Ever wanted to know how music affects your brain, what quantum mechanics really is, or how black holes work? Do you wonder why you get emotional each time you see a certain movie, or how on earth video games are designed? Then you’ve come to the right place. Each week, Sean Carroll will host conversations with some of the most interesting thinkers in the world. From neuroscientists and engineers to authors and television producers, Sean and his guests talk about the biggest ideas in science, philosophy, culture and much more.
Né en 1944 à Casablanca, Serge Haroche a fait ses études à l'Ecole Normale Supérieure (ENS). Il a été chercheur au CNRS, Maître de Conférences à l'Ecole Polytechnique, Professeur à l'Université Paris VI et membre de l'Insitut de France. Il a enseigné pendant plusieurs années à l'Université de Yale, aux Etats-Unis et visité, comme chercheur ou professeur invité, plusieurs universités étrangères dont Stanford, Harvard, MIT et l'Université fédérale de Rio de Janeiro. Il a dirigé pendant cinq ans le département de Physique de l'ENS.
Serge Haroche est un spécialiste de la physique atomique et de l'optique quantique. Il a développé dans les années 1970-80 des méthodes nouvelles de spectroscopie laser basées sur l'étude des battements quantiques et de la superradiance. Il s'est ensuite intéressé aux atomes de Rydberg. Il a montré que ces atomes, couplés à des cavités supraconductrices contenant quelques photons, constituent des systèmes idéaux pour tester les lois quantiques fondamentales et pour démontrer des opérations de logique quantique prometteuses pour le traitement de l'information.
Nommé en 2001 professeur au Collège de France dans la chaire de Physique quantique, Serge Haroche dirige le groupe d'électrodynamique des systèmes simples au sein du laboratoire Kastler Brossel du Département de Physique de l'ENS.
Les enseignements sont diffusés avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller
Plongez au cœur de la révolution robotique !
Ce podcast remet les robots à hauteur d’humain. Chaque épisode éclaire les coulisses : depuis les bras articulés qui façonnent nos voitures jusqu’aux robots compagnons qui apprennent à dialoguer, en passant par les explorateurs martiens et les micro-machines médicales plus petites qu’un grain de riz.
Au fil de l’actualité, nous traduisons le jargon en histoires limpides : comment l’intelligence artificielle fait-elle bouger un exosquelette ? Pourquoi la robotique douce copie-t-elle les tentacules de la pieuvre ? Quelles questions éthiques surgissent quand un automate prend soin d’un proche ?
Nous tendons aussi le micro aux visionnaires du domaine : ingénieurs, chercheuses, start-uppers, philosophes… Ils partagent leur parcours, leurs doutes et leurs idées pour un futur où humains et robots coopèrent plutôt qu’ils ne se remplacent.
Que vous soyez simple curieux ou passionné de techno, embarquez avec nous pour explorer un monde en mouvement permanent. Abonnez-vous, activez les notifications : la prochaine grande découverte se joue peut-être dans l’épisode qui suit.
Ce podcast est une création originale de Patrick de Carvalho. Réalisation par le studio de production « Je ne perds jamais » et 72h-podcast.com
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Michel Devoret, né en 1953 à Paris, a reçu une formation d'ingénieur en télécommunications puis a obtenu à l'Université d'Orsay un DEA d'optique quantique, suivi d'une thèse de 3ème cycle en physique atomique et moléculaire puis d'une thèse de doctorat d'Etat en physique de la matière condensée. Au cours d'un séjour post-doctoral à Berkeley (USA) en 1982-1984 dans le laboratoire du Professeur John Clarke, il a mesuré pour la première fois les niveaux quantiques mésoscopiques d'une jonction Josephson. De retour en France, il a fondé avec Daniel Estève et Cristian Urbina le groupe Quantronique au laboratoire de l'Orme des Merisiers (CEA-Saclay). Les principaux résultats de ce groupe sont l'invention de la pompe à électrons, l'observation directe de la charge des paires de Cooper et la réalisation d'un bit quantique supraconducteur, baptisé Quantronium. Michel Devoret est depuis 2002 professeur à l'Université de Yale (USA) où son groupe de recherche, en collaboration avec Rob Schoelkopf, Steve Girvin et Dan Prober, a mis au point un nouveau type d'amplificateur ultra-bas bruit. Il a pris ses fonctions au Collège de France en avril 2007.
Les enseignements sont diffusés avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller
Les cours des trois premières années (2015-2018) ont été consacrés aux développements récents de la physique hors d'équilibre, d'abord dans l'optique de la thermodynamique stochastique (théorèmes de fluctuation, relations de Jarzysnki, grandes déviations), puis dans une analyse des propriétés de modèles de transport (processus d'exclusion, chaînes d'oscillateurs anharmoniques) ou de croissance (équation Kardar Parisi Zhang, matrices aléatoires, polymères dirigés). L'année 2018-2019 a présenté une introduction aux idées de renormalisation en physique statistique (universalité, calcul d'exposants) et l'année 2019-2020 a porté sur la dynamique des fronts, en particulier sur des résultats récents relatifs à l'équation de Fisher-KPP.
Les cours des années qui viennent (2020-) porteront sur la théorie des systèmes désordonnés (localisation, verres de spins, réseaux de neurones) et ses applications.
Né en 1958, Jean Dalibard est un ancien élève de l'École normale supérieure (1977-1981). Il a soutenu sa thèse de doctorat sous la direction de Claude Cohen-Tannoudji en 1986 et a été chercheur au CNRS jusqu'en 2012, date de son élection au Collège de France. Il effectue ses recherches au laboratoire Kastler Brossel. Il est également professeur à l'École polytechnique et il a dirigé l'école de physique des Houches de 2001 à 2006. Il a été chercheur invité au National Institute for Standards and Technology (USA), au Laboratoire Cavendish de l'Université de Cambridge (UK), et il a enseigné dans plusieurs universités étrangères.
Les principaux travaux de Jean Dalibard portent sur la physique atomique et l'optique, et plus particulièrement sur la manipulation d'atomes par des champs électromagnétiques. Ce domaine de recherche est fondé sur le fait que des faisceaux laser aux caractéristiques bien choisies permettent de refroidir un gaz d'atomes ou de molécules. Les températures obtenues sont extrêmement basses, de l'ordre du millionième de degré au dessus du zéro absolu. Elles peuvent donner naissance à de nouveaux états de la matière dont le comportement, régi par la mécanique quantique, diffère fortement de celui des fluides ordinaires.
Les études actuellement en cours dans l'équipe de Jean Dalibard visent à approfondir notre compréhension du comportement de la matière à très basse température. La ligne directrice est le développement d'une « ingénierie quantique » cherchant à reproduire avec les gaz d'atomes froids des situations que l'on rencontre dans d'autres domaines allant de la physique nucléaire à l'astrophysique, en passant par la science des matériaux ; en d'autres termes, ces gaz ultra-froids constituent des « simulateurs » avec lesquels on espère modéliser le comportement d'autres systèmes quantiques plus difficilement contrôlables.
Principales distinctions
Membre de l'Académie des Sciences (2004)
Membre de European Academy of Sciences (2009)
Visiting Fellow de Trinity College, Cambridge (2010)
Membre de l'Academia Europaea (2011)
Fellow de Optical Society of America (2012)
Prix Gustave Ribaud de l'Académie des sciences (1987)
Prix Mergier Bourdeix de l'Académie des sciences (1992)
Prix Jean Ricard de la Société française de physique (2000)
Médaille Blaise Pascal de l'European Academy of Sciences (2009)
Prix des trois physiciens, Fondation de France (2010)
Prix Davisson-Germer de l'American Physical Society (2012)
Prix Max Born de l'American Optical Society (2012)
Les recherches menées au sein de la chaire du Pr Antoine Georges portent sur la « matière quantique à fortes corrélations ». Les électrons d'une molécule ou d'un solide, les fluides quantiques d'atomes ultra froids constituent autant d'exemple de systèmes quantiques constitués d'un très grand nombre de particules en interaction. Nous nous intéressons aux phénomènes collectifs fascinants qui se développent dans ces systèmes comme la supraconductivité, les transitions métal-isolant, le magnétisme ou encore les effets topologiques.
Notre équipe de recherche développe des méthodes permettant de comprendre la physique de ces systèmes et d'en prédire les propriétés, en lien constant avec les données expérimentales. Ce programme de recherche associe de manière étroite des aspects conceptuels et computationnels/algorithmiques (théorie du champ moyen dynamique et ses extensions, méthodes de Monte Carlo diagrammatique, réseaux de neurones ou circuits quantiques pour la représentation des fonctions d'ondes). Notre équipe participe au développement de la librairie numérique TRIQS et dispose de moyens de calculs significatifs.
Michel Devoret, né en 1953 à Paris, a reçu une formation d'ingénieur en télécommunications puis a obtenu à l'Université d'Orsay un DEA d'optique quantique, suivi d'une thèse de 3ème cycle en physique atomique et moléculaire puis d'une thèse de doctorat d'Etat en physique de la matière condensée. Au cours d'un séjour post-doctoral à Berkeley (USA) en 1982-1984 dans le laboratoire du Professeur John Clarke, il a mesuré pour la première fois les niveaux quantiques mésoscopiques d'une jonction Josephson. De retour en France, il a fondé avec Daniel Estève et Cristian Urbina le groupe Quantronique au laboratoire de l'Orme des Merisiers (CEA-Saclay). Les principaux résultats de ce groupe sont l'invention de la pompe à électrons, l'observation directe de la charge des paires de Cooper et la réalisation d'un bit quantique supraconducteur, baptisé Quantronium. Michel Devoret est depuis 2002 professeur à l'Université de Yale (USA) où son groupe de recherche, en collaboration avec Rob Schoelkopf, Steve Girvin et Dan Prober, a mis au point un nouveau type d'amplificateur ultra-bas bruit. Il a pris ses fonctions au Collège de France en avril 2007.
Les enseignements sont diffusés avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller