Caroline Gutmann travaille dans l’édition et anime l’émission littéraire Postface sur RCJ.
Après une hypokhâgne et une khâgne à Fénelon, elle a suivi des études de lettres.
Ayant commencé en tant que stagiaire chez Le Livre de poche, elle a ensuite travaillé pour le service de presse d’Hachette Littérature. Après un passage par les éditions JC Lattès, elle est retournée chez Fayard, où elle est restée seize ans.
Elle est directrice du service de presse et de la communication aux Éditions du Seuil depuis 2010.
Après « Le Secret de Robert le diable » , « Le Testament du Docteur Lamaze », « Le Syndrome Nerval », « Les papillons noirs » est son quatrième roman.
Caroline Gutmann a aussi écrit un feuilleton pour France-Culture sur la fin de la vie de Nerval.
Caroline Gutmann travaille dans l’édition et anime l’émission littéraire Postface sur RCJ.
Après une hypokhâgne et une khâgne à Fénelon, elle a suivi des études de lettres.
Ayant commencé en tant que stagiaire chez Le Livre de poche, elle a ensuite travaillé pour le service de presse d’Hachette Littérature. Après un passage par les éditions JC Lattès, elle est retournée chez Fayard, où elle est restée seize ans.
Elle est directrice du service de presse et de la communication aux Éditions du Seuil depuis 2010.
Après « Le Secret de Robert le diable » , « Le Testament du Docteur Lamaze », « Le Syndrome Nerval », « Les papillons noirs » est son quatrième roman.
Caroline Gutmann a aussi écrit un feuilleton pour France-Culture sur la fin de la vie de Nerval.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Jean-Claude Perrier pour son ouvrage « La Mystification indienne – Histoire du faux voyage en Inde d’Octave Mirbeau » aux éditions du Cerf
C’est l’histoire d’une prodigieuse imposture. L’histoire du voyage d’Octave Mirbeau dans l’Inde mystérieuse. Homme de presse et écrivain de génie, il part à la découverte des trésors d’une terre de légende, décrit des paysages merveilleux, rencontre princes et maharajas, esquive les tigres ! À ceci près qu’il n’y est jamais allé et qu’il a tout inventé. Jean-Claude
Perrier remonte sa trace et dresse, avec style et passion, le récit savoureux d’un voyage imaginé.
Nous sommes en 1885. Jeune journaliste et futur auteur de talent, Octave Mirbeau s’embarque pour l’Inde, passe le golfe d’Aden, rejoint Sri Lanka, rallie Pondichéry et poursuit sa route jusqu’à l’Himalaya. Il rédige les articles les plus rigoureux, réalise les entretiens les plus prestigieux, rapporte les reportages les plus audacieux et fait découvrir au public français toutes les richesses d’une civilisation millénaire.
Tout ceci, non depuis les Comptoirs français, ni non plus depuis quelque contrée reculée, mais depuis Paris qu’il n’a jamais envisagé de quitter.
Jean-Claude Perrier a fait le voyage, lui. Grand voyageur et spécialiste de l’Inde, il suit Mirbeau dans son périple rêvé, raconte cette aventure inventée, démêle le vrai du faux et rend hommage, avec tendresse et humour, au plus talentueux des affabulateurs.
Une contre-enquête jubilatoire.
POST FACE
Émission Littéraire présentée par Caroline Gutmann
Elle reçoit Eric Emmanuel Schmitt pour son dernier livre « La traversée des temps » chez Albin Michel.
Cette Traversée des temps affronte un prodigieux défi : raconter l'histoire de l'humanité sous la forme d'un roman.
Faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas. Depuis plus de trente ans, ce projet titanesque occupe Eric-Emmanuel Schmitt. Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il lui donne aujourd'hui naissance et nous propulse d'un monde à l'autre, de la préhistoire à nos jours, d'évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.
Paradis perdus lance cette aventure unique. Noam en est le héros. Né il y a 8000 ans dans un village lacustre, au coeur d'une nature paradisiaque, il a affronté les drames de son clan le jour où il a rencontré Noura, une femme imprévisible et fascinante, qui le révèle à lui-même. Il s'est mesuré à une calamité célèbre : le Déluge. Non seulement le Déluge fit entrer Noam-Noé dans l'Histoire mais il détermina son destin. Serait-il le seul à parcourir les époques ?
POST FACE - Emission Littéraire présentée
Caroline Gutmann reçoit Dominique Missika pour son livre « Irène Némirovsky - Une vie inachevée » aux éditions Denoël.
Irène Némirovsky est un vrai personnage de roman, une héroïne complexe, ardente et torturée. Il y a son oeuvre puissante, miraculeusement ressuscitée grâce au prix Renaudot décerné à titre posthume en 2004 à Suite française, son roman inachevé. Mais sa vie elle-même est follement romanesque.
Il faut dire qu'elle l'a traversée comme un tourbillon, ne cédant sur aucun de ses désirs, réussissant à faire coexister en elle l'écrivaine, la femme, et la mère. Après avoir fui la révolution russe dans un traîneau, après avoir été, jeune fille au temps des Années folles à Paris, une star avec le succès retentissant de son roman David Golder, puis une épouse comblée et une mère tendre, Irène semblait heureuse, avant-guerre.
Forcément heureuse ? Image trompeuse. Suivez-la, suivez-moi. D. M.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann.
Elle reçoit Louis-Henri de la Rochefoucault pour son livre « L’amour moderne » aux éditions Laffont et Jean-Marie Rouart pour sa pièce de théâtre « Drôle de justice » avec la présence du comédien Daniel Russo.
Un roman qui interroge, avec humour et mélancolie, l'amour et la violence dans l'intimité.
Comment raconter l'amour aujourd'hui ? On pourrait décrire un mariage de conte de fées, parler de cette actrice de cinéma dont le mari producteur exploite la beauté. Ou dépeindre un émoi naissant. Mais il faudrait aussi ouvrir les portes closes des appartements bourgeois, et dévoiler la violence intime qui pousse au meurtre. C'est ainsi que Louis-Henri de La Rochefoucauld nous révèle différents visages de l'existence et interroge avec son humour et sa mélancolie légendaires la possibilité d'aimer encore au XXIe siècle.
Un vaudeville judiciaire ! Ce n’est pas l’amant qui se cache dans le placard, c’est la vérité. Entre l’extraordinaire mise en scène de la solennité judiciaire, les hermines, le glaive et la balance, et la vie privée humaine, trop humaine, de ceux qui prononcent des jugements, il y a un abîme.
Un grand magistrat va nous révéler ce qui se passe sous les grandes orgues de la justice : la vérité toute nue…
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Rebecca Benhamou pour son récit sous le signe de Viginia Woolf « Ce que je vole à la nuit » chez Harper Collins.
Dans une maternité, entre nuits blanches et émerveillement, Rebecca se remémore un fragment de son passé : ses années d’étudiante à Londres, dans une classe singulière où seuls les voix et les textes des femmes trouvaient écho.
Gravitant autour de la figure de Virginia Woolf – qui a elle-même étudié au King’s College –, les jeunes femmes apprenaient à lever les silences sur leur propre vie.
Pourquoi ces visages et ces moments refont-ils surface avec tant d’insistance ? Bientôt, c’est l’écrivaine britannique qui s’invite dans la danse, accompagnant ce voyage littéraire et existentiel.
À propos de l'autrice
Classée parmi les « cinq jeunes écrivains à suivre en 2019 » par le magazine Vogue, Rebecca Benhamou publie L’horizon a pour elle dénoué sa ceinture (Fayard), une biographie romancée de la sculptrice Chana Orloff, puis Sur la bouche. Une histoire insolente du rouge à lèvres (Premier Parallèle, 2021). Les Habitués du Temps suspendu (Fayard, 2022) a remporté le Grand Prix de littérature méditerranéenne Mare Nostrum.
POST FACE - Émission Littéraire présentée par Caroline Gutmann
Elle reçoit Laurent Nunez pour son récit « Tout ira bien » aux éditions Rivages.
Bienvenue dans une famille aussi attachante qu'excentrique, où chacun a son secret pour maîtriser le destin. Un oncle obsédé par les mystères du Loto, un cousin qui traque les reliques sacrées à travers l'Europe, une tante virtuose dans l'interprétation des rêves...
Entre le Maroc, l'Espagne et la France, Laurent Nunez nous fait voyager au coeur d'un univers où chaussettes rouges, mains de Fatma, plantes magiques et philtres d'amour forment un rempart contre l'incertitude.
Mais que valent ces sortilèges du quotidien lorsque l'inévitable se profile ? Peut-on vraiment négocier avec le destin ?
Chronique familiale malicieuse et bouleversante, ce roman explore notre besoin impérieux de contrôler l'incontrôlable. Il nous rappelle que derrière chaque superstition se cache notre espoir le plus fragile, le plus humain. Car, au fond, qui n'a jamais touché du bois en murmurant : tout ira bien ?
Ce roman met en scène des hommes et des femmes terrifiés par la vie, qui s'entourent de solutions superstitieuses pour éloigner de leur existence le hasard, le malheur et la mort.
POST FACE - Caroline Gutmann
Elle reçoit Anne Berest pour son dernier livre « Finistère » paru aux éditions Albin Michel.
Anne Berest, une fois encore, nous livre une magnifique reflexion sur la famille. Page des libraires
Magnifique. version Fémina
Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ?
« À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s'assombrissaient au fil du temps, et dont l'instabilité visuelle voulue par l'artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »
Après La Carte Postale et Gabriële, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son oeuvre romanesque consacrée à l'exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s'entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu'à mai 68, en passant par l'Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann Spécial livres à emporter dans ses bagages, à lire pendant ses vacances.
Avec comme invité « fil rouge » : critique au Parisien et qui vient de publier un recueil de poésies « Paisible tourment » aux éditions Marie Romaine.
Elles liront des poèmes avec Barbara Lambert.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Frédéric Vitoux pour son roman « La mort du procureur impérial » chez Grasset.
Et les coups de cœur de Barbara Lambert pour les livres « La méridienne » de Marghanita Laski aux éditions de L’Olivier et « La bibliothèque des auteurs disparus » de Hika Karada aux éditions Nami.
Un ancien Procureur impérial, Fualdès, est assassiné dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 : c’est le début de « l’affaire Fualdès », fait-divers retentissant du début du XIXème siècle qui donna lieu à deux procès retentissants (Rodez et Albi), une instruction bâclée, des témoins manipulés… et la décapitation de trois innocents.
Clarisse Manzon, accusatrice incohérente et séductrice virevoltante, devient vite la seule héroïne de cette ténébreuse affaire. Incarcérée un temps, elle signe de sa prison des Mémoires, un phénoménal succès de librairie en Europe.
Mais son véritable auteur est un certain Henri de Latouche, écrivain, dramaturge, journaliste : c’est lui qui rend compte des délibérations du procès, médiatise un crime dont le souvenir se perpétue d’un siècle à l’autre, tient la plume du livre signé Clarisse Manzon et fait d’elle, qui n’a cessé de mentir, un personnage de roman vrai, la rendant riche et célèbre avant qu’ils ne se brouillent.
Devenu critique et éditeur, Henri de Latouche jouera un rôle déterminant dans l’aventure romantique : il découvre et publie les manuscrits de Chénier, aide aux débuts de Balzac, noue avec Stendhal une profonde amitié, encourage Sand, bataille avec Hugo et Sainte-Beuve, traduit ou publie Goethe et Schiller, souffle Chatterton à Vigny, Séraphita à Balzac et Melle de Maupin à Gautier…
À travers le récit minutieux et l’élucidation probable d’un « cold case », Frédéric Vitoux revisite l’aventure du romantisme et réhabilite une figure oubliée de l’histoire littéraire.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Jean-Marie Rouart, romancier, essayiste et chroniqueur, membre de l'Académie française, pour son livre « Drôle de justice » paru aux éditions Albin Michel
« Drôle de justice : un contrepoison à toutes les injustices. » L'Express.
« Plus qu'un livre sur la justice : un style, une voix, un vrai plaisir de lecture. » Cnews
« Le nouvel essai de Jean-Marie Rouart tombe à point nommé. On a rarement autant critiqué la justice et l'Etat de droit qu'actuellement ! » Causeur.fr
« Dans les pas de Marcel Aymé, Jean-Marie Rouart explore les thèmes inépuisables de la morgue des importants, des inégalités sociales, des stratégies patrimoniales des belles-mères et de la violence du pouvoir avec une conscience étonnante de la réalité des luttes de classe. » Le Figaro
« Rouart raconte d'une plume brûlante les erreurs judiciaires ou les « suicides » opportuns qui le scandalisent toujours. C'est l'histoire de sa vie. ». Le Point
Rouart a mal à notre justice. D'abord bien sûr à celle qui se trompe de coupable et qui se satisfait de ses erreurs. Mais aussi cette justice qui ferme les yeux sur les turpitudes du pouvoir au point de s'en rendre complice. Que d'opportuns « suicides », comme celui du gendarme Jambert, le dénonciateur des disparues de l'Yonne, « suicidé » de deux balles dans la tête, ce qui n'a pas troublé les juges (manifestement peu férus en matière balistique.) !
L'écrivain a choisi d'aborder la justice sur le mode tantôt noir, tantôt rose, puisque souvent les décisions des tribunaux, dans leur invraisemblance, ont un air de vaudeville. À ceci près que ce n'est pas l'amant qui se cache dans le placard : c'est la vérité.
Membre de l'Académie française depuis 1997, romancier et essayiste, Jean-Marie Rouart, est l'auteur d'une quarantaine de livres. Il rejoint avec ce nouveau roman les éditions Albin Michel.
Le jour où Madeleine Jakubowicz (alias Jacquemain) reçoit un message de son psy mort qui lui réclame de l'argent, elle fonce au cimetière. Qu'il vente ou qu'il neige, debout face à la tombe du Dr Mandelbaum, cette femme perturbée par la crise de la cinquantaine se lance dans une série de monologues à l'humour corrosif interrompus par des visiteurs inattendus : un marbrier antisémite ; une mère volage ; un jeune homme séduisant au comportement bien mystérieux ; un gardien de cimetière compréhensif ; un renard aux dents longues ; une famille juive rescapée des rafles... Sont-ils bien tous vivants dans ce royaume des ombres ?À travers une quête de sens et des questions sans réponse, Laure Naimski dessine sur un mode tragi-comique le portrait sensible d'une femme en proie à la peur de vieillir tout autant qu'à celle de la solitude.
Laure Naimski se consacre à l'écriture de fiction et collabore à Arte. Ses deux précédents romans, En kit et La Guerre en soi, ont été publiés chez Belfond en 2014 et 2019.
Deux femmes, Camille et Anaïs, prennent tour à tour la parole. Camille est la fille de Sylvie, la femme de ménage qu’Anaïs emploie depuis quinze ans dans sa maison du Touquet. Maintenant qu’Anaïs la loue sur Airbnb, Sylvie s’épuise à tout nettoyer de fond en comble avant l’arrivée de chaque nouvel occupant. La petite entreprise fonctionne jusqu’à ce jour des vacances de la Toussaint qui fait basculer leur vie et les sépare à jamais. Dévastée, Anaïs démonte un à un les mécanismes qui ont irrémédiablement conduit au drame dont elle tient Sylvie pour responsable. Révoltée, Camille refuse de voir sa mère injustement accusée.
Dans ce roman tendu et percutant, Amélie Cordonnier met en scène la dérive de nos vies où tout est à louer, la force de travail des uns, la maison des autres. Qui en paiera le prix ?Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Arnaud Catherine pour son livre « Roman de plages » chez Flammarion.
"Une séparation, ce n'est rien. Et c'est toute une vie." Ces mots, Raphaël les a accueillis comme une consolation. Sans doute aussi comme l'impulsion qu'il lui fallait pour arrêter de croire qu'il était irrémédiablement brisé.
Certes, il n'a pas vécu une tragédie mais quand même : Anna l'a quitté après vingt ans passés ensemble. Une épreuve à fragmentations qui l'a laissé longtemps à terre.
Mais après ? Raphaël prend la mesure de tout ce qu'il va falloir réinventer, sans elle.
D'abord, où habiter, à présent qu'Anna conserve l'appartement familial et que leur fille part étudier à Toulouse ?
Tout est possible.
Et comme rien ne s'impose ni ne presse, il décide de s'exiler en faisant le tour des littoraux français, avec l'intuition que la fréquentation quotidienne des rivages, leur beauté puissante pourraient réveiller la vie en lui.
Ce sera La Grande-Motte, Arcachon, Bénerville-sur-mer et Préfailles. Avec, comme imprévues au voyage, des rencontres qu'il n'aurait jamais faites du temps d'Anna.
Roman de plages est le récit d'une traversée intime et existentielle, celle d'un homme qui saisit ce moment où, après l'effondrement, s'esquisse enfin un retour au monde, le beau monde du vivant et des vivants.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Christophe Ono Dit Biot pour son livre « La mer intérieure » paru aux éditions de l’Observatoire.

Entre souvenirs d'enfance, petites mythologies marines, trésors de la littérature et bestiaire aquatique, Christophe Ono-dit-Biot nous propose une fascinante déclaration d'amour à la mer.
« Tout le monde sait, aujourd'hui, combien la mer nous est essentielle. Essentielle, même, à notre survie.
Mais sait-on que si la mer meurt, c'est aussi un imaginaire qui meurt ? Un immense réservoir de connaissances, mais aussi de rêves, d'aventures, d'émerveillements, de littérature, d'oeuvres d'art, d'expériences fondatrices qui ont toujours permis aux êtres humains de donner corps à leurs désirs d'ailleurs, de recommencement, de sagesse ? C'est cet imaginaire que je veux, ici, partager, en racontant ma mer intérieure à travers quelques histoires d'eau.
Ces textes, j'aurais pu les glisser dans des bouteilles confiées aux vagues.
Ils dessinent les contours d'un cabinet de curiosités personnel et nomade, le petit musée aquatique que je porte en moi.
Puisse-t-il donner à d'autres des raisons supplémentaires d'aimer la mer. »
Christophe Ono-dit-Biot, né au Havre le 24 janvier 1975, est un journaliste et écrivain. Il est directeur adjoint de la rédaction de l'hebdomadaire Le Point, où il est notamment responsable des pages « Culture ».
Il est également l'auteur de romans, dont Désagrégé (Prix Edmée de La Rochefoucauld 2001), Birmane (Prix Interallié 2007), Plonger (Prix de l'Académie Française 2013) et Croire au merveilleux (paru en 2017). Il intervient dans La Matinale de Canal+, où il interroge une personnalité dans le cadre d'une rencontre intitulée « La Promesse de l'Aube ».
Il tient aussi une chronique littéraire hebdomadaire sur France Info.
Il participe à l'émission politique de BFM TV, BFM 2012, animée par Olivier Mazerolle, et participe en 2011-2012 à l'émission Avant-premières, présentée par Élisabeth Tchoungui, sur France 2 puis rejoint France Culture à la rentrée 2014. En septembre 2015, il rejoint TF1 et présente Au fil de la nuit.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann.
Elle reçoit Jean-Noël Pancrazzi pour le livre « Quand s’arrêtent les larmes » chez Gallimard
Isabelle, ma petite soeur, a toujours été vive, intrépide, joyeuse.
C'est elle qui m'a empêché de dériver vers la mélancolie et de tomber parfois. Elle m'appelait chaque jour pour me parler de ses projets et surtout, folle de cinéma, du film qu'elle venait de voir.
Nous avions gardé le même regard sur le passé, nos amours particulières, la politique, la vie. Mais elle a soudain été très malade. Je suis aussitôt descendu la voir à Perpignan où elle s'était retirée, enchantée par le soleil catalan.
De la famille, nous n'étions plus que tous les deux ; c'était à mon tour de veiller sur elle. Nous étions prêts à traverser, main dans la main, l'épreuve, à profiter aussi des instants "mirobolants", comme disait maman, et à nous révéler nos derniers secrets.
C'est le récit de ces jours intenses, inquiets et lumineux que je fais ici. J.-N. P.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann.
Elle reçoit Jean-Paul Enthoven pour son livre « Je me retournerai souvent » paru aux éditions Grasset.
Cet ouvrage (qui doit son titre à un poème de Guillaume Apollinaire : « Passons, passons, puisque tout passe / Je me retournerai souvent...) emprunte à plusieurs genres littéraires : l’autofiction, l’essai critique, les mémoires, le roman... L’ensemble compose une mosaïque, une « marquèterie disjointe » - l’auteur emprunte cette expression à Montaigne, qui alterne les rythmes et les intrigues.
On y retrouve des rêves, des fantômes, des êtres aimés et disparus, des paysages, des bonheurs fragiles, des mélancolies de passage, des souvenirs, des rendez-vous réussis ou manqués...
On y retrouve surtout la collection d’affinités et de sensations qui résument une « vision du monde » à travers des écrivains que l’auteur a, pour certains, connus et fréquentés, et qui ont largement infléchi sa vie : Cioran, Barthes, Sollers, Pérec, Camus, Romain Gary, Paul Morand, Jacques Rigaut, André Gide, le Prince de Ligne et quelques autres…
On y retrouve aussi des lieux et des êtres qui ont beaucoup compté pour lui : Key West, la Toscane, une bien-aimée, un ami très cher – ainsi qu’un ensemble de méditations et de considérations intempestives sur l’époque. En chemin, Jean-Paul Enthoven se souvient et jette un œil par-dessus son épaule. Il se retournera souvent...
2002 : Nathalie Bouvreuil, jeune photographe de presse à Paris, reçoit un appel du commissariat d’une petite ville du New Jersey : son père vient de mourir de manière violente. Sa fille découvre qu'elle ne savait rien de la vie qu'il menait là-bas.
Arnaud Bouvreuil, dit Arno Glück, avait consacré sa vie à la peinture, loin du monde français et bourgeois auquel il était destiné. Comment expliquer sa fin tragique ?
Nathalie Bouvreuil se rend à New York pour enquêter. Un New York glacial, fouetté par les vents d’hiver, énergique et sans pitié. La voici sur les traces des artistes d’avant-garde dans les années 1970, du jazz, des amours de son père, de sa galerie…
Elle plonge aussi dans les souvenirs de son enfance, et du temps heureux qu'elle a connu auprès de son père, fascinant jeune artiste.
Oscillant entre l’incompréhension la plus totale et un profond désir de devenir elle-même artiste dans cette photographie que méprisait son père, Nathalie traverse son enquête comme une ordalie. New York devient un catalyseur : que fait-on des échecs de ses parents ?
Osera-t-elle prendre la relève ? La dernière victoire possible sur la désillusion ne serait-elle pas l’art ?
Oriane Jeancourt Galignani a publié plusieurs romans, dont Hadamar (Grasset, 2017, prix de La Closerie des Lilas) et Quand l’arbre tombe (Grasset, 2022). Elle est critique littéraire et théâtrale et rédactrice en chef de la revue culturelle Transfuge.
Caroline Gutmann reçoit Pierre Assouline pour son dernier livre " L'annonce " chez Gallimard
Ils se sont rencontrés dans un pays en guerre. Raphaël est français, étudiant à Paris, et s'est porté volontaire pour aider Israël, cette jeune nation envahie par les armées de ses voisins. Esther est israélienne, soldate, et travaille dans les services psychologiques de l'armée.
Ils ont vingt ans et aimeraient croire que c'est le plus bel âge de la vie. Ce qu'ils vont partager pendant quelques semaines modifiera à jamais leur rapport à la mort. L'un et l'autre devront l'annoncer sans y être préparés.
C'était à l'automne 1973 pendant la guerre du Kippour. Puis ils se sont perdus de vue, chacun dans son pays, emmené par son destin. Jusqu'à ce que cinquante ans plus tard, jour pour jour, la guerre frappe à nouveau...
Récit d'initiation et portrait d'une femme aimée, L'annonce interroge, avec le tragique de l'Histoire, ce qui subsiste de nos attachements malgré le passage du temps.
« Le Roy se meurt ! » Ce cri résonne par un 15 août 1744 torride dans le Palais du gouverneur de la ville de Metz. En chemin pour la guerre contre les Autrichiens en Alsace, Louis XV se trouve aux portes de la mort. De saignées en purges inutiles, ses médecins l’ont abandonné, son aumônier le force à se confesser publiquement, ses maîtresses sont bannies, sa cour s’enfuit, les saints sacrements lui sont administrés.
Mais en trois jours, Louis XV sera sauvé par un « empirique » dont l’identité restera longtemps mystérieuse, et pour cause, puisqu’il s’agit de l’un des docteurs de la communauté juive de Metz, Isaïe Cerf Oulman.
Deux cents ans plus tard, jour pour jour, le 15 août 1944, Henry Klotz, héros de 14-18, agonise dans une annexe du camp de Drancy. Il pense aux siens arrêtés comme juifs à Paris cet été-là et à son fils combattant dans une unité commando. Tous descendants d’Isaïe Cerf Oulman.
De la guérison et l’espérance à l’été 1744, à la tragédie et aux meurtres de l’été 1944, deux cents ans séparent au sein d’une vieille famille juive française ces deux étés, à rebours du sens de l’histoire, de l’émancipation et de la liberté : l’un annonciateur des Lumières, l'autre dispensateur de ténèbres.
Dans ce roman des vertiges de l’Histoire, le Panthéon tisse le lien entre les générations. Louis XV mourant avait promis en cas de guérison la construction de cet édifice. Un descendant d’Isaïe Cerf Oulman, le capitaine Émile Hayem, écrivain, mort au champ d’honneur en 14-18, aura son nom gravé dans ce monument devenu temple de la République.
Un roman familial singulier et passionnant doublé d’une minutieuse enquête historique.
François Heilbronn est Professeur des universités associé à Sciences Po et vice-président du Mémorial de la Shoah. Deux étés 44 est son premier roman.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann.
Elle reçoit René de Ceccatty pour son livre « Monsieur Miroir » aux éditions du Canoë.
Qui est Serge Tamagnot ? C’est la question à laquelle répond ce livre singulier qui retrace la vie de ce personnage fantasque.
Il se lia d’amitié avec Madeleine Castaing, puis avec Violette Leduc, et sans cesse avec des actrices, Brigitte Bardot, Bernadette Lafont, des chanteurs, Hervé Villard, Pascal Sevran, et aussi le mime Marceau.
Mais c’est à Jean Sénac, qu’il dut la part la plus tragique de son destin.
Il fréquentait de très nombreux écrivains : de Paul Guth à Henry de Montherlant, en passant par René de Obaldia, Arrabal, Nathalie Sarraute, Simone de Beauvoir et Françoise d’Eaubonne.