Chez Liberall Conseil, on accompagne les professions libérales dans le développement de leur structure, dans le changement de le processus de travail et dans la croissance de leur entreprise. Dans ce podcast "By Liberall Conseil" vous découvrirez des conversations sans détours avec des professions libérales dans lesquelles on va parler de CA, de marge, de méthodes de développement, de croissance externe, de management, d'utilisation de l'IA, d'outils...
Des conversations cash et sans détours sur le développement de leur business.
Retrouvez les résumés des épisodes sur notre page média.
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Valentin reçoit Delphine Buisson, secrétaire générale d’Eurus — premier groupement d’entreprises indépendantes de la profession comptable — et fondatrice de Lumi school.
Ancienne DAF devenue consultante puis dirigeante, Delphine apporte une vision à la fois stratégique et très opérationnelle de la transformation des cabinets.
Pour Delphine, tout commence par une réécriture de l’offre de services.
Clarifier les missions, définir les livrables, repenser le pricing et mieux aligner les postes internes : une étape indispensable pour améliorer la rentabilité et simplifier le pilotage.
C’est aussi le point de départ d’une communication plus claire, d’une meilleure expérience client et d’une montée en compétences des équipes.
Loin d’être une contrainte, la facture électronique peut devenir un levier de performance.
En consacrant 2 à 4 heures à la revue de chaque dossier client, les cabinets observent +20 à +30 % de productivité et une forte réduction des frictions.
C’est aussi l’occasion de fiabiliser les données, de revoir les workflows et d’impliquer davantage les collaborateurs dans la relation client.
Delphine met en avant une fonction émergente : le Tech CSM (Customer Success Manager technique).
Ce poste, encore rare, permet d’assurer la qualité de l’onboarding, le suivi des outils et la satisfaction client sur la durée.
Son ratio idéal ? 1 Tech CSM pour 20 collaborateurs. Et surtout : une mission à valoriser et facturer.
Dans beaucoup de cabinets, les dirigeants sont absorbés par la production.
Pour Delphine, il faut redéfinir le rôle du dirigeant : porter la vision, décider, donner les moyens d’agir, suivre l’exécution.
Elle évoque la mise en place d’une banque de décisions pour suivre les arbitrages stratégiques et renforcer la gouvernance collective.
Si les opérations de croissance externe attirent souvent l’attention, Delphine rappelle que la croissance organique reste la plus saine et la plus pérenne.
Faire grandir ce que l’on a déjà planté, professionnaliser la relation client et mieux piloter les marges : voilà la clé pour un développement durable et maîtrisé.
Un épisode dense, concret et inspirant pour toutes les structures qui veulent :
Une conversation à écouter sans modération pour passer de la vision à l’impact.
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Valentin Tonti-Bernard reçoit Sophie Vermeille, avocate aux frontières du droit boursier, de la finance d’entreprise et de la comptabilité.
À la tête d’un cabinet indépendant, elle défend une catégorie d’acteurs rarement représentée : les investisseurs externes, qu’ils soient actionnaires minoritaires ou fonds d’investissement opérant sur la base d’informations publiques.
Son credo : rétablir la vérité financière quand les chiffres communiqués par les entreprises s’éloignent de la réalité comptable.
Dans cet épisode, Sophie dévoile les coulisses d’un travail d’enquête et d’analyse où chaque note de bas de page, chaque agrégat d’EBITDA, chaque communication financière est passée au crible.
Elle explique comment un avocat peut, sans jamais franchir la ligne de l’information privilégiée, défendre la transparence du marché et contribuer à corriger les déséquilibres d’information entre dirigeants et investisseurs.
Souvent caricaturés, les short sellers jouent pourtant un rôle économique essentiel : révéler les incohérences entre le prix d’un titre et sa valeur réelle. “Un vendeur à découvert n’attaque pas une entreprise : il estime simplement que le prix ne reflète pas le sous-jacent”, rappelle Sophie.
De The Big Short à l’affaire Casino, elle raconte ces moments où la lecture attentive des comptes, plus que la rumeur, a permis d’éviter des désastres financiers.
Sophie défend une idée simple mais puissante : protéger les investisseurs, c’est protéger l’économie.
Mieux la gouvernance est encadrée, plus le capital devient accessible et moins cher.
Cette vision, héritée de la recherche anglo-saxonne en law & finance, remet en cause la vieille opposition entre “intérêt social” et “intérêt des investisseurs” : la transparence bénéficie à tous.
Travailler sur ces sujets, c’est aussi affronter la complexité des institutions : AMF, BaFin, SEC… autant de cultures juridiques et de sensibilités à comprendre.
C’est parfois devoir prendre la parole dans la presse, tout en gardant une rigueur absolue pour éviter les conflits d’intérêts ou les procédures bâillon.
Un équilibre fragile, mais nécessaire pour défendre la liberté d’expression économique.
Sophie plaide aussi pour plus de transparence dans le monde académique : que les chercheurs et professeurs de droit puissent exprimer leurs opinions sans dépendance économique cachée.
Car dans ce métier où tout repose sur la confiance, l’indépendance est le vrai capital.
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Valentin Tonti-Bernard reçoit Jean-François Trouillard, directeur général délégué d’In Extenso. Dans cet épisode, il partage son parcours, sa vision de l’expertise comptable comme moteur des territoires, et les transformations majeures qui attendent la profession.
En 2003, Jean-François ouvre une agence In Extenso à Angers, en partant de zéro. Dix ans plus tard : 50 collaborateurs, 4 M€ de chiffre d’affaires, et un territoire passé de 5 à 80 entreprises.
Au-delà du chiffre, c’est la démonstration de la capacité de l’expert-comptable à devenir animateur d’écosystème : connecter, orienter, apporter des solutions concrètes.
In Extenso fonctionne selon un modèle original : 51 % du capital détenu nationalement, 49 % en régions, et une participation du Crédit Agricole. Chaque associé détient à la fois des titres régionaux et nationaux.
Particularité forte : une transparence des rémunérations et une règle de rotation du capital. Entre 57 et 62 ans, chaque associé doit céder 70 % de ses titres pour laisser place aux jeunes générations.
La France compte environ 180 000 PME (10+ salariés, 2 M€+ de CA). In Extenso en accompagne près de 8 000, soit 2,5 % de part de marché, et vise 5 % à horizon cinq ans.
Pour y parvenir, le groupe s’appuie sur des fonctions nationales spécialisées (RH, RSE/CSRD, fiscalité, intégration de cabinets) et sur la logique d’“amiralisation” : concentrer dans certaines agences les expertises clés pour mieux servir le bassin économique.
La bascule prévue en 2026/2027 n’est pas qu’une question d’outil. Pour Jean-François, c’est surtout un défi de change management :
Avec Impulse Data, développé avec Fulll et plusieurs partenaires, In Extenso agrège les données de 1 million d’entreprises. Objectif : fournir aux clients des benchmarks sectoriels et des dashboards mensuels.
« Le dashboard impose d’accepter l’imprécision utile pour décider plus vite. »
Cette approche rompt avec la culture du centime près, pour privilégier la réactivité.
Sur 650 M€ de chiffre d’affaires, 150 M€ proviennent déjà du conseil. Les relais de croissance identifiés :
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Valentin Tonti-Bernard reçoit Grégoire Proust, cofondateur associé d’Impulsa. En un peu plus de dix ans, le cabinet est passé de zéro à près de 15 M€ de chiffre d’affaires et plus de 100 collaborateurs. Leur approche ? Aller droit au but : vendre, déléguer, travailler.
Grégoire revient sur les choix structurants du démarrage, leur stratégie de build-up et la façon dont ils ont construit un modèle multi-BU qui veut peser 30 M€ à horizon 2030.
Dès 2013, Impulsa prend une décision radicale : sous-traiter la production “junior” pour concentrer ses forces sur le développement commercial. Résultat : une marge plus faible au départ, mais une croissance accélérée et une capacité à signer rapidement de nouveaux clients.
« Deux choses : vendre et ne pas produire ce qu’on ne doit pas produire. »
Le développement repose sur une logique claire : croître par grappes en Île-de-France.
Les critères d’acquisition sont précis :
Grégoire insiste : « On veut des petits diamants à faire grossir, pas transformer un rubis en diamant. »
Impulsa a fait le choix fort de préserver la marque locale, en ajoutant la signature « by Impulsa ». Cette approche limite les départs clients et rassure les équipes, tout en consolidant l’identité du groupe.
« Si tu sers bien ton client, il te le rend : il t’envoie tous ses copains. »
L’organisation se structure aujourd’hui autour de plusieurs business units :
Cette diversification permet de répondre à un spectre large de besoins, sans perdre la spécialisation métier.
La feuille de route est claire : atteindre 30 M€ de CA d’ici 2030. Pour y parvenir, Impulsa mise sur :
Parce qu’il montre qu’un cabinet peut grandir vite en cassant les codes… à condition de garder une discipline simple : vendre, déléguer, travailler.
Que vous soyez expert-comptable, auditeur, avocat ou dirigeant, vous y trouverez des enseignements concrets sur :
Exco by Libéral Conseil, le podcast qui parle business des cabinets – stratégie, organisation, croissance, marge – en toute transparence.
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Dans cet épisode, Valentin Tonti-Bernard reçoit Raphaël Hazan, associé du cabinet HR Associés.
Il revient sur une trajectoire de croissance fulgurante — de 300 K€ à près de 4 M€ de chiffre d’affaires en moins de dix ans — et partage sa vision d’un cabinet comptable pensé comme une véritable “conciergerie de l’argent”.
Objectif : atteindre 10 M€ de CA à 5 ans sans perdre l’ADN du cabinet, en structurant l’organisation, en anticipant les évolutions réglementaires et en misant sur l’IA pour renforcer la pertinence des conseils.
Raphaël découvre très tôt l’univers des chiffres. Après une formation en mathématiques et une entrée accélérée dans le cursus de l’expertise comptable, il rejoint HR Associés en 2017. À peine quelques années plus tard, il en devient associé, porté par une vision claire : faire du cabinet un acteur agile, ambitieux et toujours orienté business.
En 2017, HR Associés pèse 300 000 € de chiffre d’affaires. Fin 2025, le cabinet atteint près de 4 millions d’euros. Entre-temps :
Objectif désormais affiché : 10 millions d’euros de CA à horizon 5 ans, avec une logique claire de recrutement “en avance de phase” pour absorber la croissance.
Raphaël définit HR Associés comme un cabinet classique dans ses offres, mais singulier dans son approche : proximité avec les clients, pédagogie sur la valeur apportée, et surtout mise en relation constante avec les bons partenaires. Une vraie conciergerie de l’argent au service des dirigeants.
Après le départ de l’associé historique en 2022 et un rachat capitalistique en 2024, le duo Raphaël Hazan – Rouhama Elbaz porte aujourd’hui le projet. Leur vision : un cabinet structuré, rentable, tourné vers la croissance, avec une capacité à attirer les bons talents et à saisir les opportunités de rapprochements ciblés.
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Valentin Tonti-Bernard Louis Gaillot reçoit Ali Tazi, expert-comptable et commissaire aux comptes, cofondateur du cabinet Tree Partners Advisory (TPA) et entrepreneur “tech” à l’origine de Skelter, un outil d’audit dopé à l’IA.
Arrivé en France à 13 ans, passé par Henri IV, une grande école de commerce, puis Deloitte et PwC, Ali choisit la voie de l’entrepreneuriat.
En 2021, il fonde TPA avec deux associés aux profils complémentaires (expertise, audit, juridique/social).
Aujourd’hui : 20 collaborateurs, 300 dossiers, objectif 50 personnes d’ici 2030.
Leur promesse : des reportings hebdomadaires à jour et une organisation zéro papier outillée dès le départ (Pennylane, Finthesis, etc.).
Ali insiste : à un an de l’échéance 2026, il faut tester dès maintenant la facture électronique (Factur-X, reporting, PDP).
“Ne pas attendre septembre 2026 pour commencer les tests : il faut tester dès maintenant.”
Les cabinets qui n’accompagneront pas leurs clients risquent du churn et une perte de crédibilité, quand d’autres transformeront ce sujet en opportunité de conseil.
Constat : aucun logiciel ne répondait aux besoins modernes de l’audit.
Avec deux associés tech, Ali crée Skelter, incubé chez Agoranov et accéléré par Wilco.
Le principe : décomposer l’audit en centaines de micro-tâches confiées à des agents IA.
Exemple : une revue analytique qui prend un jour à un auditeur est générée en quelques minutes par l’outil.
Ambition : réduire de 70–75 % le temps de mission d’ici 2027.
“L’audit, c’est un ensemble complexe de tâches simples. L’IA excelle quand on la spécialise.”
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Valentin Tonti-Bernard reçoit Chrystèle Lyon-Gabriel, experte-comptable et fondatrice du cabinet Plumalys qui fête ses 18 ans. Un cabinet pas tout à fait comme les autres, puisqu’il emploie des collaborateurs en situation de handicap et place l’inclusion au cœur de son organisation.
Avant de se lancer, Chrystèle dirigeait plus de cinquante personnes dans un grand groupe d’assurance. Elle a choisi de créer son propre cabinet pour retrouver un équilibre et exercer autrement : plus de proximité avec ses clients, une taille humaine, et surtout une organisation respectueuse de la vie de chacun. Son parcours l’a naturellement amenée à développer une expertise particulière dans le secteur de l’assurance, qui reste aujourd’hui une de ses spécificités.
Accueillir des collaborateurs en situation de handicap n’a jamais été une barrière pour Chrystèle. Au contraire, elle y voit une richesse, un moteur d’adaptation et même une source de sérénité : digitalisé et flexible depuis plus de dix ans, son cabinet a traversé la période Covid sans heurts. Ici, la confiance et la souplesse sont les règles du jeu.
Au-delà des missions classiques de l’expert-comptable, Chrystèle développe des offres autour de la RSE et de la durabilité. Diagnostics, accompagnement, sensibilisation : elle croit à une vision de l’entreprise où la performance se conjugue avec le respect de l’environnement et des personnes. Même si le marché n’est pas encore totalement mûr, elle avance « par petits pas », convaincue que ces missions ont un avenir.
« Je ne me prends pas la tête quand je ne peux pas changer les choses. J’avance avec mes petits pas. » Cette devise guide sa pratique, son engagement auprès de la MDPH et son regard sur l’IA : un outil utile, mais qui doit rester au service de l’humain.
Un épisode inspirant, qui prouve qu’on peut bâtir un cabinet performant, humain et porteur de sens.
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🎧 Exco by Liberall Conseil : le podcast qui parle business des cabinets d’expertise comptable, sans filtre.
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Dans cet épisode d’Exco by Liberall Conseil, Valentin Tonti-Bernard échange avec David Hatchuel, associé du cabinet Emerson Audit & Conseil. Un parcours atypique et une vision claire : mettre la transformation digitale au cœur des missions d’expertise.
Diplômé de Dauphine, David commence sa carrière dans le contrôle de gestion, passe par un Big Four, découvre les systèmes d’information, puis passe le DEC. En 2018, il rejoint Emerson en tant qu’associé pour lancer une nouvelle dynamique : accompagner les directions financières dans leur transformation.
Le cabinet se distingue par sa capacité à adresser aussi bien des TPE que des groupes du CAC 40, en structurant des projets complexes autour de la finance, de l’ERP, de l’EPM ou de la BI.
David met en avant plusieurs forces :
Emerson offre un cadre de travail exigeant mais stimulant :
Le cabinet vise un doublement de sa taille tout en préservant son identité. Structuration interne, développement de nouvelles offres et recrutement de profils engagés sont au cœur de cette ambition.
À découvrir, partager, recommander.
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Valentin Tonti-Bernard reçoit Delphine Sabatey, présidente du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables de Nouvelle-Aquitaine et associée du cabinet Deciseo.
Un échange dense, humain et engagé, où Delphine partage son parcours sans filtre : de ses débuts comme salariée à la création de son cabinet, de ses mandats au CJEC à sa prise de fonction à la tête du CROEC. Elle revient avec sincérité sur ses doutes, ses choix de dirigeante, les limites de la profession… et les combats qu’il reste à mener.
« À chaque enfant, j’avais envie de quitter mon cabinet. Mais le marché n’était pas prêt. Et moi non plus. »
Diplômée depuis 2007, Delphine exerce pendant 10 ans en tant que salariée dans un cabinet atypique… jusqu’à un déclic inattendu : une discussion dans un supermarché avec une maman épanouie. En 2017, elle se lance enfin à son compte, en coworking, sans réseau de clients, ni certitudes. Et tout s’enchaîne.
« Je me suis installée. Puis j’ai réalisé que je n’avais ni pitch, ni cible, ni positionnement. »
Delphine raconte avec humour ses débuts en freelance, la difficulté de s’imposer, la nécessité de se former à la vente, à la posture… et surtout l’importance du réseau. Sa participation au CJEC change la donne : en deux ans, elle devient présidente régionale. Un tournant.
« Être présidente du CROEC, c’est faire le deuil d’une croissance du cabinet. Mais c’est aussi gagner en impact. »
Avec transparence, elle partage les arbitrages imposés par son mandat : maintenir l’existant au cabinet, faire confiance à ses collaborateurs, s’effacer du quotidien sans disparaître. Et souligne l’importance d’un Ordre plus représentatif, plus agile, plus engagé.
« Tant que le client dira ‘j’ai un comptable’, au lieu de ‘j’ai un expert-comptable’, on n’aura pas gagné. »
Image dégradée, facturation timide, confusion avec les plateformes low-cost : Delphine pointe sans détour les failles structurelles de la profession. Elle appelle à changer de posture, à mieux expliquer la valeur ajoutée, à affirmer les expertises (patrimoine, financement, stratégie) au-delà de la liasse.
« Dire “on ne prend plus de clients” sans avoir trié son portefeuille, c’est un pansement sur une plaie béante. »
Avec lucidité, elle revient sur les fausses bonnes idées (ne plus recruter, geler le développement) et rappelle l’enjeu fondamental : analyser, segmenter, prioriser. Une profession ne peut pas croître sans s’auto-diagnostiquer.
« Être expert-comptable, c’est être au cœur de l’économie du territoire. C’est une chance immense. »
Delphine clôt cet épisode avec un message aux jeunes : ne pas avoir peur de l’avenir, incarner sa différence, se lancer. Et défendre un métier en pleine transformation, plus stratégique, plus humain, plus essentiel que jamais.
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Dans cet épisode d’Exco by Liberall Conseil, Valentin Tonti-Bernard reçoit Matthieu Salperwyck, expert-comptable et cofondateur de deux structures complémentaires :
Matthieu revient sur la création de Klay Conseil avec son associé Gil, en visant dès le départ un positionnement premium et sélectif. Avec 6 collaborateurs pour 700 k€ de chiffre d’affaires, le cabinet affiche une marge nette de 35 à 40 %. L’objectif ? Peu de clients, mais des missions à fort enjeu (PME, restructuring), portées par des profils expérimentés et autonomes.
"On préfère dix clients qu’on accompagne bien, que cinquante suivis de manière moyenne."
Cofondée par Matthieu, LexiPaie gère aujourd’hui 3000 bulletins par mois, avec 70 cabinets partenaires et 800 dossiers actifs. L’enjeu est clair : offrir une solution transparente, en marque blanche, où LexiPaie agit comme le pôle social externalisé du cabinet prescripteur.
"Le client final sait qu’on est là. On joue la transparence, sans jamais déposséder le cabinet de sa relation."
Lexipaie a récemment migré de SILAE vers OpenPaie pour gagner en agilité, en lien avec sa stratégie de croissance maîtrisée. Résultat : 1 M€ de CA, 10–15 % de marge nette, et 30 % de chiffre en missions exceptionnelles à forte valeur ajoutée.
Les deux structures avancent en parallèle avec des objectifs précis :
"Notre vision reste artisanale dans l’exécution, mais ambitieuse dans le cap."
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Dans cet épisode exceptionnel, Valentin Tonti-Bernard reçoit non pas un, mais deux invités :
Fondé autour d’une vision ambitieuse et collective, Exponens, c’est aujourd’hui :
Exponens revendique une approche sectorielle poussée : chaque associé se spécialise pour mieux comprendre, accompagner et anticiper les enjeux de ses clients. Société de croissance ? CHR ? Immobilier ? Le client est orienté vers le sachant.
Charles et Thierry reviennent sur leur propre parcours d’associé. L’entrée au capital se fait via une holding, avec un projet clair à porter (développement d’un site, d’un secteur ou d’un pôle). Le tout dans une logique de collégialité forte, où l’entraide entre associés fait partie de l’ADN du cabinet.
Thierry partage sans détour les acquisitions qui ont permis à Exponens de doubler de taille, mais aussi celles qui ont échoué. L’important ? Savoir rebondir, tirer les leçons, et préserver la culture interne.
Avec une dématérialisation déjà bien avancée, Exponens prépare la facture électronique comme une opportunité : recentrer les collaborateurs sur la relation client, le contrôle de la donnée, et la création de valeur.
Côté IA, des tests internes sont en cours, avec un impératif : protéger les données confidentielles.
Pas de financiarisation. Pas d’adossement. L’indépendance reste une valeur cardinale. L’enjeu est désormais de :
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Bonne écoute.
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Dans cet épisode d’Exco by Libéral Conseil, Valentin Tonti-Bernard reçoit Jérôme Casteuble, cofondateur du cabinet Concorde, pour un échange riche et sans langue de bois sur la création d’un cabinet orienté haut de gamme, structuré autour de quatre associés, et profondément ancré dans les besoins concrets des dirigeants d’entreprise.
Un parcours d’exigence, de Price à l’entrepreneuriat
Jérôme revient sur ses premières années chez Advance, Price, Exelmans, puis BCRH. Ces expériences l’ont formé à une approche rigoureuse, client-centric, et à une vision exigeante du métier. Après un refus d’association, il décide de créer Concorde avec trois confrères rencontrés au fil de son parcours.
Un cabinet multi-métiers, pensé pour les dirigeants
Concorde propose trois lignes de services :
– Expertise comptable automatisée, structurée et orientée pilotage
– Commissariat aux comptes avec une logique de spécialisation sectorielle
– Conseil à forte valeur ajoutée : audit d’acquisition (TS), DAF part-time, évaluation, restructuring
Le tout dans une logique collective : « On travaille en meute. » Une organisation rare, où les associés se répondent en temps réel, pour apporter de la valeur dès le premier échange.
Croissance maîtrisée, ambition claire
Concorde réalise près de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 4 associés, 12 collaborateurs et 3 à 4 stagiaires. Mais l’ambition est posée : doubler ce chiffre dans les prochaines années, tout en maintenant des conditions de travail optimales pour les équipes.
Le développement est autofinancé par les associés, avec une volonté de rester maîtres de leur trajectoire.
Recruter sans cabinet externe ? C’est possible.
La stratégie RH repose sur la cooptation, l’alternance et la fidélisation des talents. Les collaborateurs deviennent les premiers recruteurs du cabinet, en partageant leur expérience et en attirant leur réseau. Une dynamique naturelle, structurée et valorisée financièrement.
IA, transformation du métier, avenir des cabinets
Jérôme partage une vision nuancée de l’IA : outil puissant, mais potentiellement dangereux si l’on sacrifie la qualité d’analyse à la vitesse d’exécution.
Il alerte sur les mutations profondes du métier : automatisation, fin de la saisie, data comme cœur du pilotage… et nécessité de repenser l’offre et les compétences internes.
Une anecdote révélatrice
Un fonds, recommandé par un partenaire, leur confie un audit d’acquisition. Puis une mission de structuration post-deal. Puis les nomme commissaire aux comptes.
« On a généré trois missions en une. »
Un exemple emblématique de leur capacité à bâtir une relation de confiance et à répondre à des besoins stratégiques sur toute la ligne.
Un cabinet d’experts, pas de producteurs
Concorde s’adresse aux dirigeants, PME, petites ETI et scale-ups avec une promesse claire : fiabiliser les données, structurer la trajectoire, créer de la valeur.
« On est la pièce centrale du dirigeant. »
Un épisode concret, engagé, éclairant sur un cabinet qui a fait le choix du conseil, de la spécialisation, et d’une organisation cohérente avec ses ambitions.
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Transformer un CFA en grande école. Réinventer la formation comptable. Préparer les cabinets à leur propre mutation.
Dans cet épisode, Valentin Tonti-Bernard reçoit Ugo Lopez, directeur de Sup’Expertise, pour un échange passionnant sur l’avenir de la profession.
Ancien haut fonctionnaire, passé par la direction du cabinet du président de l’Ordre des experts-comptables, Ugo pilote aujourd’hui un projet atypique : faire de Sup’Expertise la première grande école dédiée à l’expertise comptable et à l’audit.
Une école pensée comme un levier stratégique pour accompagner les grandes mutations du secteur :
« La profession ne pourra rester attractive que si elle change de posture — et ça commence par l’école. »
Un épisode incontournable pour tous ceux qui veulent comprendre ce qui est en train de se jouer dans les coulisses de la profession.
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Dans ce nouvel épisode du podcast Exco by Liberall Conseil, Valentin Tonti‑Bernard reçoit Thomas Palmieri, co‑fondateur de Strattt. En quatre ans, ce cabinet d’expertise comptable à Lille est passé de 2 associés à 23 collaborateurs et 2 M€ de chiffre d’affaires, en misant sur la data, la tech et une vision entrepreneuriale forte.
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Dans cet épisode du podcast "Exco by Libéral Conseil", Valentin Tonti-Bernard reçoit Vincent Barbry, fondateur du cabinet BPA Experts et membre actif du groupement Excel. Ensemble, ils explorent les coulisses d'une stratégie entrepreneuriale audacieuse dans le monde de l'expertise comptable : croissance organique, vision humaine, déploiement d’outils technologiques et accompagnement client en mode 360°.
Vincent Barbry crée BPA Experts en 2001 avec son associé Benoît Pro. Parti de 120 m² avec quelques stagiaires et beaucoup de volonté, le cabinet s'est développé sans rachat externe. Aujourd'hui, BPA Experts regroupe 56 collaborateurs répartis sur 6 sites : Paris, Le Mans, la Bretagne, Bordeaux, Montpellier et Aix-en-Provence.
"Pourquoi se priver d'une perle ?" dit Vincent Barbry en expliquant sa stratégie d'ouverture d'antennes en fonction des parcours de vie de ses collaborateurs.
BPA Experts mise sur la rencontre humaine. Chaque implantation régionale est le fruit d'une opportunité humaine : un collaborateur qui déménage, un ancien qui revient, ou un expert-comptable en quête de projet. Ce modèle permet de garder les talents et de construire des équipes soudées.
Avec un chiffre d'affaires de 6,2 millions d'euros et 8 experts-comptables, BPA Experts se distingue par une approche multidisciplinaire : expertise comptable, conseil patrimonial, juridique, social, fiscal et stratégique.
Vincent insiste : ses clients ne cherchent pas juste de la compta, mais du résultat. BPA Experts les accompagne sur la stratégie globale de leur entreprise : économies fiscales, structuration juridique, optimisation sociale... Avec souvent des gains très concrets à la clé.
BPA Experts s'engage à former ses collaborateurs, du stage à l’association. L'objectif : créer un parcours de progression et garder les talents. 80 % des apprentis sont recrutés à l'issue de leur formation. L'encadrement par des experts-comptables seniors permet une montée en compétences rapide et qualitative.
Avec 150 cabinets membres, Excel est le premier groupement d'experts-comptables indépendants. Il offre à ses membres entraide, outils communs, commissions thématiques et une plateforme d’achat groupé. Vincent y occupe un rôle actif et insiste sur la richesse humaine de cette communauté.
BPA Experts mise sur l'IA pour démultiplier l'impact du cabinet : tri automatique des mails, analyse de fichiers FEC, rapports automatiques enrichis de commentaires stratégiques, outils RH. L’IA ne remplace pas le professionnel, elle le démultiplie.
Le futur du cabinet selon Vincent ? Moins de temps sur la saisie, plus sur l'accompagnement stratégique. BPA Experts a co-créé un label RSE (Hosmony) pour outiller les experts-comptables dans le suivi de la gouvernance, du bien-être au travail, et de la performance écologique de leurs clients.
"Un salarié démotivé coûte 14 000 €, un départ 28 000 €."
Vincent Barbry incarne une nouvelle génération d’experts-comptables : stratèges, humains, connectés et engagés. Son modèle BPA Experts, ancré dans le réel mais tourné vers l'avenir, trace une voie inspirante pour la profession.
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Dans cet épisode d’Exco by Libéral Conseil, Valentin Tonti-Bernard reçoit Julien Tokarz, cofondateur du cabinet Emargence, pour un échange dense, sans filtre, sur la croissance maîtrisée d’un cabinet structuré autour de 4 associés fondateurs et de pôles métiers spécialisés.
Des débuts entre copains à 120 collaborateurs
Julien nous raconte la naissance d’Emargence au début des années 2000 avec ses amis de promo. En 20 ans, le cabinet a connu une croissance organique forte, puis des rachats stratégiques qui l’ont porté à plus de 13 millions d’euros de chiffre d’affaires, tout en restant un monosite parisien.
Un modèle agile et structuré
Le cabinet est organisé en filiales métiers : audit, social, régie SI, culture & médias, gestion de patrimoine… Chaque pôle a ses propres associés, avec un double pilotage métier / fondateur. Julien partage leur modèle d'association progressive, leur vision patrimoniale de l’organisation, et la manière dont ils préparent les transitions futures.
Technologie, conseil et automatisation
Comptexpert, Dext, Pennylane… Le cabinet investit tôt dans les outils pour automatiser la production, dégager du temps pour le conseil à valeur ajoutée, et segmenter sa clientèle entre TPE (automatisées) et PME/ETI (accompagnement sur mesure).
Culture interne, management et fidélisation
Julien insiste sur la place centrale du management des équipes : séminaires à l’étranger, formations soft skills, mobilité interne entre pôles, alternance comme filière de recrutement privilégiée, coaching des managers… Objectif : un cabinet humain, ambitieux, et fidèle à ses collaborateurs.
Vision 2030
Emargence ambitionne de devenir un cabinet haut de gamme, expert, humain, avec un vrai poids dans la place parisienne. Le tout sans renier sa culture ni sa structure, en misant sur le conseil, la croissance externe ciblée et la montée en gamme de ses clients.
« On veut être un cabinet qui crée de la valeur, pas un cabinet de production. »
Un épisode complet, inspirant, concret. À écouter absolument si vous êtes associé, en réflexion sur votre organisation, ou simplement curieux de voir à quoi ressemble un cabinet bien géré et tourné vers l’avenir.
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Dans cet épisode du podcast Exco by Libéral Conseil, on part à la rencontre de Laurent Bénoudiz, expert-comptable, entrepreneur, vice-président de l’Ordre des experts-comptables Paris Île-de-France… et dirigeant du cabinet BeWiz.
7,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, 5 associés, près de 50 collaborateurs… mais surtout une vision bien à lui : un cabinet qui grandit sans renier sa liberté ni sa culture d’entreprise. Transmission sans rachat de parts, congés illimités, autonomie totale des équipes, culture projet, croissance par le conseil patrimonial… et convictions fortes sur le futur du métier.
Un épisode dense, sincère, stratégique… à écouter absolument pour toutes celles et ceux qui réfléchissent à l’évolution de leur cabinet, à l’association, au rôle de l’IA, ou tout simplement à une autre façon de pratiquer ce métier.
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Dans cet épisode, nous recevons l’un des fondateurs d’Arc Capital, une banque d’affaires spécialisée dans les professions réglementées. Avec franchise et précision, il revient sur son parcours, les dessous de la cession de cabinets d’expertise comptable, et les mutations profondes du marché. Un regard de l’intérieur sur un métier en transformation, entre stratégie, transmission et croissance.
Créé en 2021 dans un petit bureau parisien, Arc Capital est devenu un acteur central des opérations de cession dans l’expertise comptable. En quatre ans, la structure est passée à 15 collaborateurs, 150 m² de locaux, et plus de 50 opérations par an dans trois verticales : expertise-comptable, assurance et immobilier.
« On accompagne entre 50 et 60 opérations chaque année, dont une trentaine rien que pour les experts-comptables. »
Initialement centré sur les départs à la retraite, le marché évolue : burn-out, besoin de structuration, volonté d’adossement… Le rachat devient un levier de développement, d’alignement ou de délestage.
« Aujourd’hui, on voit de plus en plus de dirigeants de 45–55 ans qui se disent : je ne veux plus piloter seul une structure de 40 collaborateurs. »
Pour vendre, il ne suffit pas d’avoir du chiffre d’affaires. Ce que les acquéreurs recherchent, ce sont des équipes stables, une organisation pérenne, des clients bien positionnés… et du temps humain disponible.
« Le chiffre d’affaires seul ne vaut rien. Ce que les acheteurs veulent, ce sont des collaborateurs motivés, une vision, un cabinet structuré. »
Loin du simple rôle d’agent, Arc Capital réalise un travail de fond sur chaque opération : préparation des dossiers, cadrage stratégique, sélection des acquéreurs, création de mémorandums, valorisation, etc.
« On ne vend pas un bien. On vend un projet humain. Notre métier, c’est d’être des facilitateurs. »
Chez Arc Capital, on n’accompagne pas les acheteurs, mais les vendeurs. Un choix stratégique fort qui permet un positionnement clair et un lien de confiance sur le long terme.
« On est du côté des cédants. On ne prend pas de mandat à l’achat, parce que notre métier, c’est d’accompagner un projet de transmission dans toutes ses dimensions. »
Le cabinet intervient très en amont, dès la phase d’introspection, pour cadrer les options, identifier les bonnes fenêtres de tir, préparer les documents, sécuriser les relations et piloter le process sur 9 à 12 mois.
Arc Capital n’intervient pas sur la structuration patrimoniale post-cession, mais collabore avec des partenaires reconnus : avocats fiscalistes, CGP, auditeurs…
« Notre job s’arrête à la signature, mais on est là pour recommander les bons experts. »
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Dans cet épisode, Valentin Tonti-Bernard échange avec Grégoire et Arnaud, les associés du cabinet Experts Entreprendre. Deux profils hybrides, à la croisée du conseil, de l'entrepreneuriat et de la comptabilité, qui revendiquent une autre manière de faire ce métier.
“Notre métier, ce n’est pas de sortir un bilan, c’est d’aider les dirigeants à prendre des décisions.”
Grégoire et Arnaud ne se définissent pas comme des experts-comptables classiques. Ils pensent leur rôle comme celui de copilotes du dirigeant, pas de simples techniciens de la conformité.
“Si le dirigeant sort d’un rendez-vous sans avoir avancé, c’est qu’on a raté notre mission.”
Chez Experts Entreprendre, chaque process est pensé pour dégager du temps d’écoute et d’analyse, pas pour faire tourner la machine à produire.
“On refuse des clients. Si on n’a pas la bande passante pour bien les accompagner, on ne les prend pas.”
Fini les tableaux Excel à rallonge : les outils sont épurés, les indicateurs centrés sur l’essentiel. Ce qui compte, c’est l’action du dirigeant.
Pas d’hyper-croissance ici, mais une volonté forte de croître sans perdre le sens. Cela implique de dire non, d’arbitrer, et de construire une croissance à impact – pour les clients comme pour les collaborateurs
Experts Entreprendre assume une conviction : le cabinet de demain sera avant tout relationnel, stratégique et humain. Ce qui ne peut pas être automatisé, c’est la capacité à écouter, à traduire un besoin, à formuler une recommandation.
“Ce qu’on vend, c’est une relation. Le reste, c’est du support.”
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Dans cet épisode, nous recevons Maxime Renon, expert-comptable et commissaire aux comptes chez Audit Synthèse. À travers son témoignage sincère et passionnant, il nous plonge dans les coulisses de son parcours atypique, son quotidien professionnel et les transformations majeures du métier. Entre rachat de cabinet avorté, intégration dans un groupe et virage technologique, découvrez l'histoire d’un professionnel engagé, pragmatique et visionnaire.
Maxime Renon n’a pas emprunté la voie professionnelle classique. Initialement attiré par le contrôle de gestion et la finance, c’est presque par curiosité qu’il pousse les portes d’un cabinet d’expertise comptable après son DSCG. Ce choix, il ne le regrettera jamais : “Quand on commence, on se rend compte qu’on ne sait rien.” Une humilité qui en dit long sur son approche de la profession.
Entré en 2015 dans le cabinet Audit Synthèse, Maxime y découvre une structure fondée en 1990 avec une clientèle prestigieuse et équilibrée entre audit et expertise. L’ancien dirigeant, Thibaud de Lambille, a su faire croître le cabinet tout en formant 35 experts-comptables en 30 ans. Une “école” où Maxime apprend tout, du débit-crédit au management stratégique.
“C’est un métier de patience et de crédibilité. Il faut maîtriser avant de proposer.”
En 2022, Maxime et deux associés projettent de racheter le cabinet. Mais faute de financement bancaire, le projet échoue. Le cabinet est finalement cédé au Groupe Oris, en pleine stratégie de consolidation.
“Les banques ne financent pas le risque, il aurait fallu aller voir des fonds.”
Une déception qui se transforme en expérience précieuse : comprendre les logiques d’investissement, prendre de la hauteur stratégique, changer de posture face aux clients.
Maxime continue d’exercer à la fois l’audit et l’expertise, tout en prenant part à la transformation digitale du cabinet. Avec des outils comme Fintesis, il pousse la mission d’expertise vers un modèle de DAF externalisée.
“Aujourd’hui, on peut faire du reporting en temps réel, c’est une révolution.”
Cette modernisation s’accompagne d’un positionnement distinct : peu de tenue, beaucoup d’analyse, une équipe très qualifiée avec la moitié en stage d’expertise.
Maxime incarne une nouvelle génération d’experts-comptables : curieux, technophiles, proches de leurs clients et conscients des enjeux. Il milite pour un métier tourné vers le conseil, la data et la stratégie. L’intégration à Oris devient alors une opportunité de déploiement plus large de ses idées.
“Ce que je souhaite pour les 5 prochaines années ? Participer activement aux enjeux stratégiques de la profession.”
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