Né en 1944 à Casablanca, Serge Haroche a fait ses études à l'Ecole Normale Supérieure (ENS). Il a été chercheur au CNRS, Maître de Conférences à l'Ecole Polytechnique, Professeur à l'Université Paris VI et membre de l'Insitut de France. Il a enseigné pendant plusieurs années à l'Université de Yale, aux Etats-Unis et visité, comme chercheur ou professeur invité, plusieurs universités étrangères dont Stanford, Harvard, MIT et l'Université fédérale de Rio de Janeiro. Il a dirigé pendant cinq ans le département de Physique de l'ENS.
Serge Haroche est un spécialiste de la physique atomique et de l'optique quantique. Il a développé dans les années 1970-80 des méthodes nouvelles de spectroscopie laser basées sur l'étude des battements quantiques et de la superradiance. Il s'est ensuite intéressé aux atomes de Rydberg. Il a montré que ces atomes, couplés à des cavités supraconductrices contenant quelques photons, constituent des systèmes idéaux pour tester les lois quantiques fondamentales et pour démontrer des opérations de logique quantique prometteuses pour le traitement de l'information.
Nommé en 2001 professeur au Collège de France dans la chaire de Physique quantique, Serge Haroche dirige le groupe d'électrodynamique des systèmes simples au sein du laboratoire Kastler Brossel du Département de Physique de l'ENS.
Les enseignements sont diffusés avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller
Maths en tête
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📆 Un mercredi sur deux : un nouvel épisode (entre 5 et 15 min) qui aborde une
notion, un point d’histoire des maths, un axe de méthodologie.
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Tim Harford and the More or Less team try to make sense of the statistics which surround us. From BBC Radio 4
Né le 27 septembre 1956 à Carcassonne – Marié, 3 enfants
Directeur du Laboratoire de Chimie des Processus Biologiques, Collège de France
(FRE Collège de France-CNRS n° 3488)
--
• École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique, Cachan (1975-1980)
• Agrégation de Sciences Physiques-option Chimie (1978)
• Thèse de 3e Cycle-Université Paris VI (1981)
• Thèse d'État-Université Paris VI (1984)
• Stage post-doctoral- Institut Karolinska, Stockholm (1985-1986)
• Assistant agrégé-ENS Ulm (1980-1981)
• Attaché de Recherches au CNRS-ENS Ulm (1981-1985)
• Chargé de recherche au CNRS-Université René descartes (Paris V) (1985-1988)
• Professeur à l'Université Joseph Fourier (1988-2008)
• Membre Junior de l'Institut Universitaire de France (1991-1996)
• Membre Senior de l'Institut Universitaire de France (2005-2008)
• Professeur au Collège de France depuis 2008
RESPONSABILITÉS ADMINISTRATIVES
• Adjoint du Vice Président Recherche de l'Université (1994-1997)
• Directeur de l'École Doctorale Chimie-Biologie de l'UJF (1995-1998)
• Conseiller du Directeur de la Recherche, au MENRT (1999-2001)
• Vice Président de la Commission de Spécialistes n° 32 de l'UFR de Chimie (1998-2000) puis Président (2001-2003) puis Vice-Président de la Commission de Spécialistes 31-32-33 (2004-2008)
• Membre élu du Conseil Scientifique de l'UJF (1998-2006)
• Membre de la Commission des Finances de l'UJF (2003-2006)
• Membre nommé du Comité National de la Recherche Scientifique (section 16) (2004-2008)
• Membre du Conseil d'Administration de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) (2004-2007)
• Membre du Conseil Scientifique de l'ENS Cachan (2004-2007)
• Membre du Conseil Scientifique du Centre Franco-Indien pour la Promotion de la Recherche Avancée (CEFIPRA) (2002-2005)
• Président du Comité d'Evaluation du programme RIB de l'ANR (2005-2006)
• Directeur de l'Institut des Métaux en Biologie de Grenoble (2003-2006)
• Chef de l'Institut de recherches en technologies et sciences pour le vivant, DSV-CEA, Grenoble (2003-2008)
• Directeur du Laboratoire de Chimie et Biochimie des Centres Rédox Biologiques (Unité Mixte de Recherches UJF-CNRS-CEA n° 5047) (1997-2006)
• Directeur du Laboratoire de Chimie et Biologie des Métaux, Grenoble
(Unité Mixte de Recherche UJF-CNRS-CEA n° 5249) (2007-2010)
• Directeur de L'IFR 27 (UJF-CNRS-CEA-INSERM-INRA) (2003-2008)
• Président du Conseil Scientifique du Fonds France-Berkeley (2008-2009)
• Président du Conseil Scientifique de la Ville de Paris (2009-)
• Membre du Comité d'Orientation Stratégique de VEOLIA-SARPi (2009-)
• Membre du Conseil Scientifique du LEEM Recherche (2009-2010)
• Membre du Conseil Scientifique de l'ENS Cachan (2010-)
• Membre du Conseil d'Administration de l'IPGP (2010-2012)
• Membre du Conseil de la Recherche de PSL (Paris-Sciences et Lettres) (2012-)
• Secrétaire de l'Assemblée des Professeurs (Collège de France) (2012-)
• Vice-Président de l'Association Franco-Suédoise pour la Recherche (2013-)
DISTINCTIONS HONORIFIQUES
• Membre Junior de l'Institut Universitaire de France (IUF) (1991-1996)
• Prix POLICART-LACASSAGNE (Académie des Sciences) (1996)
• Médaille d'Argent du CNRS (2004)
• Membre Senior de l'Institut Universitaire de France (IUF) (2005-2008)
• Membre de l'Académie des Sciences (2005).
• Titulaire de la Chaire CV Raman de l'Académie des Sciences de l'Inde (Bangalore) (2009)
• Chevalier de l'Ordre National du Mérite (2010)
• Prix Achille Le Bel de la Société Chimique de France (2012)
Jean-Jacques Hublin est paléoanthropologue, auteur de nombreux travaux sur l'évolution des néandertaliens et sur les origines africaines des hommes modernes.
Il a joué un rôle pionnier dans le développement de la paléoanthropologie virtuelle, qui fait largement appel aux techniques de l'imagerie médicale et industrielle et à l'informatique pour reconstituer et analyser les restes fossiles. Il s'est aussi intéressé à l'évolution des rythmes de croissance et au développement cérébral chez les hominidés ainsi qu'à l'histoire de sa discipline.
Après une carrière de chercheur au Centre national de recherche scientifique, Jean-Jacques Hublin à été nommé professeur à l'université de Bordeaux 1 (1999). Il est depuis 2004 professeur à l'Institut Max Planck d'Anthropologie Evolutionnaire de Leipzig (Allemagne) où il a créé le Département d'Évolution humaine. Il a enseigné à l'Université de Californie à Berkeley (1992), à l'Université d'Harvard (1997) et à l'Université de Stanford (1999 et 2011). Depuis 2010, il dispense régulièrement des cours à l'Université de Leiden (Pays-Bas). En 2011, il a été choisi pour être le premier Président de la Société européenne pour l'étude de l'évolution humaine (ESHE) nouvellement fondée.
La mission de ce laboratoire est d'analyser les bases cérébrales des fonctions cognitives, chez l'homme normal et chez certains patients neurologiques, en développant et en exploitant les méthodes modernes de la neuro-imagerie conjointement à l'utilisation de paradigmes expérimentaux issus de la psychologie cognitive.
Stanislas Dehaene est ancien élève de l'École normale supérieure et docteur en psychologie cognitive. En septembre 2005, il a été nommé professeur au Collège de France, sur la chaire nouvellement créée de Psychologie cognitive expérimentale, après avoir occupé pendant près de dix ans la fonction de directeur de recherche à l'Inserm. Ses recherches visent à élucider les bases cérébrales des opérations les plus fondamentales du cerveau humain : lecture, calcul, raisonnement, prise de conscience. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix et subventions, dont le prix Louis D. de la Fondation de France (avec D. Le Bihan), le prix Jean-Louis Signoret de la Fondation Ipsen et la centennial fellowship de la fondation américaine McDonnell.
Les nombres dans le cerveau
Stanislas Dehaene est l'expert reconnu des bases cérébrales des opérations mathématiques, domaine dont il a été le pionnier. Il a conçu de nouveaux tests psychologiques de calcul et de compréhension des nombres, et les a appliqués aux patients atteints de lésions cérébrales et souffrant de troubles du calcul. Son travail a conduit à la découverte que l'intuition des nombres fait appel à des circuits particuliers du cerveau, en particulier ceux du lobe pariétal. Stanislas Dehaene a utilisé les méthodes d'imagerie cérébrale afin d'analyser l'organisation anatomique de ces circuits, mais aussi leur décours temporel, démontrant notamment dans un article paru dans Science en 1999 que le calcul approximatif fait appel à des régions partiellement différentes de celles du calcul exact. En collaboration avec le neurologue Laurent Cohen, il a observé de nouvelles pathologies de ces régions, qui conduisent certains patients « acalculiques » à perdre toute intuition du nombre. Il a également montré des homologies frappantes entre les traitements des nombres chez l'homme et chez l'animal. Ainsi, les fondements de nos capacités arithmétiques trouvent leur origine dans l'évolution du cerveau.
Les travaux de Stanislas Dehaene montrent que des pathologies de la région pariétale, d'origine traumatique ou génétique, peuvent exister chez l'enfant. Elles entraînent une « dyscalculie » – un trouble précoce du développement comparable à la dyslexie, mais affectant l'intuition du nombre. Le diagnostic, la compréhension et la rééducation de la dyscalculie, par le biais de logiciels de jeux éducatifs, constituent des objectifs majeurs du laboratoire. Stanislas Dehaene a résumé ses recherches sur le cerveau et les mathématiques dans un livre à destination du grand public : La Bosse des maths (Éditions Odile Jacob ; Prix Jean Rostand en 1997), dont une édition révisée a été publiée en 2010.
La chaire s'intéresse à tous les aspects de la formation des structures dans l'Univers, à partir de l'instant initial du Big Bang, où l'Univers était très homogène. Au XXIe siècle, la cosmologie est devenue une science de précision, où le taux d'expansion de l'Univers, et son accélération sont connus, sa courbure nulle et son contenu en matière et énergie ont été mesurés avec précision. Pourtant, il n'y a que 5 % de matière ordinaire, et 95 % de secteur noir, dont 25 % de matière noire et 70 % d'énergie sombre. De nombreux modèles alternatifs viennent défier le modèle standard de matière noire froide, qui rencontre beaucoup de problèmes pour expliquer les galaxies.
L'existence des galaxies n'a été établie qu'en 1926. Auparavant, les astronomes ne disposaient pas de bons indicateurs de distance, et confondaient les nuages de la Voie lactée, et les galaxies extérieures à la nôtre, tous appelés « nébuleuses ». L'expansion de l'Univers, et la loi de Hubble-Lemaître, n'a été établie que dans les années 1930. Aujourd'hui, l'Univers jusqu'aux limites de notre horizon observable a été exploré, il contient au moins deux mille milliards de galaxies. Les télescopes dans l'espace (Hubble, James-Webb, Euclid), ou au sol (VLT, ELT, ALMA, SKA) nous permettent de préciser de plus en plus la physique des galaxies, et d'établir la théorie de leur formation, de même que l'histoire cosmique de la formation d'étoiles.
Les galaxies évoluent en symbiose avec leur trou noir supermassif, qui existe au centre de chaque bulbe de galaxie. Ce trou noir est alimenté par le gaz et les étoiles de la galaxie qui orbitent près du centre. Depuis quelques années, la détection des ondes gravitationnelles nous renseignent sur le taux de fusion des trous noirs, et des observations interférométriques à très haute résolution angulaire ont pu faire l'image de l'ombre de trous noirs supermassifs.
Biographie
Astrophysicienne à l'Observatoire de Paris, membre de l'Académie des sciences, Françoise Combes a été directrice adjointe du Laboratoire de physique de l'École normale supérieure (ENS) de 1985 à 1989. Elle a été présidente de la Société française d'astronomie et d'astrophysique (2002-2004) et a dirigé le Programme national galaxies du CNRS (2001-2008). Elle est éditrice de la revue européenne Astronomy & Astrophysics, depuis 2003. Ses activités de recherche sont consacrées à la formation et à l'évolution des galaxies, dans un contexte cosmologique. Par ses simulations numériques, elle a été la première à découvrir le mécanisme permettant de former des bulbes dans les galaxies spirales, par des résonances verticales des barres stellaires. Elle a également été pionnière dans les absorptions moléculaires devant des quasars éloignés, conduisant à des contraintes sur la variation des constantes fondamentales. Elle a reçu la médaille d'or 2020 du CNRS ainsi que le prix international Pour les Femmes et la Science L'Oréal-UNESCO 2021.