Depuis la catastrophe mortelle de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie est secouée par une immense révolte citoyenne menée par les étudiant.e.s.
Manifestations, rassemblements et blocages se multiplient aussi en Bosnie-Herzégovine, au Monténégro et en Macédoine du Nord. La Grèce est aussi secouée par de grandes manifestants, deux ans après la terrible catastrophe ferroviaire de Tempé.
Partout, la même exigence de justice et de responsabilité des dirigeants politiques se fait entendre. Sommes-nous à la veille d’un « printemps des Balkans » ?
Pour parler de cette effervescence qui saisit l'Europe du Sud-Est et tenter de la comprendre, nous avons invité nos correspondantes sur place : Milica Čubrilo-Filipović (Belgrade), Jasna Tatar-Anđelić (Podgorica), Ombeline Duprat (Sarajevo) et Isabelle Karaiskos (Athènes) ainsi qu'un grand témoin, Igor Štiks (Université de Belgrade). Débat modéré par Tara Mirković.
Présidentielle annulée en Roumanie sur fond de percée nationaliste et d’ingérence russe, poussée de l’extrême-droite aussi en Bulgarie, victoire sur le fil du « oui » à l’intégration à l’UE en Moldavie, dérive populiste en Croatie.
Dans tout l'Est et le Sud-Est de l'Europe, les discours racistes et complotistes se banalisent, avec les réseaux sociaux comme caisse de résonance et l'ombre de la Russie qui plane. Mais au juste, de quoi se nourrit cette vague néoconservatrice ?
Un webinaire animé par Jean-Arnault Dérens, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans
Avec : • Sergiu Mișcoiu, Enseignant chercheur en science politique - Universités Babes-Bolyai (UBB) et Paris-Est (UPE)
• Dimša Lovpar, correspondant du Courrier des Balkans à Zagreb
La Moldavie traverse une période cruciale de son histoire. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays a accéléré sa marche vers l'Union européenne, mais le 20 octobre, le référendum actant cette intégration a été adopté d'un cheveu, grâce à la diaspora et le camp pro-Occidental a dénoncé l'ingérence russe.
Pour tenter de comprendre la situation, nous avons interrogé l'historienne Catherine Durandin et la journaliste indépendante Nata Albot.
Au sommaire
• La très courte victoire du « oui » au référendum sur l'avenir européen est-il un désaveu pour Maia Sandu ? Pour l’Union européenne ?
• Pourquoi les Moldaves sont-ils si
partagés sur l’intégration européenne ?
• La « guerre hybride » menée par la Russie contre la
Moldavie est-elle une réalité ?
• Est-ce la peur de sortir de la « neutralité stratégique » garantie par la Constitution moldave actuelle qui explique un résultat si serré du référendum ?
• Quelle est la situation dans la région séparatiste de Transnistrie soutenue par Moscou ?
• Et dans l'Unité territoriale autonome de Gagaouzie ?
• Peut-on envisager un scénario à la géorgienne pour la Moldavie ?
• Que penser de la procédure accélérée d'adhésion offerte par l'UE ?
• Qui est Alexandr Stoianoglo, le candidat du Parti socialiste, issu de la minorité gagaouze, qui affrontera Maia Sandu au second tour de la présidentielle ?
C'était le 24 mars 1999. Il était 20h quand l’Otan lança contre la Yougoslavie de Slobodan Milošević la plus grande opération militaire de son histoire. Intervention « humanitaire », guerre prétendument « juste » menée au nom d’impératifs moraux, ce conflit a rebattu les cartes du monde de l’après-Guerre froide et définit de nouvelles lignes de clivage, plus que jamais d’actualité avec l'invasion en Ukraine.
Pour le 25ème anniversaire de ces bombardements, nous avons rencontré le diplomate Gabriel Keller, ancien N°2 de la mission de l'OSCE au Kosovo et auteur de l'ouvrage « Vers la guerre au Kosovo – Octobre 1998, mai 1999 » paru aux Éditions Fauve.
Deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022, la Russie de Vladimir Poutine pourrait-elle être tentée d'ouvrir de « nouveaux fronts », directement, comme en Moldavie, ou plus indirectement, comme dans les Balkans occidentaux ? Les conflits non-résolus en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo suscitent l'inquiétude alors que la Serbie est pointée du doigt pour sa proximité avec Moscou. D'autres pays, comme la Bulgarie, se déchirent entre pro-Russes et pro-Européens. Le Kremlin tente de maximiser son influence dans tout le sud-est de l'Europe via les différents relais dont il dispose, à commencer par les Églises orthodoxes. Mais quelles sont ses marges de manœuvres, au-delà de la déstabilisation ?
Décryptage avec
Jean-Arnault Dérens, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans, spécialiste des Balkans occidentaux
Nadège Ragaru, historienne et politiste, directrice de recherche à Sciences Po (CERI-CNRS), spécialiste de la Bulgarie et de la Macédoine du Nord
Florent Parmentier, secrétaire général du CEVIPOF/Sciences Po, chercheur associé au Centre de géopolitique de HEC, spécialiste de la Moldavie.
Débat animé par Laurent Geslin
En février 2014, un vaste mouvement de protestation gagne la Bosnie-Herzégovine. Malgré la répression des autorités et le peu de soutien international, la révolte citoyenne grandit, soutenue par une majorité de la population, surtout en Fédération. Après les manifestations, des plénums sont bientôt formés pour porter des revendications contre la corruption et le blocage des institutions par les formations ethno-nationalistes au pouvoir depuis la fin de la guerre.
Étouffé et réprimé, ce mouvement a fini par être évincé de l'actualité après les terribles inondations du printemps 2014 et s'est peu à peu éteint. L'exode s'est ensuite accéléré. Pourtant, l'esprit des plénums continue d'influencer les nouvelles luttes citoyennes, écologistes, féministes et anticapitalistes. Dix ans plus tard, que reste-t-il de cette expérience de démocratie directe inspirée du socialisme autogestionnaire~?
Pour en parler, le Courrier des Balkans a interrogé Aline Cateux, anthropologue spécialiste de la Bosnie-Herzégovine, Rodolfo Toè, notre ancien correspondant au moment des plénums et aujourd'hui analyste politique, ainsi qu'Igor Štiks, écrivain et universitaire, souvent présenté comme l'une des têtes pensantes de la « nouvelle gauche » des Balkans.
La radiotočka, c'est un dispositif de radio câblée monocanal, développé par les nouvelles autorités communistes dès 1947 en Bulgarie et qui a progressivement disparu dans les années 2000, supplanté par la télévision et internet. Rencontre avec l'anthropologue Olivier Givre, parti enquêter sur les traces de cette radiotočka avec le documentariste Raphaël Cordray. Une plongée sonore sensible et politique dans près d'un siècle d'histoire(s) des Balkans.
La colère gronde en Serbie depuis les élections du 17 décembre. Officiellement, le parti du président Vučić les a largement remportées, mais de nombreuses irrégularités ont été constatées. Alors que la Russie a apporté son soutien à Belgrade, les Occidentaux restent étrangement silencieux. Ce mouvement peut-il vraiment inquiéter le régime Vučić ?
Invités :
• Milica Čubrilo Filipović, correspondante du Courrier des Balkans à Belgrade
• Srđan Cvijić, président de l’International Advisory Committee du Belgrade Centre for Security Policy.
• Marion Roussey, correspondante du Courrier des Balkans à Mostar
Un débat animé par Jean-Arnault Dérens.
25 ans, ce n’est pas un anniversaire ordinaire pour un site d’information, et ce quart de siècle fait même du Courrier des Balkans le doyen français des médias en ligne. Depuis toujours, nous avons voulu nous tenir à cet adage : « au cœur de l’info, au cœur des Balkans ».
Pour cet anniversaire, nous avons voulu donner la parole à celles et ceux qui font le Courrier des Balkans au quotidien. Des correspondant.e.s de la première heure à ceux qui rejoint la rédaction récemment, découvrez leurs histoires. Ce sont aussi celles des 13 pays que nous couvrons.
Une rencontre exceptionnelle animée par Marion Roussey, co-rédactrice en chef et correspondante en Bosnie-Herzégovine, et Amaël Cattaruzza, géographe, président de l'association Le Courrier des Balkans.
Avec :
Philippe Bertinchamps, co-rédacteur en chef et correspondant en Serbie
Florentin Cassonnet, co-rédacteur en chef et correspondant en Roumanie
Julie Chauvin, correspondante au Kosovo
Jacqueline Dérense, trésorière et traductrice de l'anglais
Jean-Arnault Dérens, cofondateur et co-rédacteur en chef
Laurent Geslin, co-rédacteur en chef
Belgzim Kamberi, correspondant dans tout le monde albanais
Nerimane Kamberi, correspondante au Kosovo
Simon Rico, co-rédacteur en chef
Jasna Tatar-Andelic, correspondante au Monténégro
Rodolfo Toè, analyste, ancien correspondant en Bosnie-Herzégovine
« Notre peuple, toujours victime, jamais bourreau »... Dans les pays issus de l’éclatement de la Yougoslavie, l’enseignement de l’histoire est une discipline de combat.
Malgré les efforts des chercheurs et les initiatives de dialogue qui se multiplient, la définition d’un socle commun reste toujours un objectif lointain. Or, ces approches divergentes de l’histoire ont une lourde influence sur l’avenir de ces pays, mais également au-delà. En effet, dans les pays où les diasporas balkaniques sont nombreuses, comment aborder l’histoire de l’ancienne Yougoslavie avec des enfants originaires Bosnie-Herzégovine, du Kosovo ou de Serbie qui fréquentent les mêmes classes ?
Un débat animé par Marion Roussey, co-rédactrice en chef du Courrier des Balkans. Avec
• Dubravka Stojanović, historienne et professeure d’histoire à l’université de Belgrade
• Jérôme Moix, enseignant d’histoire en secondaire I dans le canton de Vaud en Suisse
• Nicolas Moll, docteur en histoire contemporaine, coordinateur de Memory Lab et Crossborder Factory basé à Sarajevo.
La Bosnie-Herzégovine traverse une nouvelle crise, un an à peine après les élections générales de l'automne 2022. Depuis le début de l'été, la Republika Srpska a remis à exécution ses menaces de sécession et le bras de fer ne cesse de se durcir avec le Haut représentant international, garant des Accords de paix de Dayton. Dans le même temps, des luttes citoyennes s'organisent. Comment les Bosniens voient leur avenir ?
Un débat animé par Laurent Geslin, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans.
Avec :
• Cécile
Jouhanneau,
enseignante-chercheuse en sciences politiques à l’Université Paul
Valéry Montpellier/ART-Dev
• Marion
Roussey,
correspondante du Courrier des Balkans (Mostar)
• Rodolfo
Toé,
analyste politique et ancien correspondant du Courrier des Balkans
(Sarajevo).
Les tragiques tueries des 3 et 5 mai en Serbie ont suscité une immense mobilisation contre la violence. Ce puissant mouvement post-traumatique rappelle celui qui a eu lieu au printemps 2003 après l’assassinat du Premier ministre Zoran Đinđić et nombreux sont ceux qui comparent l’énergie potentielle qui s’en dégage à celle de la révolution du 5 octobre 2000.
Directement mis en cause, le régime du Vučić entend néanmoins minimiser cette vague de colère. Le régime semble aussi vouloir dramatiser la crise au Kosovo pour mieux faire oublier cette colère.
Pour discuter de tous ces enjeux, trois invités :
• Belgzim Kamberi, correspondant du Courrier des Balkans à Pristina et analyste à l'Institut Musine Kokalari
• Milica Čubrilo Filipović, correspondante du Courrier des Balkans à Belgrade.
• Igor Štiks, politologue basé à Belgrade, auteur (avec Srećko Horvat) de Welcome to the Desert of Post-Socialism : Radical Politics after Yugoslavia (Verso, Londres).
Débat animé par Simon Rico, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans.
En Grèce, les quatre années de gouvernement conservateur du Premier ministre Kyriákos Mitsotákis, dont le parti est revenu au pouvoir en 2019, ont été marquées par de nombreux reculs des libertés fondamentales. Aux élections législatives du 21 mai 2023, le pays va-t-il tourner la page ?
Ce sont des élections présidentielle et législatives très attendues qui ont lieu en Turquie le 14 mai, en cette année du centenaire de la République fondée par Atatürk. Après deux décennies au pouvoir, Recep Tayyip Erdoğan espère obtenir un nouveau mandat et marquer encore un peu plus de son empreinte l’histoire de son pays. Mais en face, l'opposition s'est rassemblée pour en finir avec sa dérive autoritaire. L'alternance est-elle possible ? Qu'est-ce que cela changerait pour la Turquie et pour le monde ? Le point avec Baptiste Hamon, notre correspondant à Istanbul, suivi d'un débat avec l'historienne Nora Şeni et l'économiste Ahmet Insel.
La Bulgarie va-t-elle enfin sortir de la crise politique ? Les cinquièmes élections législatives anticipées en deux ans sont convoquées le 2 avril prochain. Mais il apparaît moins probable que jamais qu’une majorité claire se dégagera des urnes, alors que le pays est très divisé, notamment sur la question de la guerre en Ukraine. Pour tenter de décrypter les enjeux de ce scrutin, le Courrier des Balkans a invité Alexandre Levy, correspondant à Sofia, et Tatiana Vaksberg, rédactrice en chef de la rédaction bulgare de Radio Free Europe.
Le Kosovo célèbre le 17 février 2023 le 15ème anniversaire de sa proclamation d’indépendance, mais de lourds nuages pèsent sur l’avenir du pays, toujours pas pleinement reconnu sur la scène internationale. Les Occidentaux poussent aux forceps pour un « accord de normalisation des relations » avec la Serbie, mais Pristina et Belgrade y vont à reculons.
Le Kosovo et la Serbie sont aujourd’hui menacés de sanctions par les États-Unis et l’Union européenne s’ils ne se montraient pas « coopératifs », ce qui pourrait notamment remettre en cause les financements européens pour la Serbie et le Kosovo, voire la libéralisation du régime des visas européens pour le Kosovo, promise pour la fin de l’année : la menace est-elle réelle ? Aleksandar Vučić parviendra-t-il à imposer l’accord à une opinion publique rétive ? Albin Kurti est-il décidé à poursuivre ce bras de fer ? Et peut-il proposer des alternatives acceptables à cette Association pour mieux intégrer, enfin, la communauté serbe du Kosovo ? Mais l’accord de normalisation lui-même est-il vraiment de nature à garantir une pleine intégration du Kosovo dans toutes les institutions internationales ?
Et comment va le Kosovo, deux ans après la victoire d’Albin Kurti et de Vetëvendosje, en février 2021 ? La lutte promise contre la corruption est-elle effective ? La situation économique du pays s’améliore-t-elle ? Quelles sont les perspectives de développement, alors que le Kosovo continue de se vider de sa population, attirée par l’exode vers des pays plus riches ?
Pour discuter de tous ces enjeux, le Courrier des Balkans a invité : Milica Čubrilo-Filipović (journaliste, correspondante à Belgrade), Belgzim Kamberi (Institut Musine Kokalari, Pristina), Tefta Kelmendi (European Council on Foreign Relations, Paris). Un débat modéré par Jean-Arnault Dérens, co-rédacteur en chef.
Ces dernières années, une nouvelle génération de féministes émerge dans les Balkans. Ces militantes, souvent très jeunes, se battent contre le patriarcat et le retour en force de l'ordre moral qui a suivi la chute des régimes communistes. Mais dans quelles perspective historique s'inscrivent leurs luttes ? Entretien avec l'historien Fabio Giomi, spécialiste de l'histoire des femmes et du genre dans l'Europe du sud-est.
Un podcast animé par Simon Rico, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans.
Quelques références citées :
• Biographical Dictionary of Women’s Movements and Feminisms: Central, Eastern, and South Eastern Europe, 19th and 20th Centuries, Francisca de Haan, Krassimira Daskalova and Anna Loutfi (dir.), Central European University Press, 2006.
• La fin de la femme rouge? Fabrique transnationales du genre après la chute du Mur, Ioana Cîrstocea, Presses Universitaires de Rennes, 2019.
• Anti-Veiling Campaigns in the Muslim World - Gender, Modernism and the Politics of Dress, Stephanie Cronin (dir.), Routledge, 2014.
• The Feminist Challenge to the Socialist State in Yugoslavia, Zsófia Lóránd, Palgrave MacMillan, 2018.
La guerre a éclaté le jour où la chanteuse ukrainienne Bad Sasha devait partir en Serbie présenter son dernier album. Tiraillée entre son désir d’agir et l’inquiétude de sa famille pour sa sécurité, elle a finalement quitté Kiev pour Belgrade, où elle a donné plusieurs concerts en faveur de l’Ukraine. Écoutez son récit, raconté à la première personne.
• Lecture : Margaux Bornet
• Prise de son, mixage et sound design : Studio Delacroix (Montreuil).
Ce récit à écouter est réalisé avec le soutien de la fondation Heinrich Böll Paris.
La série complète des carnets d’exil en français, allemand, serbe, ukrainien et russe est à lire ici.
The Russian invasion of Ukraine reshuffled the geopolitical cards and placed the Western Balkans back in the heart of EU’s concerns. Could this revive the long promised integration process ?
While the EU enlargement process has been frozen, a series of parallel initiatives (Berlin Process, European Political Community, Open Balkans) has emerged to keep the flame alive. Still, it doesn’t seem to be enough : weary of being stuck in the waiting room of the EU, the people of Albania, Bosnia-and-Herzegovina, Kosovo, Montenegro, North Macedonia and Serbia are turning away. It benefits rival great powers like China, Russia, and Turkey.
How to revive the process today? Is EU integration still happening? Is peace threatened again in the Western Balkans? What do Balkan citizens think of it, while they still are emigrating en masse towards the Western and Northern parts of the continent?
To discuss these stakes, crucial for Europe’s future, Le Courrier des Balkans invites :
A debate moderated by Simon Rico, co-editor in chief of Le Courrier des Balkans.
Vsevolov a 23 ans. Il fait partie des opposants au régime de Vladimir Poutine. Quand la guerre en Ukraine a éclaté, il a quitté Moscou afin de retrouver sa mère déjà installée en France. Bloqué durant plusieurs mois à Belgrade, il a rejoint le mouvement citoyen « Russes, Ukrainiens, Biélorusses et Serbes ensemble contre la guerre ». Écoutez son récit, raconté à la première personne.
Voilà le 7ème carnet d'exil de notre série « Voix russes, biélorusses et ukrainiennes en Serbie » à retrouver sur le Courrier des Balkans. Avec le soutien de la Fondation Heinrich Böll Paris.
Comédien : Joël Foulet.
Enregistré et mixé au Studio Delacroix, à Montreuil.