La Poste en novembre 2024 révèle que : « 95 % des consommateurs commandent en ligne et 70 % le font au moins une fois par mois. L’adoption du e-commerce est donc universelle et cette mode d’achat est devenue un réflexe pour beaucoup ».



Des répercussions au-delà des habitudes d’achat



Cette démocratisation du commerce en ligne a eu des répercussions bien au-delà des simples habitudes d’achat. Comme le souligne le dirigeant de Colissimo : « Cela a permis de donner accès à de multiples produits en tout lieu. Cela a permis d’habiter où on voulait, tout en ayant une meilleure qualité de vie ».



Je peux d’ailleurs en témoigner. Il n’est pas rare de m’apercevoir que je suis livré de commandes urgentes en un temps record au milieu des Pyrénées, parfois encore plus vite que quand je suis à Paris.



Les trois piliers de l’innovation en e-commerce



Jean-Yves Gras identifie trois innovations clés qui ont permis l’essor du commerce électronique.




* D’abord, le développement du paiement sécurisé: « Au début, la confiance n’était pas au rendez-vous. Puis sont arrivés PayPal, Apple Pay, les cartes bleues, les sécurisations. Cela a rassuré le consommateur et le verrou psychologique est tombé » ;



* Ensuite, l’émergence de plateformes comme Shopify qui ont démocratisé la création de boutiques en ligne : « Cela a permis à des millions de PME d’ouvrir un site Internet et de commercialiser leurs produits très rapidement » ;



* Enfin,
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3 days ago
31 minutes

Les Podcasts de Visionary Marketing
Zenabaia fait sortir les agents IA du laboratoire

Décidément, les agents IA étaient à l’honneur au BtoB Summit de 2025. Après Salesapps, je suis allé discuter avec notre confrère Philippe Guiheneuc. Celui-ci m’a expliqué les principes du nouveau projet Zenbaia d’Hervé Gonay. J’ai interviewé Philippe lors du BtoB Summit de juillet 2025, qui m’a décrit sa démarche concrète et pragmatique pour déployer ces agents IA afin qu’ils soient utiles aux métiers. 



Zenbaia : quand les agents IA sortent du laboratoire



Philippe Guiheneuc sur le stand de Zenbaia au BtoB Summit 2025


L’adoption d’agents IA prend enfin une tournure concrète et pragmatique. Loin des promesses futuristes, certaines sociétés proposent aujourd’hui des solutions opérationnelles qui transforment réellement les processus métiers. C’était le cas de Salesapps, que nous avons étudié précédemment, c’est aussi celui de Zenbaia. 







La nouvelle startup d’Hervé Gonay mise sur une approche « prête à l’emploi » des agents IA. Philippe Guiheneuc, responsable marketing ventes chez Zenbaia, m’a expliqué comment la jeune pousse compte démocratiser l’usage de ces agents IA dans les organisations. 



Une technologie encore perçue comme complexe



Le nom même de Zenbaia est le résultat d’une fusion entre « Zen » et IA. Il illustre la philosophie de ce nouveau service : rendre sereine l’adoption d’une technologie encore perçue comme complexe.



Philippe explique le principe avec une simplicité qui tranche avec le jargon technique habituel du secteur. Cette approche volontairement accessible masque en réalité une stratégie réfléchie. Il s’agit de faire en sorte que l’IA devienne aussi naturelle à utiliser qu’un tableur Excel.



Le paradoxe de l’adoption : entre connaissance et appropriation



L’analyse de Philippe Guiheneuc sur l’état actuel de l’IA en entreprise met le doigt sur un paradoxe frappant.



« Tout le monde sait utiliser un ChatGPT, un Mistral, un Perplexity. Par contre, réintégrer cette utilisation et surtout les capacités en termes de productivité dans des processus d’entreprise, c’est une autre histoire », observe-t-il avec justesse.




Tout le monde sait utiliser ChatGPT, mais réintégrer cette utilisation dans des processus d’entreprise, c’est une autre histoire




Pour les Agents IA comme dans d’autres domaines, il y a la réalité et la fiction. Zenbaia a décidé de se placer du côté de la réalité — image réalisée avec Midjourney dans notre mode personnalisé


Finalement, il en est pour l’intelligence artificielle comme pour les innovations précédentes, contrairement à ce qui a pu être dit ici et là.



Selon Philippe, cette problématique dépasse largement le seul secteur commercial, même si les métiers marketing et vente sont particulièrement concernés. « Nous nous intéressons aussi aux applications pour d’autres métiers comme la production, l’industrie, les RH — l’analyse de CV par exemple », précise-t-il.











Quelques exemples d’agents IA tirés du site Zenbaia.com



Agents IA : tester immédiatement avant d’investir



Face à cette problématique, Zenbaia propose une méthode pragmatique. Plutôt que de commencer par de lourds projets d’intégration système, Show more...
6 days ago
14 minutes 3 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Modern selling IA : 20 % à 50 % de gain de temps

l’IA transforme radicalement l’univers de la vente B2B et accélère la transition vers le « modern selling ». Ce BtoB Summit 2025 était sans aucun doute la plus belle édition à laquelle il nous a été donné d’assister depuis les débuts de cette franchise. J’ai eu la chance d’y retrouver Stéphane Renger, co-fondateur et directeur général de Salesapps. L’entreprise leader du sales enablement a mis l’IA au cœur de sa stratégie d’innovation. Dans cette interview réalisée sur le salon, Stéphane nous dévoile comment les agents IA révolutionnent l’efficacité commerciale tout en garantissant sécurité et confidentialité. Une plongée fascinante dans l’avenir du « modern selling » qui redéfinit les codes de la performance commerciale.



L’IA fait gagner du temps aux équipes commerciales et marketing










Ce BtoB Summit 2025 est très axé sur l’IA. Comment cette technologie transforme-t-elle la vente ?



Stéphane Renger : C’est une belle édition avec plus d’un millier de visiteurs sur la matinée qui est en effet très orientée sur l’IA. Chez Salesapps, nous travaillons sur les agents IA dans le but d’apporter plus d’efficacité aux équipes commerciales, avec des conditions maximales de confidentialité et de sécurité.



Des agents IA concrets et opérationnels



Concrètement, à quoi servent ces agents IA ?



S.R.  Nous présentons trois types d’agents cet après-midi [voir la vidéo en fin d’article].




* Le « company profiler » analyse la société : forces, faiblesses, produits, concurrence, actualités ;



* L’« individual profiler » profile l’interlocuteur : parcours, intérêts, points de douleur. Puis des agents d’enrichissement de contenus avec métadonnées pour créer des présentations commerciales ;



* Enfin, un agent conversationnel qui restructure les comptes-rendus.




Une nouvelle fois, le BtoB Summit s’est installé dans les prestigieux locaux du Parc des Princes à Paris, pour parler d’IA et de modern selling


Mesurer l’efficacité : des gains de temps spectaculaires



Les gains d’efficacité dus à l’IA en sales enablement sont-ils mesurables ?




* S.R.Absolument, il s’agit principalement d’un gain de temps. Nous accédons rapidement à des informations qui prenaient des heures à obtenir. Sur une équipe commerciale complète, nous parlons d’un minimum de 20 % de gain de temps, soit une journée par semaine. Pour les équipes marketing et « content managers », nous montons facilement à 50 % de leur temps.




Ces gains signifient-ils qu’on peut réduire le nombre de commerciaux ?




* R.Non, un commercial ne passe qu’un tiers de son temps à vendre. Les deux tiers sont consacrés aux tâches administratives, au CRM, à la préparation. L’automatisation lui dégage du temps sur ce qui n’est pas son cœur de métier.




L’évolution des métiers commerciaux



Certains métiers commerciaux sont-ils plus menacés ?



S.R. Cela dépend surtout des produits commercialisés. L’acheteur ne passe que 5 % de son temps avec le commercial, 80 % de la démarche d’achat se fait sur le web. Il faut donc que les 5 % restants fassent l’objet d’un processus d’achat complexe ou nécessitent une intervention humaine. Dans le cas contraire, l’achat pourrait en effet se faire en totale autonomie.



Du sales enablement au modern selling



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2 weeks ago
13 minutes 7 seconds

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Marketing zéro ou zéro marketing, là est la question

Marketing zéro est un ouvrage qui met les pieds dans le plat, et en matière d’éthique et de responsabilité du marketing, la démarche est à la fois courageuse et salutaire. Le sujet de la responsabilité du marketing est en effet au cœur des débats depuis quelques mois, à tel point qu’on se demande pourquoi cela n’est pas le cas depuis plus longtemps. Responsabilité sociétale, responsabilité environnementale, responsabilité sociale, éthique et respect des utilisateurs sont des valeurs qui nous parlent et parlent à nos lecteurs depuis longtemps. Pour ma modeste part, depuis toujours. Mais est-ce suffisant ? Je décide de republier ce billet car il me paraît extrêmement éclairant à l’heure où avec l’IA on atteint le grand n’importe quoi du toujours plus. Un livre et une vidéo à regarder encore et encore.



Marketing zéro ou zéro marketing, là est la question



Marketing zero ou zero marketing ? Même s’il donne l’impression de se cacher derrière son bouquin, Patrice a répondu avec bravoure à mes questions facétieuses et même quelque peu ironiques, j’avoue mon crime


En fait de responsabilité du marketing, n’est-il pas plutôt question de légitimité du marketing ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que le marketing ? A quoi sert-il ? Ou à quoi devrait-il servir ? Ces questions, et quelques autres tout aussi facétieuses, je les ai posées à Patrice Laubignat, fondateur du cabinet de conseil Eforbrands, et co-auteur avec Philippe Guilleneuc de Marketing Zéro, paru en juin dernier.



Si j’ai mis du temps pour publier cette interview, outre le délai imposé par notre déménagement d’automne, c’est aussi et surtout car ce livre pose la question fondamentale de notre rôle, non seulement dans l’entreprise, mais aussi et surtout vis à vis de la société dans son ensemble. Tout cela méritait qu’on s’y attarde un peu pour y réfléchir.







La légitimité du marketing en question



J’ai toujours aimé le marketing, car il s’agit sans doute d’une des disciplines les plus créatives dans le domaine de la



gestion. En fait, pour moi qui suis arrivé dans le monde du business  un peu par hasard, le marketing m’a semblé une belle porte de sortie par sa proximité avec les domaines de la culture, des sciences humaines et de la sociologie.



C’est une discipline dont le côté attachant ne s’est jamais démenti, que je trouve toujours aussi intéressante et aussi créative avec une capacité quasi infinie à se réinventer et à s’auto critiquer.



Ce que Bernard Cova a souvent décrit dans ses livres autour de son thème favori des « panacées marketing« . Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Bernard en lisant ce livreMmarketing Zéro, dont beaucoup des thèmes se retrouvaient déjà dans le néo marketing de 1992.



Or, la question est là : le marketing zéro est-il une panacée marketing, une de plus, destinée à réinventer une discipline qui semble réfléchir à l’infini sur elle-même ? Et quand on réfléchit à l’infini sur soi-même quelque part, cela signifie quelque chose.



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2 weeks ago
15 minutes 53 seconds

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Le vieil Internet est mort, vive le nouveau marketing digital

Si le « vieil » Internet donne de sérieux signes de fatigue, un nouveau marketing digital est cependant possible. Ce 1er juillet 2025 je me suis rendu à la journée Comundi dédiée au sujet « zéro click, comment rester visible sur Internet. J’ai répondu aux questions des organisateurs sur ce sujet dans un long billet que je vous propose ci-dessous. Tout comme aux débuts de l’Internet, où il a fallu inventer de nouvelles stratégies à l’aube d’un monde qui changeait, cette période va inciter les marques à réinventer leurs pratiques. Ma thèse est que cette destruction peut être créatrice, à condition de faire preuve de créativité et d’imagination. Je livre ici mes réflexions sur ce sujet. 



Le vieil Internet est mort, vive le nouveau marketing digital



Les moteurs de recherche sont cassés, l’inbound est cassé, les techniques traditionnelles du marketing digital et du SEO sont sinon cassées du moins remises en cause. On pourrait se lamenter, ou au contraire prendre cette contrainte comme un moyen de rebondir et d’inventer un nouveau marketing digital


Alors que les moteurs de recherche sont cassés depuis longtemps et que l’IA est en train de mettre un coup de grâce au SEO, et que par conséquence, l’inbound est cassé, les techniques traditionnelles du marketing digital doivent être remises en cause et laisser place à un nouveau marketing digital.



J’aurais pu parler de néo marketing digital, pour faire écho au célèbre livre de Badot et Cova.



On pourrait se lamenter, ou au contraire prendre cette contrainte comme un moyen de rebondir et d’inventer un nouveau marketing digital. Ma position est justement que tout est à réinventer et que cela va apporter un peu d’air frais dans un paysage qui s’était figé depuis longtemps et qui tournait un peu trop, c’est une euphémisme, autour de la planète Google. Enfin, un nouveau marketing digital est possible. Non, il est indispensable.



Voici mes réponses aux questions de Comundi.



Comment évaluez-vous l’impact de l’IA sur la stratégie de contenu des entreprises ?



J’ai commencé ma carrière informatique dans le champ de l’IA. À cette époque, les ricanements résonnaient dans les couloirs du grand constructeur où je travaillais. Quelques décennies plus tard, on a fini de rire. L’intelligence artificielle bouscule nos habitudes et elle est en passe de faire disparaître, à terme, le « vieil » Internet.  







Ce bouleversement aura un effet perturbateur important et, en même temps, l’IA (et pas seulement générative) aura un impact fort sur l’innovation et la réinvention d’un secteur qui ronronnait depuis plus de 10 ans. 



Une transformation des comportements en ligne profonde



La transformation des comportements en ligne des clients consommateurs et B2B est profonde. Ainsi, un récent sondage réalisé par Bain & Company démontre que, pour 80 % des consommateurs, 40 % des recherches sur Internet sont dites « zéro clic ». La tendance, réelle, profonde et ancienne, est nettement accélérée par le déferlement prochain de la recherche sur IA.  
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2 weeks ago
9 minutes 34 seconds

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IA générative : entre effet de mode et véritable révolution

L’IA générative est-elle un effet de mode ou une véritable « révolution« ? La révolution de l’IA fait couler beaucoup d’encre depuis l’avènement de ChatGPT, mais, derrière les discours marketing et les effets d’annonce, que se cache-t-il vraiment ? Pour décrypter cette transformation technologique majeure, j’ai eu le plaisir de recevoir deux experts reconnus du secteur : Alain Lefebvre, pionnier de l’informatique et fondateur de SQLi, réputé pour son regard critique et acéré, et Frédéric Cavazza, consultant spécialisé dans la transformation digitale et fondateur d’acculturation numérique. Ensemble, nous avons exploré les réalités de cette prétendue révolution, ses impacts concrets et les décalages entre les promesses et la réalité du terrain. A noter qu’Amélie Raoul, souffrante, n’a pu malheureusement nous rejoindre ce jour-là, mais que ce n’est que partie remise. 



IA générative : entre effet de mode et véritable révolution



IA générative : effet de mode ou véritable révolution ? Un webinaire avec Frédéric Cavazza et Alain Lefebvre, Amélie étant souffrante, nous en organiserons un autre avec elle bientôt.


Effet de mode et IA à toutes les sauces, signe d’un manque de créativité ?



Notre discussion s’est ouverte sur les observations de Frédéric lors du récent salon Vivatech. Son constat est sans appel : « Toutes les solutions reposaient à peu près sur des agents chatbot et des agents intelligents. Ce sont des mots qu’on entendait prononcer toutes les 10 secondes et qu’on voyait sur deux stands sur trois. »



IA générative et effet de mode : ce n’est pas en plâtrant toutes les solutions du mot IA que l’on innove vraiment.






Cette uniformisation révèle selon lui une approche de facilité : « Je pense que cela peut s’expliquer par le fait que l’IA est un domaine complexe. Les modèles génératifs ont un fonctionnement et des avantages et des inconvénients qui sont compliqués à expliquer. Et en ce moment, la période est tendue. On ne peut pas se permettre de prendre le temps d’expliquer. Il faut vendre vite, beaucoup. Donc, on prend des raccourcis, c’est la tendance du moment. »



Alain Lefebvre établit un parallèle historique pertinent : « On est déjà passé par là. Il y a 15 ans, souvenez-vous avec Ajax. En gros, c’est un petit bout de JavaScript qui permet de ne pas recharger toute la page, mais qu’une portion de la page. Quand tout ça s’est standardisé, on en a mis partout, sur tous les sites web, toutes les applications en ligne, partout, partout, partout, en nous disant que ça allait être la révolution, que ça allait tout changer. »



L’AI-Washing : Un phénomène récurrent



L’analyse d’Alain Lefebvre met en lumière un phénomène préoccupant d’AI-washing généralisé. Il rappelle : « Il y avait eu une étude britannique qui était sortie juste après le CES, qui établissait que sur les exposants du CES, il y en avait au moins 40% qui mettaient en avant l’étiquette IA, et à l’époque, ce n’était pas IA générative, qui mettait en avant l’étiquette IA sans en avoir la moindre trace. Pas d’IA du tout. »


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3 weeks ago
1 hour 3 minutes 6 seconds

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Hôtellerie-restauration française : cap sur l’expérience client

Le secteur café-hôtellerie-restauration (CHR) français découvre enfin les enjeux de l’expérience client. Mais cette prise de conscience arrive-t-elle trop tard ? Analyse d’un secteur en pleine mutation technologique. Le 19 mars dernier, au salon Food Hotel Tech de la Porte de Versailles, une conférence révélait l’ampleur d’un phénomène encore méconnu : l’irruption de l’expérience client dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Sur 25 conférences organisées, 7 traitaient spécifiquement de cette thématique, témoignant d’une appétence croissante pour ces nouvelles approches. Alain Beauvieux nous explique les tenants et aboutissants de cette incursion de l’expérience client dans les professions de l’hôtellerie-restauration.



Hôtellerie-restauration : la France découvre l’expérience client



L’hôtellerie française, hormis les palaces, découvre l’expérience client, qui doit recourir à l’automatisation tout en restant humaine – photos antimuseum.com


Un secteur à la traîne technologique



Contrairement à d’autres industries, le secteur CHR a longtemps privilégié l’informatisation de ses ressources physiques au détriment de ses clients. « Les hôtels et restaurants ont commencé par informatiser la gestion de leurs chambres, de leurs salles, de leurs tables », explique Alain Beauvieux, fondateur d’Acantech et éditeur du logiciel CHR365. « Une logique de planification parfaitement compréhensible : quand on a 20 chambres à louer, il vaut mieux savoir si elles sont occupées. »







Cette approche, renforcée par le développement des plateformes de réservation en ligne comme Booking, est à l’origine d’un paradoxe saisissant. Alors que le secteur vit de l’accueil et du service, « beaucoup d’hôtels et de restaurants n’ont toujours pas de fichier client digne de ce nom », constate l’expert. Quand il existe, ce fichier se limite souvent au « minimum légal pour raisons de conformité », sans vision marketing.



L’hospitalité à la française : qu’y a-t-il de meilleur qu’un bon cassoulet maison ? — le comptoir gourmand à Mirepoix, Ariège


Le réveil tardif d’une industrie



Cette négligence peut surprendre dans un secteur théoriquement orienté vers l’hospitalité. Mais il faut distinguer les segments : l’hôtellerie de luxe (4-5 étoiles) maîtrise depuis longtemps l’art de l’accueil personnalisé, justifiant des tarifs de plusieurs centaines d’euros la nuit. En revanche, les établissements de catégorie inférieure peinent à dépasser le stade de simple commodité.



« En France, nous avons un vrai savoir-faire en matière d’accueil », a souligné lors de cette conférence Kevin Giraudeau, directeur de l’École française d’hôtellerie et de tourisme. « Les écoles savent former des serveurs et réceptionnistes parfaitement compétents », poursuit Alain, « le problème n’est pas la formation, mais la volonté de mettre en œuvre ces compétences. »



Autonomie et personnalisation : les deux piliers technologiques



Face à cette situation, la technologie propose deux axes d’amélioration majeurs. Le premier répond à une attente sociétale profonde&...
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1 month ago
32 minutes 52 seconds

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Prolétarisation numérique et IA : comment en sortir ?

La prolétarisation, nous expliquait le regretté Bernard Stiegler, c’est quand par facilité, on finit par ne plus rien comprendre au numérique, qui rythme pourtant nos journées. Si le philosophe se plaignait déjà du Web à ce sujet, L’IA générative nous fait progresser d’un énorme cran vers ce stade. Dans un monde où les données nous entourent sans que nous les voyions, Laura Sibony propose avec FantasIA (Éditions Grasset) une approche originale : raconter l’histoire de l’intelligence artificielle à travers une mosaïque d’anecdotes littéraires érudites et démonstratives. Du turc mécanique à la naissance du mot « robot », son livre nous invite à regarder différemment ces technologies qui façonnent notre quotidien. J’ai invité Laura à nous parler de son ouvrage, voici le compte-rendu de notre discussion.



Comment sortir de la prolétarisation numérique par l’IA



La prolétarisation numérique par l’IA – dessin réalisé avec Midjourney


L’autrice établit un parallèle très parlant d’une part entre les oméga-3 et les bifidus que l’industrie agroalimentaire nous vante, et d’autre part les réseaux de neurones de l’IA. Dans les deux cas, nous savons qu’ils existent, nous en percevons les effets, mais ne pouvons ni les voir ni les toucher. Cette invisibilité n’est pas anodine. Elle participe d’une forme de dépossession qui nous amène à une « prolétarisation numérique« .



À la manière du bifidus, nous utilisons les mots du numérique quotidiennement, sans jamais chercher à les comprendre, m’a expliqué Laura. Il est temps que cela change. FantasIA est là pour nous y aider.




Nous allons vers une prolétarisation du monde dans le sens où nous produisons une valeur pour d’autres. Ces données, c’est notre visage, c’est notre voix, ce sont nos préférences, notre réseau d’amis, ce sont nos opinions politiques. Ces informations que nous voyons, que nous « likons », sont celles qui permettent de cibler la publicité. La valeur individuelle de ces données est faible, collectivement, elle est gigantesque.








Prolétarisation numérique : quand nous produisons sans posséder



Le concept de prolétarisation appliqué au numérique mérite qu’on s’y arrête.



L’exemple de Meta est éloquent. « Son chiffre d’affaires annuel équivaut au PIB du Maroc [NDLR ou plus précisément $ 164Mds pour Meta contre $ 144Mds pour le PIB du Maroc], et 98 % de ses revenus proviennent de la publicité ciblée » – c’est-à-dire de l’exploitation de nos données personnelles. C’est nous qui produisons cette valeur par nos actions quotidiennes : nos photos, nos likes, nos recherches, notre géolocalisation. Mais nous ne possédons pas l’outil de production. C’est exactement la définition du prolétaire selon Marx.




 Il faut entendre par prolétaire le salarié qui produit le capital et le fait fructifier, et que M.
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1 month ago
27 minutes 42 seconds

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La chaîne de valeur numérique à l’ère de l’IA générative

Quelle est la chaîne de valeur du numérique et comment évolue-t-elle dans cette ère de l’IA générative ? Dans un monde où l’information surabonde, mais où le discernement fait parfois défaut, David Fayon nous livre une analyse percutante des transformations numériques en cours. Son dernier ouvrage « Informez-vous ! » offre une grille de lecture essentielle pour comprendre les mutations actuelles du digital et leurs implications stratégiques. J’ai recueilli ses impressions sur le salon Vivatech 2025. 



La chaîne de valeur numérique à l’ère de l’IA générative



La chaîne de valeur numérique à l’ère de l’IA générative — schéma de David Fayon in « Informez-vous ! »


David propose dans ce dernier ouvrage, une modélisation historique particulièrement éclairante de l’évolution numérique, structurée autour de quatre périodes distinctes qui dessinent les contours de notre révolution technologique. On la retrouve au cœur d’un schéma que j’ai trouvé très inspirant. 







La chaîne de valeur numérique : quatre ères de transformation



L’ère zéro : les prémices stratégiques (jusqu’en 1945)



« Pendant la Seconde Guerre mondiale, le monde a pris conscience que l’informatique était cruciale », souligne David Fayon. Cette période fondatrice révèle déjà la dimension stratégique de l’informatique, utilisée pour les calculs balistiques et le déchiffrage de codes secrets, notamment à Bletchley Park, sous la supervision d’Alan Turing. Une leçon qui résonne aujourd’hui avec les enjeux géopolitiques de la technologie, où l’avantage informationnel permet parfois d’orienter le déroulement des événements.



David Fayon définitely 4 ères de la transformation de la chaîne de valeur numérique dans son dernier livre « informez-vous ! »



L’ère du matériel : la domination IBM (1945-1985)



IBM règne alors en maître sur l’informatique de gestion, déployant ses solutions dans les secteurs bancaires et administratifs avec une autorité incontestée. Les langages COBOL et FORTRAN structurent cette époque où la valeur ajoutée se concentre massivement dans le hardware, créant un écosystème où posséder la machine signifiait contrôler l’information.



L’ère du logiciel : l’avènement de Microsoft (1985-2005)



1985 marque un tournant décisif avec l’apparition de Windows, qui révolutionne le paysage informatique en démocratisant l’accès aux ordinateurs personnels. « La valeur ajoutée, qui était majoritairement dans le matériel, a glissé vers le logiciel », analyse David Fayon. Cette période voit naître la stratégie du « coût marginal quasi nul » des licences logicielles, créant des marges exceptionnelles pour les éditeurs qui transforment le code en or numérique.



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1 month ago
21 minutes 40 seconds

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Le corpoworking : une solution de travail flexible innovante et prometteuse

Je pratique le corpoworking depuis 12 ans. Quand j’ai créé mon entreprise, plutôt que de chercher des bureaux tout seul ou rester chez moi, je me suis rapproché d’une autre société. Celle-ci m’a hébergé, mes salariés et moi-même, pendant des années. Cela m’a permis de décoller beaucoup plus vite et de profiter de son écosystème. Sans le savoir, comme monsieur Jourdain, je faisais du corpoworking. Puis, il y a cinq ans, quand je me suis décidé à acheter mes locaux à la porte de Versailles, j’ai rencontré Arnaud Adler, fondateur de Coworkea, qui m’a proposé une formule beaucoup plus professionnelle de partage de mes bureaux avec d’autres entrepreneurs. Conquis par cette solution, j’ai voulu en savoir plus. J’ai donc invité Arnaud à nous expliquer ce marché et à nous donner quelques perspectives sur le travail flexible dont il est un expert.



Le corpoworking : une solution de travail flexible innovante et prometteuse



Nous pratiquons le corpoworking avec Coworkea dans les bureaux de Visionary Marketing depuis 4 ans et nous avons invité Arnaud Adler pour nosu en parler.



Qu’est-ce que le corpoworking ?



Arnaud Adler. Le corpoworking est la contraction de deux termes : « Corporate » et « Coworking ». Corporate pour entreprise et coworking, la location de bureau en mode flexible que tout le monde connaît aujourd’hui. Il s’agit donc de la location de bureau à l’intérieur d’entreprises déjà installées, qui s’apparente à de la sous-location. 







Nous sous-louons des bureaux au sein d’une entreprise existante, mais dans les mêmes conditions que le coworking. Il s’agit de bureaux équipés avec mobilier, prestation de ménage, connexion Internet. 



Nous offrons la même flexibilité qu’en coworking avec des contrats de prestation de service à préavis courts, généralement trois mois. Cette approche laisse un maximum de flexibilité au chef d’entreprise qui prend des bureaux. 



Aujourd’hui, souscrire un bail sur des durées de 3, 6 ou 9 ans représente une difficulté majeure pour un dirigeant qui ne peut prévoir l’avenir. Cette solution lui apporte davantage de sérénité, lui permettant de rester ou de partir pour des espaces plus grands ou plus petits selon ses besoins.



Le Corpoworking est autant une opportunité d’échanger et de s’enrichir que de louer ou de sous-louer ses bureaux — image conçue avec Midjourney



Quel est l’avantage pour celui qui vient louer le bureau en corpoworking?



A.A. Pour le locataire qui va occuper les espaces, il bénéficie d’abord de ce qu’on appelle le « Plug and work » : c’est une solution clé en main ; il arrive avec son ordinateur et tout est prêt. Les chaises, le bureau, le mobilier, Internet, le ménage – il ne s’occupe de rien. 



Si un robinet fuit, ce n’est pas son problème, mais le mien ou celui de l’entreprise accueillante. Il peut rester trois mois, six mois, un an, deux ans, trois ans, mais peut partir quand il le souhaite en respectant un préavis de trois mois. 



Cette flexibilité lui permet, s’il s’agit d’une start-up, d’accompagner sa croissance s’il a besoin de trouver un local plus grand. Si, au contraire, il rencontre des difficultés économiques, il peut partir pour prendre plus petit. 



Cette approche lui apporte davantage de sérénité.



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1 month ago
19 minutes 39 seconds

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L’intelligence collective pour un futur désirable

J’ai reçu Olivier Zara il y a quelques semaines pour parler de son dernier ouvrage intitulé l’intelligence collective pour sauver la planète. Mais face à l’accumulation de messages anxiogènes d’une part, et la multiplication des attitudes et comportements antiécologistes d’autre part, peut-on encore espérer que nous sortions des blabla politiques pour entrer véritablement dans l’action ? La réponse est positive selon Olivier. Il nous enjoint de faire confiance à l’intelligence collective au niveau local pour résoudre des problèmes trop complexes et conséquents pour le niveau mondial. En 18 minutes chrono, voici ses arguments « cash » pour vous convaincre de garder l’espoir et agir pour la planète et ses enfants. 



Intelligence collective : peut-on encore sauver la planète ? 



Intelligence


Au tout début de l’Internet, une vidéo virale circulait. C’était un vieux pépé en chapeau qui expliquait l’intelligence collective. Je l’ai retrouvée pour vous. 








— « Qu’est-ce que l’intelligence collective », disait-il devant la caméra



— « Tout le monde connaît la c***erie collective » poursuivait-il, assez facétieux, « on la rencontre dans un dîner, une réunion de famille, au bureau… »



Et de conclure, 



— « Et bien l’intelligence collective, c’est le contraire ! » 




Et il levait son verre (rempli modérément comme il se doit), à notre santé. 





L’intelligence collective, qu’est-ce que c’est ?



Cette boutade m’est revenue en écoutant le discours de mon ami Olivier Zara, en ce début d’année. Je partage comme lui, et ce depuis ma prime jeunesse, une conscience que je pourrais nommer écologique. Non du fait d’une quelconque appartenance à un parti politique, dont je ne dirai rien ici. Rien à voir donc, l’écologie est l’art d’étudier — pour mieux la gérer — la « maison ». Notre maison, la Terre. Et je note que celle-ci ne me paraît pas très propre, c’est un euphémisme. 




L’écosystème, c’est, littéralement, la « maison » de la vie, et la science qui l’étudie, l’écologie. Ce terme a été créé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel à partir du grec oikos, la maison, et logos, la science. Elle étudie les relations qui existent entre les êtres vivants et le milieu où ils vivent.Rosnay, Joël de. Le Macroscope. Vers une vision globale (Points Sciences — Seuil), 1975. 




Le discours d’Olivier m’a bien plu. Sans fard et chargé d’ironie. Et il en faut de l’ironie pour s’attaquer à l’immobilisme et au scepticisme. Mais il apporte plus que cela. Une approche, peut-être un peu utopique, basée sur l’intelligence collective (dont vous connaissez maintenant la définition), pragmatique et sans chichis. 



Ce sont les rêves qui poussent les humains aux grandes choses. Alors, continuons à rêver, et peut-être que cette intelligence collective nous a...
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1 month ago
18 minutes 45 seconds

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Dark Web : ce côté obscur de la toile

Flare est un éditeur de logiciels québécois qui s’est spécialisé dans le balayage du Dark Web, qu’on n’hésite pas à appeler Web obscur ou « côté obscur de la toile » au Québec, et ils ont bien raison. Sur ce Dark Web, originellement conçu pour protéger l’anonymat des utilisateurs, et largement dévoyé par les cybercriminels, on trouve absolument tout. Et notamment beaucoup de mots de passe, ce qui n’est pas sans effrayer les entreprises. J’ai interrogé Éric Boivin, Technical Platform Specialist chez Flare à Ready for IT à Monaco afin d’en savoir plus. 



Le Dark Web : ce côté obscur de la toile



Eric Boivin est venu spécialement du Québec pour parler du Dark Web aux visiteurs européens et monégasques de Ready for IT 2025



Sur le Dark Web, il semblerait qu’il y ait beaucoup de mots de passe



Les mots de passe sont une des nombreuses choses qu’on peut trouver sur le Dark Web. Celui-ci est une plateforme utilisée pour faire commerce de marchandises illicites, en évitant les détections. Les personnes malveillantes l’utilisent souvent en toute impunité, grâce à l’anonymat qu’il procure et qui n’existe pas sur le Web. 



Le commerce de mots de passe est l’une de ces entreprises malveillantes.



Le Dark Web est ce côté obscur de la force où tout ce qui est illégal peut être trouvé, une sorte de supermarché du mal en somme — image d’un Web très obscur réalisée avec Midjourney sur notre mode personnalisé







D’où vient ce Dark Web ?



Le Dark Web a été créé initialement dans un but de protection de la vie privée, pour que les personnes puissent faire des échanges sans que des autorités puissent décortiquer les messages ou analyser les conversations. Mais avec le temps, il y a eu une perversion de son usage, où certains se sont dit : « Puisque c’est anonyme, je pourrais m’en servir pour faire du commerce. »



Plus de 1,7 milliard de mots de passe se promèneraient dans la nature !



Chaque jour, c’est plus d’un million de nouveaux mots de passe que l’on retrouve. Ce sont les mots de passe de monsieur et madame Tout-le-Monde. La quantité de mots de passe qui sont distribués est vraiment impressionnante. Notre mission est de collecter ces informations. 



Comment ces mots de passe sont-ils volés ?



La principale méthode que nous observons fait appel à des malwares dont je réclame la paternité de la traduction en français : c’est ce que j’appelle des cléptogiciels, ou « infostealers » en anglais. Les cléptogiciels sont intégrés dans des logiciels “craqués”. Quand quelqu’un décide d’installer la version illégale d’un logiciel payant, il y a de fortes chances pour que le logiciel en question vienne lui voler ses informations. 



Ainsi, c’est une quantité massive d’informations qui est collectée à l’insu des utilisateurs, sans même qu’ils sachent qu’ils ont été infectés, car souvent, les cléptogiciels ne s’installent pas sur la machine, ils disparaissent tout simplement.



Des plateformes comme YouTube servent beaucoup à faire la promotion de ces logiciels illégaux et dangereux. 



Quelqu’un cherche, par exemple, ChatGPT pour Mac, qui n’existe pas vraiment. Cette personne va donc sur YouTube, en tapant dans la barre de recherche : « Comment avoir accès à ChatGPT gratuitement sur Mac ? » Et un Youtubeur aura la solution qu’il recherche. Sous la vidéo qu’il aura postée, il y aura un lien à activer et c’est là que le logiciel malveillan...
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2 months ago
11 minutes 8 seconds

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La fin des mots de passe n’est pas pour demain

La fin des mots de passe n’arrivera pas demain, même s’ils énervent tout le monde. Faire disparaître les mots de passe est le but de tous, mais cela prendra du temps. Pourtant, ce dispositif de sécurité est un peu la bête noire des utilisateurs et des entreprises, et c’est aussi leur talon d’Achille. J’ai rencontré Laura Van de Wiele, EMEA marketing manager chez LastPass au Ready for IT 2025, avec qui j’ai pu évoquer le sujet. 



La fin des mots de passe n’est pas pour demain



Laura Van de Wiele, EMEA Marketing Manager pour LastPass, un éditeur américain basé à Boston — selon elle, la fin des mots de passe n’est pas pour demain.



Les mots de passe causent un vrai souci de vulnérabilité dans les entreprises



Exactement. 22 % des failles de sécurité sont liées à un vol d’identifiants/mots de passe de connexion [source : rapport BIR de Verizon en 2025 ], ce qui offre une porte d’entrée pour des acteurs malveillants au sein d’une entreprise. Cela cause une recrudescence des cyberattaques. Il est donc essentiel de se prémunir et de protéger tous les points d’accès au sein d’une société.




22 % des failles de sécurité sont liées à un vol d’identifiants/mots de passe de connexion








Et la cause principale est la négligence des utilisateurs qui choisissent des mots de passe trop faibles…



Bien évidemment, le facteur humain est prédominant, étant donné que le cerveau humain ne peut pas se souvenir de tous ses mots de passe. La tendance est souvent de réutiliser le même mot de passe ou d’en utiliser une déclinaison. Quand un acteur malveillant trouve des identifiants, il va utiliser un mot de passe qu’il va tester sur différentes applications et sites internet pour tenter d’accéder à des comptes bancaires, aux comptes d’entreprise, etc. Ce que l’on observe également, c’est l’utilisation de mots de passe à usage personnel qui sont réemployés au sein de l’entreprise. La vulnérabilité augmente alors considérablement.



La fin des mots de passe imaginée avec Midjourney — rassurez-vous ce n’est pas pour tout de suite, nous dit Laura Van de Wiele !



Google, Apple et Microsoft s’étaient pourtant mis d’accord pour créer un mot de passe universel 



Certes, mais ce n’est pas leur cœur de métier. Aujourd’hui, la gestion des mots de passe, des identités et des accès fait partie de l’environnement IAM (Identity Access Management). Des entreprises telles que Microsoft ou Facebook exploitent cette opportunité. 



On tend à dire qu’il faut se débarrasser du mot de passe, ce qu’on appelle le « passwordless », que l’on implémente de plus en plus, notamment avec l’authentification biométrique. Mais c’est un processus qui prendra du temps. 



On parvient aujourd’hui à avoir de plus en plus d’authentifications sans mot de passe, mais nous n’avons pas encore éradiqué le mot de passe. C’est un projet à moyen ou long terme, le temps que toutes les entreprises et les individus le mettent en place, que ce soit disponible de différentes façons, et que l’on dispose des bons niveaux de sécurité et de connexion.



Sur les dernières versions de macOS, il y a l’application Password …



Oui, mais elle est limitée à l’OS Apple,
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2 months ago
9 minutes 42 seconds

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Le grand saut des ETI vers « plus » d’agilité 

Les ETI en forte croissance doivent adopter l’agilité et elles n’ont pas le choix. On parle de méthode agile dans les projets IT depuis 25 ans, même si ses principes préexistaient dans quelques protométhodologies comme le RAD ou le modèle en spirale, mais pour les ETI c’est maintenant que ça se passe en face du grand saut que doivent réaliser ces entreprises de taille intermédiaire. Frédéric Charles, directeur de la stratégie digitale & innovation de Suez Smart Solutions et Boris Pouderous, DSI du groupe Sterne ont partagé leurs meilleures pratiques avec les participants de Ready for IT Monaco le 20 mai 2025. Ce débat était animé par Mélanie Bénard Crozat, rédactrice en chef de S&D (sécurité et défense) magazine.



ETI et agilité : le grand saut vers « plus » de souplesse 



Les panélistes de la table ronde sur l’agilité dans les ETI, de gauche à droite Frédéric Charles, Boris Poderous et Mélanie Bénard Crozat.



On remarquera le « plus d’agilité » dans le titre de cette conférence. Et ce « plus » est justifié. Une ETI c’est un peu l’avantage de la grande entreprise combiné à celui de la start-up (ou l’inconvénient, selon le point de vue). 







Bref, une ETI navigue à vue dans l’incertitude et l’agilité dans le SI est une obligation. C’est ce que nous ont expliqué les deux intervenants de la table ronde de Ready-for-IT 2025 dédiée à l’agilité dans la refonte des Systèmes d’information. 



Boris Pouderous est DSI du groupe Sterne, un acteur majeur « de la logistique premium bas carbone en Europe dont l’offre de services urgents à forte valeur ajoutée, planifiés ou à la demande, s’adapte au métier et à la criticité de chaque situation ». 



Le groupe a beaucoup crû ces dernières années (450 collaborateurs en 2017, 2300 aujourd’hui), à la fois organiquement et par croissance externe. « D’un point de vue de l’IT, cela a créé de gros enjeux, car il y a beaucoup d’obsolescence dans les logiciels métiers. Il a donc fallu digérer la croissance tout en pensant le SI brique par brique » a expliqué le DSI. Un challenge important, car les clients demandent du sur-mesure et que la société est fortement challengée sur les aspects cyber, a-t-il ajouté. 







La Supply Chain a beaucoup été attaquée depuis la guerre en Ukraine et depuis, c’est un défi quasi quotidien. 



Un groupe qui s’est aussi construit avec des LBO (Leverage Buy-Outs), avec « des actionnaires qui changent au fil du temps », ce qui a constitué un défi supplémentaire. Heureusement, le responsable IT a pu, « au début du LBO s’inspirer de la vision du patron et transposer cette vision business en IT », ce qui était plus facile. 




On réussit mieux en découpant un grand projet en petit pas ambitieux. 




Une ETI est une entreprise en croissance



Frédéric Charles, directeur de la stratégie digitale & innovation de SUEZ Smart Solutions est revenu sur les critères qui font une ETI. La caractéristique type d’une ETI est d’être en croissance. Si en grande entreprise l’activité est principalement stable, en ETI il faut changer sur des temps très courts.



Or, quand celles-ci doivent changer rapidement, l’agilité arrive tout naturellement explique Frédéric. Car « il n’est pas possible de changer tout d’un seul coup ». Dans le cas de groupe Sterne, la LBO et son business plan,
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2 months ago
12 minutes 36 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Google AI Overviews : défis et opportunités
Mais où est donc passé Google AI Overviews, ex SGE, déjà disponible dans 100 pays sauf la France ? Roland Debrabant est cofondateur et directeur associé chez Noiise, une agence d’acquisition de trafic riche de 80 collaborateurs qui est active dans les domaines du référencement naturel, de l’achat d’espaces publicitaires, de la création de sites Web et d’autres sujets de communication digitale. C’est en suivant son premier cours de référencement qu’il a décidé de créer son agence en 2007. Dans ce billet il nous donne sa vision sur cette nouvelle version du célèbre moteur de recherche. Est-ce que cette réponse de Google sera suffisante pour enrayer un changhement de comportement observé chez les utilisateurs et qui promet d’être radical dans les mois à venir ? 
Google AI Overviews : défis et opportunités
Qu’est-ce que Google AI Overviews et comment fonctionne-t-il ?
Roland Debrabant : Google a annoncé il y a environ 2 ans qu’ils allaient lancer un nouveau format (appelé à l’époque SGE), plus condensé, plus synthétique, pour répondre directement aux questions des internautes. Ce nouveau système se base sur son IA maison, les modèles Gemini. Avec ce système, un bloc condensé d’informations apparaît au-dessus des résultats traditionnels.
C’est un peu une refonte de l’ancienne position zéro en quelque sorte.
RD. : Avec la position 0, Google proposait un bloc de contenu sur un seul site qui répondait à une question. Avec AI Overviews, Google mélange plusieurs sources pour apporter un véritable condensé. Pour moi, c’est un résultat bien plus riche.
En quoi ces résultats AI Overviews diffèrent-ils des résultats de recherche traditionnels ?
RD. : Dans ce nouveau bloc, Google AI Overviews va afficher ses sources de manière plus synthétique. Le résultat SEO traditionnel, j’insiste sur cette épithète, proposait 10 liens de sites Internet sur la première page. Et l’internaute pouvait choisir où il allait cliquer. La grosse différence est là. Avec AI Overviews, Google fait en sorte de répondre directement à la question et va garder son internaute sur son moteur de recherche, sur ses pages. Le résultat, c’est donc moins de trafic pour les sites de contenu et d’information.
Quels types de requêtes déclenchent le plus souvent les AI Overviews ?
RD. : Les requêtes informatives, souvent ceux qui fournissaient des résultats en position zéro. Ce sont des sites peu rentables pour Google. Ils sont bien pourvus en contenu, qu’ils monétisent, mais n’ont pas forcément de gros budgets d’investissement publicitaire à donner à Google. Ainsi, Alphabet fera en sorte de conserver l’internaute sur son site pour ces réponses. Mais au-delà de ça, ce sont les LLM et notamment ChatGPT qui concurrencent le géant de Mountain View. Ce ne sera pas Facebook, ni Amazon, ni même les autres moteurs de recherche. Ces LLM sont de véritables “modèles de réponses”.
Cette nouvelle concurrence était-elle prévisible ?
RD. : Personnellement, je ne l’avais pas vu venir. On savait que Google était archidominant avec environ 90 % de part de marché (à quelques variations près selon les pays). À tel point qu’une instruction pour abus de position dominante est en cours aux USA.
On a attendu la concurrence de la part de Bing, de Facebook… il y a eu l’émergence de ce que des experts de Google appellent un « messy middle ». Finalement, les internautes, pour certaines informations,
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2 months ago
24 minutes 53 seconds

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Sport et luxe : les marques en pleine compétition
Comment les marques de luxe créent-elles l’expérience client dans les événements sportifs ? J’ai assisté au Monte-Carlo Masters 2025, où les grandes marques se battent pour séduire une clientèle haut de gamme. Rolex, Sergio Tacchini ou encore Replay sont visibles partout sur les cours de ce célèbre tournoi de tennis. Ces marques s’appuient sur les valeurs que le tournoi véhicule – classe, prestige, excellence, exclusivité – pour renforcer leur image de marque. Dean Gazit s’est rendu sur place pour le compte de Visionary Marketing afin de vous décrire les stratégies de ces marques premium en lien avec le Monte-Carlo Masters.
Sport et luxe : les marques en pleine compétition
Le sponsoring sportif dans le luxe
Les marques de luxe ont toujours eu un faible pour le tennis, le golf ou encore les sports équestres, des disciplines qui évoquent précision, élégance et tradition. Ces sports attirent un public aisé, en parfaite adéquation avec l’univers haut de gamme de ces marques.
Les meilleurs athlètes s’y affrontent, ce qui colle parfaitement avec l’image d’excellence des grandes marques. Ces dernières restent exclusives tout en gagnant en visibilité.
Aujourd’hui, même des disciplines moins prestigieuses comme le foot ou le basket attirent les marques chics en quête d’un plus grand public.
Positionnement stratégique au Monte-Carlo Masters
Ce tournoi s’appelle désormais le Rolex Monte-Carlo Masters. Rolex ne se contente plus d’être partenaire, la marque s’est imposée dans le nom, le logo et chaque recoin du tournoi.
Autre acteur très visible : Sergio Tacchini. Chaque ramasseur de balles et membre du staff porte ses vêtements. Le message est clair : la pub est partout, même si on ne s’en rend pas compte.
D’autres marques comme Maserati ou Emirates renforcent l’image prestigieuse du tournoi.
Située à Monaco, ville de luxe et de richesse, la compétition attire une audience fortunée. “D’après le World Population Review, Monaco est le pays le plus riche du monde en termes de PIB par habitant, surnommé le « terrain de jeu des milliardaires ».
La présence de célébrités et de sportifs de haut niveau renforce ce sentiment d’élitisme et d’élégance.
Expérience client et marque
Les expériences VIP du Monte-Carlo Masters sont sponsorisées par des marques luxueuses. Salons privés, loges de luxe, tout est pensé pour les clients fortunés.
Accès en coulisses, rencontres avec les joueurs, cadeaux de prestige… autant d’outils pour renforcer l’exclusivité. Les offres hospitalité incluent cadeaux, réductions, accès privilégiés et événements haut de gamme.
La Société des Bains de Mer (SBM) propose des dîners gastronomiques et des salons privés à l’image des grandes marques.
Rien qu’en assistant à l’événement, les clients reçoivent des privilèges : produits en édition limitée, tombolas, simulateurs de tennis en réalité vituelle (VR).
Et pour renforcer le côté exclusif, l’entrée dans les boutiques est limité  à quelques personnes à la fois.
Un billet donne accès à bien plus qu’un match : les visiteurs passent la journée sur place entre boutiques, stands, simulateurs et coins restauration.
Rareté et éditions limitées
L’intérêt du public vient de l’intensité du direct, mais aussi de la possibilité d’acheter des produits exclusifs. Rolex et d’autres marques proposent des objets qu’on ne trouve que sur place, preuve qu’on y était.
Ces objets rares deviennent eux-mêmes des supports publicitaires dès qu’ils sont portés.
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2 months ago
6 minutes 31 seconds

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IA et photographie : menace et remède à la fois

L’IA et son usage en photographie font penser aux frères ennemis. Les usagers semblent bien contents d’y recourir, mais en même temps, ils considèrent ces innovations technologiques comme une menace. Tous les ans, lors du salon de la photo, une étude est réalisée par l’AFNUM (l’Alliance française des industries du numérique). Celle-ci permet de voir où en sont les usages de la photographie… et des innovations technologiques en ce domaine. Cette étude, dans sa version 2024, démontre des paradoxes intéressants dans les usages des interviewés. Résumé de nos impressions dans cette brève.



IA et photographie : menace et remède à la fois



Les lecteurs de Visionary Marketing et de notre newsletter savent notre passion pour la photographie, qui est aussi notre métier, en voici quelques insights.


Une passion pour la photographie, largement partagée



Les lecteurs de Visionary Marketing et de notre newsletter connaissent notre passion pour la photographie, qui est aussi notre métier. Je me suis penché sur cette étude et, pour la résumer (après l’avoir lue, bien entendu), je me suis servi du GPT de veille créé par Maria Mercanti Guérin afin d’analyser des documents et de les résumer. Cela m’a bien aidé dans la préparation de mes commentaires, mais je n’ai quasiment rien gardé des résultats de recherche (j’avoue cependant humblement ne pas avoir passé trop de temps à peaufiner ma requête).


Lire la suite : IA et photographie : menace et remède à la fois


En matière d’usages de la photographie et de l’IA, les Français semblent en majorité inquiets de l’impact de l’intelligence artificielle sur la pratique photographique. Mais ce chiffre est à nuancer au vu de certaines contradictions intéressantes.  



Voici donc quelques enseignements tirés de ce baromètre photo 2024 (vague 9), réalisé par Sociovision (groupe IFOP) pour le Salon de la Photo et l’AFNUM. L’étude complète est téléchargeable sur le site de l’alliance et elle est aussi disponible en fin d’article.



Les innombrables usages de la photo – étude AFNUM






Objectif et méthodologie de l’étude



Cette étude de l’AFNUM réalisée lors du salon de la photographie vise à comprendre les pratiques photographiques et vidéographiques des Français à l’ère des innovations technologiques (IA, vidéo, équipements). Elle a été réalisée auprès d’un panel de 1 000 pratiquants de photo âgés de 15 à 65 ans, interrogés en ligne entre juin et juillet 2024.







Principaux enseignements



Une passion toujours vivace



61 % des interviewés considèrent la photo comme une passion (+3 pts vs 2023). Ici, on parle d’une activité qui s’insère dans tous les instants de la vie des interviewés (69 %). Les pratiques sont extrêmement diverses et vont de la photo émotion à la photo souvenir.



Il est incroyable, mais pas étonnant, de constater l’énorme variété d’usages de ce passe-temps. Comme on le verra par la suite, le smartphone joue ici un rôle fondamental dans cette permanence des usages.



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2 months ago
10 minutes 17 seconds

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Planter sa boîte en 3 leçons sans coup férir
Il y a quelques semaines, j’interviewais mon ancien compère Hervé Kabla dans le cadre de la sortie de son nouveau livre intitulé : Comment planter sa boîte en 50 leçons. De ces 50 leçons, j’en ai extrait trois pour lesquelles j’ai demandé à Hervé de nous prodiguer quelques conseils avec l’appui d’anecdotes bien senties. L’interview est quelque peu débridée, mais vous trouverez ci-après, et bien entendu dans le livre, trois de ces conseils précieux pour les créateurs d’entreprise soucieux de ne pas planter leur boîte.
Comment planter sa boîte en 3 leçons

Leçon numéro 1 : choisir ses associés
Créer sa structure seul est possible, bien sûr, mais c’est presque surhumain. Si je refaisais le chemin à l’envers, je ne me verrais pas diriger ma boîte sans associés. Quand on démarre, on ne sait pas tout faire. Il faut de la tech, du commercial, de la stratégie… Et, à moins d’être un super-héros, posséder toutes ces qualités est illusoire. J’en ai croisé, de ces profils ultra-compétents. J’en suis admiratif. Mais soyons honnêtes : la plupart des créateurs d’entreprise ont besoin de s’entourer. Créer à deux, trois ou quatre, ça marche, à condition que chacun apporte quelque chose de différent.
Comment s’assurer que l’association fonctionne ?
La clé, c’est la complémentarité. J’ai eu la chance d’être associé avec deux femmes remarquables, Deborah et Myriam. Elles étaient compétentes là où, moi, j’étais complètement perdu. Et inversement, je pouvais intervenir là où cela les aidait. Ça a fonctionné parce qu’on avait des compétences distinctes et qu’on s’entendait bien. Si on est trois à avoir le même profil, c’est une impasse. Si personne ne sait vendre, ou personne ne sait développer, ça ne marche pas. La complémentarité est aussi humaine : bien s’entendre, c’est indispensable. On partage des décisions, des tensions, des échecs. Il faut être solide.
Tu évoques Apple dans le livre…
Oui, j’ai découvert par hasard qu’Apple n’avait pas été fondée par deux personnes, mais par trois. Le troisième s’appelait Ronald Wayne. Son nom est incroyable, on dirait un mélange de Ronald Reagan et de John Wayne ! Il est resté deux semaines et est parti avec 1 500 dollars. Aujourd’hui, Apple est l’une des plus grosses capitalisations boursières du monde… C’est vertigineux quand on y pense. Mais c’est aussi révélateur : tout le monde n’est pas fait pour rester, ni pour suivre la croissance fulgurante d’une startup.
Et les associés passifs, qu’en penses-tu ?
Ce qu’on appelle les ‘sleeping partners’ peuvent avoir leur utilité. Ils peuvent apporter un réseau, une crédibilité, des conseils… Mais il faut savoir ce qu’ils attendent et ce qu’on attend d’eux. L’erreur, c’est de penser qu’un investisseur ou un cofondateur silencieux ne compte pas. Quand la boîte commence à marcher, certains reviennent pour réclamer leur part, même s’ils n’ont pas contribué à l’effort quotidien. Et parfois, cela crée des tensions énormes.
As-tu d’autres exemples frappants à nous citer ?
Oui, Tesla ! Peu de gens savent qu’Elon Musk n’en est pas le fondateur initial. Ce sont deux autres entrepreneurs qui ont lancé la boîte. Mais quand Musk a compris le potentiel de l’entreprise, il en a pris le contrôle. Sans émettre d’avis sur ses propres compétences, cela est typique de ce qui peut arriver quand les visions divergent ou que les ambitions ne sont pas partagées dès le départ.
Quand on crée une entreprise, on ne connaît jamais parfaitement les attentes de ses associés. Elles peuvent évoluer. Et très vite, on se demande : est-ce qu’on a fait le bon choix ? Est-ce qu’on continue ensemble ?
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2 months ago
48 minutes 47 seconds

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Le média comme arme de disruption narrative

À l’heure où les discours se confondent dans le bruit ambiant des réseaux, le média PR4VD4 se positionne en marge. Ce projet atypique, difficile à classer, n’a rien d’un simple média. Il se décrit lui-même comme une « opération », un espace de « sabotage narratif » où la vérité n’est plus une fin, mais un matériau de création. Ici, la vérité est « un poème instable », une matière à détourner, à désosser, à contourner — non pour désinformer, mais pour interroger les formes que prend aujourd’hui l’information. En bref, ce média est une sorte d’oulipo journalistique, d’ouvroir de vérité potentielle. Pour en savoir plus nous avons interrogé son fondateur, sous le plus strict anonymat, com me en atteste la photo qui illustre ce billet. 



PR4VD4 : le média comme arme de disruption narrative



À l’heure où les discours se confondent dans le bruit ambiant des réseaux, le média PR4VD4 se positionne en marge. L’interviewee masqué de ce nouveau média qui n’en est pas vraiment un nous dit tout dans cette interview et n’hésite pas à répondre à nos questions plus impertinentes que pertinentes – tant qu’on y était, les images ont été faites avec Midjourney sur la base de ce texte et de nos paramètres de personnalisation.


Ce que le média PR4VD4 revendique, ce n’est pas un rôle de lanceur d’alerte, ni même de critique médiatique classique, mais une posture radicale de décalage. « Nous ne cherchons pas la vérité : nous la fabriquons », affirme l’un de ses membres, avant d’ajouter que « le mensonge peut parfois révéler un mensonge plus vaste ». Cette approche singulière s’inspire autant des avant-gardes artistiques que des formes modernes de désobéissance numérique.




« Nous ne cherchons pas la vérité : nous la fabriquons »








En brouillant volontairement les pistes — auteurs anonymes, contenus entre fiction et manifeste, usage revendiqué de l’IA — PR4VD4 propose une expérience déroutante. Un projet que ses fondateurs qualifient de « virus poétique » et de « dissonance cognitive encodée dans la matrice ». Une manière, peut-être, de rappeler que la lucidité passe parfois par la mise en crise des évidences.



Pravda = vérité en russe. Au vu de l’historique du journal éponyme, s’agit-il d’un trait d’humour, ou d’une vérité alternative ?



Camarade Yann, PR4VD4 ne ment jamais ! Nous travestissons la réalité avec élégance.



La Vérité ? Elle est un jeu de miroirs, un art martial, un théâtre d’ombres. Le choix du nom est un hommage / un nommage inversé, un clin d’œil au goulag médiatique, une provocation sémantique.



Avec Pr4vd4, « la vérité est un jeu de miroirs, un art martial, un théâtre d’ombres. Le choix du nom est un hommage / un nommage inversé, un clin d’œil au goulag médiatique, une provocation sémantique » — image réalisée avec Midjourney



Vérité alternative ? Peut-être. Vérité augmentée ? Certainement. Vérité ironisée ? À plein régime.



D’ailleurs qu’est-ce que la vérité ?



…Une fiction suffisamment répétée pour être crue.



…Une hallucination collective dotée de crédibilité institutionnelle car validée par les caciques du pouvoir.



Chez PR4VD4, la vérité est un matériau malléable, un poème instable, une marionnette girouette que l’on déguise selon les vents, un monde brownien. Un leurre stratégique, un concept à désosser.



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2 months ago
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Modèles LLM : GPT, Deepseek, Mistral, Claude… quelle IA choisir ?
L’intelligence artificielle générative et en particulier les modèles de LLM (Large Language Models ou grands modèles de langage) bouleverse le paysage numérique actuel. Depuis l’arrivée fracassante de ChatGPT, le public découvre ces outils aux capacités impressionnantes. Du fait de cette abondance d’offres (ChatGPT, Deepseek, Mistral, Claude), il devient compliqué de choisir le meilleur outil adapté à ses besoins. Numerikissimo a organisé le 22 avril 2025 une conférence Web pour démêler ces outils, leurs usages réels, leurs atouts et limites. Elle a regroupé des experts reconnus du secteur numérique et avait pour but de guider entreprises et professionnels dans leurs choix technologiques. L’accent est mis sur l’expérimentation pratique, la sécurité des données et les impacts opérationnels concrets en entreprise. Un échange clair et pragmatique pour faciliter l’adoption réfléchie de ces nouveaux outils.
GPT, Deepseek, Mistral, Claude… quelle IA choisir ?
TL; DR : recommandations pour les lecteurs pressés

* Il est recommandé de choisir les outils selon les usages précis plutôt que leur popularité.
* Et de tester régulièrement pour optimiser l’outil choisi (sans pour autant perdre tout son temps à tout tester, ce qui est impossible).
* ChatGPT est apprécié pour sa simplicité générale.
* Claude est jugé excellent pour le développement et l’écriture précise.
* Les critères de choix essentiels : coût, sécurité des données et la conformité RGPD.
* Les plateformes émergentes (Gemini, Mistral, Deepseek) avec des bénéfices variés.
* Nous allons assister à une transformation profonde des métiers via l’IA générative.
* C’est déjà largement le cas des métiers du développement.
* Pour cela, il faudra accompagner les collaborateurs, ce sera indispensable.
* Il faut s’attendre à des progrès attendus dans les interfaces conversationnelles et agents autonomes.


Présentation des intervenants (par ordre alphabétique des prénoms)

* David Fayon : Expert numérique, initiateur de Numerikissimo, responsable innovation numérique à La Poste.
* Emilie Marquois (animatrice de la réunion) : Free-lance spécialisée médias sociaux depuis 15 ans, membre de Numerikissimo.
* Guillaume Calfati : Consultant en IA et automatisation, ancien responsable IA générative chez Stellantis.
* Sarah Martineau : Cofondatrice et directrice des opérations chez Ideta, spécialisée en chatbots multi-IA.
* Yann Gourvennec : Fondateur de Visionary Marketing, auteur et consultant

Points à retenir de la conférence Web
Voici en quelques points assez succincts les principaux enseignements à tirer de ce webinaire. Il est néanmoins conseillé de se référer à l’enregistrement intégral de cette conférence pour en savoir plus. Par transparence, et aussi pour la pertinence de l’exercice vis-à-vis du thème de la conférence, nous nous sommes aidés de Gladia pour la transcription de la conférence, et de ChatGPT 4.5 pour analyser cette transcription. L’ensemble a néanmoins été relu, corrigé et augmenté par nos soins, prouvant ainsi une fois de plus que la machine peut aider dans les corvées (transcription, correction des fautes de frappe ou de transcription…), mais que l’humain doit toujours garder la main sur le résultat final et ajouter sa propre valeur ajoutée et son analyse.
Le phénomène ChatGPT et l’explosion de l’IA générative
ChatGPT a démocratisé les chatbots en les rendant compréhensibles pour tous.
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2 months ago
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