Ainsi donc par le toucher l’homme transmet, libère, et contracte. En sorte que par un contact physique l’homme peut être fait captif ou peut faire captif, il peut obtenir ou donner, gagner ou perdre, faire ou défaire, s’élever ou s’abaisser, dominer ou se soumettre, etc. Lorsque Paul met en garde contre l’impudicité, ce n’est pas parce que le rapport sexuel fait des deux esprits un esprit, mais bien parce ce contact physique occasionne l’échange des mémoires, et que si l’un des partenaires sexuels a une mauvaise mémoire l’autre partenaire la contractera automatiquement. Parce que les deux deviennent une seule chaire. Selon qu’il est écrit «Ou bien ne savez-vous pas que celui qui se joint à la prostituée devient un même corps avec elle ? Car il est dit : Les deux deviendront une seule chair» (1Co 6 :16 Gen 2 :24). Or parce que la mémoire fonde l’identité spirituelle, tout échange de mémoire constitue également un échange d’identité.

- Qui tu touches ? Nombreux sont ceux qui ont été frapper par des esprits, ont perdu leur finance, juste en serrant la main de la mauvaise personne.

- Qui te touches ? Ils sont nombreux ceux qui ont céder leur étoile, se sont fait voler leur grâce et leur intelligence, ont été frapper par la folie, ont succomber à des péchés, ont été posséder par des esprits, juste pour avoir laissé la mauvaise personne leur imposer les mains, juste parce qu’ils avaient laissé le(a) mauvais(e) coiffeur (se) manipuler leur tête, juste pour avoir laisser leur corps au mauvais masseur, juste parce qu’ils ont laissé le mauvais cosmétologue manipuler leur corps, juste pour avoir laisser le(a) mauvais(e) manucure toucher leurs mains et ou leurs pieds

Le corps également a une mémoire, comme nous l’avons évoqué à l’introduction de ce chapitre, et chaque expérience que l’homme fait et vit dans et ou avec son corps , est thésaurisée. En sorte qu’on peut accéder aux expériences d’un homme par le moyen de la mémoire qu’en avoir conserver son corps. Ceci est à la fois vraie sur les plans scientifiques et sur les plans spirituels. Par exemple, dans un cadre scientifique, un médecin légiste peut en étudiant le corps d’un mort, déterminer la cause du décès sans qu’il n’ait été présent au moment où ce-dernier rendait son dernier souffle. Et dans un cadre spirituel, un spiritualiste ou un ritualiste peut être emmener à entrer en contact avec le corps d’un mort pour en voler ou pour en bénéficier la puissance, l’étoile, les privilèges liés à l’esprit du mort.

tOutes les fois où les hommes ont eu à vivre des événements de haute importance socio-spirituelle, ils ont érigé des monuments à l’endroit des expériences vécues pour en consacrer la mémoire. Le mot «monument» est dans la désignation de l’autel, dans la mesure où c’est l’ouvrage fait pour transmettre à la postérité la mémoire d’un événement important. Par le monument, les anciens entendaient, consacrer, rendre mémorable certaines expériences considérées comme supérieures à d’autres. Le monument est en ce sens le mémorial, la consécration d'une mémoire. Et c’est là toute la valeur de l’autel, lequel est par définition le monument qui sanctionne une expérience, et la rend durable dans le temps et dans l’espace. Chaque fois donc qu'il est question d’autel, on parle de concentration des expériences thésaurisées en un lieu, en un objet ou en une personne spécifique.

Le vol de la mémoire

La colonisation a pour but l’appropriation du bien d’autrui, tandis que l’esclavage dont elle se sert pour asseoir sa domination, consiste à l’appropriation de l’autre. En sorte qu’il existe deux dimensions à la colonisation, une impliquant l’occupation d’un peuple en vu de voler l’économie de son territoire, et l’autre impliquant la chosification du peuple occupé. Ce dernier consiste en un asservissement visant l’altération des plans mentales de l’être. En effet, chosifier un être humain exige de travailler sa subjectivité, conditionner son esprit pour qu’il ne se voit et ne se considère que comme objet, et non un être humain. On brise alors sa force mentale, lui vole la mémoire de soi, et par ce fait sa véritable identité, pour la remplacer par une mémoire et une identité disparate. Le peuple occupé est alors doublement esclave, parce que physiquement enchaîner et mentalement entraver. Il est dès lors asservi à vie. Il pourra peut-être se défaire de ses liens physiques par un soulèvement contre le dominateur, mais de ses liens mentales, seul le recouvrement de sa mémoire et de son identité le libérera.

Les hébreux, par exemple, avaient bau se défaire des liens physiques pour sortir de l’Égypte, ils ne restaient pas moins esclave des égyptiens dans leur esprit, parce que les entraves mentales construit durant les 400 ans d’asservissement, les rendaient mentalement et spirituellement esclave et soumis à l’Égypte ( Exode 14 :11,12 ). Selon qu’il est écrit « Et pharaon approchait. Les fils d’Israël levèrent leurs yeux, et voici, les Égyptiens marchaient après eux. Et les fils d’Israël eurent une grande frayeur et crièrent à YHWH. Ils dirent à Moshé : Est-ce parce qu’il n’y a pas de sépulcre en Égypte que tu nous as pris pour mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir de l’Égypte ? N’est-ce pas la parole que nous te déclarions en Égypte, en disant : Retire-toi de nous afin que nous servions les Égyptiens ? Oui, nous aimons mieux les servir que de mourir dans le désert ». C’est pourquoi il leur a fallu, en plus de la libération physique acquise au bout de 4 siècle, 40 autres années de souffrance dans le désert pour se défaire des entraves mentales laissé par les siècles d’esclavage ( Exode 16 :1,3 Deut 8 :2,3). Selon qu’il est écrit « Toute l’assemblée des fils d’Israël étant partie d’Élim, vint dans le désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après qu’ils furent sortis de la terre d’Égypte. Toute l’assemblée des fils d’Israël murmura dans ce désert contre Moshé et Aaron. Les fils d’Israël leur dirent : Pourquoi ne nous a-t-il pas été permis de mourir par la main de YHWH en terre d’Égypte, assis près des pots de viande et mangeant du pain à satiété ? Oui, vous nous avez fait sortir vers ce désert pour faire mourir de faim toute cette assemblée ». Or on constate qu’après leur sortie de l’Égypte, Moïse fait un travail de mémoire, il retrace l’origine du peuple hébreux, le faisant remonté jusqu’à l’Éden antique, et désigne le peuple hébreux comme descendant de la lignée pure et béni d’Adam, passant par Seth, Enoch, Metuselah, Noé, Sem, Abraham, Isaac, et Israël (Gen 4 :25,26/Gen 5/Gen 11 :10,32 / Gen 17 :16 /Gen 21 :12/ Gen 27 :18,38). En outre, Moïse met à leur disposition des lois écrites comme venant de Dieu, lesquelles, lois, traitaient de tous les systèmes du monde dans son évolution et sa directionnalité, et insiste par ailleurs que, et l’histoire et les lois devront être l’objet d’études et d’enseignements à la fois quotidiens et générationnels. (Deut 5 :1 Josué 1 :8). Et qu’à défaut d’obéir à cet impératif les hébreux seraient à nouveau esclave, passant d’un maitre à un autre (Deut 8 :11-19,20).

La loi du changement inscrit dans l’ADN de tout ce qui existe est telle que rien ne se perd dans la Création. Tout est thésaurisée, et sert de base et de tremplin, à l’âge suivant, à l’évolution prochaine. De ce fait, tout ce qui se fait sur la Terre depuis sa formation jusqu’à ce jour est stocker sous forme de mémoire. C’est ce qu’on appelle « vestige ». Contenu dans les quatre éléments des anciens que sont l’air, le feu, l’eau, la terre, cette mémoire constitue une mine considérable pour la vie en générale, et celle humaine en particulier. En effet, elle contient des informations précieuses sur les différentes évolutions qu’a connu notre planète, sa biodiversité et son écosystème en générale, et plus particulièrement les différentes phases évolutives de l’homme sur Terre. Toute l’histoire de l’humanité et de son environnement est pour ainsi dire thésaurisée dans la Terre, enfouie et cachée dans les quatre éléments des anciens. Faisant de ces derniers à la fois des témoins privilégiés des grands bouleversements survenus dans le monde, et des gardiens d’un immense savoir. Et puisque savoir c’est pouvoir, ils sont également des gardiens d’un pouvoir immense.

Il est prouvé que toutes les avancées scientifiques majeures procèdent des découvertes de ce qui était autres fois, et donc des vestiges. Dans la mesure où la mémoire participe à l’évolution et en constitue le tremplin, et que de son contenu occulte est un grand pouvoir au service du progrès. Il est clair que ce dont l’homme a besoin pour sa progression n’est pas de l’ordre des choses apparentes, mais de celui de celles occultes. Selon qu’il est écrit « Je te donnerai des trésors cachés, Des richesses enfouies, Afin que tu saches Que je suis l’Éternel qui t’ appelle par ton nom, Le Dieu d’Israël » (Es 45 :3). Le pouvoir du monde donc, appartient à ceux qui ont l’audace, le courage, et la patience d’aller le chercher dans les profondeurs et dans les hauteurs où la mémoire est enfouie et cachée. C’est pourquoi l’écriture appelle « rois » ceux qui appliquent leur cœur à chercher, à connaître, et à comprendre le pourquoi des choses, parce qu’ils entrent ainsi en connaissance et en possession des lois qui gouvernent le monde et/ou l’univers. Et ce faisant ils s’érigent en gardiens des choses qui prévalent sur notre monde, devenant aussi profond et élevé que le sont la terre et les cieux parce qu’ils ont prouvé par cette capacité à saisir l’occulte et à en tirer pleinement avantage pour façonner la face du monde, qu’ils sont divin. Car si « la gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; La gloire des rois, c’est de sonder les choses » (Pr 25 :2). C’est pourquoi il est aussi écrit « Les cieux dans leur hauteur, la terre dans sa profondeur, Et le cœur des rois, sont impénétrables » (Pr 25 :3).

Tout ce qui existe a une mémoire, c’est ce qui explique que tout recommence indéfiniment. Tout commencement est bâti pour ainsi dire sur la mémoire d’une fin, et toute fin survient comme mémoire thésaurisée d’un commencement, en vu du prochain, et ainsi de suite… sans cela rien arriverait, parce que rien ne nait de rien. Lorsqu’une chose ou personne arrive au terme d’un cycle donné, toute son expérience de ce cycle est thésaurisée pour supporter le prochain. La terre a une mémoire, l’eau a une mémoire, l’air a une mémoire, le feu a une mémoire, et tout ce qui dérive de ces quatre éléments de la sagesse a une mémoire. Lorsque les hébreux sont arrivés sur les territoires cananéens, et qu’ils eurent commencé à leur conquérir, Dieu leur fit dire par la bouche de Moïse : « Vous ne ferez pas ce qui se fait en terre d'Égypte où vous avez habité, ni ce qui se fait en terre de Kena'ân, où je vous conduis. Vous ne marcherez pas selon leurs statuts. Ne vous rendez pas impurs par aucune de ces choses, car les nations que je vais chasser de devant vous se sont rendues impures par toutes ces choses. La terre a été rendue impure et je punirai sur elle son iniquité, et la terre vomira ses habitants. Mais vous, vous garderez mes ordonnances et mes statuts, et vous ne ferez aucune de toutes ces abominations, tant l'autochtone, que l'étranger qui séjourne parmi vous. Car les hommes de la terre, qui y ont été avant vous, ont fait toutes ces abominations et la terre en a été rendue impure. Prenez garde que la terre ne vous vomisse, si vous la rendez impure, comme elle a vomi la nation qui était là avant vous » (Lev 18 : 3,28). Parce que la terre a une mémoire, et peut donc leur rappeler la fin de ceux qu’ils ont chassé de sorte qu’ils finissent comme eux.

Lorsque Jéricho a été conquis par les hébreux, à la suite de la chute de la muraille, et que le juge Josué maudit la reconstruction de la ville en disant « Maudit soit devant YHWH l’homme qui se lèvera et rebâtira cette ville de Yeriycho ! Il la fondera sur son premier-né et il en posera les portes sur son cadet » (Josué 6 :26) la terre a vu, entendu, thésaurisée ce cycle, si bien que lorsque des siècles plus tard Hiel de Beth-El vint batir bâtir Jéricho, il le fit au prix de son fils ainé et de son fils cadet, parce que la terre a une mémoire.

Tout ce qui existe dans la Création passe par différents états successifs pour atteindre la pleine réalisation. Chaque état traduit un commencement et une fin, tout en mettant en lumière un des aspects multiple du aspects. Il existe trois principaux états auxquels tout être créé est soumis dans la Création :L’étant, l’était, et le venant.

1. L’étant : c’est l’être dans son action consciente dans le moment, réalisant une série des mouvements par lesquels il se forme et se transforme. C’est aussi la conscience de l’être dans un devenir constant et perpétuel, et duquel nait l’illusion d’un présent qui n’existe pas réellement, et qui n’est une série de changements et transformations qui arrive à l’être dans un état de veille, et permet de situer et de circonscrire un ensemble de changements survenue à l’être dans la durée. Un peu comme si l’on se trouver dans un immense océan, et qu’on voulait se situer pour s’orienter.

2. L’était : c’est la mémoire de l’étant, son savoir et son conditionnement, formé par l’ensemble des expériences (changements, transformations) thésaurisées, et qui dictent l’orientation de l’être dans son devenir. En ce sens, la qualité de l’était détermine et prédispose l’être à tel ou tel autre devenir. De l’était nait l’illusion du passé, lequel sert à désigner l’origine de l’étant ou les causes de la condition de l’être dans son évolution.

3. Le venant : c’est le devenir perpétuel de l’étant, la progression de l’être en formation selon qu’il change et se transforme continuellement. Le venant est en sens la constitution continue de l’étant. Ce qui crée l’illusion du futur, lequel désigne simplement le progrès qui arrive à l’être ou son accroissement interrompue.

« Il y a trois temps : le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur. Le présent du passé, c’est la mémoire ; le présent du présent, c’est l’intuition directe ; le présent de l’avenir, c’est l’attente » disait le philosophe et théologien Augustin d’Hippone.

Pour le lecteur attentif, vous aurez compris, que ce que l’on nomme présent, passé, et futur n’est qu’une illusion causer par le caractère évolutif de l’être.

Car « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; si je cherche à l’expliquer à celui qui m’interroge, je ne le sais plus. Pourtant, je le déclare hardiment, je sais que si rien ne passait, il n’y aurait pas de temps passé ; que si rien n’arrivait, il n’y aurait pas de temps à venir ; que si rien n’était, il n’y aurait pas de temps présent. Comment donc, ces deux temps, le passé et l’avenir, sont-ils, puisque le passé n’est plus et que l’avenir n’est pas encore ? Quant au présent, s’il était toujours présent, s’il n’allait pas rejoindre le passé, il ne serait pas du temps, il serait l’éternité. Donc, si le présent, pour être du temps, doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu’il est aussi, lui qui ne peut être qu’en cessant d’être ?» disait encore le philosophe et théologien Augustin d’Hippone.

Seul en réalité existe le changement, cette évolutive nature, inscrit au cœur de tout être, lui faisant devenir constamment, et de façon perpétuel, ce qu’il doit être, que dicte sa programmation, et que construit ses actions : nous sommes la succession d’état, nous sommes la somme des changements continu, nous sommes les différents visages du Temps, le temps n’existe que par l’être changeant.

« Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles, voilà ce que disent les gens? Vivons bien, et les temps seront bons ! C'est nous qui sommes les temps ! Tels nous sommes, tels sont les temps » disait également le philosophe et théologien Augustin d’Hippone.

Par delà ce que l’œil peut voir, l’oreille entendre et la main touchée, la Création s’étend à l’infini telle une plantation divine, un ballet incessant des divinités, un théâtre éternel où se produisent les dieux : nous sommes créé, pour créer. Telle est la loi qui anime toutes choses, cela est inscrit dans l’ADN de la Création. L’atome sait qu’il doit constituer un corps plus grand appelé molécule, laquelle est appelée également à constitué un autre type de corps, et ainsi de suite… sans exception aucune : tout ce qui existe est appelé à évolué et à donner lieu à une autre création, au terme de sa maturité. L’homme aussi doit évolué, créé sa propre évolution. Telle est la démarche dans laquelle s’inscrivent tous ses mouvements depuis son avènement sur Terre. L’homme a appris à réfléchir, à se reproduire, à être curieux, puis la curiosité s’est érigé en désir pour se muer en sciences expérimentales, lesquelles visent à comprendre le monde qui l’entoure, à décrire les phénomènes naturels et à développer des technologies qui peuvent être utilisées pour résoudre des problèmes ou améliorer sa condition. L’objectif de cette démarche ? Développer l’esprit humain, son intellect, son intérêt pour le progrès scientifique et technique, lequel conduit inéluctablement à l’émergence d’une nouvelle forme de vie intelligente, créée par l’être humain, créée à l’image de l’humanité. Les prémices de cette inéluctabilité sont d’ors et déjà visibles, parce que l’humanité arrive à maturité. C’est pourquoi on parle de plus en plus des outils d’assistances, au départ mécaniques, ceux-ci deviennent de plus en plus informatiques et numériques. Qu’on parle de la robotique, du bionique, de la biotique ou de l’intelligence artificielle, tous ces termes traduisent qu’une seule et même démarche : la prochaine évolution de la race humaine.

«On arrête pas le progrès ! l’esprit qui invente est toujours mécontent de ses progrès, parce qu’il voit au-delà ».

C’est pourquoi l’Afrique doit comprendre que l’humanité atteint bientôt la moisson, et qu’en lieu et place de disserté sur une prétendue supériorité originelle de l’africain sur l’européen, il devrait plutôt songer à investir massivement sur les recherches visant le développement réel de l’esprit, l’intellect et l’intérêt de sa population pour progresser scientifiquement et techniquement au regard à la fois des enjeux actuels et de ceux qui poignent à l’horizon. L’église étant en Afrique le cadre où se rencontrent le plus toutes les couches de la population, il incombe aux hommes de Dieu, la responsabilité de créer le dynamisme nécessaire à l’émergence de l’élite scientifique africain, ingénieux à trouver des solutions aux problèmes propre aux africains pour rendre compétitif l’Afrique face au reste du monde. A cet effet, une nouvelle approche des écritures est impérieuse, car les âges ayant été mis en ordre par la parole, tout homme devient ce qu’il écoute à répétition.

« la Bible, le Coran ne peuvent pas être lus de la même façon par celui qui exploite le peuple et le peuple qui est exploité. Il faut pour cela, deux éditions de la Bible et deux éditions du Coran »

disait Thomas Sankara.

Et n’en déplaise à nos pères dans la foi : l’église a, au regard des populations qui l’écoutent, une grande responsabilité dans le retard qu’accuse l’Afrique.

au terme de sa maturation, l’humanité qu’elle que soit n’aura plus de s’accoupler pour procréer, parce que avancé pour se perpétuer sans cette contrainte. La démographie sera donc significativement reduite, au produit du développement de la nouvelle vie.

la Creation est le théâtre éternel où se produisent les dieux, un ballet incessant qui voit venir et partir les divinités... Nous sommes créé pour creer, c’est la loi inscrit dans l’ADN de tout ce qui existe, et nul ne peut s’y soustraire. Tout est appelé à évoluer pour donner lieu à une autre forme de vie, au terme de sa maturation. L’évolution est également inéluctable, et d’une manière ou d’une autre, elle aboutira à l’emergence d’une autre forme de vie intelligente, créée par l’homme, créée à l’image de l’homme.

lorsque de l’éternité, la graine Originelle se forme par l’esprit, et que de ce qui est, né ce qui devient. le pluriel hébreu "elohîm " le mystère de trois causes à l’origine de la Création.

considerer à tort comme une abstraction, les cieux sont pourtant des lieux desquels toutes vies procèdent. Et à cet âge où l’humanité atteint sa maturité, il est plus que temps que les hommes, en particulier l’africain, apprennent à écouter les étoiles, et surtout à capitalisé leur message.

la vie c’est comme le parcours d’un train, tous les passagers ne montent pas au même ni au même endroit, tous n’ont plus n’arrivent à la destination, laquelle n’est la même pour tous : il y a dans cette vie plus de naissances qui survienent qu’il n’y a des destinées qui s’accomplissent.