Média et concept créés et produits par Laure Girardot et Boutayna Burkel sur les mutations du travail.
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Quand le travail fait sa polycrise de nerfs.
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À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angle
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.
Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.
À bout de taf – Épisode spécial : Gouverner, c’est aussi une compétence humaine – avec Isabelle Barth & Ibrahima Fall
“Une bonne gouvernance, ce n’est pas qu’une affaire de structures. C’est une affaire de postures.”
Dans ce dernier zoom de notre épisode, on quitte les schémas théoriques, les lois et les comités… pour plonger dans ce qui, souvent, fait vraiment la différence : les compétences humaines invisibles. Celles qu’on ne mesure pas en KPI, mais qui font tenir les collectifs debout, surtout quand les tensions montent.
Pour explorer ce terrain essentiel, nous avons tendu le micro à deux penseurs du management :
Ensemble, ils nous rappellent que la gouvernance n’est pas un dispositif figé : c’est une dynamique collective. Une alchimie fragile où l’on ose dire “je ne sais pas”, où l’on confronte sans dominer, où l’on construit sans exclure.
Pour conclure, Ibrahima Fall partage six conditions concrètes pour faire d’un collectif un lieu de pensée, et non de conformisme. Car sans humilité, sincérité, respect, et cette fameuse capacité à se décaler de soi, il n’y a ni gouvernance éclairée… ni avenir commun désirable.
À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.
Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial
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Dans #ABoutdeTaf {Cycle Décideurs}, Boutayna Burkel vous invite à découvrir les coulisses des décisions.
Durant cet épisode vous découvrirez :
🎯 Quand diriger oblige avec Audrey Destang | A Bout de Taf - DÉCIDEURS
Audrey Destang répond au statu quo par l'innovation et le sens
Dans ce nouvel épisode du cycle Décideurs, Audrey Destang nous raconte les coulisses des décisions qui portent son entreprise Popee mais aussi son parcours et son métier.
Un témoignage rare et authentique sur ce que signifie vraiment diriger en coulisses
💡 CE QUE VOUS ALLEZ DÉCOUVRIR :
- Le style de leadership,
- Les décisions difficiles et obstacles qu'Audrey a dû affronter
- Les coulisses de l'écriture du livre Succès Mode d'emploi - Les conseils des meilleurs entrepreneurs de France pour réussir (Dunod)
- Le rapport au travail dans une startup / PME à impact selon Audrey
👤 L'INVITÉE
Audrey Destang, Fondatrice et Présidente de Popee, une entreprise investie dans la commercialisation des produits d'hygiène écologiques.
Elle est aussi auteur d'un livre graphique "Succès Mode d'emploi"- Les conseils des meilleurs entrepreneurs de France pour réussir (Dunod).
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🎙️ À PROPOS DU CYCLE DÉCIDEURS
Face à la polycrise du travail, comment dirigent vraiment les leaders d'aujourd'hui ?
Le cycle Décideurs donne la parole à des dirigeants qui ont vécu des crises majeures :
transformation sous contrainte, choc géopolitique, rupture interne, repositionnement stratégique...
Des récits authentiques pour comprendre ce que signifie diriger dans un monde instable,
et mettre en lumière les apprentissages de la vulnérabilité.
📍 Un projet co-créé par :
- 🎯 BOUTAYNA BURKEL - Dirigeante The Helpr | Auteure "Manager les vulnérabilités en pratique" (Dunod, 2025)
- 📰 LAURE GIRARDOT - Journaliste RH & Travail | Spécialiste mutations du travail
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🎧 AUTRES ÉPISODES DU CYCLE DÉCIDEURS
- Ép. 1 : L'IA rendra-t-elle le travail des Directions SI obsolète ? - Jean-François Bigot & Nicolas Fabre
- Ép. 2 : Quand la productivité décroche avec Bertrand Martinot Economiste et auteur et Benoit Serre ex DRH et CoPrésident du Cercle Humania
- Ép. 3 : Entreprise familiale, partir ou bâtir par Caroline Poissonnier Dirigeante du Groupe Baudelet
📺 Playlist complète Cycle Décideurs : https://www.youtube.com/playlist?list=PLz03n3clTTXixwKBku2NWsDF0SkS3JVVT
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À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angle
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.
Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.
À bout de taf – Épisode spécial : Gouverner l’entreprise, mais pour qui ? – avec David Chekroun
“La gouvernance, ce n’est pas un mot de technocrate. C’est une manière d’organiser le pouvoir. Et donc, de choisir ce à quoi l’on tient.”
On prend de la hauteur avec David Chekroun, professeur de droit international des affaires à l’ESCP. Car avant de parler de modèles ou de conseils d’administration, encore faut-il définir les règles du jeu.
Il nous propose une grille de lecture à trois pôles : celui de la direction, celui de la propriété (les actionnaires), et celui des parties prenantes (salariés, société civile, environnement). Trois centres de pouvoir, trois légitimités, trois visions du futur.
Il nous embarque aussi dans un tour du monde des modèles de gouvernance : du shareholder capitalism américain, centré sur les intérêts des actionnaires, au stakeholder capitalism japonais, plus inclusif, né dans les années 1980. Et la France ? Elle navigue entre les deux. Officiellement, depuis la loi Pacte de 2019 et sous l’impulsion du droit européen, l’intérêt social élargi est inscrit dans le marbre. Mais dans les faits ? Le réflexe actionnarial reste bien ancré.
À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.
Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial
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À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angle
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel. Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.
Seconde partie de carrière : et si le slashing devenait une passerelle ?
Le débat autour de l’emploi des seniors revient sans cesse : comment prolonger la durée du travail sans épuiser les corps, ni fragiliser les trajectoires ?
Et si, au lieu de considérer la seconde partie de carrière comme une pente inéluctable vers la sortie, nous la pensions comme une phase de transition créative ?
C’est l’hypothèse que défend Olivier Meier, professeur de management et spécialiste des transformations du travail. Il invite à regarder du côté des nouvelles formes d’emploi, et notamment du slashing — ces parcours éclatés où l’on cumule plusieurs activités professionnelles, parfois salariées, parfois indépendantes.
Le slashing : une ressource pour réinventer la fin de carrière
Pour Meier, le slashing pourrait devenir une passerelle stratégique pour les 45-65 ans.
Non pas une fuite en avant, mais une manière :
Loin de l’image du “patchwork subi”, le slashing pensé comme outil de transition devient une réponse pragmatique à la crise démographique.
Il permet d’imaginer une seconde partie de carrière plus fluide, plus utile, où l’on ne sort pas du monde du travail, mais où l’on s’y réinvente autrement.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter.
Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail.
Bonne écoute !
Crédit musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).
Visuel : Canva Pro – usage pédagogique, public et non commercial.
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Caroline Poissonnier est Directrice Générale de Groupe BAUDELET et fondatrice du Mouvement #leaderkiff
Elle prend la parole à propos de la #gouvernance des ETI familiales, du choix de business model quand cela n'a plus de sens pour un dirigeant, elle témoigne de la difficulté de l'exercice et des choix possibles pour retrouver l'énergie et l'envie pour garder l'endurance sur le long cours.
75% des dirigeants se disent en difficulté et stressés (Institut Choiseul).
Une autre manière de considérer l'enjeu de la santé mentale au #travail par l'incarnation des valeurs et actions par dirigeants avec les salariés.
Cet épisode est animé par Boutayna Burkel dirigeante et co-auteur de "Manager les vulnérabilités en pratique" aux éditions Dunod.
A Bout de Taf est un média indépendant qui analyse les crises et mutations du travail avec un cycle Décideurs spécifique sur le regard, l'expérience et le témoignage des dirigeants, middle managers, décideurs du quotidiens.
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À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angle
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel. Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.
Crise démographique : et si l’avenir du travail dépendait de notre capacité à mieux cohabiter ?
Le sujet n’est pas nouveau. Mais il s’impose aujourd’hui comme un tournant majeur pour le monde du travail. La population vieillit. La natalité baisse. Le financement des retraites vacille. Et pendant ce temps, les jeunes générations arrivent avec de nouvelles attentes.
Alors, face à ce glissement démographique silencieux, faut-il travailler plus ? Mieux ? Autrement ? Et surtout, comment faire coexister durablement des trajectoires professionnelles qui s’éloignent… sans se heurter ?
Le Forum de Davos 2025 l’a annoncé : la transition démographique, couplée à la révolution technologique, est en train de transformer le travail plus radicalement que la mondialisation ou la pandémie.
Et pourtant, malgré ce constat implacable, les seniors restent largement écartés du marché de l’emploi. En 2023, seuls 39 % des 60-64 ans travaillent en France, contre 61 % en Allemagne et 69 % en Suède. Les causes ? Des stéréotypes persistants, des carrières usantes, peu de reconversions, peu de souplesse. Et une question taboue : comment allonger la durée du travail sans abîmer les corps ni épuiser les esprits ?
C’est ce que nous allons explorer aujourd’hui avec Vincent Binetruy, Directeur Général du Top Employers Institute. Il tranche d’emblée : oui, la fracture générationnelle existe. Mais gare aux raccourcis, prévient-il — les stéréotypes, eux, n’ont pas d’âge. Alors, comment dépasser les clichés et retisser le lien ?
Retraite et emploi des seniors : dépasser l’âgisme, retisser le lien
Vincent Binetruy le rappelle les seniors sont une richesse : expertise, recul, fiabilité. Et il partage ici des leviers concrets pour mieux les intégrer dans l’entreprise et repenser le travail à l’aune de cette transition démographique.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter.
Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
Crédit musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).
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Dans la continuité du documentaire, nous ouvrons ici un espace hors-saison : L'Agora du travail.
Un lieu pour débattre, réfléchir, confronter les points de vue avec des chercheurs, des auteurs, des experts… Notre objectif est clair : replacer le travail réel au centre de la conversation publique.
Un cycle de débats animé par Laure Girardot, journaliste indépendante.
À quoi ressemblera le travail dans quinze ans ? La question peut sembler lointaine, mais elle se joue dès aujourd’hui. Entre crises écologiques, économiques et sociales, le contrat social vacille et nous oblige à réinventer nos repères.
Dans cet épisode, nous interrogeons un enjeu central : la capacité de la politique à agir sur le futur du travail. Comment dépasser une vision purement économique pour penser autrement ? Faut-il redonner toute sa place aux sciences humaines, au care et aux solidarités invisibles ? Comment articuler la révolution de l’intelligence artificielle avec une vision humaniste européenne ?
Pour en discuter, deux regards se croisent :
Jérémy Lamri, entrepreneur, chercheur et auteur de 2040 – Cinq futurs possibles et comment s’y préparer (Eyrolles), qui explore les scénarios à venir et les mutations déjà à l’œuvre.
Océane Godard : députée de la Côte-d’Or et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté. Psychologue du travail de formation, Océane a commencé dans l’insertion avant de s'engager en politique. À l’Assemblée nationale, elle siège à la Commission des affaires sociales et porte des dossiers clés comme l’emploi des seniors ou les Territoires zéro chômeur de longue durée.
Au fil de l’échange, il est question de :
- l’économie quaternaire, ce modèle où l’entreprise ne crée pas seulement du profit mais aussi du lien social ;
- la nécessité de penser autrement l’action publique, en s’ouvrant à la psychologie et à la sociologie ;
- le rôle de la politique comme levier d’innovation sociale, notamment à travers la formation et l’accompagnement des PME/TPE ;
- la crise démocratique et la défiance envers le politique, qui appelle de nouvelles formes d’engagement citoyen ;
- la distinction entre compétences et capabilités (Amartya Sen), pour redonner autonomie et dignité aux individus ;
- les promesses et menaces de l’intelligence artificielle, et l’urgence de construire un récit européen alternatif au modèle productiviste américain.
Un échange sans faux-semblants, où prospective, action politique et vision humaniste se rencontrent pour dessiner une conviction commune : l’avenir du travail ne se subira pas, il se construira dès aujourd’hui.
Crédit Musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).
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À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angle
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.
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Crise démographique, âge et entreprise : vers un nouveau pacte générationnel ?
“Vieillir, c’est vivre plus longtemps. Travailler plus longtemps, c’est une autre affaire.”
En 2025, le Forum de Davos sonne l’alerte : la transition démographique — aussi puissante que la transition technologique — redessine les contours du monde du travail. D’ici 2050, un quart de la population mondiale aura plus de 60 ans. Dans les pays du Nord, le vieillissement met sous pression les retraites, l’emploi et la solidarité intergénérationnelle. Dans les pays du Sud, c’est l’explosion démographique des jeunes qui appelle des politiques massives d’insertion et de formation. Entre ces deux pôles, les entreprises, elles, tanguent.
Faut-il allonger les carrières ? Comment valoriser l’expérience sans céder au jeunisme ambiant ? Et surtout : comment ne pas rater le tournant d’un monde où, pour la première fois dans l’histoire, quatre, voire cinq générations cohabitent dans le même open-space ?
Anne Thevenet-Abitbol, Directrice Prospective et Nouveaux Concepts chez Danone ne croit pas au choc des générations. Elle croit aux ponts qu’on peut bâtir entre elles. Elle a créé Octave, un séminaire interentreprises pour faire dialoguer les âges, casser les stéréotypes et cultiver la diversité d’approche. Parce que selon elle, ce qui rapproche les générations, ce n’est pas tant l’année de naissance que le savoir-être et l’alignement personnel.
Mais sur le terrain, les mots continuent de peser : "senior", "vieux", "plus tout jeune"… autant d’étiquettes qui excluent. Pour lutter contre cet âgisme insidieux, Anne mène aujourd’hui une véritable contre-offensive sémantique : elle propose de parler de “salariés expérimentés”, et lance le concept de “NOLD – Never Old” pour redonner fierté, élan et visibilité aux 45-65 ans.
Pour elle, la reconnaissance des travailleurs expérimentés n’est pas seulement un levier RH ou un enjeu de compétitivité : c’est un enjeu politique et sociétal. Car, dit-elle, “l’entreprise est aujourd’hui l’un des derniers lieux où se croisent encore les générations, les classes sociales, les visions du monde”. En cela, elle peut devenir un rempart contre les fractures identitaires, un espace de reconnaissance réciproque et d’apprentissage mutuel.
Dans cet épisode, Anne Thevenet-Abitbol nous invite à repenser le travail non pas comme une course à la performance linéaire, mais comme un chemin de transmission, un temps d’alliance, et surtout, un lieu où l’on continue à apprendre… à tout âge.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute.
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Que faire quand la productivité décroche ? Comment l'expliquer ? comment y remédier durablement sans tomber dans les caricatures faciles ?
Rendez vous durant cet épisode avec :
- Bertrand Martinot, économiste et expert associé à l'Institut Montaigne et ancien conseiller à l'Élysée, il est aussi le co-auteur avec Franck Morel du livre "Le Travail est la solution" chez Hermann
- Benoit Serre Co Président du Think Tank Cercle Humania et ex DRH de grands groupes
- Boutayna Burkel animatrice du Cycle Décideur, cocréatrice d'A Bout de Taf, Auteure de "Manager les vulnérabilités en pratique" Dunod et dirigeante de The Helpr
Durant cet épisode nous explorons :
- Le décrochage de productivité française (rapport CNP 2025)
- La grande déception du travail
- La croisée des chemins avec l'IA
- Le défi de la compétence
Rendez vous sur Linkedin Youtube pour retrouver Laure Girardot et Boutayna Burkel les créatrices du média #AboutdeTaf
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#economie #travail #sociologie #business #productivité #management #PME #startup #leadership #livre #formation
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Travailler en temps de crise écologique – avec Géraldine Poivert
“On ne travaille plus comme avant. Et on ne pourra plus jamais travailler comme avant.”
La transition écologique n’est pas une nouvelle case à cocher dans le bilan RSE. C’est un choc systémique. Une onde de fond qui traverse les métiers, les secteurs, les compétences, et qui vient percuter de plein fouet le sens du travail.
C’est le constat lucide – et sans fard – de Géraldine Poivert, Directrice générale et cofondatrice de (RE)SET, un cabinet qui accompagne les entreprises dans leur transformation écologique. Dans cet épisode, elle nous alerte : nous sommes collectivement au pied du mur. Et continuer à produire “mieux” dans un système inchangé, c’est entretenir l’illusion.
Car dans les entreprises, les paradoxes se multiplient : comment concilier convictions personnelles et missions professionnelles quand le cadre de travail reste figé ? Comment ne pas sombrer dans la dissonance cognitive quand on voudrait bien faire… sans en avoir les moyens ?
Géraldine Poivert dénonce cette souffrance silencieuse de celles et ceux qui ont la volonté mais pas les leviers. Pour elle, la réponse ne viendra ni de figures héroïques ni de modèles hors-sol. Elle viendra d’une redéfinition collective du sens du travail, d’une réconciliation entre économie et écologie, et d’une fierté retrouvée dans le geste utile.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
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Climat : la transition commence sur le lieu de travail
Pour amorcer cette série sur travail et écologie, nous avons tendu le micro à Maddy Gilbert, secrétaire nationale confédérale à la CFE-CGC et vice-présidente de l’ORSE, l’Observatoire de la RSE.
Face à un avenir où la France devra peut-être s’adapter à +4°C, elle tire la sonnette d’alarme : la transition écologique ne se joue pas seulement dans les bilans carbone, mais aussi dans les conditions de travail.
Bâtiment, mobilité, télétravail, exposition aux produits chimiques… tout est à revoir. Pour elle, il est urgent d’outiller les entreprises et les représentants du personnel : généralisation du document unique d’évaluation des risques environnementaux, dialogue social élargi aux enjeux climatiques, formations renforcées.
Un échange dense et concret, où l’urgence climatique croise le quotidien des salarié·es – et où l’on comprend que la transition passe aussi… par les RH.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
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Dans la continuité du documentaire, nous ouvrons ici un espace hors-saison : L'Agora du travail.
Un lieu pour débattre, réfléchir, confronter les points de vue avec des chercheurs, des auteurs, des experts… Notre objectif est clair : replacer le travail réel au centre de la conversation publique.
Pour ce premier épisode, nous parlons du “travailler mieux” (Puf). C’est le titre d’un livre collectif dirigé par Bruno Palier et Christine Erhel, suite à l’ouvrage de référence Que sait-on du travail ?.
Un ouvrage qui ne se contente pas du constat : il propose de mettre la qualité du travail au cœur d’une nouvelle stratégie de prospérité. Pour en parler lors de cet épisode :
Bruno Palier, directeur de recherche au CNRS à SciencesPo et spécialiste des politiques sociales, de l’emploi et de l’État social en Europe.
Coralie Perez, ingénieure de recherche en économie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse au Centre d’économie de la Sorbonne qui a notamment cosigné Redonner du sens au travail avec Thomas Coutrot, et avez co-écrit 2 chapitres de Travailler mieux, notamment sur la démocratie et l’IA au service des travailleurs.
Un échange animé par Laure Girardot, journaliste spécialisée sur les sujets du travail, RH et management.
Avec eux, nous explorons une question décisive : peut-on vraiment améliorer la qualité du travail sans repenser notre modèle économique et démocratique ?
La conversation s’ouvre sur la polycrise du travail : crise écologique, démographique, technologique et de sens. Quelle est l’urgence la plus pressante aujourd’hui ? Pour nos invités, ces crises ont une racine commune : la logique du capitalisme financier, qui épuise à la fois la planète et les travailleurs. Avec un constat : le mal-travail n’est pas seulement social, il nourrit aussi la crise démocratique en alimentant défiance et abstention.
Le livre défend une approche globale : travailler mieux n’est pas seulement un sujet d’entreprise, mais un enjeu politique, économique, social et environnemental. On ne peut améliorer le travail sans questionner le modèle économique dominant, fondé sur l’hypercompétitivité et le management par le chiffre. La France se distingue d’ailleurs par un “mal français” du management : verticalité, méfiance et autonomie de façade, quand d’autres pays avancent vers des organisations plus plates et apprenantes (CF rapport IGAS)
La discussion aborde aussi le rôle ambivalent de l’intelligence artificielle : outil prometteur pour améliorer les tâches et les conditions de travail, mais aussi facteur de risques si elle reste captée par une logique de productivité à tout prix.
Bruno Palier et Coralie Perez défendent l’idée d’une nouvelle prospérité fondée sur la qualité plutôt que sur le low cost. Travailler mieux suppose de transformer notre modèle productif et démocratique, d’accorder un véritable pouvoir de décision aux travailleurs, et d’inventer des régulations adaptées aux défis contemporains.
À quoi ressemblerait une société qui aurait vraiment fait ce choix dans dix ans ? Un monde où le travail redeviendrait une source de sens, de santé et de démocratie – et non plus seulement une variable d’ajustement économique.
Bonne écoute !
Source de l'enquête citée : Le « premier baromètre national sur les causes racines du mal-être au travail » réalisé par le cabinet de conseil aux entreprises Ekilibre en lien avec l’institut de sondage OpinionWay.
Crédit Musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).
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Et si la performance nous rendait vulnérables ?
Et si la crise écologique n’était pas qu’une question de carbone, mais le symptôme d’un mal plus profond : notre obsession de la performance ? C’est la thèse d’Olivier Hamant, chercheur à l’INRAE et directeur de l’Institut Michel Serres.
Dans cet épisode, il démonte le mythe de la maîtrise totale. À force d’optimiser, de contrôler, de tout rendre “efficace”, nous avons fragilisé nos systèmes, les rendant incapables de faire face aux imprévus.
Sa proposition : réapprendre la robustesse. S’inspirer du vivant, qui traverse les crises non par rigidité, mais grâce à la diversité, la lenteur, les marges de manœuvre. Plutôt que d'hyper-spécialiser ou de tout mettre en flux tendu, il invite à restaurer des organisations plus souples, plus ancrées, plus humaines.
Un épisode pour changer de lunettes face à un monde instable — et peut-être commencer à bâtir autrement.
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Et si, pour sortir de la crise économique du travail, on remettait à plat les règles du jeu ? C’est le pari de Jonathan Salmona, cofondateur de Shodo, une ESN qui n’a rien d’ordinaire. Là où les entreprises de services du numérique tournent souvent à 30 % de turnover, Shodo plafonne à 5 %. Pourquoi ? Parce qu’elle a décidé de traiter ses salariés… comme des adultes.
Transparence salariale, entrée au capital, suppression de la période d’essai, 5 semaines de congés minimum et flexibilité assumée. 85 % du chiffre d’affaires est redistribué aux consultants – en rémunération ou en temps libre – et 34 % du capital est entre les mains des salariés. Le reste ? Est géré collectivement, avec une gouvernance partagée.
Shodo est née d’un constat simple : le modèle traditionnel de l’ESN est à bout de souffle. Il pousse les talents vers le freelancing, jugé plus libre, plus rentable. Pour contrer cette fuite, Shodo a choisi de réinventer l’entreprise de l’intérieur : en sortant de l’obsession de la marge pour investir dans ce qui compte vraiment – la fidélisation, la montée en compétences, et le respect des aspirations individuelles.
Et si l’entreprise durable n’était pas celle qui maximise son EBITDA, mais celle qui sait partager le pouvoir, le temps et la valeur ?
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Premier épisode dy cycle Décideurs : L'IA rendra-t-elle le travail des Directions SI obsolète ?
Avec Jean Francois Bigot, Officier de Marine , Direction de l'innovation et de la transformation numérique & Nicolas Fabre, directeur de la Digital Factory de La Poste
Un épisode qui analyse :
📕 Livres cités pendant l'épisode :
"Full Corporate Bullshit", Fix Diateino Eds
"Antifragile" Taleb, Belles Lettres
"Eloge du Carburateur", Crawford, La Découverte
"Décisions absurdes", Morel, Gallimard
"Lost in management", Dupuy, Points
"Sociologie du monde du travail", Alter, Puf
"Réussir ses décisions stratégiques", Ballé, Beauvallet, Olivencia, L'Harmattan
"L'approche Lean pour la transformation digitale", Caseau, Dunod
Pour visualiser les graphiques ou informations / définitions complémentaires rendez vous sur la chaine Youtube
A Bout de Taf est un concept cocréé par Laure Girardot Journaliste RH & Travail et Boutayna Burkel Dirigeante et Auteur (Manager les vulnérabilités en pratique, Dunod, 2025)
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Et si valoriser le travail, c’était d’abord redonner de la noblesse aux métiers qu’on ne voit plus ? Gabrielle Godon en est la preuve vivante. Ancienne cadre du luxe, aujourd’hui à la tête d’Airelle Services, une entreprise de nettoyage haut de gamme à Paris, elle transpose l’exigence des grandes maisons — Hermès en tête — dans un secteur souvent relégué à l’invisible.
Chez elle, chaque salarié est considéré comme un artisan du service, avec un vrai savoir-faire, une attention au détail, et une place centrale dans le projet d’entreprise. À rebours des logiques d’exploitation trop souvent associées au secteur, Gabrielle met l’humain au cœur : horaires compatibles avec une vie personnelle, hausse de 15 % des salaires en deux ans, prime de partage de la valeur, perspectives d’évolution interne, événements collectifs, et même des groupes WhatsApp pour faire circuler la parole.
Son combat est clair : redonner du sens, du respect, et de la visibilité à un métier fondamental, en revalorisant ceux qui le font vivre au quotidien. Parce que la performance n’est pas qu’économique : elle est aussi sociale, humaine, et profondément liée à la reconnaissance.
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« Pendant longtemps, le travail était porteur de promesses : ascension sociale, revenus stables, accès à un avenir meilleur pour soi et ses enfants. Ce contrat est rompu. Et avec lui s’installe un sentiment profond d’injustice… souvent mêlé de colère. »
Ce constat, c’est celui qu’Antoine Foucher, ancien chef de cabinet de Muriel Pénicaud, dresse dans son livre Pour en finir avec le travail qui ne paie plus, ainsi que dans l’épisode du podcast À bout de taf consacré à la crise économique du travail.
Les chiffres parlent :
Si le travail ne paie plus, ce n’est pas uniquement à cause des crises ou de l’inflation. C’est surtout le résultat de choix politiques assumés. Comme le souligne Antoine Foucher, en France, nous avons massivement mutualisé la richesse créée par le travail : en 45 ans, les dépenses publiques ont bondi de 11 points de PIB. Mais cette redistribution s’est faite au détriment du salaire net, en particulier pour les classes moyennes. Résultat : ceux qui vivent de leur travail contribuent davantage que ceux qui vivent de leur patrimoine.
Ce qu’Antoine Foucher nous dit est clair : nous sommes à l’aube d’un décrochage massif où travailler ne permet plus de s’en sortir. Et qu’on choisit de fuir, quand on en a l’opportunité. Parce qu’un travail mal rétribué devient vite un travail mal considéré, peu reconnu, peu défendu. Ce n’est pas qu’une crise économique. C’est une crise de reconnaissance. Et elle nous concerne tous.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.
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Ce qu’on appelle aujourd'hui la "crise tech" va bien plus loin que la simple automatisation de tâches. Ce que l’intelligence artificielle est en train de changer, ce n’est pas uniquement le contenu de nos métiers, c’est la manière dont nous collaborons, produisons de la valeur, apprenons… et donnons du sens à notre travail.
Les impacts sont multiples. Du côté des métiers et des compétences, on observe déjà quatre phénomènes distincts :
– La réduction de certaines activités, automatisées ou reprises directement par le client.
– L’enrichissement des compétences de celles et ceux qui maîtrisent l’IA, leur permettant d’innover, de produire plus vite, de continuer à se former tout au long de leur carrière.
– La disparition possible de certains emplois, notamment dans des métiers où la rédaction, le design, ou la manipulation de données étaient jusque‑là essentiels.
– Et, en parallèle, la création de nouveaux rôles, tels que les prompt engineers ou les spécialistes du dialogue avec les IA.
Ce bouleversement est déjà palpable à l’intérieur des géants de la tech… mais qu’en est‑il du conseil ? Comment l’IA vient‑elle toucher ces métiers où la valeur repose justement sur l’intelligence humaine, l’accompagnement, le sur‑mesure ? Et surtout, sommes‑nous prêts à déléguer à la machine certaines tâches pour mieux nous concentrer sur l’essentiel ?
Pour Vincent Lebunetel, fondateur de Boostrs, filiale du groupe Visier spécialisée dans l’analytique des ressources humaines, et vice‑président de l’Observatoire des Métiers du Futur, nous vivons un moment clé. À condition d’être curieux, proactifs… et de reprendre la main sur notre rapport au travail.
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
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Dans cet épisode, Caroline Diard, professeure à TBS Education, spécialiste du management des ressources humaines et du droit des affaires, nous aide à comprendre comment les nouvelles technologies – de l’email au télétravail en passant par l’intelligence artificielle – bouleversent en profondeur nos habitudes, nos rythmes et nos rapports à l’entreprise.
Pour elle, la crise du travail moderne ne tient pas qu’à des chiffres, à des taux de turnover ou à des questions de productivité. Elle repose surtout sur une frontière qui devient de plus en plus floue : celle entre travail, vie privée et vie sociale. À l’heure du télétravail et de l’hyperconnexion, elle parle de servitude volontaire, où l’on répond à des mails à toute heure, où le lieu de travail devient partout… et tout le temps.
Face à l’IA, elle nous invite à aller plus loin que la peur du changement. Pour elle, c’est l’occasion de nous interroger sur le sens du travail, la place du lien social et la reconnaissance du travail réel. Et elle nous rappelle que malgré la crise, malgré l’accélération du digital, nous avons encore le choix d’en faire un lieu où chacun construit du sens, où chacun a un rôle à jouer.
Voici donc un extrait où elle nous invite justement à retrouver la profondeur du travail, à comprendre ce qu’il devient à l’heure du digital… et à garder à l’esprit qu’au‑delà des tâches, des outils et des contraintes, le travail reste avant tout une aventure humaine. »
À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.
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À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angle
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.
Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.
Dans cet épisode, nous revenons sur notre échange avec Norbert alter, professeur de sociologie , auteur de plusieurs ouvrages sur le travail, l’innovation ou encore le don contre don, il est une figure majeure de la réflexion sur le travail.
Dans un contexte où le travail est trop souvent réduit à un simple contrat, à une transaction marchande, Alter nous invite à retrouver sa dimension humaine, sociale, symbolique.
Pour lui, la crise du travail moderne n’est pas qu’une affaire de chiffres, de taux de turnover ou d’absentéisme. Elle vient de plus profond : elle tient à l’écart qui s’est creusé entre le travail prescrit, celui que l’on attend de nous, et le travail réel, celui que l’on construit au quotidien.
Cet écart devient souffrance lorsque l’on réduit le travail à des tâches strictement définies, où l’ingéniosité, le lien social et la reconnaissance n’ont plus de place. Pour Norbert Alter, tout repose sur un jeu du don et du contre-don : des gestes, des attentions, des moments où chacun construit du lien, où chacun participe à quelque chose de plus grand que soi. C’est ainsi que la coopération devient possible, que la confiance s’installe, que le travail reprend du sens. Car travailler, ce n’est jamais uniquement exécuter des consignes. C’est entrer dans une relation où chacun s’engage à la mesure de ce qu’il reçoit, où chacun choisit de contribuer à un collectif vivant.
Dans cet extrait, Norbert Alter nous invite justement à retrouver la profondeur du travail, à en comprendre les enjeux humains, à redonner du poids à ce qui est trop souvent réduit à de la simple activité productive ou encore transactionnelle . Une manière de rappeler que, malgré la crise du travail, nous avons encore le choix d’en faire un lieu de lien, de reconnaissance… et de sens. »
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
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