Ça y est, les pères aussi mouillent le maillot et plongent en eaux troubles pour nous raconter leur vécu, leurs galères et leurs victoires de parents. Et pour inaugurer ces nouveaux témoignages, j’accueille Maxime Perez-Zitvogel. Jeune papa énergique qui n’a pas sa langue dans sa poche, Maxime est de ces personnes qui semblent ne jamais être à court d’idées et de motivations. Ses projets ambitieux le mènent à l’autre bout du monde, mais alors qu’il pense toucher le ciel, c’est la douche froide de l’hospitalisation en psychiatrie. Comme beaucoup, il va nécessiter de temps pour se reconstruire. Mais la particularité de Maxime, c’est que même là où beaucoup sont tentés de baisser les bras et de renoncer à tout projet d’avenir, son torrent d’idées continue à avoir besoin d’exprimer, et contre tout attente, il surfe sur la vague vers la création d’un projet partant d’un besoin presque basique : celui de rencontrer d’autres personnes traversant la même expérience que lui. Avec d’autres personnes concernées, ils créent alors la Maison Perchée, association nationale de jeunes concernés par des troubles psys.
Comment se projeter dans l’avenir alors que le diagnostic ressemble parfois à une voie sans issue ? Comment communiquer publiquement sur ses fragilités et ses difficultés dans les médias pour porter son projet sans craindre les préjugés ? Comment se lancer dans la parentalité alors que les rituels quotidiens et les habitudes prévisibles sont garants de notre santé mentale ?
Maxime n’hésite pas à redéfinir ses projets et son quotidien pour pouvoir dépasser les limites que les idées reçues autour des troubles psys nous imposent trop souvent. Mais bien loin de l’image d’icône de militant pour la santé mentale qu’on pourrait lui coller dans les médias, c’est avant tout un papa simple, sans prise de tête, qui sait apprécier les petits bonheurs quotidiens que lui procure sa famille.
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C’est le grand retour de Mères en eaux troubles. Et pour démarrer cette saison, j’ai le plaisir d’accueillir Chloé. Chloé est une jeune maman d’un petit garçon, elle est le crayon derrière le compte instagram @chloeinvisible, l’auteur du livre pour enfant “Dis, papa, où part ma tristesse quand je suis contant ?” et la marraine de l’association Mady à destination des mamans concernés par une maladie invisible ou handicap invisible. Elle est souriante, dynamique, avec beaucoup d’humour et de tendresse. Voilà ce que j’ai envie de vous partager sur elle en premier, la personne qu’elle est et l’admiration qu’elle a provoquée chez moi. Parce que, oui, je vais vous parler de ses pathologies. Mais je trouve que d’en parler en premier, cela ne serait pas lui rendre justice.
En effet, son parcours est très difficile à faire entrevoir en quelques lignes. Chloée a plusieurs pathologies, certaines psychologiques et d’autres somatiques. Et si ces maladies sont présentes dans sa vie depuis très longtemps, les diagnostics pour la plupart ne sont que récents.
Alors comment se construire quand là où les autres voyagent et vont en soirée, on doit passer la majorité de notre temps dans des rendez-vous médicaux ? Comment continuer à se battre pour trouver le bon diagnostic alors que les médecins en viennent à remettre en question notre propre capacité mentale ? Comment pardonner son corps de ne pas être ce qu’on aurait aimé qu’il soit ?
Chloée mériterait qu’on écrive un roman sur elle, sur sa vie, ses passions, sa manière de voir les choses. Elle a appris à faire avec ce qui venait dans sa vie sans être invité et elle avance avec une volonté de fer, pas à pas, mais en faisant des pauses de temps, parfois pour souffler et parfois juste pour profiter de la vie.
Dans cette épisode, il sera abordée des grossesses arrêtées et le deuil périnatal. Si vous n’êtes pas dans un état actuellement d’entendre ces sujets, remettez l’écoute de l’épisode à plus tard.
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L’été s’est bien passé ? Vous avez survécu à la rentrée ? Prêts à repartir pour une nouvelle saison de portraits de parents concernés par des problèmes psychiatriques ? Parce que moi, oui !
Et pour vous donner un petit aperçu de ce qui vous attend cette année, voici un petit teaser. Alors préparez vos masques et tubas, on replonge bientôt en Mères en eaux troubles !
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[TW : suicide]
**** Le 10 septembre est la journée internationale de prévention du suicide. Si vous écoutez le podcast depuis longtemps, vous savez combien ce thème me tient à coeur. A cette occasion, je vous propose de redécouvrir la table ronde que j'avais animée en ligne autour de la thématique du suicide maternelle, première cause de mortalité en période périnatale ****
Dans cette épisode, nous allons aborder un sujet délicat, complexe mais avant tout tabou : le suicide maternel. Quand on parle de parentalité, on y associe souvent la phrase « les enfants, c’est que du bonheur ». Cette injonction à se sentir heureuse d’être mère peut souvent provoquer un sentiment de honte quand le chamboulement de la maternité révèle toutes nos fragilités et nous fait parfois perdre pied. Une étude scientifique nationale publié en 2021 donne le suicide comme seconde cause de mortalité chez les jeunes mamans après l’accouchement. Puis passé 6 semaines de post-partum, cela devient la première cause de mortalité jusqu’au 1 an. Le 3 avril 2024, une nouvelle enquête sur la mortalité maternelle va présenter ses résultats et les évolutions par rapport à la précédente enquête. Pour aborder cette thématique complexe, j’accueille non pas une mais quatre personnes : Thibaud de Lussac, qui a perdu sa femme, victime de suicide maternel, Elise Marcende, présidente de l’association Maman Blues, la psychiatre Dr Catherine Massoubre et Rachid Bekthi, infirmier répondant, tous les deux travaillant au 3114, numéro national gratuit de prévention au suicide. Alors comment oser demander de l’aide sans avoir l’impression que l’on sera jugé ? Comment sensibiliser les futures mamans et les proches et leur donner des pistes de solutions sans pour autant effrayer ? En effet, savoir c’est pouvoir. L’idée de cette table ronde n’est pas de faire un constat dramatique mais d’avertir les futurs et jeunes parents, car ils ont le droit de savoir dans quoi ils mettent les pieds. Et s’ils le savent, alors ils auront la possibilité de pouvoir réagir.
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Pour conclure non seulement l’été mais aussi la saison 2 du podcast, j’ai le plaisir de vous partager le portrait de Melissa. Passionnée par la haute-couture, Melissa s’est lancée jeune adulte à la conquête de la vie parisienne. A côté de l’agitation de la ville, elle va découvrir la douceur de la plume. Elle se passionne pour ce petit objet, presque anodin,pour ses formes, ses couleurs et apprend à l’apprivoiser pour en faire des objets d’art. Mais si d’un côté, la créativité, la douceur et la souplesse portent Melissa, de l’autre, elle vit rongée par un mal, sûrement aussi peu considéré que sa spécialité professionnelle : la phobie des orages. On pourrait être tenté de la banaliser, “tout le monde a un peu peur des orages”, de chercher à dénigrer en généralisant. Sauf que ce n’est pas “que” le bruit de l’orage qui l’impacte, c’est l’idée même. L’incertitude. Les possibilités infinies. Les scénari catastrophes à profusion. Les “et si… et si …”. Car cette phobie n’est chez Melissa que la partie émergée de l’iceberg, son trouble anxieux généralisé. La vie de Mélissa est régie par cela. Les répercussions sont multiples dans son quotidien : le travail, les amis… et bien évidemment la famille.
Comment se projeter dans un projet famille alors que l’incertitude est une source de souffrance ? Comment assumer ses besoins et difficultés auprès de ses proches quand on a conscience de leur regard dessus ? Comment assurer la sortie d’école sans pouvoir la certitude de savoir quel temps il va faire ?
Même si elle subit encore beaucoup les répercussions négatives de son trouble au quotidien, Melissa assume, sans détour et en toute franchise. Et on a surement tous besoin d’entendre ça. C’est ok de ne pas encore y arriver. C’est ok d’avoir conscience du souci sans pouvoir le changer. C’est ok d’être maman même si sa vie n’est pas comme on aurait aimé qu’elle soit.
Le portrait de Melissa conclut cette saison 2 entre la douceur de la plume et la puissance de l’orage. Alors que vous allez sûrement reprendre la route vers l’école le matin, le podcast va en profiter pour prendre quelques vacances. N’hésitez pas à partager, commenter, mettre une note sur les plateformes d’écoute, ça parait peu mais ça aide le podcast à avancer ! Quant à moi, je vous dis rdv mi-octobre pour la saison 3 de Mères en eaux troubles. Bonne rentrée à tous.
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Pour l’avant-dernier épisode de cette saison 2, j’ai le plaisir de vous présenter Adèle. Employée de la fonction publique, elle travaille dans un ministère tout en menant de front sa vie de famille. Mais derrière le ton assurée et direct d’Adèle se souligne discrètement l’incertitude de ceux qui ont vu un jour toutes leurs certitudes voler en éclat. Adèle s’est lancée dans la vie avec cette conviction souvent typique de la jeunesse : le sentiment d’être inébranlable et que les sommets ne sont qu’à portée de main. Elle fait une prépa, enchaîne avec une grande école, passe des concours de la fonction publique… Rien ne semble l’arrêter. Jusqu’à ce que cette petite particularité, ce qu’on pourrait presque prendre pour une excentricité, la rattrape en plein envol et la ramène à terre en grand fracas. On lui pose alors le diagnostic de bipolarité. Et Adèle pense alors voir tous ses espoirs et projets s’envoler. Et c’est alors que celle qui avait le regard tourné vers les sommets se penche davantage sur son entourage et plus particulièrement les membres de sa famille.
Comment garder espoir quand tous nos rêves se sont déjà effondrés une première fois ? Comment se construire sereinement comme parent quand on sait ce que ce diagnostic a fait à d’autres membres de sa famille ? Comment tenir un poste important quand on est la première victime d’une pathologie imprévisible ?
Lorsqu’Adèle entend il y a quelques mois l’annonce publique du chroniqueur Nicolas Demorand de sa bipolarité, elle ressent alors un besoin immense : celui d’assumer. Elle écrit une lettre ouverte qu’elle partage à ce sujet et devient bénévole dans l’association d’usager Argos 2001. Oui, elle s’est beaucoup remise en question dans sa vie. Oui, elle n’est pas toujours sûre d’elle. Mais elle avance, pas à pas, à son rythme. Elle apprend à vivre avec sa bipolarité, comme un enfant apprend à marcher.
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Dans ce tout nouvel épisode du podcast, j’ai le plaisir de vous présenter Maïlé. Maman chaleureuse et dynamique de deux adolescentes, vous entendrez quelques fêlures que sa voix laisse transparaître parfois. Mais ne restez pas fixé sur sa douceur et sa simplicité, car derrière se cache une grande rage de vivre. Dans une société où on entend souvent rabacher que dans la vie d’un enfant, tout se joue avant 12 ans, 6 ans, 4 ans, 2 ans, etc… dans le cas de Maïlé, tout s’est joué bien avant sa naissance, dans la secte où elle naît et grandit.
Alors, comment imaginer des perspectives d’avenir quand, à l’âge où on devrait s’éveiller, notre entourage fait tout pour nous détruire ? Comment se réinventer à 30 ans, maman solo, dans un monde complètement inconnu pour nous, que ce soit au niveau des croyances, des connaissances, des capacités sociales …? Comment se détacher de l’emprise toxique d’une secte et avancer dans sa vie, alors que les membres de sa propre famille y restent encore rattachés ?
Maïlé gardera des séquelles, sans doute à vie, de son vécu de la secte, notamment par un trouble dissociatif de l’identité. Mais bien plus qu’une victime, c’est une survivante. Maïlé est un cri de rage, de colère mais aussi d’espoir et de force. Là où on aurait pu attendre d’elle de baisser les bras, elle combat de plus belle. Car plus que de survivre, Maïlé veut vivre.
Le vécu de Maïlé de la secte sera rapidement abordé dans le podcast, car il a été abordé en profondeur dans une série de six épisodes du podcast Méta de Choc “TDI : survivre aux violences dans l’enfance”. Je vous le recommande chaudement si vous souhaitez en entendre davantage sur son vécu.
On fera mention dans l’épisode de plusieurs sujets délicats : violence sexistes et sexuelles, pédocriminalité, viol, dérive sectaire, dérive thérapeutique, relation d’emprise et suicide. Si vous sentez que l’un de ces sujets peut vous mettre à mal, protégez-vous et remettez l’écoute de l’épisode à plus tard.
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Dans ce podcast, on parle beaucoup de maternité. Les craintes avant de le devenir, les doutes une fois qu’on l’est devenu, et tous les petits bonheurs qui viennent s’entrelacer entre deux crises existentielles. Mais ce qui revient le plus dans les différents portraits que je vous fais découvrir, ce sont les questions, souvent sans réponse, sur la grossesse quand on est concerné par un trouble psy. Soit on ne sait pas par où commencer à chercher des réponses, soit quand on les trouve, on est déjà devenu parent. Alors aujourd’hui, la psychiatre Dr Sarah Tebeka, spécialisée en psychiatrie périnatale, vient prendre le temps d’y répondre.
Quels sont les risques médicaux liés à une grossesse avec des antécédents psychiatriques ? La décompensation est-elle inévitable ? Avons-nous des moyens de préparer une grossesse sans craindre le jugement ?
Dr Sarah Tebaka répond, malgré la fatigue de la sortie de garde, avec beaucoup de pédagogie, de justesse mais surtout sans filtre, comme on aime dans le podcast. Et même elle ne peut pas donner des réponses que la recherche n’a pas encore trouvé, elle prend le temps avec moi aujourd’hui de faire le tour du sujet et partager de nombreuses informations très précieuses.
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Dans ce nouvel épisode du podcast, j’ai le plaisir d’échanger avec Elise. Mais ce n’est pas seulement une maman aujourd’hui que vous allez écouter, c’est toute une association derrière elle : Maman Blues. Association non médicalisée de mères concernées ayant été concernée par un ou plusieurs difficultés maternelles, Maman Blues porte depuis près de vingt la parole des mères épuisées, submergées, brisées qui n’osent pas parler face au traditionnel “Les enfants, c’est que du bonheur.”
Mais du coup, comment on fait quand cela n’est pas le cas ? Est-on cassé ? Ou une mauvaise mère ? Et pourtant quand on ne dort plus depuis plusieurs mois, qu’on ne mange plus chaud et qu’on a zéro vêtement propre, c’est compréhensible de ne pas trouver le “bonheur” tant attendu.
Maman Blues, plus qu’un soutien, c’est aussi une action sociale pour aider les mères à réinvestir la société, à oser se montrer telles qu’elles sont, sans avoir à s’excuser et pour qu’elles soient enfin prises en charge comme elles en ont vraiment besoin par les politiques publiques.
Et si vous vous demandez pourquoi “difficulté maternelle”, Elise répond en simplicité que la souffrance, peu importe le diagnostic, la prise en charge ou même la situation de la personne, doit être acceptée et accompagnée, avec humanité et bienveillance.
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Dans ce tout nouvel épisode, j’ai le plaisir de vous présenter Gwenola. Comme beaucoup de personnes, Gwenola a longtemps eu du mal à trouver quelle était sa place. Mais là où le sentiment s’efface à la sortie de l’adolescence ou encore au passage à l’âge adulte pour d’autres, cette sensation est restée collée à elle. Comme une impression de décalage, de défaillance dans le système mais sur laquelle elle n’arrivait jamais à mettre le doigt dessus. Mais Gwenola n’est pas de celle à baisser les bras. Elle va se lancer dans des études de psychologie pour essayer de trouver des réponses. Mais cela ne fera que renforcer sa conviction d’être “différente”. Le nom de ce décalage, elle ne l’aura que plus tard, bien plus tard, alors qu’elle est enceinte de son troisième enfant. Son fils aîné reçoit le diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) et Gwenola entrevoit alors une explication : le diagnostic donné à son fils la concerne également !
Comment parvenir à trouver la force de réinventer sa vie quand on a passé autant de temps à masquer les difficultés que l’on vivait et à essayer de correspondre à quelque chose que l’on n’est pas ? Comment soutenir sa famille et l’accompagner quand on a non pas un ni deux mais trois enfants ayant des neuroatypies ? Comment respecter ses propres limites quand chacun de ses enfants vit ses propres défis et ses propres besoins spécifiques ?
Là où on pourrait se demander comment elle fait, Gwenola n’a pas de réponse, elle fait juste. Elle avance. Même si les montagnes sont toujours là, elle les gravit, à son rythme, autant portée par son amour pour ses enfants qu’ils le sont par le sien.
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Un épisode spécial fête des Mères une semaine après la date de la fête des mères ? Eh oui, c’est possible. Tout simplement parce qu’être mère, c’est très souvent composer avec l’imprévu, les contre-temps et puis rien qui ne se passe comme on aimerait. Et s’en sortir en souriant, en balayant l’agacement comme si c’était un simple coup de vent afin de pouvoir faire en sorte que le repas soit prêt à l’heure et toute la petite troupe lavée, brossée et en pyjama au lit, d’une seule traite, sans passer par la case départ.
Alors, même avec une semaine de retard, voilà cet épisode spécial intitulé “Faites des mères”. Parce que quand on se lève plusieurs fois par nuit, qu’on a sacrifié nos vêtements à des tâches de purée et d’autres choses qu’on ne nommera pas, que notre vie sociale reste bloquée aux autres parents à l’aire de jeux, que sortir faire les courses devient parfois la seule activité qu’on arrive à faire toute seule et qu’on finit par s’arrêter entre les rayons juste pour profiter de la musique et du silence autour de nous, ben recevoir un bouquet de fleur ou une jolie carte pour nous remercier de tout ça, ça laisse un peu un goût amer dans la bouche.
Et quand j’ai voulu parler de tout ça, de toutes ces difficultés qu’on a du mal à vivre quand on est maman mais qu’on n’ose pas aborder en grand public, parce que bon voilà, “les enfants, ce n’est que du bonheur” tout ça tout ça, je me suis rendue compte que chacun des portraits partagés dans le podcast l'abordait d’une manière ou d’une autre. Alors quoi de mieux que remettre en lumière ces réflexions, ces partages, ces anecdotes partagées à travers les épisodes ?
J’ai alors le plaisir de vous partager un petit best-of spécial “Faites des mères”. Bon, en toute transparence, j’aurais voulu mettre un peu de chaque épisode, mais ça aurait fait un épisode de trois heures. Donc je me suis limitée. Mais je garde d’autres collections d’extraits pour d’éventuels futurs best-of.
Je vous laisse profiter de découvrir, ou redécouvrir, ces perles extraites des épisodes de Laurie, Iris, Cécile, Elise lors de la table ronde sur le suicide maternel, Annabelle, Elsa de l’association Mady dans l’épisode “Maternité, handicap et santé mentale” et Jennifer.
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Après une petite pause pour des vacances bien méritées, Mères en eaux troubles revient avec un tout nouveau portrait, celui de Coline. Jeune maman douce et souriante, Coline a toujours eu une volonté de “bien faire”. Que ce soit pour les autres, pour sa famille ou pour elle. Mais comment on sait ce que c’est, “bien faire” ? Comment identifier quand on a fait “suffisamment bien” ? Quand s’arrêter ? Et c’est là où le cerveau de Coline s'emballe. Là où les réponses ne sont pas claires, où il n’y a pas de signe évident, où les désaccords sont présents, son anxiété prend le dessus et la paralyse. Cette anxiété, c’est sa bête noire, cette colocataire qu’on n’a pas demandé, avec qui on doit cohabiter, même quand elle met sens dessus-dessous notre quotidien à tel point que cela devient presque invivable. Et dans une société où souffrir d’anxiété est presque vue comme banale, Coline peine à faire reconnaître sa souffrance.
Alors comment avancer dans notre vie quand une petite voix dans notre tête nous souffle continuellement qu’on est une mauvaise personne ? Comment assurer dans son quotidien de parent alors qu’on remet en question toutes ses propres décisions ? Comment être un repère de stabilité pour nos enfants quand le doute nous ronge de l’intérieur en creusant des fêlures ?
Mais Coline est une femme qui se bat. Et quand elle aime, elle ne compte pas. Elle n’en est pas encore là où elle voudrait dans sa vie, mais poussée par l’amour inconditionnel qu’elle porte à ses enfants, elle avance, à son rythme, mais toujours vers l’avant.
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Dans ce nouvel épisode du podcast, je vous présente Jennifer. Ca vous est déjà arrivé de vous dire “Mais comment j’ai fait pour ne pas rencontrer avant cette personne” ? C’est ce qui m’est arrivée avec Jennifer. On s’est d’abord croisé de loin, pour le travail, étant nous deux pair-aidantes en santé mentale. On connaissait nos pratiques respectives mais on ne s’était jamais vraiment présenté. Et un jour, j’ai entendu Jennifer passer dans un autre podcast pour parler de sa maternité, et je me suis dit que c’est vraiment le moment de faire connaissance. Et heureusement ! Jennifer est une maman dynamique de deux adolescentes, elle est aussi passionnée, active, drôle, engagée, on pourrait continuer longtemps. Mais ne tentez pas de suggérer que cela lui vient de la chance ! Bien au contraire, cet élan de vie lui vient de ses fêlures, ces blessures invisibles de toutes les guerres qu’elle a dû traverser les unes après les autres. Jennifer a connu l’anxiété, celle toxique, qui nous pétrifie sur place et nous empêche de respirer. Celle qui s’insinue comme une infection sous notre peau jusqu’à ce qu’elle apparaisse au grand jour quand elle aura rongé toute notre sociabilité. Et cette “infection”, appelée plus communément trouble anxieux généralisé, va entraîner chez elle le développement d’autres troubles psy en réaction. Mais là où elle aurait pu baisser les bras, Jennifer avance et brave la tempête.
Alors comment se lancer dans la maternité, source inépuisable d’anxiété, alors que l’anxiété est déjà présente dans une bonne partie de notre vie ? Comment être le soutien et le moteur de notre enfant face à sa maladie, quand on est soi-même peu sûre de notre équilibre ? Comment accepter un poste innovant et unique en France après eu autant d’incertitudes ?
Jennifer est une force de la nature, et si elle ne vous redonne pas le sourire, je peux vous garantir qu’elle vous redonnera espoir.
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Dans ce nouvel épisode, vous allez avoir le plaisir de rencontrer Leslie. Jeune maman au doux accent suisse, Leslie est solaire et bienveillante. Même en ne s’étant rencontré que par visio, elle s’est livrée à moi comme on accueille une invitée dans sa maison et son intimité. Car si beaucoup de mamans gardent des cicatrices physiques de leur maternité, celles de Leslie sont invisibles. Elle qui s’est toujours vu maman, attendait avec beaucoup d’impatience l’arrivée de son bébé et cette nouvelle vie à trois. Mais à peine sortie de la maternité, rien ne se passe selon ce qu’elle avait méticuleusement préparé. Son comportement change, des idées fixes lui envahissent la tête, sans qu’elle ou son mari n’arrivent à comprendre pourquoi. Comme un sable mouvant qui l’engloutit, ce n’est qu’en touchant le fond qu’on lui donnera enfin une explication, un nom, un diagnostic : la psychose puerpérale. C’est un épisode psychotique qui se déclenche en période du post-partum. Et si ce diagnostic prend tout le monde par surprise, c’est qu’on considère qu’il concerne 2 mères sur 1000. Autant dire qu’il est très compliqué pour la recherche de travailler dessus et encore plus pour les mères concernées de comprendre ce qui leur arrive. Comment savoir réagir à quelque chose que même la recherche médicale a du mal à expliquer ? Comment mettre des mots sur son vécu quand si peu de personnes l’ont vécu ? Comment reprendre pied dans sa maternité quand un ouragan inattendu nous a balayé ?
Leslie a longtemps cherché des réponses à ses questions, et elle en a encore beaucoup. Mais avec ces questions en suspens, elle veut avertir, témoigner et sensibiliser, afin qu’un jour sa voie atteigne d’autres femmes dans la tourmente et leur transmette qu’elles ne sont pas seules.
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Cette semaine, Mères en eaux troubles, au côté d’autres podcasts à travers la France, se mobilise pour le Podcasthon, événement caritatif ayant pour but de donner un coup de pouce à des associations et visibiliser leurs actions et projets.
A cette occasion, je vais vous présenter une maman un peu particulière, Elsa. Elle n’est pas concernée par des troubles psys mais elle a une maladie chronique invisible qui l’impacte au quotidien et elle est également maman de deux enfants, dont le plus jeune a à peine trois mois. Et si elle vient aujourd’hui dans le podcast, c’est pour parler non seulement de son expérience de la maternité mais plus particulièrement de son association dont elle est la fondatrice et la présidente : Mady.
Quand Elsa est devenue maman pour la première fois, elle réalise l’isolement et le manque de soutien que vivent au quotidien les femmes portant simultanément la marque du handicap et celle de maternité. Comme une funambule sur une corde raide avec des rafales d’injonctions et de préjugés, maintenir l’équilibre au quotidien est presque impossible. Alors Elsa décide de briser ce silence assourdissant l’entourant et crée Mady, association à destination de toute mère concernée par un handicap, visible ou invisible, maladie chronique ou trouble psy. Espace virtuel d’échanges et d’entraides, dans un cadre bienveillant, chacune peut partager ses difficultés et questionnements avec d’autres mamans rencontrant les mêmes problématiques.
Alors comment s’épanouir dans sa maternité, quand la grande majorité de la société n’est pas adaptée à nos besoins ou nos capacités ? Comment assumer sa différence quand on nous renvoie régulièrement à ce qu’on n’arrive pas à faire ? Comment prendre confiance en ses capacités de mère sous le feu constant des préjugés ?
En toute simplicité, alors qu’elle est elle-même à trois mois de post-partum, Elsa nous raconte tout ce qui se joue en coulisse pour ces mères qui n’osent pas parler ou qu’on n’écoute pas. Elle milite avec Mady pour soutenir ces mamans isolées et souvent abandonnées par le système de santé, qui a encore trop de difficulté à croiser les spécialités médicales. L’association Mady s’engage pour donner une meilleure visibilité à ces mères différentes, encore trop peu intégrées dans les débats publics et pour sensibiliser aux risques au niveau de la santé mentale qui ne sont pas encore compris ni pris en compte dans la prévention pour la santé mentale périnatale, et on l’en remercie.
Pour rejoindre ou soutenir l'association, c'est ici https://www.helloasso.com/associations/mady
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Aujourd’hui ce n’est pas un portrait que je vous partage, ni des professionnels ou encore un épisode solo. Entre plusieurs microbes et des vacances scolaires, le podcast se pose tranquillement pour un temps de qualité en famille. Mais je profite de ce temps de recul pour vous faire découvrir l’envers du décor du podcast. J’ai surnommé cela “le bilan de presqu’un an”. On m’a fait remarquer qu’en fait le terme correct aurait été “plus d’un an” mais j’aimais trop la rime donc j’assume mon erreur. Dans ce temps de bilan, je vais vous parler de comment j’ai vécu cette expérience et de ce qu'elle m’a apporté.
Comment m’est venue l’idée du podcast ? Comment je rencontre les invités ? Pourquoi les différents formats ?
Vous le savez, ici on dit les choses sans filtre, sans détour et je n’échappe pas à la règle. Je vous raconte dans ce petit hors-série tout ce que cette première année m’a fait vivre et tout ce vers quoi j’aimerais faire évoluer le podcast.
Merci encore pour vos écoutes, vos soutiens, vos mots touchants ! Vous faîtes vivre le podcast. Si vous avez de continuer à le faire avancer, vous pouvez lui mettre une note ou un commentaire dans vos applis d’écoute, ou même le partager autour de vous.
Et si vous avez envie de proposer votre participation (ou proposer une thématique spécifique), vous pouvez le faire via ce formulaire https://forms.gle/c1hb4Y1jp6y6NPif9 !
Dans ce nouvel épisode, je vous présente Havaa. Créatrice de contenu, Havaa parle sans tabou de santé mentale sur les réseaux sociaux. Et des choses à dire, elle en a revendre. Concernée par le trouble dissociatif de l’identité, elle a dû apprendre tôt à gérer un système de personnalités différentes, qu’on appelle alters, en plus de son quotidien. Et si souvent on peut avoir du mal à prendre une décision, il faut se représenter ce que cela fait quand on peut avoir une trentaine d’alters qui s’expriment. Mais Havaa ne veut pas se laisser abattre, elle veut même profiter de la vie sans modération. Alors quand un petit être un peu imprévu débarque, c’est avec joie, et même un peu d’inquiétude, qu’elle se lance dans l’aventure.
Alors comment s’épanouir quand on doit vivre avec un trouble psy méconnu et souvent source de préjugés ? Comment vivre sereinement sa grossesse quand les professionnels d’obstétrique ne sont pas formés au TDI ? Comment trouver de l’aide adaptée en période post-partum quand on ne connait pas, ou peu, de personnes ayant vécu la même chose que soi ?
Havaa est une source d’inspiration de résilience. Elle parlesans détours de son quotidien et assume pleinement ses difficultés. Car oui, on peut assumer de dire que notre santé mentale n’est pas toujours au beau fixe sans ressentir le besoin de tourner ça au misérabilisme. Avec son humour et son franc-parler, Havaa témoigne et déstigmatise avec beaucoup de sensibilité.
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Dans ce nouvel épisode, je vous présente Annabelle. Si elle est calme et posée, c’est que la vie d’Annabelle a dû apprendre ses limites. Celles qu’elle s’impose et celles que sa santé mentale s’impose. Depuis son enfance, elle rêve de devenir mère, avoir une famille nombreuse et épanouie, et si possible loin de l’exemple de sa propre mère, envahie par une bipolarité non stabilisée. Mais quand arrive sa première fille, elle se fait vite rattrapée par le fait que tout le monde est concerné par la santé mentale. De l’hospitalisation en Unité Mère Bébé au diagnostic du trouble de la personnalité borderline, ou personnalité limite, avec entre-temps l’arrivée de sa seconde fille, Annabelle va devoir apprendre à se redécouvrir en tant que personne et en tant que mère.
Comment se construire en tant que mère quand on n’a pas autour de soi de modèle maternel qui nous correspond ? Comment faire la paix avec un trouble psy quand celui-ci s’invite à ce qui est souvent considéré l’évènement le plus heureux dans la vie d’une maman ? Comment se pardonner soi-même de ne pas être le modèle parfait qu’on aurait aimé être pour ses enfants ?
Annabelle, dans cet épisode, nous offre un vrai témoignage de résilience. Elle apprend, elle évolue, elle avance, elle grandit. Avec une grande simplicité et beaucoup de tendresse, elle nous partage dans son témoignage tout l’amour qu’elle porte à ses filles et combien ses filles ont changé sa vie vers une différente mais plus épanouie version d’elle-même.
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C’est la reprise du podcast ! J’espère que la transition de 2024 à 2025 s’est passée tout en douceur pour vous. Pour commencer cette nouvelle année du bon pied, j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui Solène. Le moins qu’on puisse dire à propos de Solène, c’est qu’elle dit les choses telles qu’elle les ressent, sans détour, sans filtre. Et dans le podcast, on adore ça ! Elle nous livre ses incertitudes d’adolescente, le décès soudain de son père qui va tout changer et son parcours jeune en psychiatrie.
Alors comment se projeter dans un avenir quand, à peine majeur, notre quotidien consiste à des allers-retours en psychiatrie ? Comment envisager un projet de famille alors que le terme de bipolarité nous sera pour toujours rattachée ? Comment concilier parentalité et santé mentale, quand cette dernière est fluctuante ?
Mais là où beaucoup seraient tentés de baisser les bras et de se laisser aller au désespoir, Solène avance, se laissant porter par ses envies, les rencontres qu’elle fait et son inébranlable humour. Son parcours n’est pas décousu, au contraire, c’est un patchwork coloré où chaque partie a sa place et rajoute de la couleur à l’ensemble. Elle traverse les obstacles comme on surfe sur la vague, à grand coup d’humour et d’ironie. Même si vous ne pourrez pas voir son visage, vous entendrez, j’en suis sûre, sa chaleur humaine et sa personnalité solaire.
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Dans ce nouvel épisode, c’est le retour des épisodes solo. Il n’y aura donc que moi derrière le micro. Après avoir raconté ma grossesse et l’impact de mes émotions fluctuantes sur ma parentalité, je souhaite parler d’un sujet très complexe que je trouve encore trop peu abordé. Parmi mes multiples troubles psys, j’ai souffert longtemps d’un trouble du comportement alimentaire. Les plus connus sont souvent l’anorexie mentale et la boulimie, mais dans mon cas, il s’agit d’hyperphagie. Dans cet épisode, j’analyse avec le recul que j’ai maintenant les conditions dans lesquels mon rapport toxique à la nourriture s’est développé et comment cela s’est transformé en trouble. Après avoir entamé un long travail thérapeutique, ce TCA a pris de moins en moins de place dans ma vie. Mais alors que je pensais tourner cette page, les cartes ont été rebattues, d’abord avec ma grossesse sous le signe du diabète gestationnel, et de nouveau quand j’ai dû me pencher sur l’éducation à l’alimentation de mon enfant.
Alors comment proposer un rapport sain à l’alimentation quand soi-même on a grandi avec un rapport toxique ? Comment ne pas influencer son enfant quand notre propre volonté est remise en question trois fois par jour ? Comment remettre l’alimentation à la place de besoin vital et non d’addiction ?
Dans cet épisode, je vous raconte comment j’ai dû affronter mes démons que je pensais derrière moi, et au moment où je l’attendais le moins. Je vais vous parler de mes victoires, de mes échecs aussi, et bien que je sois loin d’avoir tout réglé, pourquoi avoir conscience de l’enjeu est finalement mon plus grand atout.
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