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AMH Story
AMH Story
4 episodes
6 days ago
Jeune trentenaire avec des ovaires de l’âge de sa grand-tante AMH Story n'est pas seulement un podcast, mais un carnet de bord de mon histoire et de la découverte des sujets intimes : troubles de la fertilité, infertilité, PMA, etc.
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Jeune trentenaire avec des ovaires de l’âge de sa grand-tante AMH Story n'est pas seulement un podcast, mais un carnet de bord de mon histoire et de la découverte des sujets intimes : troubles de la fertilité, infertilité, PMA, etc.
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Episodes (4/4)
AMH Story
Page 3 du journal intime : La santé mentale à l’épreuve

La tempête intérieure :

Après tous ces examens, ces annonces, je me suis retrouvée à passer des jours entiers à pleurer. Il y a eu tellement d’émotions à digérer, tant de questions qui me hantaient. Je ne sais pas si je suis la seule à ressentir cela, mais j’ai eu un nombre incalculable d’interrogations sur moi-même, sur mon couple, et surtout, des remises en question profondes.

Ma plus grande interrogation était simple, mais lourde de conséquences : est-ce que je veux vraiment un enfant ?

Pendant des années, j’ai répété : « Non, je ne veux pas d’enfants. Je ne me vois pas avec des enfants. » Mais pourquoi ? Pourquoi cette conviction si forte ? Quelles sont les raisons profondes derrière ce refus ? Est-ce un véritable choix, ou est-ce une peur déguisée ? Soudainement, tout semblait flou.

Le vertige des remises en question :

Je me suis retrouvée au bord du gouffre, prête à tout remettre en question : ma vie, mon couple, mon travail. Je me suis même dit que j’allais tout quitter, que j’allais exploser en plein vol. C’était comme si tout ce que j’avais construit jusqu’ici ne tenait plus debout, comme si chaque choix, chaque décision était désormais en sursis.

Mais au milieu de ce chaos intérieur, une question revenait sans cesse : et la santé mentale, on en parle ?

Le manque de soutien :

Aucun des professionnels de santé que j’ai rencontrés ne m’a proposé de voir un psychologue ou un psychiatre. Pourtant, en seulement deux semaines, j’ai appris deux diagnostics qui allaient changer ma vie, et je me suis retrouvée face à un choix qui allait déterminer tout mon avenir. Et pourtant, il semblait que je devais faire ce choix sans aucune prise de recul, sans aucun soutien pour m’aider à naviguer dans cette mer de doutes.

Selon l'OMS, la santé mentale est aussi importante que la santé physique. Cependant, les femmes confrontées à des diagnostics d’endométriose ou d’adénomyose ne reçoivent pas un soutien psychologique adéquat proposé par le corps médical. Il y a une véritable lacune dans l’accompagnement des patients, une absence de reconnaissance du traumatisme psychologique que de telles annonces peuvent provoquer.

La décision de chercher de l’aide :

J’ai finalement décidé d’aller voir une psychologue. C’était une décision que je savais nécessaire, pour discuter de tout ce qui se passait, pour essayer de prendre du recul sur la situation, et pour éviter de rester bloquée sur des détails qui, bien qu’ils me paraissent cruciaux, ne l’étaient peut-être pas vraiment.

La thérapie n’est pas un remède magique, mais c’est un espace où l’on peut déposer ses peurs, ses doutes, ses questions sans jugement. C’est un endroit où l’on peut commencer à démêler l’écheveau de pensées et d’émotions qui se sont enchevêtrées en nous, et où l’on peut trouver des outils pour avancer.

Et vous ?

Est-ce que vous avez, vous aussi, décidé de demander de l’aide auprès d’un professionnel de santé ? Parfois, il ne s’agit pas seulement de traiter les symptômes physiques, mais aussi de prendre soin de son esprit, de son cœur, de tout ce qui fait de nous des êtres humains complets. La santé mentale, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité, surtout dans les moments où la vie nous impose des choix aussi cruciaux.

Aujourd’hui, je ne dis pas que tout est résolu, loin de là. Mais je sais que ce choix de chercher de l’aide est un pas dans la bonne direction. Parce qu’au-delà des diagnostics, des traitements, des décisions à prendre, il y a moi, et il y a la nécessité de m’assurer que je suis capable de faire face à tout cela avec la force et la sérénité dont j’ai besoin.



Références :

  1. OMS - Santé Mentale


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1 year ago
4 minutes 43 seconds

AMH Story
Page 2 du journal intime : La violence des annonces

Après avoir reçu le diagnostic d’adénomyose, je pensais être prête à affronter les prochaines étapes. Ma gynécologue m’a demandé de faire une prise de sang pour mesurer mon taux d’AMH (Hormone Anti-Müllerienne), un indicateur de ma réserve ovarienne. Elle a également réalisé une nouvelle échographie endo-pelvienne pour évaluer mes ovaires afin de connaître le nombre de follicules restants.

À ce moment-là, je ne savais pas vraiment ce que cet examen impliquait. C’était flou pour moi, les termes médicaux se succédaient, et je me sentais perdue dans un univers qui m’était étranger. Après cette échographie, ma gynécologue m’a annoncé que ce qu’elle voyait correspondait bien aux résultats de la prise de sang. Mon taux d’AMH était faible pour mon âge, et elle ne voyait que quatre follicules à droite et six à gauche.

Avec cette annonce, une série de questions et de remarques sont tombées comme un couperet :

« Est-ce que vous souhaitez des enfants ? »

« Ça serait pas mal de ne pas différer le projet ! »

« Malheureusement, je ne peux pas vous dire si vous allez avoir du mal à en avoir. »

« Si vous ne souhaitez pas en avoir cette année, ça serait bien de congeler vos ovocytes ! »

Chaque phrase m’a plongée un peu plus dans l’angoisse. Ces mots, jetés de manière presque mécanique, résonnaient en moi comme autant de coups de poing. Je ne comprenais pas vraiment ce que tout cela signifiait. Je n’étais pas préparée à ce genre de conversation, encore moins à devoir réfléchir à ces questions si importantes, si rapidement.

Je suis rentrée chez moi avec une multitude d’informations que je ne savais pas comment traiter. Comment pouvais-je digérer tout cela ? Je n’avais jamais vraiment réfléchi au fait d’avoir des enfants, et encore moins à la possibilité que ce choix pourrait m’être en partie retiré.

J’ai alors commencé à investiguer, à chercher des réponses sur Internet. J’ai voulu comprendre ce que signifiait réellement ce faible taux d’AMH, ce que cela impliquait pour moi, et surtout, ce que cela voulait dire pour mon futur en tant que femme. J’ai exploré des sites, lu des articles sur l’endométriose, l’infertilité, la FIV (Fécondation In Vitro), les ovaires… J’étais en quête de réponses.

Puis, je suis tombée sur un site spécialisé, FIV.fr, où j’ai trouvé un test basé sur mon taux d’AMH. Curieuse et anxieuse, j’ai saisi mes résultats.

Le résultat du test a été un choc : « L’âge réel de vos ovaires est de 45 ans ». Ce chiffre, cet âge, ont résonné en moi avec une violence inattendue. Je n’avais jamais envisagé que mes ovaires puissent être « plus âgés » que moi. Cette phrase, à elle seule, a cristallisé toutes mes peurs et mes incertitudes. Elle m’a fait prendre conscience d’une réalité que je n’étais pas prête à affronter.

Les mots du corps médical peuvent être d’une violence insoupçonnée. Lorsqu’ils sont prononcés sans véritable considération pour la personne qui les reçoit, ils peuvent laisser des marques profondes. Des phrases comme « l’âge réel de vos ovaires est de 45 ans » ne sont pas juste des informations médicales ; elles touchent à l’intime, au plus profond de soi, remettant en question des aspects essentiels de l’identité, du futur.

Aujourd’hui, je comprends que ces mots, aussi durs soient-ils, ne sont qu’une partie de mon parcours. Il est essentiel de parler de ces moments, de partager ces expériences pour que, peut-être, d’autres femmes ne se sentent pas aussi seules et démunies face à la violence de certaines annonces médicales.

Je suis toujours en quête de réponses, de solutions, mais surtout d’un chemin qui me permette de faire face à ces défis avec sérénité. Ce journal intime est une façon pour moi de poser des mots sur des maux, et d’avancer, pas à pas, vers une meilleure compréhension de moi-même et de ce que je souhaite pour mon avenir.

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1 year ago
5 minutes 35 seconds

AMH Story
Page 1 du journal intime : Mon parcours vers le diagnostic de l'adénomyose

Fin 2023, une douleur permanente :

Fin 2023, j’ai consulté une gynécologue suite à de très fortes douleurs pendant mes cycles : ovulation, règles et même en dehors. Ces douleurs ne se limitaient pas à une période précise de mon cycle menstruel, elles étaient omniprésentes, rendant chaque journée difficile à vivre. En plus de ces douleurs incessantes, j'avais également des saignements en dehors des règles. Une véritable galère au quotidien, me retrouvant souvent dans des situations embarrassantes où je devais me changer à tout moment.

Ma gynécologue habituelle n’étant pas disponible avant plusieurs mois, j’ai décidé de choisir une gynéco offrant le créneau le plus rapide pour une échographie endo-pelvienne, sur les conseils de mon médecin traitant. J’avais besoin de réponses et surtout, de soulagement.

L'attente et la première échographie :

Je me rappelle avoir attendu presque 40 minutes dans la salle d’attente, nerveuse et pleine d’espoir. Quand enfin je rencontre cette médecin, elle se montre agréable et attentive. Elle écoute patiemment mes symptômes avant de décider de procéder à l’échographie, expliquant chaque étape avec une grande douceur. C’est un véritable soulagement de rencontrer un professionnel aussi compréhensif.

Après de longues minutes d’examen, elle prononce ces mots qui résonnent encore en moi : « vous avez un utérus endométriosique ». Ce diagnostic me frappe de plein fouet. Une vague de détresse m’envahit. Je reste bouche bée, voulant crier : « Mais non, ce n’est pas possible ! Vérifiez encore, je n’en veux pas ! ». Comme si j’avais le choix...

La suite du parcours médical :

Elle me conseille de consulter ma gynécologue habituelle pour évaluer l’ensemble de la situation et discuter des traitements possibles, du choix d’avoir des enfants et des moyens de soulager ces douleurs au quotidien. Quelques semaines plus tard, je rencontre enfin ma gynécologue qui décide de m’orienter vers un expert de l’endométriose pour une échographie plus approfondie.

Nouvelle phobie à surmonter : me faire ausculter par un homme. Trois semaines plus tard, me voilà à l’hôpital avec mon conjoint, prête à rencontrer cet expert.

Une rencontre réconfortante :

À ma grande surprise, cet expert se montre d’une gentillesse rare, réconciliant ainsi mes craintes d’être auscultée par un homme. Il prend le temps d'expliquer chaque geste, chaque image à l'écran. Son professionnalisme et son empathie me rassurent.

Le verdict final tombe : confirmation du diagnostic d'adénomyose. Un mélange d’émotions m’envahit, mais cette fois, je suis prête à affronter la réalité et à chercher des solutions.

Un combat à long terme :

L’endométriose touche 1 femme sur 10 en âge de procréer, soit environ 200 millions de femmes dans le monde . Les symptômes varient, mais incluent souvent des douleurs pelviennes, des saignements abondants et des douleurs pendant les rapports sexuels . L’adénomyose, bien que moins connue, cause également des douleurs intenses et des saignements anormaux .

Ce diagnostic est le début d’un long parcours vers la compréhension et la gestion de cette maladie. Il est crucial de parler, de partager et de se soutenir. Pour celles qui, comme moi, cherchent des réponses, sachez que vous n'êtes pas seules. Ensemble, nous pouvons trouver des solutions et améliorer notre qualité de vie.

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1 year ago
4 minutes 49 seconds

AMH Story
AMH Story

Bienvenue sur AMH Story. Je vous invite à me rejoindre dans un voyage intime et personnel à travers le parcours de la préservation d'ovocytes.


À la fin de l'année 2023, on m'a diagnostiqué une adénomyose. Dès lors, on m'a parlé de la nécessité de faire des enfants ou de préserver mes ovocytes, un sujet que je ne connaissais pas et auquel je n'étais pas prête à faire face.

Ce podcast est né de cette expérience, de mon besoin de trouver des réponses, et surtout, de partager ce que j'apprends en cours de route.

C'est un sujet complexe et très personnel, mais je crois fermement qu'il est important de le raconter. Lorsque j'ai été confrontée à cette décision, j'ai peiné à trouver des témoignages et des informations précises sur le processus. J'ai ressenti le besoin d'en parler, mais je ne trouvais pas les personnes avec qui discuter de cette étape cruciale de ma vie.

Cette année, je vais préserver mes ovocytes, et je souhaite partager avec vous chaque étape de ce parcours. Que vous soyez dans une situation similaire, que vous soyez curieuse d'en savoir plus, ou que vous cherchiez simplement un espace de soutien et de compréhension, ce podcast est pour vous.

Laissez-moi vous emmener dans cette aventure avec douceur, honnêteté, et bienveillance. Ensemble, nous allons naviguer à travers les défis, les émotions, et les découvertes de la préservation d'ovocytes.

Bienvenue dans AMH Story, un espace où l'on partage, où l'on apprend, et où l'on se soutient.

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1 year ago
2 minutes 47 seconds

AMH Story
Jeune trentenaire avec des ovaires de l’âge de sa grand-tante AMH Story n'est pas seulement un podcast, mais un carnet de bord de mon histoire et de la découverte des sujets intimes : troubles de la fertilité, infertilité, PMA, etc.