La maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique, mieux connue sous le nom de maladie du foie gras, est devenue l’une des principales causes de maladies chroniques du foie à l’échelle mondiale. Étroitement liée à l’adiposité élevée, à la résistance à l’insuline et au diabète de type 2, elle peut évoluer vers des complications sévères comme la fibrose ou la cirrhose hépatique.
La bonne nouvelle ? Cette maladie est en grande partie évitable. Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault vous explique les mécanismes biologiques qui sous-tendent cette condition et vous présente des stratégies basées sur des données probantes pour protéger votre foie et optimiser votre santé métabolique. On fait le point sur la science derrière la prévention de la stéatose hépatique.
On parle souvent des complications cardiovasculaires du diabète, mais saviez-vous qu’il peut aussi endommager gravement le foie ? Dans cette conférence, la Dre Anne-Marie Carreau explore le lien entre diabète, stéatose hépatique et cirrhose métabolique, ainsi que les moyens de prévenir cette complication silencieuse mais sérieuse.
La Dre Anne-Marie Carreau est professeur adjointe, médecin spécialiste en endocrinologie et métabolisme et clinicienne chercheuse au Centre de Recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Québec. La Dre Carreau a développé une solide expertise en stéatose hépatique et l’évaluation non-invasive du métabolisme du foie chez les patients. Sa conférence d’aujourd’hui porte sur ses travaux de recherche sur la maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique cirrhose métabolique.
La lipoprotéine(a), ou Lp(a), est un facteur de risque indépendant des maladies cardiovasculaires. Cependant, les concentrations sanguines de Lp(a), sont rarement mesurées en pratique clinique, même chez les individus à haut risque et ce, malgré un nombre grandissant de sociétés savantes et de lignes directrices en prévention cardiovasculaire qui recommandent la mesure de la Lp(a) au moins une fois dans la vie de tous et toutes.
Dans cet épisode, le professeur Benoit Arsenault présente huit raisons pour la Lp(a) devrait être mesurée chez chaque personne au moins une fois dans leur vie. Écoutez jusqu’à la fin pour bien saisir les avantages et les inconvénients de la mesure de la Lp(a).
Dans cet épisode, nous nous intéressons au rôle de la lipoprotéine(a), un biomarqueur clé souvent négligé, dans les maladies cardiovasculaires. Nous explorons ce qu'est la lipoprotéine(a), comment ses concentrations sanguines sont déterminées génétiquement, et si elle constitue un facteur de risque indépendant pour les maladies cardiovasculaires. Vous découvrirez aussi comment mesurer vos niveaux de lipoprotéine(a) et comprendre son implication dans l’athérosclérose. Cet épisode vous aidera à mieux comprendre les mécanismes complexes de cette molécule et son impact potentiel sur votre santé cardiovasculaire.
Le Dr. Alexandre Caron est professeur agrégé à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Pharmacologie Neurométabolique. Il est également chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Ses travaux de recherche visent l’obtention d’une meilleure compréhension des mécanismes pathophysiologiques menant au développement du diabète de type 2 et à l’obésité. Son laboratoire combine des techniques de génétique moléculaire, de neurobiologie et de phénotypage métabolique de pointe, et vise à développer de nouvelles stratégies pharmacologiques pour combattre les maladies métaboliques.
Dans cette conférence, le Dr. Alexandre Caron nous parle de l’importance du cerveau dans le développement et le traitement de l’obésité, des circuits neurométaboliques qui influent l’appétit par la leptine et le GLP-1 et de l’importance de la recherche fondamentale en obésité.
Vous pensez être en plein contrôle de votre poids ? Beaucoup croient que la discipline et la volonté suffisent à maintenir un poids corporel "santé", tandis que d’autres pointent du doigt ceux qui ont un poids plus élevé, les accusant de manquer de contrôle. Mais est-ce si simple ?Dans cet épisode, Le Pr Benoit Arsenault explore les données issues des études de populations et leur rôle dans la compréhension du poids corporel. Après avoir parlé des études de jumeaux, qui ont mis en évidence l’importance des facteurs génétiques dans la régulation du poids, on s’attaque ici à une question clé : si la génétique joue un rôle important, pourquoi observons-nous une augmentation de la prévalence de l’obésité dans la plupart des pays du monde ?Est-ce nos gènes, nos comportements, ou notre environnement qui dictent notre poids ? À la croisée de la biologie, de l’épidémiologie et des sciences sociales, cet épisode vous donnera des outils pour mieux comprendre la complexité du poids corporel et pour déboulonner certains mythes qui ont la vie dure.
Saviez-vous que vos gènes et les variations de l’ADN pourraient jouer un rôle déterminant dans la régulation de votre poids corporel ? Pour cet épisode, le Pr Benoit Arsenault a dépoussiéré des études expérimentales et observationnelles classiques et explique comment les études de jumeaux et les études d’adoption ont révélé, il y a plusieurs décennies, que la génétique a une influence majeure sur le poids corporel. Pourquoi deux jumeaux identiques réagissent-ils souvent de la même manière à un surplus ou à une perte de calories? Et qu’est-ce que cela nous apprend sur les solutions durables pour la santé?
La Dre Catherine Mounier est professeure titulaire et directrice du Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal. Dans cette conférence, elle nous parle de ses travaux sur le rôle des acides gras et des enzymes qui les régulent, tant dans le syndrome métabolique que dans les maladies neurodégénératives et de l’impact des diètes cétogènes sur la santé.
Les glucides sont souvent pointés du doigt comme étant néfastes pour la santé cardiovasculaire, et les diètes faibles en glucides sont parfois présentées comme des solutions miracles. Mais que disent vraiment les meilleures études scientifiques sur leur impact ? Dans cet épisode, Le Pr Benoit Arsenault explore les véritables effets des régimes faibles en glucides sur la santé cardiovasculaire et démystifie les idées reçues.
Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault se demande si les multivitamines sont aussi efficaces et essentielles qu’on le prétend dans les publicités pour la prévention des maladies cardiovasculaires et du cancer. Il discute des biais associés aux études observationnelles ayant établi le lien entre les concentrations de certaines vitamines et minéraux et les maladies chroniques et présente les résultats des plus importantes études cliniques randomisés à long terme sur l’impact des multivitamines sur le risque de maladies cardiovasculaires et du cancer.
Le docteur Sébastien Thériault présente comment les facteurs génétiques influencent notre risque de développer des maladies cardiovasculaires et quoi faire si notre génétique nous prédispose au développement des maladies cardiovasculaires. Dr Thériault est médecin biochimiste et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Il a complété un doctorat en médecine et une résidence en biochimie médicale à l’Université Laval, suivis d’une formation complémentaire de deux ans en recherche à l’Université McMaster. Son programme de recherche inclut des études d’association pangénomiques, de transcriptomique et de scores de risque polygénique pour les maladies cardiovasculaires, dont la maladie coronarienne et la sténose valvulaire aortique.
Plusieurs des épisodes précédents ont souligné l’importance cruciale des habitudes de vie sur la prévention des maladies cardiovasculaires. Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault se demande si les études scientifiques actuelles ont vraiment démontré que les habitudes de vie ont un impact aussi important qu’on le prétend sur la prévention des maladies cardiovasculaires. Il sera question du devis expérimentaux des études qui ont mené à ce constat, de leurs forces et faiblesses, des effets indésirables parfois insoupçonnés que ce type de message envoie à la population générale. Finalement, les maladies cardiovasculaires étant des maladies complexes, le rôle de la génétique et des habitudes de vie sera discuté.
L’hypercholestérolémie familiale est l'une des maladies génétiques les plus prévalentes au monde. Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault nous parle de cette maladie génétique qui entraîne des niveaux anormalement élevés de cholestérol LDL dans le sang et augmente de façon importante le risque de maladies cardiovasculaires. Il existe des thérapies efficaces pour diminuer le risque cardiovasculaire associé à l’hypercholestérolémie familiale. Cette maladie est toutefois sous-diagnostiquée et sous-traitée. Finalement, il explique pourquoi nous avons longtemps pensé que cette maladie génétique est plus prévalente au Québec qu’ailleurs et déboulonne un mythe tenace sur la consanguinité dans certaines régions du Québec.
Perte de poids, gain d’énergie, amélioration de la fonction cognitive, diminution du risque de maladies cardiovasculaires et de cancers, et même prolongement de l’espérance de vie : la liste de prétentions d’auteurs, d’influenceurs, de médecins et d’autres professionnels de la santé qui, à l’unisson, vantent les vertus du jeûne intermittent sur la santé ne cesse de s’allonger. Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault s’intéresse à l’effet du jeûne intermittent sur les sources d’énergie que notre corps utilise, sur nos choix alimentaires, sur l’espérance de vie chez les modèles animaux et l’humain. Il s’intéresse également aux possibles effets secondaires souvent insoupçonnés des protocoles de restriction calorique comme le jeûne intermittent et compare l’effet du jeûne intermittent à celui de la restriction calorique en continu sur le poids corporel et les marqueurs de santé.
Le Pr Benoit Arsenault a consulté l’ensemble des méta-analyses qui se sont intéressés aux effets du jeûne intermittent sur le poids corporel et les marqueurs de santé dans plusieurs types de populations et se demande : est-ce que le jeûne intermittent est aussi efficace qu’on le prétend ? Est-ce qu’il y a vraiment de bonnes études qui ont traité des bénéfices du jeûne intermittent ?
Dre Céline Aguer est Professeure adjointe au Campus Outaouais de l’Université McGill, Professeure auxiliaire à l’Université d’Ottawa au Département de Biochimie, Microbiologie et Immunologie et Chercheuse affiliée à l’Institut du Savoir Montfort. La Dre Aguer et son équipe tentent de mieux comprendre les défauts métaboliques musculaires se développant avec le diabète de type 2. Elle nous parle d’un de ses intérêts principaux de recherche, soit l’étude du rôle de produits chimiques auxquels nous sommes exposés tous les jours dans le développement de la résistance à l’insuline musculaire. Les déclarations et les opinions exprimées dans le cadre de cette émission sont celles des intervenants individuels et ne doivent pas être interprétées comme une position officielle ou représentative de la Société québécoise de lipidologie, de nutrition et de métabolisme. Les informations fournies dans cette émission ne sont pas destinées à remplacer l’avis, les conseils, les diagnostics ou les traitements d’un professionnel de la santé. Consultez toujours un professionnel de la santé qualifié pour des conseils adaptés à votre situation.
Pour que l’insuline puisse exercer ses multiples fonctions physiologiques, les cellules de l’organisme doivent être sensibles à l’action de l’insuline. Pour un nombre grandissant de personnes, plusieurs complications métaboliques peuvent survenir au moment où les cellules deviennent résistantes à l’action de l’insuline. Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault s’intéresse aux causes et aux conséquences de la résistance à l’insuline. Pour consulter les lignes directrices de pratique clinique de l’organisme Diabète Canada : https://guidelines.diabetes.ca/GuideL... Lien vers les résultats de l’Étude cardiovasculaire de Québec ayant démontré une association entre l’hyperinsulinémie et le risque d’infarctus du myocarde chez l’homme : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056... Pour consulter les résultats de l’analyse du Diabetes Prevention Programme sur l’effet délétère des cycles de perte et de gain de poids sur la santé cardiométabolique à long terme : https://diabetesjournals.org/care/art... Lien vers l’éditorial du Pr Benoit Arsenault et du Pr Jean-Pierre Després sur l’importance de l’activité physique dans la prévention du diabète de type 2 : https://diabetesjournals.org/care/art... Les déclarations et les opinions exprimées dans le cadre de cette émission sont celles des intervenants individuels et ne doivent pas être interprétées comme une position officielle ou représentative de la Société québécoise de lipidologie, de nutrition et de métabolisme. Les informations fournies dans cette émission ne sont pas destinées à remplacer l’avis, les conseils, les diagnostics ou les traitements d’un professionnel de la santé. Consultez toujours un professionnel de la santé qualifié pour des conseils adaptés à votre situation.
Pour cet épisode, le Pr Benoit Arsenault parle de la découverte de l’insuline et présente les multiples les rôles physiologiques de l’insuline pour bien comprendre cette hormone. L'insuline exerce plusieurs fonctions physiologiques qui sont essentielles pour maintenir l'homéostasie métabolique et énergétique dans le corps. L’insuline joue un rôle crucial, notamment en régulant la glycémie, en favorisant le stockage des nutriments et en stimulant la croissance et la réparation tissulaire. Les déclarations et les opinions exprimées dans le cadre de cette émission sont celles des intervenants individuels et ne doivent pas être interprétées comme une position officielle ou représentative de la Société québécoise de lipidologie, de nutrition et de métabolisme. Les informations fournies dans cette émission ne sont pas destinées à remplacer l’avis, les conseils, les diagnostics ou les traitements d’un professionnel de la santé. Consultez toujours un professionnel de la santé qualifié pour des conseils adaptés à votre situation.
Depuis la mise en marché des agonistes du récepteur GLP-1, plusieurs mythes et certaines fausses croyances circulent au sujet de ces nouvelles thérapies utilisées pour le traitement du diabète de type 2 et la perde de poids. Dans cet épisode, le Pr Benoit Arsenault tente de répondre à quelques questions fréquemment soulevées sur l’Ozempic et les agonistes du récepteur GLP-1.
Le Dr Rémi Rabasa-Lhoret est vice-président (clinique et recherche clinique) à l’Institut de recherche clinique de Montréal, médecin au service d’endocrinologie du Centre Hospitalier Universitaire de Montréal et professeur de médecine et de nutrition à l’Université de Montréal. Il nous présente les résultats des principales études cliniques ayant testé ces agents thérapeutiques et nous offre sa perspective de clinicien expérimenté sur l’utilisation des agonistes du récepteur GLP-1.