
La Moldavie traverse une période cruciale de son histoire. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays a accéléré sa marche vers l'Union européenne, mais le 20 octobre, le référendum actant cette intégration a été adopté d'un cheveu, grâce à la diaspora et le camp pro-Occidental a dénoncé l'ingérence russe.
Pour tenter de comprendre la situation, nous avons interrogé l'historienne Catherine Durandin et la journaliste indépendante Nata Albot.
Au sommaire
• La très courte victoire du « oui » au référendum sur l'avenir européen est-il un désaveu pour Maia Sandu ? Pour l’Union européenne ?
• Pourquoi les Moldaves sont-ils si
partagés sur l’intégration européenne ?
• La « guerre hybride » menée par la Russie contre la
Moldavie est-elle une réalité ?
• Est-ce la peur de sortir de la « neutralité stratégique » garantie par la Constitution moldave actuelle qui explique un résultat si serré du référendum ?
• Quelle est la situation dans la région séparatiste de Transnistrie soutenue par Moscou ?
• Et dans l'Unité territoriale autonome de Gagaouzie ?
• Peut-on envisager un scénario à la géorgienne pour la Moldavie ?
• Que penser de la procédure accélérée d'adhésion offerte par l'UE ?
• Qui est Alexandr Stoianoglo, le candidat du Parti socialiste, issu de la minorité gagaouze, qui affrontera Maia Sandu au second tour de la présidentielle ?