Christopher Hill propose une alternative convaincante au surtourisme avec son entreprise de tourisme responsable,
Hands-Up Holidays. Son approche démontre que les agences de voyage peuvent agir positivement plutôt qu’exploiter des lieux, des ressources et des personnes. De plus, son modèle de voyage solidaire remet en question l’idée selon laquelle luxe et responsabilité sociale ne peuvent coexister. Voici la transcription de notre interview, en anglais, que vous retrouverez intégralement à la fin de nore podcast.
Le tourisme responsable avec Hands-Up Holidays
Le volontourisme est un mot-valise combinant « volontaire » et « tourisme » — Photo du blog Hands Up sur l’inspiration
écoluxe du Jour de la Terre (Mexique – conservation des tortues en Basse-Californie par Christopher Hill)
Ce qui rend la philosophie de
Hands Up Holidays particulièrement intéressante, c’est son engagement envers une gestion maîtrisée. Celle-ci privilégie la qualité des expériences plutôt qu’une recherche effrénée de croissance. Au lieu de poursuivre une expansion rapide qui pourrait compromettre sa mission, Christopher Hill contrôle lui-même chaque interaction client. Il démontre ainsi que des pratiques commerciales durables peuvent produire des résultats significatifs tant pour les voyageurs que pour les habitants des lieux visités.
Opérant dans plus de 30 pays, le cas Hands Up Holidays nous éclaire sur la façon dont hébergement de luxe et travail bénévole peuvent fonctionner ensemble. Voici le compte-rendu de notre entretien avec Christopher Hill, interrogé depuis Auckland en Nouvelle-Zélande.
Quel type de travail vos clients effectuent-ils lors de leurs voyages solidaires ?
Nous proposons une grande variété de projets. Nos initiatives les plus populaires sont les projets liés à la construction et au bâtiment. Celles-ci peuvent aller de mini projets très concrets comme la construction ou l’installation de poêles écologiques dans les foyers villageois, jusqu’à des projets plus importants comme aider à construire des maisons ou rénover des salles de classe.
Au-delà de ce premier type de projets, nous nous concentrons fortement sur les initiatives de conservation de la faune. Les familles peuvent prendre soin des éléphants par exemple ou participer à des programmes de protection des tortues marines. Le troisième domaine majeur concerne le soutien éducatif, notamment pour servir de partenaires de lecture dans les écoles locales. Chaque projet est soigneusement sélectionné pour garantir un impact significatif tout en étant adapté aux familles participantes.
Nayara Tented Camp – Des tentes sur pilotis, très espacées, avec des arbres et des palmiers entre les constructions. Des milliers d’arbres et d’arbustes indigènes ont été plantés. Ceci a permis de reboiser et réparer les dommages causés par les éleveurs de bétail. Des mesures de conservation de l’énergie et de l’eau sont aussi mises en place. La majorité de l’équipe vient de la ville locale, et des services de transport et de santé gratuits sont fournis.
Qu’est-ce qui a déclenché votre passage de la finance londonienne au volontourisme ?
Ce fut un changement assez radical, sous forme d’une révélation. Mon
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