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Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Marie Thoris
25 episodes
1 month ago
Je suis une grande voyageuse toujours à l’affût de découvertes, avec une préférence pour l’Orient : Inde en particulier, Asie en général. Ma formation en philosophie m’invite à me poser des questions sur notre façon de vivre, et à trouver des réponses pour l’améliorer. Passionnée de nature, d’environnement, de diététique, je cherche à allier cette nature et cette quête de bien-être pour tous nos auditeurs. Vos suggestions sont les bienvenues !
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Je suis une grande voyageuse toujours à l’affût de découvertes, avec une préférence pour l’Orient : Inde en particulier, Asie en général. Ma formation en philosophie m’invite à me poser des questions sur notre façon de vivre, et à trouver des réponses pour l’améliorer. Passionnée de nature, d’environnement, de diététique, je cherche à allier cette nature et cette quête de bien-être pour tous nos auditeurs. Vos suggestions sont les bienvenues !
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Episodes (20/25)
Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
L’ortie, la mal aimée des jardiniers peut beaucoup pour votre santé !
L’ortie, la mal aimée des jardiniers peut beaucoup pour votre santé !
Depuis notre enfance, on nous apprend à nous méfier de cette herbe qui pique, et les jardiniers pestent contre elle, car elle envahit les jardins à vitesse grand V. Considérée comme une mauvaise herbe par ces mêmes jardiniers, elle en est une sacrément bonne pour celles et ceux qui ont coutume de se référer au peuple des simples pour se soigner. En effet, sa richesse en divers composés permettent de l’utiliser dans de nombreuses affections.
Les composés actifs de l’ortie
Les principes actifs de l’ortie piquante et de l’ortie brûlante sont les acides formique et ascétique. Elle contient également des minéraux : manganèse, magnésium, silicium, zinc, fer et potassium, calcium et chlore. Mais aussi des vitamines, les B2, 5, 9 et C ainsi que la provitamine A. Enfin, elle est riche en histamine, qui aide le corps à se défendre contre les substances étrangères.
Utilisations médicinales de l’ortie
Dans quels cas pouvez-vous utiliser l’ortie piquante ? Tout d’abord dans des états de fatigue, stress, convalescence, déminéralisation, après une grossesse, aux changements de saison… En effet, elle aide l’organisme à se nettoyer de ses déchets et toxines en stimulant les reins. Elle soulage les rhumatismes et la goutte car elle agit sur l’acide urique. Les femmes enceintes et souffrant d’anémie pourront y puiser du fer, celles qui allaitent verront leur production de lait stimulée.
Bénéfices pour les soins de beauté
Pour celles qui aiment prendre soin d’elles naturellement, l’ortie embellit les cheveux, les renforce et lutte contre leur chute, et solidifie aussi les ongles. L’ortie serait également très efficace pour dissiper les douleurs dues aux inflammations, et permettrait ainsi de diminuer la prise d’anti-inflammatoires. Par ailleurs, une cure d’ortie 4 mois avant le printemps peut soulager des allergies, voire même selon certaines sources, les faire disparaître.
Traitements de maladies de peau
Enfin, l’ortie agit également pour soigner certaines maladies de peau comme la jaunisse, l’urticaire, et les hémorragies y compris celles des règles. Généralement, l’ortie se prend sous forme de poudre à raison d’une cuillère à café par jour dans votre alimentation ou sous forme de gélules. Vous pouvez l’utiliser localement pour les cheveux sous forme de masque, ou directement partir à la cueillette pour en faire un délicieux potage. Un conseil, n’oubliez pas vos gants… de jardinage !
Conseils pour l’utilisation de l’ortie
Autre conseil : lors de l’achat de poudre d’ortie, essayez tant que possible de savoir quelles sont les parties utilisées. L’idéal, c’est une poudre uniquement faite à partir des feuilles. Et si vous la cueillez, préférez les endroits à l’abri de la pollution.
Vous aimerez certainement un de mes autres podcast avec les orties : Prévenir et limiter la chute des cheveux
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1 month ago
2 minutes 32 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Maîtriser son poids autrement, sans régime !
Inefficacité des régimes sur le long terme
Une récente enquête a bel et bien montré l’inefficacité des régimes sur le long terme : le poids perdu est repris intégralement au bout de deux ans maximum. Autrement dit, si l’on veut gérer son poids en perdre durablement éventuellement, il faut s’y prendre autrement. Le surpoids de masse et l’obésité galopante sont des fléaux de l’ère moderne. C’est donc dans notre façon de nous alimenter, quantité, fréquence et qualité, qu’il faut peut-être faire un petit retour en arrière, ou alors, changer carrément de méthode.
Réapprendre à manger sainement
Voici quelques astuces de bon sens et une bonne référence pour réapprendre à manger sainement, et gagner en santé sans se frustrer. A moins d’avoir des soucis de santé, aucun aliment n’est interdit. Cela ne veut pas dire que l’on peut se gaver de pizzas et glaces à chaque repas, mais que l’on peut se faire plaisir de temps en temps. Un plaisir ponctuel ne génère pas de frustrations, contrairement à un interdit catégorique, qui appelle la compensation ou le mal être psychique. Donc, d’accord pour un hamburger avec les amis, mais une fois par mois maxi. Pourquoi ne pas organiser un planning des plaisirs, qui vous permet de tenir jusqu’à la prochaine échéance.
Réduire les quantités et améliorer la qualité des repas
Réduire ses quantités de nourriture en réduisant la taille de ses contenants (assiettes, plats à desserts…), réduire la quantité de sucre et de graisses dans les recettes, mâcher une vingtaine de fois chaque bouchée en se concentrant sur les saveurs… il y a tant de choses que l’on peut faire pour réapprendre à manger. Mais avant tout, on peut oser s’interroger sur notre lien affectif et émotionnel avec la nourriture.
La méthode de Jan Chozen Bays
Pour nous y aider, je ne peux que vous recommander l’ouvrage de Jan Chozen Bays : « Manger en pleine conscience : Redécouvrir la sagesse innée du corps. » Cette pédiatre, professeur de Zen et de méditation a invité la méditation à table pour notre plus grand bien-être : celui de réapprendre à manger. Comment ? En s’observant à table : comment mangeons-nous ? Quelles émotions sont liées à l’acte de manger ? Quelles sont mes habitudes alimentaires ? Car le corps est bien fait : il connait ses besoins et réapprendre à l’écouter, c’est réapprendre à manger.
Les bénéfices de la pleine conscience
L’avantage de ce travail ? Déjà, une meilleure connaissance de soi. Mais aussi : plus de présence à soi, donc plus de plaisir : on observe son assiette, on hume, on mâche, on prend le temps de savourer. Sa mise en pratique permet en général de diminuer les quantités de nourriture, mais surtout de faire la paix dans notre rapport avec la nourriture, clé de la réussite et du bien-être. De plus en plus de médecins sont actuellement formés à ce type de méthode pour aider les personnes qui désirent perdre du poids durablement et surtout, se sentir bien dans leur assiette.
Référence
Référence : « Manger en pleine conscience : Redécouvrir la sagesse innée du corps », Jan Chozen Bays, Editeur Le Jour, 2011.
Prévenir et limiter la chute des cheveux (après une grossesse)
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1 month ago
2 minutes 41 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Vieillir mieux et moins vite grâce aux antioxydants naturels
L’Importance de Bien Vieillir
Notre organisme est conçu pour ne durer qu’un temps limité. Si les découvertes en médecine ont permis un allongement de la durée de vie, à quoi sert de vivre longtemps si c’est en mauvaise santé ? Pour nous permettre de bien vieillir et de ralentir notre vieillissement, certains aliments dits antioxydants sont d’une aide précieuse.
Les Antioxydants : Des Alliés Incontournables
Pour lutter contre les radicaux libres qui endommagent nos cellules, je vais en décevoir certains : on ne trouve pas les antioxydants ni dans les pizzas, ni dans les fondants au chocolat ! Il en existe plusieurs familles : tout d’abord, les vitamines A et C, présentes dans les fruits et légumes. La vitamine E se trouve dans les huiles végétales, puis les polyphénols comme les flavonoïdes, et enfin, les oligo-éléments que l’on retrouve un peu partout : fruits, produits de la mer et même dans l’eau.
Les Aliments Riches en Antioxydants
Les fruits et les légumes contiennent principalement des antioxydants. Certains en contiennent plus que d’autres. Voici ceux qui vous permettront de devenir un beau vieux, ou une belle vieille en bonne santé. Mais avant cela, comment se calcule ce pouvoir antioxydant ? Une méthode venue d’outre-Atlantique appelée ORAC* permet de connaître la capacité d’un aliment à absorber les radicaux libres. Une étude récente a, selon cette méthode, évalué que ce sont bel et bien les petits fruits rouges qui possèdent un très riche pouvoir antioxydant.
Les Champions des Antioxydants
Mais je risque de vous surprendre en vous disant que ce sont en fait les haricots rouges secs qui en possèdent le plus. De manière générale, 100 grammes de légumes secs contiennent autant de flavonoïdes qu’un kilo d’oranges ! Autre aliment star : l’artichaut, mais aussi toutes les noix, et des épices comme la cannelle et l’origan. Puis, ce sont les fruits rouges frais, ainsi que les pommes, prunes, raisins, cerises, et tous les légumes et fruits rouges et orange. Bref, mettez de la couleur dans vos assiettes, vous vous porterez mieux !
Les Boissons Antioxydantes
Enfin, côté boissons, pensez au thé vert, à volonté et sans sucre de préférence, au vin rouge mais en petite quantité.
L’Importance de la Respiration
Et enfin, respirez ! Réapprendre à respirer, c’est permettre une meilleure oxygénation de tout l’organisme, et donc, une régénération des cellules du corps. Sans compter que cela agit sur le stress, et donc réduit également le stress oxydant !
Vous devriez aimer aussi mon podcast : Pourquoi et comment diminuer sa consommation de sel
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1 month ago
2 minutes 20 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Découvrez les aliments aux effets naturellement probiotiques !
Découvrez les aliments aux effets naturellement probiotiques
Ce que nous mettons dans notre estomac a de nombreuses répercussions sur l’ensemble de notre organisme. Si certains aliments ont tendance à malmener notre corps, d’autres au contraire vont l’aider à retrouver un équilibre. Les occidentaux que nous sommes, soumis au stress et à une alimentation pour une large part industrielle, souffrent généralement d’un déséquilibre acido-basique. C’est-à-dire que notre terrain s’acidifie, entraînant ainsi de nombreux troubles variés et pouvant aller jusqu’à l’acidose, une pathologie plus grave. Pour garder la santé, il convient de prendre soin de l’équilibre bactériologique de ses intestins. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des aliments qui vont avoir pour effet de rééquilibrer tout naturellement cette flore malmenée.
La chicorée et ses bienfaits
Parmi eux, on trouve tout d’abord la chicorée. Cet aliment contient de l’inuline, qui est prébiotique. C’est-à-dire qu’elle représente une source de nourriture pour les bonnes bactéries intestinales, et améliore sa flore. Pour ne rien gâcher, cette plante favorise la sécrétion biliaire, nettoie l’appareil urinaire et purifie le sang.
Les produits laitiers fermentés
Autre aliment ayant des effets identiques : les produits laitiers fermentés, dont les yoghurts, en raison de la présence de bactéries lactiques. Mais pour que leurs vertus puissent s’exercer, mieux vaut les consommer sans sucres rapides.
La levure de bière
La levure de bière est également probiotique. Là encore, il faut qu’elle soit active ou « vivante », sinon, elle n’aura pas d’effets !
La choucroute et les légumes lactofermentés
La choucroute et tous les légumes lactofermentés sont également probiotiques. Il s’agit de légumes qui ont été conservés selon une méthode de lactofermentation. Il s’agit tout simplement de mettre en pots une couche de légumes crus ou râpés, que l’on recouvre d’une couche de sel, puis de l’eau. Le tout est bien fermé, à l’abri de l’air. Le processus de fermentation va alors transformer les sucres des légumes en acide lactique. Le tour est joué ! On trouve ces légumes en pots dans le commerce, mais on peut aussi assez facilement et à moindre coût les fabriquer soi-même. Ce sont des aliments vivants, riches en minéraux et enzymes, qui vont régénérer la flore intestinale. Un seul bémol : si votre consommation de sel doit être limitée, cet aliment n’est pas pour vous !
Le miso et le tempeh
Venus d’Orient, le miso et le tempeh sont également les amis de nos intestins. Le miso est cette pâte fermentée, souvent foncée, au goût très salé fabriqué à base de grains de soja. Elle s’utilise comme condiment. Son secret ? Une double fermentation avec différents ferments lactiques. Pour le choisir, c’est facile, deux critères sont importants : qu’il soit issu de culture biologique (on évite les OGM) et fermenté naturellement. Même chose pour le tempeh, cet aliment composé de grains de soja fermentés, et liés ensemble par un champignon.
Les sauces et boissons fermentées
Les sauces tamari, shoyu, natto sont également obtenues par un processus de lactofermentation. Il en va de même pour les boissons comme le kéfir et le kombucha, que l’on peut réaliser soi-même facilement à la maison.
Le moût de pain
Enfin,
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1 month ago
3 minutes 4 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
L’équilibre acido-basique partie 2/2
Je vous en parlais pas plus tard que la semaine dernière, l’équilibre acido-basique du corps est une théorie selon laquelle l’organisme a un fonctionnement optimal quand son équilibre entre acides et alcalins est respecté, ce qui correspond à un pH urinaire compris entre 6,5 et 7,5. Quand cet équilibre est rompu, des dysfonctionnements apparaissent avec des maux divers et variés.
Symptômes et Conséquences
En effet, l’organisme est saturé de déchets qu’il n’arrive pas à éliminer. Il va néanmoins chercher à garder son équilibre en puisant dans ses propres réserves de minéraux alcalins. Les os ou les dents vont ainsi être fragilisés. D’autres symptômes sont également fréquents comme l’augmentation des inflammations et les infections en tous genres, le ralentissement du métabolisme, une déminéralisation, la diminution du seuil de la douleur ou encore l’accélération du vieillissement des cellules. Mais aussi une fatigue accrue, la chute de cheveux, démangeaisons, douleurs articulaires, tendinites, sciatiques, nervosité, troubles du sommeil et grande sensibilité émotionnelle.
Solutions et Recommandations
L’acidose chronique de faible niveau se traite en réduisant les aliments acidifiants, en alternant protéines animales et végétales et en limitant toutes les céréales raffinées. Réduire également les aliments acides et lactofermentés et privilégier les aliments alcalinisants comme les bananes, les pommes de terre, carottes, avocats, châtaignes, amandes, graines germées ou encore le millet. On peut entreprendre une cure de citron, s’il contient beaucoup d’acide citrique, ce dernier est dégradé et éliminé par les poumons, laissant dans l’organisme des sels minéraux alcalins. S’oxygéner et se complémenter avec des préparations minérales alcalines appropriées peut aussi vous aider.
Lectures Recommandées
Sur ce sujet, je vous recommande les ouvrages suivants : « Le grand livre de l’équilibre acido-basique » par Anne Dufour et Catherine Dupin, très complet, ou encore « L’équilibre acido-basique » de Christopher Vasey. Si l’approche acido-basique n’est pas reconnue par la médecine allopathique, elle peut vous éviter de prendre trop de médicaments pour traiter vos maux au quotidien, à vous de voir si elle fait écho en vous et dans ce cas, il ne coûte pas grand-chose de faire un test urinaire ni d’adapter votre alimentation.
Conclusion
Enfin, si je vous disais que notre planète Terre elle aussi s’acidifie, mais c’est un autre sujet.
Illustrations :
• vignette : @Yuka : https://yuka.io/equilibre-acido-basique/ 
• Header : @Ponroy : https://www.ponroy.com/conseils-sante/causes-signes-et-risques-d-un-desequilibre-acido-basique
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2 months ago
2 minutes 24 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
L’équilibre acido-basique – équilibrez l’acidité de votre corps (1/2)
Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique ?
Le concept d’équilibre acido-basique nous vient des thérapeutes Franz-Xaver Mayr et Howard Hay, à la fin du 19ème et au début du 20ème siècles. En France, il a été généralisé par Louis-Claude Vincent, qui a permis de mesurer certaines caractéristiques du sang humain, dont son pH ou potentiel hydrogène. Plus récemment, ce sont le docteur Catherine Kousmine et Christopher Vasey qui ont répandu ce concept en France.
De quoi s’agit-il exactement ?
Selon cette théorie, l’organisme peut avoir un fonctionnement optimal quand son équilibre entre l’acide et l’alcalin est respecté. Cela signifie que les différents systèmes d’adaptation et d’élimination parviennent à gérer tous les apports d’acide ingérés ou produits par le corps. Dans notre corps, certains fluides sont plutôt acides, comme les sucs digestifs, ce qui leur permet de décomposer les aliments. Le sang, quant à lui, doit être plutôt alcalin ou basique. Le pH se mesure sur une échelle de 0 à 14. Grosso modo, on estime l’équilibre atteint quand ce pH urinaire est compris entre 6,5 et 7,5. Il se mesure grâce à un test urinaire ou à une prise de sang. On estime que l’acidité est moyenne quand elle est comprise entre 6 et 6,4, et une acidité extrême est comprise entre 5 et 5,9.
Les déséquilibres acido-basiques
En matière de déséquilibre acido-basique, on distingue deux niveaux : l’acidose métabolique aigüe et l’acidose chronique de faible niveau. La première est grave et signifie que l’individu ne parvient pas à éliminer l’excès d’acides par les reins. Le pH du sang est inférieur à 7,4 dans ce cas. Elle est médicalement reconnue et peut entraîner une hospitalisation d’urgence. Quant à l’acidose chronique de faible niveau, elle n’est pas vraiment reconnue par la médecine allopathique. Cependant, les médecines alternatives, chinoises, ayurvédiques, et naturopathiques y font largement référence. Elle concerne une grande majorité d’entre nous puisque la vie et l’alimentation modernes nous y portent.
Causes du déséquilibre acido-basique
Il semblerait que cette acidité de terrain soit en partie causée par une alimentation acidifiante. Il ne s’agit pas d’aliments dont le goût est acide, comme les agrumes, mais dont la dégradation entraîne la production d’acides fixes, que les reins et la peau n’ont pas le temps d’éliminer. Les aliments généralement considérés comme acidifiants sont la viande en excès, tous les aliments raffinés, l’alcool et le sucre. Autres causes de ce déséquilibre : stress, surmenage et excès de médicaments. Par ailleurs, certains individus ont naturellement un faible potentiel de métabolisation des acides, qu’il soit inné ou acquis.
Conséquences du déséquilibre acido-basique
L’organisme est saturé de déchets qu’il n’arrive pas à éliminer. Il va néanmoins chercher à garder son équilibre en puisant dans ses propres réserves de minéraux alcalins. Les os ou les dents vont être ainsi fragilisés. D’autres symptômes sont également fréquents : augmentation des inflammations et infections en tous genres, ralentissement du métabolisme, déminéralisation, diminution du seuil de la douleur, accélération du vieillissement des cellules. Mais aussi fatigue accrue, chute de cheveux, démangeaisons, douleurs articulaires, tendinites et sciatiques, nervosité, troubles du sommeil et grande sensibilité émotionnelle.
Traitement du déséquilibre acido-basique
L’acidose chronique de faible niveau se traite en réduisant les aliments acidifiants, en alternant protéines animales et végétales et en limitant toutes les céréales raffinées. Il faut également réduire les aliments acides et lactofermentés, et privilégier les aliments alcalinisants comme les bananes, pommes de terre, carottes,
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2 months ago
2 minutes 50 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Le B-A BA des associations alimentaires
L’Importance de Manger Sainement
Manger des fruits, des légumes et autres aliments sains, c’est bien, mais encore faut-il savoir quand et comment ! Mal associés, ils peuvent en fait s’avérer nocifs pour l’organisme. Il est donc très important de savoir ce que l’on peut manger ensemble, et à quel moment.
Pourquoi Ne Peut-on Pas Tout Mélanger ?
Premier point : pourquoi ne peut-on pas tout mélanger ? Parce que les différentes classes d’aliments, protéines, glucides, lipides nécessitent des enzymes différents pour la digestion. Aussi, s’ils sont pris ensemble, l’estomac ne pourra produire qu’un seul enzyme et ne digérer qu’une seule classe d’aliment, au détriment des autres. Résultat : une digestion perturbée et à la longue, des carences, voire pire…
Les Différents pH de Digestion
On peut aussi expliquer les choses ainsi : selon la classe d’aliments, le pH du système digestif est très différent : la digestion des protéines se fait dans un environnement acide, entre 2 et 4, alors que la digestion des glucides se fait dans un environnement alcalin, entre 6 et 8. Autrement dit, il est préférable de ne pas les consommer en même temps. Les lipides quant à eux peuvent être consommés avec les protéines ou les glucides.
Le Rôle des Légumes
C’est la même chose pour les légumes, qui ont une action bénéfique sur la digestion : non seulement il est souhaitable d’en consommer à chaque repas, mais aussi, cela facilite la digestion, en raison notamment de leur haute teneur en fibres.
Prudence avec les Produits Laitiers
Quant aux produits laitiers, ils contiennent aussi beaucoup de protéines : il est donc très recommandé de ne pas les associer avec les féculents. Évitez donc le yogourt sucré en fin de repas. Réservez-le plutôt pour le goûter.
Les Fruits : Quand Les Manger ?
Côté fruits, on nous serine à longueur de temps sur l’importance d’une consommation quotidienne. Certes, il faut en manger mais toujours en dehors des repas : au moins un quart d’heure avant, ou trois heures après. Personnellement, je n’ai jamais digéré les salades de fruits en fin de repas. J’ai eu la clé du mystère : les fruits contiennent des sucres rapides, ils se digèrent très vite, une vingtaine de minutes. Mais s’ils suivent un repas, ils vont devoir attendre que les autres aliments soient digérés (deux heures au moins), et pendant ce temps, ils vont fermenter dans le système digestif, entraînant ballonnement, gaz, et autres sensations inconfortables. À la longue, cela pourrait même créer des problèmes plus graves, comme une cirrhose du foie !
Les Boissons : Que Consommer ?
Côté boissons, là aussi, le mieux est encore de consommer de l’eau pendant les repas. L’alcool, un verre de vin par exemple acide, va bloquer la digestion des féculents. Il est préférable de le consommer avec des protéines, nécessitant aussi de l’acidité. Par extension, tout ce qui est acide comme le citron, la tomate, le vinaigre se consomme avec des protéines, et non pas avec les féculents.
Adapter Selon Ses Besoins
La dissociation protéines/glucides ne fait pas l’unanimité parmi les spécialistes. Ces conseils sont donc à moduler en fonction des goûts de chacun, et de ses tolérances. Mais si vous souffrez de problèmes digestifs, des petits changements d’habitudes vous procureront très certainement de grands bienfaits. Pour ma part, j’ai réglé ainsi et sans aucun médicament une acidité gastrique récurrente.
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2 months ago
3 minutes

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Qu’est-ce que le yoga ashtanga, quelles sont ses particularités ?
Le Yoga Ashtanga est issu de la tradition indienne. Il a vu le jour dans la ville de Mysore en Inde et sa réputation, comparée aux autres yogas, est d’être dynamique, voire très physique.
À Qui S’Adresse-t-il ?
J’ai interviewé TRACEY FARRELL, professeur diplômé en Yoga Ashtanga et enseignant à Bordeaux en France :
Le yoga est à portée de tout le monde. Souvent les gens me disent : « mais non, je ne peux pas venir au cours, je ne suis pas souple » et on n’a pas besoin d’être souple pour venir au yoga.
Bienfaits et Accessibilité du Yoga Ashtanga
Le yoga rend souple, donc c’est justement une très bonne raison de venir. Aussi parfois les gens me disent : « mais je n’ai pas envie de faire ça sur un tapis devant d’autres gens ».
C’est aussi ça, le yoga, on le pratique dans un esprit de non-compétition, donc en fait on cherche à renouer nos liens avec nous-mêmes, à s’intérioriser, donc on regarde très peu autour de nous.
Et si on regarde autour de nous, pourquoi pas regarder en voulant chercher de l’inspiration plutôt que d’autres choses. Donc le yoga, peu importe l’âge, la taille, le poids, la religion, vraiment c’est une pratique qui est très simple, saine et bénéfique pour tout le monde.
Les Séries d’Ashtanga Yoga
Il y a trois séries en tout. Par exemple, dans ma propre pratique, je suis toujours dans la « Primary Series », qui a des postures qui demandent beaucoup de torsion, de flexion. Pour les gens qui consacrent beaucoup de temps, ou peut-être qui naturellement ont un corps beaucoup plus souple, beaucoup plus ouvert, ils arrivent à passer aux autres séries.
La Primary Series, c’est Yoga Chikitsa, et le but c’est de purifier le corps et l’esprit.
Particularité du Yoga Mysore Style
La particularité du Yoga Mysore Style, c’est que chaque élève va avec une série de postures adaptées à son niveau. Quelque part ça responsabilise l’élève, parce qu’il vient, il fait ses postures, il va tous les jours ou une fois par semaine, et le prof est là pour les guider, les corriger, puis donner une autre posture quand il est prêt à passer à une autre étape.
• Le LinkedIn de Tracey Farrel 
• Cours de Yoga à Bordeaux avec Marie Thoris 
Un article qui peut vous intéresser : Plus de 6 sortes de Yoga existent, lequel choisir ? 
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2 months ago
2 minutes 31 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Plus de 6 sortes de Yoga existent, lequel choisir ?
Choisir le Bon Type de Yoga
Quelle rentrée n’est-elle pas accompagnée de sa ribambelle de bonnes résolutions ? Si l’une d’entre elles concerne votre bien-être, il se peut que vous ayez envisagé de commencer à pratiquer le yoga. Mais dès lors, une question se pose face à la multitude de l’offre : qu’est-ce que le yoga finalement, au-delà des idées un peu vagues que l’on peut s’en faire ? Quel yoga choisir ? En quoi consistent-ils ? Quelles sont leurs différences ? Et leurs objectifs ?
Les Origines et Fondements du Yoga
Comme chacun sait, le yoga nous vient de l’Inde : il est issu d’une tradition plusieurs fois millénaire, et le mot même, venu du sanskrit, signifie joindre ou union. Ses bases ont été mises sous la forme écrite pour la première fois dans les yoga sutras par Patanjali, vraisemblablement au 2ème siècle avant notre ère. Pour qui désire une approche intellectuelle et originelle du yoga, ces sutras constituent leur base la plus indispensable et indiscutable, et facile d’accès qui plus est.
La Transmission Orale et les Upanishads
Avant qu’il ne soit mis sous forme écrite, les bases du yoga étaient transmises de maître à disciple par voie orale. On trouve d’ailleurs des allusions à certaines techniques de yoga dans les textes antérieurs aux sutras de Patanjali, les fameuses Upanishads. Mais elles sont reliées à un contexte culturel et religieux, alors que les Yoga Sutras de Patanjali ne font référence à aucune croyance spécifique. C’est en cela qu’elles nous sont, à nous Occidentaux, plus accessibles. Néanmoins, s’il fallait résumer son but, on pourrait dire qu’il vise à la maîtrise du mental changeant et à l’union avec le Principe ultime qui en résulte.
Les Étapes du Yoga dans la Tradition Indienne
Dans la tradition indienne, le travail du yoga concernant le travail physique ne constitue que la troisième étape sur huit qui permet d’atteindre cette union. Les deux premières étant liées à la discipline de l’individu vis-à-vis de la société, et de lui-même. Parmi ces principes, l’on retrouve par exemple le fameux ahimsa de Gandhi, le principe de non-violence. C’est ensuite que commence le travail sur le corps, qui vise à acquérir une bonne maîtrise et un contrôle d’un organisme en bonne santé.
Le Hatha Yoga : Retour aux Sources
Sans être exhaustif, vous trouverez tout d’abord sur ce vaste marché du yoga le Hatha yoga, qui est sans doute celui qui se rapproche le plus de la tradition indienne, bien que tous en soient inspirés. Il consiste en la pratique de postures physiques ou asanas, lesquelles sont réalisées en harmonisant la respiration. La séance consiste en la pratique de ces postures, dans un ordre de difficulté croissante, en harmonisant le souffle, en silence, et sous les instructions d’un professeur qui vient aider les pratiquants. Elle se termine généralement par une séance de relaxation, en position allongée appelée yoga nidra.

Le Yoga Sivananda : Tradition et Vulgarisation
Dans la même veine, le yoga Sivananda est également un yoga très proche de la tradition. Il porte le nom d’un grand yogi contemporain, qui a largement contribué à sa vulgarisation dans les années 60. Il a sélectionné parmi les milliers de postures la plupart de celles que nous connaissons aujourd’hui.
Le Yoga Iyengar : Précision et Thérapeutique
Plus physique, le yoga Iyengar tient son nom d’un autre grand yogi contemporain, qui a revisité les bases de sa tradition, en l’affinant, et en permettant d’utiliser quelques outils comme des cordes, accrochées au mur ou pas, des morceaux de bois afin d’accentuer les postures, et d’en tirer un bénéfice physique encore plus grand.
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2 months ago
3 minutes 37 seconds

Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Repenser sa féminité au naturel : changer pour des protections menstruelles écologiques
Une Réflexion sur la Féminité Moderne
Il y a un côté assez kitsch au titre de ma chronique ; elle me fait doucement penser à cette chanson de Sardou : « Femme des années 80 ». Au-delà des connotations qu’elle peut contenir, j’invite les femmes, à travers ces trois minutes d’antenne, à repenser leur féminité. Cette invitation porte spécifiquement sur cette période du mois, où, soupçonnées d’irritabilité et de mauvaise humeur chronique, elles pourraient d’une part faire un geste pour la planète et d’autre part, vivre plus confortablement cette période ingrate.
L’Impact Écologique des Protections Menstruelles
Pensez qu’en France actuellement, plus de 16 millions de femmes ont leurs règles. Si l’on considère qu’une femme consomme 5 tampons ou serviettes par jour pendant 5 jours tous les mois, cela fait 300 protections jetables par an. Ce qui nous amène à près de 5 milliards de protections jetables par an, rien qu’en France. Or, les procédés de fabrication de ces objets jetables sont polluants ; ils utilisent des produits chimiques. Pour n’en citer qu’un petit nombre : plastiques, blanchiment, stérilisation, liants, etc. Sans parler des emballages, d’un suremballage symptomatique de notre société. La gestion de ces déchets pose de nombreux problèmes : certaines protections mettraient plusieurs centaines d’années à se dégrader, quand elles ne sont pas enfouies, devenant ainsi source potentielle de microbes. Quand ces protections sont jetées dans les toilettes, il arrive qu’elles se retrouvent dans les océans.
Les Risques Sanitaires des Protections Traditionnelles
Côté santé, de nombreuses femmes sont sensibles aux produits absorbants contenus dans les protections ; elles ont un risque accru de développer une sécheresse ou des ulcères vaginaux, et je ne fais que citer en passant le rare mais néanmoins réel syndrome du choc toxique lié à l’utilisation des tampons.
La Coupe Menstruelle : Une Solution Écologique et Saine
Or, il existe une alternative à ces soucis planétaires et féminins, qui n’est pas très répandue encore, et qui mériterait bien meilleure presse. Il s’agit de cette fameuse coupe menstruelle en silicone, qui présente non seulement l’avantage de ne pas être polluante, mais aussi de vous éviter des soucis de santé. Côté écologique, cette coupe est réutilisable, et sa durée de vie est de dix ans. N’étant pas blanchie avec des produits irritants comme le chlore ou l’eau de javel, elle pollue moins lors de sa fabrication.
Les Avantages Sanitaires de la Coupe Menstruelle
Côté santé, elle ne perturbe pas la flore vaginale. Par ailleurs, elle n’entretient pas l’humidité autour de la vulve, et permet donc d’éviter des mycoses, comme le font parfois les serviettes. Très bien tolérée, elle peut être portée 12 heures sans gêne et sans odeurs. Elle s’utilise aussi bien la nuit que pour pratiquer votre sport favori et ne demande comme entretien qu’une stérilisation après chaque période de règles. Deux tailles sont à disposition ; ce choix semble restreint par rapport à la multitude de tailles de formes de protections classiques, mais là encore, il est amplement suffisant.

Une Question d’Habitude
Côté pratique, il faut certes un minimum d’entraînement et de bonne volonté pour se sentir à l’aise avec cette nouvelle pratique, mais tout est une question d’habitude, et le jeu en vaut largement la chandelle. En moins d’un cycle, le tour est joué ! Pour ma part, il m’aura fallu pas moins de sept ans de réflexion pour me lancer : le pari est plus que réussi, d’où mon désir de partager avec mes consœurs cette révolution écologique dans ma vie de femme !
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3 months ago
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Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
La vraie vie d’un végétalien
Le Végétalisme au pays des fromages
Un végétalien, pour la majorité des habitants du pays aux 350 fromages, est un extraterrestre qui ne mange ni viande, ni poisson (passe encore), ni aucun produit issu de l’animal. Autrement dit, ni œuf, ni laitages, ni fromages… et pas de miel non plus ! Cette triste perspective gastronomique peut faire paniquer le Français soudainement nez à nez avec un végétalien. Or, le paradoxe veut qu’il existe des Français végétaliens… et qui s’en trouvent fort bien.
L’Incompréhension Sociale et Les Carences Alimentaires
Le végétalien doit donc faire face en société à une incompréhension quasi systématique concernant ses choix alimentaires, jugés trop restrictifs. Il en est presque à devoir se justifier. Mais aussi, il doit rassurer son interlocuteur quant à son état de santé, car un végétalien est, selon l’opinion générale, forcément carencé. Sur ce point, certes, il est peut-être plus menacé d’être carencé, mais s’il est attentif, il peut y échapper facilement grâce à une connaissance basique des teneurs en minéraux et vitamines des aliments.
Les Sources Alternatives de Nutriments Essentiels
Par exemple, même sans produits laitiers, il est aisé de consommer assez de calcium. Savez-vous que l’algue wakamé contient autant de calcium que le lait aux 100 grammes ? Les amandes, fruits secs, certains légumes comme le brocoli en contiennent beaucoup et permettent rapidement d’atteindre la dose journalière recommandée d’environ 0,8 gramme. Quant à la vitamine D, une exposition quotidienne d’un quart d’heure à peine au soleil du visage, des mains et des avant-bras, et le tour est joué ! Si vous habitez dans le Nord de la France ou en Irlande, il suffit de vérifier son taux dans le sang et prendre un complément annuel si besoin, largement suffisant.
Protéines, Oméga 3 et Fer : Des Nutriments Sous Contrôle
Côté protéines, on en a déjà parlé dans de précédentes chroniques, un végétarien ou lien averti se soucie comme de l’an 40 d’une carence en protéines, car il sait que son alimentation lui en fournit de façon largement suffisante. Le mythe des protéines est révolu depuis belle lurette pour lui ! Les oméga 3, très présents dans le poisson, il les trouve dans les noix, huile de noix et de colza, et dans les graines ou huile de lin. La carence en fer n’est pas non plus réservée aux végétaliens : ceux qui le sont le sont pour des raisons annexes, comme l’est un carnivore anémié.
La Vitamine B12 : Une Supplémentation Nécessaire
Seule carence possible et même plutôt fréquente pour un végétalien : celle de vitamine B12. En effet, si on la trouve dans le règne végétal, notamment des algues, le tempeh, le miso, ses quantités peuvent s’avérer insuffisantes. Là encore, pas de panique, il suffit de se supplémenter : on trouve en pharmacie des ampoules végétaliennes à très faible coût, et même remboursées en cas de carence. Une ampoule Gerda par semaine est suffisante.
Les Défis Sociaux et Pratiques du Végétalien
La principale difficulté d’un végétalien, dans sa vraie vie est d’ordre social. Sortir, manger à l’extérieur quand on n’a pas le choix du restaurant équivaut presque à décommander ou se faire préparer d’avance un repas spécial. Même scénario pour les invitations d’amis pour qui la préparation d’un repas végétalien relève de l’exploit culinaire, quand ils osent s’y aventurer.
Mon Expérience Personnelle du Régime Végétalien
Cette connaissance de terrain, je la dois à une période d’un mois et demi pendant laquelle j’ai adopté ce régime. Côté santé,
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Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Des idées originales pour des vacances vraiment différentes !
Des Vacances d’Été Différentes
Les vacances d’été approchent… Si vous êtes du genre à laisser filer sans réserver trop en avance, voici quelques idées pour passer des vacances vraiment différentes. Pourquoi ne pas se laisser tenter ?
Changer de Formule pour Élargir ses Horizons
Certes, on apprécie toujours se retrouver avec des amis ou la famille dans une maison à la mer, à profiter du soleil, des belles soirées d’été et de bons repas, mais si pour une fois, on changeait de formule, histoire d’élargir ses horizons, partir à la rencontre des autres sur leur territoire ou encore apprendre beaucoup de choses…
Le Woofing : Une Expérience Riche et Humaine
Première possibilité : le woofing. Ce concept anglo-saxon consiste à être reçu chez l’habitant, d’être généralement nourri et logé contre quelques heures de travail par jour : jardinage, bricolage… Une formule économique, écologique, citoyenne, valable partout dans le monde, et très riche humainement. Pour optimiser son séjour, je vous recommande chaudement « Le Guide du Woofing » de Nathalie Jouat Bonniot : vous saurez tout pour réussir votre séjour, où que vous alliez !
Vegan Summer Camp : Detox et Convivialité
Seconde piste : vous avez depuis longtemps envie de faire un peu le ménage dans votre organisme, apprendre à cuisiner différemment, tenter pour une période courte le végétarisme ou végétalisme dans une ambiance conviviale ? Tous les ans dans le Sud-Ouest de la France depuis 13 ans se tient le Vegan Summer Camp, un camp végétalien international, au bord de l’Océan Atlantique. Le concept ? Vous campez, tous les jours, deux repas bio et végétaliens vous sont servis ! Et pour le reste, vous avez la possibilité de prendre des cours de yoga, de surf, et de cuisine bien sûr ! Le tout dans un contexte international, histoire de réviser son anglais ou son espagnol… Le tarif est plutôt intéressant.
Le Yatra : Pèlerinage et Méditation en Pleine Nature
Enfin, un autre concept tout aussi original, économique et attractif : le yatra. Dans la tradition bouddhiste, un yatra est un pèlerinage. Version occidentale, ça peut donner dix jours de marche en silence, avec repas végétariens, camping et cours de méditation en pleine nature. Une expérience forte, riche en rencontres, échanges et bonne humeur, j’ai testé pour vous ! Dans le même style, vous pouvez également tester la retraite en famille, ou encore une retraite qui met l’accent sur le silence, le repos et la nature, qui n’en a pas besoin ? D’autres thématiques se déclinent sur ce même concept de retraite, comme la créativité, ou encore le yoga, toutes les infos à trouver sur le www.dharmayatra.org ! Petit plus : ces vacances sont ouvertes aux petits budgets !
Bonnes Vacances !
Bonnes vacances à tous, avec pour mot d’ordre : enjoy and rest ! 😉 (traduction : profitez-en et reposez-vous !)

* « Le Guide du Woofing », Editions Democratic Books, 2011

Pour plus d’infos sur le woofing : Wwoofing, le guide
**
https://www.vegansurfcamp.com/
***
Yatra : www.dharmayatra.org
Crédit photo : Image de pressfoto sur Freepik
Vous aimerez aussi ce podcast : https://proxima.audio/podcast-episode/limiter-la-chute-des-cheveux/
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3 months ago
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Pourquoi faut-il apprendre à consommer moins de médicaments ?
Le bien-être est essentiel pour une vie harmonieuse et heureuse. Il nous suffit de passer une journée un peu patraque, avec un dos en vrac ou une rage de dent pour apprécier notre état «  normal  » pour la plupart d’entre nous : un état sans douleur ! Il est donc tout à fait légitime de vouloir se soulager dès que les maux s’emparent de notre enveloppe charnelle. D’autant qu’avoir mal, ça sape aussi le moral à la longue.
Pour autant, en France, 2ème marché mondial du médicament après les Etats-Unis, la consommation de médicaments peut paraître excessive, et pas toujours justifiée. S’avaler un anti-douleur au moindre frisson, ou dès que la température augmente un peu, voilà qui peut être plus dommageable que profitable…
Car la douleur est un message du corps à l’esprit : comme un appel à regarder de plus près à la partie du corps qui réclame de l’attention. Plutôt que de faire taire le symptôme, il semble plus logique de s’attaquer à la cause. Sinon, la douleur ne fait que revenir, s’installer, devenir chronique et parfois même, évoluer en s’empirant généralement. Un seul exemple : un état fébrile n’est pas agréable, mais en général, le corps s’en sert pour se nettoyer, réclame du repos pour mener à bien son travail de défense de l’organisme. Permettre à son corps de faire son travail, c’est lui donner le temps de guérir sans recourir à une aide extérieure. C’est guérir naturellement. (Ce qui souvent ne prend pas plus de temps qu’avec une prise de médicaments !)
Prendre l’habitude d’avaler des médicaments au moindre petit symptôme, c’est aussi réduire leur efficacité, et devoir prendre des doses plus importantes dans le temps : un véritable cercle vicieux ! Plus je me soigne, et moins j’en ressens le soulagement !
Par ailleurs, savons nous vraiment ce que nous avalons ? Si la composition des médicaments est indiquée sur les emballages, nous ne sommes pas tous des experts en chimie, sachant ce qui se cache derrière des noms barbares…Sans compter le risque d’interactions médicamenteuses dont le nombre de victimes par an est encore un sujet très tabou dans l’hexagone… Sans parler non plus des contrefaçons fabriquées aux quatre coins du globe et vendues sur internet : là encore, qu’avale-t-on ? Si un scandale n’a pas encore éclaté, il ne saurait tarder !
Enfin, une récente étude* montre qu’une réduction de la consommation de médicaments permettrait l’économie de 10 milliards d’euros en trois ans ! Sans parler du gâchis : 10% des médicaments seraient jetés sans avoir été utilisés !
Non seulement la sécurité sociale se porterait mieux, notre porte monnaie également, et peut-être aussi nous même !
Alors qu’attendez-vous pour passer au régime de médicaments ? Des astuces ? Des conseils ? Pour cela, je vous donner RDV la semaine prochaine !
*Voir le site www.topsanté.com : article «  Médicaments : une étude prône la réduction de consommation. »
Notes de l’auteur : il est évident que sans traitements, certaines pathologies lourdes prendraient la vie des malades. Mon propos n’est pas d’arrêter de se soigner, mais de viser à une utilisation raisonnée et raisonnable de médicaments.
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3 months ago
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Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Comment bichonner naturellement ses articulations ?
Prendre soin de ses articulations en médecine douce
« Point de santé si l’on ne se donne tous les jours suffisamment de mouvement »*.
On doit cet aphorisme plein de sagesse au philosophe Arthur Schopenhauer.
En 2004 nous ne passions déjà pas moins de 3 heures 20 par jour devant la télévision ou un écran, et en 2023 c’est plus de 4h30.
La sédentarité n’est nullement une affaire d’âge, puisque les jeunes, premiers adeptes de jeux vidéos sont touchés par le phénomène et les conséquence qui en découlent : obésité, accumulation des toxines, et problèmes articulaires qui ne sont plus réservés aux personnes âgées.
Mais, pour se mouvoir avec aisance, encore faut-il avoir des articulations en bon état.
Quelles plantes pour les articulations ?
De nombreuses plantes peuvent aider à prévenir ou soigner les troubles articulaires comme l’arthrite, affection articulaire d’origine inflammatoire, rhumatismale ou infectieuse. Mais aussi l’arthrose, dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière.
Le traitement de base pour les deux pathologies est semblable ; l’harpagophytum est indiquée, on la trouve en gélules à prendre deux à trois fois par jour au moment des repas.
Attention néanmoins au dosage : celui-ci doit atteindre plus de 2 grammes par jour. En tisane, il faut dix grammes de racines dans un litre d’eau froide, à faire bouillir dix minutes, puis laisser infuser dix minutes la décoction, à prendre trois fois par jour après les repas.
La prêle et le bambou, tous deux riches en silice, ont une activité sur la synthèse du collagène bien appréciée des articulations.
L’action de la silice est en effet réputée sur les articulations, elle stimule la synthèse du collagène contenu dans les tissus osseux et conjonctifs et facilite la recalcification et la reconstitution du cartilage. Egalement reminéralisante, elle améliore l’élasticité et la souplesse des tendons et est particulièrement préconisée pour les sportifs qui les sollicitent beaucoup.
Les carences en silicium ayant tendance à s’accentuer avec l’âge, des cures de prêle peuvent donc grandement contribuer à pallier la dégénérescence des tissus. La prêle s’utilise en décoction, quant au bambou, il se trouve très facilement sous forme de gélules.
Dans le cas où les douleurs articulaires sont causées par un excès d’acidité de notre organisme, on peut agir directement sur l’équilibre acido-basique du corps par des mélanges de plantes, qui permet l’évacuation des acides responsables des douleurs inflammatoires.
L’algue lithothamne est également préconisée. Associée à la vitamine D, elle a une action reminéralisante pour les os. On la trouve en gélules.
Douleurs articulaires : les massages
Enfin, quoi de plus logique et agréable de surcroît qu’un bon massage sur les zones douloureuses, à l’aide d’une huile articulaire ?
La plupart sont composées de plantes comme le camphre, le genévrier, l’eucalyptus, mais aussi de cyprès et l’arnica pour favoriser la circulation du sang. Ces indications sont générales : si vous souffrez des articulations, il vous faut consulter un médecin ou un naturopathe...
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4 months ago
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Thérapie quantique : arnaque ou médecine du futur ?
Thérapie Quantique, approche et analyse
On voit apparaître depuis quelques années des cabinets de thérapie quantique. Les praticiens sont d’ailleurs réunis en Association, l’Association francophone des praticiens en thérapie quantique, et le premier congrès sur le sujet a eu lieu il y a un peu plus de deux ans, en novembre 2010 à Aix en Provence.
Mais qu’en est-il exactement ? Sur quelles théories scientifiques se base cette nouvelle approche de la santé ? En quoi consiste-t-elle, et peut-on avoir confiance ?
Premier point : la thérapie quantique est une médecine holistique, qui considère l’être humain comme un être fait de matière et d’esprit, en relation constante. Ce qui la différencie de la médecine actuelle, qui a tendance à soigner l’organe malade de manière isolée, sans prendre en compte la totalité de l’être.
Il ne s’agit plus de considérer le corps uniquement sous sa forme matérielle. Ou sous sa forme matérielle en tant que champ énergétique et vibratoire. Certes, expliqué ainsi, ça fait un peu New Age… Ce qui est sûr, c’est que « la physique quantique a mis en exergue des lois régissant l’énergie vibratoire des particules qui elles-mêmes répondent à des lois qui dépassent notre entendement »*. Or, qu’est-ce que la matière sinon de l’énergie condensée ?
Par ailleurs, notre ADN contient de l’information sur notre organisme, chaque partie contient l’information du tout. Chaque cellule peut transmettre, traiter de l’information, tout comme mettre en application un programme « préenregistré » : dans le pépin est déjà contenu des milliers de pommiers, et des milliards de pommes…
On sait aussi que pour transmettre leurs données, nos chromosomes utilisent différentes fréquences : ultra-hautes, hyperfréquences, champs lumineux ou acoustiques… C’est justement sur l’utilisation de radiations électromagnétiques ou « quantas d’énergie » que se base cette thérapie.
Je cite encore une fois l’excellent article sur la question du site énergie santé :
« L’action énergétique utilisée en thérapie quantique est proche des rayonnements électromagnétiques de la nature et est destinée à influencer de façon cohérente les fonctions de la cellule, des tissus et des organes de l’individu tout entier. Les différentes techniques quantiques visent à corriger les anomalies fonctionnelles ayant entraîné une pathologie, en envoyant une information correctrice visant à retrouver un état d’équilibre, que l’on appelle, état de santé. L’organisme a sa propre capacité d’auto guérison : l’action quantique stimule cette aptitude tant au niveau de la cellule que du système vivant dans son ensemble, en mobilisant les mécanismes de défense de l’organisme. »
Voilà qui semble plausible…
Aujourd’hui, cette approche est en plein essor : la thérapie en elle-même doit toujours être effectuée en présence d’un médecin. Elle se fait à l’aide d’une machine : il en existe déjà des dizaines de sortes. La plus populaire pour l’instant s’appelle le Scio, qui fait un bilan physiologique et émotionnel de l’organisme.
Des témoignages très encourageants fleurissent un peu partout.
Si cette approche est un nouvel espoir de guérison pour de nombreuses personnes, elle doit encore être affinée, et faire ses preuves à grande échelle… Quoi qu’il en soit, une médecine différente, alliant conception traditionnelle du vivant ET découvertes scientifiques est en train de voir le jour. Souhaitons que ce mariage porte de nombreux fruits !
Sources : https://www.energie-sante.net
Psychologies Magazine février 2012
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4 months ago
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Prévenir et limiter la chute des cheveux (après une grossesse)
Ralentir la chute des cheveux
Même si vous n’êtes pas du genre à perdre vos cheveux, ni à avoir une calvitie, la chute des cheveux est, selon les dires de ma pharmacienne « inévitable » après la grossesse. Comme si les kilos, la fatigue, et les humeurs variables n’y suffisaient pas !
Cette chute survient entre 2 et 4 mois après l’accouchement selon les femmes. Elle peut durer autant de temps, être modeste comme impressionnante et inquiétante, d’où l’intérêt de la prévenir. Cette chute est provoquée par la chute tout aussi brutale des hormones après l’accouchement. Pour limiter cette chute, il est donc recommandé de prendre des compléments alimentaires contenant des acides aminés soufrés, principaux composants de la kératine. Mais aussi du zinc des vitamines B dont principalement les B5, 6, 8.
Favoriser la repousse des cheveux
Avant de vous lancer dans vos achats, comparez bien les différents produits, car la concentration en agents actifs est très variable d’un produit à l’autre. L’ortie est une plante particulièrement réputée pour stopper la chute des cheveux et favoriser leur repousse. Car elle contient justement du zinc et de la silice, éléments favorisant le renouvellement cellulaire de la peau, des ongles et des cheveux. Et pour ne rien gâcher, elle a aussi un effet antipelliculaire. Par ailleurs, elle agit sur les cheveux en freinant le processus de transformation de la testostérone en DHT, principal facteur du ralentissement de la pousse des cheveux. On la trouve sous forme de gélules à avaler, ou de poudre à diluer, à boire, ou à appliquer sur le cuir chevelu.

Remèdes naturels contre la chute des cheveux
Pour cela, il suffit de se procurer de la poudre d’ortie, de l’appliquer directement sur le crâne avec de l’eau. De nombreuses recettes de lotions sont disponibles sur internet. Veiller à une bonne alimentation va aussi vous aider à combattre la chute : la levure de bière est votre alliée, à saupoudrer directement dans vos plats, ou en gélules si le goût vous déplaît. C’est sa haute teneur de vitamines du groupe B qui est une aide.
Les graines de courge sont réputées pour leur teneur en zinc. Egalement à saupoudrer dans vos plats et salades.
Une cure de pollen ou de gelée royale vous sera également bénéfique.
Le germe de blé et l’huile de germe de blé sont également à considérer : l’huile peut être utilisée en interne comme en externe pour vos potions ou vos salades, car il ne faut surtout pas la chauffer. En amont également, des frictions locales à l’aide de potions toutes faîtes ou maison.
Danièle Festy, dans sa Bible des huiles essentielles propose de se frictionner le cuir chevelu avec 5 gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’atlas. Ou de se laver les cheveux avec un champoing dans lequel on aura rajouté pour 200 millilitres 10 gouttes de chacune de ces huiles : arbre à thé, palmarosa, niaouli, citron, cèdre et Show more...
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Carence en Zinc, les symptômes et les remèdes naturels
Comment remédier à une carence en Zinc ?
La carence en zinc est presque aussi fréquente que celle de fer, mais moins connue, moins dépistée, avec pourtant des conséquences néfastes pour la santé.
 Certains symptômes peuvent vous mettre la puce à l’oreille : vous avez les ongles cassants, qui se dédoublent, vos blessures mettent du temps à guérir, votre système immunitaire semble fonctionner au ralenti… ou encore, des sensations de goût ou d’odorat modifiées, une perte d’appétit, de poids, de cheveux, impuissance, lésion de la peau ou des yeux, diarrhée…
Le zinc, on en a pas besoin de beaucoup, mais il reste néanmoins essentiel. 8 mg par jour pour une femme, 11 pour un homme et entre 11 et 13 pour les femmes enceintes ou allaitantes.
Le zinc permet un bon fonctionnement du système immunitaire. Si vous souffrez de rhumes à répétition par exemple, il se peut que vous soyez carencé. Mais aussi, il a un rôle primordial dans les fonctions reproductives et neurologiques. Le corps en a besoin pour plus d’une centaine de processus enzymatiques vitaux. Sans être exhaustive, on peut retenir qu’il participe à la synthèse de l’ADN et des protéines, il intervient dans les processus de guérison des blessures, ce qui peut intéresser les sportifs, mais encore, dans ceux de l’apprentissage, et des sens : odorat, goût et vision. Un apport suffisant permet de réduire la dégénérescence maculaire.
Coagulation du sang, glande thyroïde et métabolisme de l’insuline en dépendent aussi. Enfin, si votre humeur n’est pas bien régulée ou que vous souffrez d’acné, il se peut que vous souffriez d’une carence en zinc.
Comment le savoir ? Une simple prise de sang suffit pour en avoir le cœur net.
Les personnes à risque sont les femmes enceintes, les personnes âgées, adolescents, végétariens, diabétiques, alcooliques, personnes séropositives ou atteintes de troubles rénaux ou digestifs. Mais une alimentation trop raffinée et de mauvaises habitudes suffisent à induire une carence.
Comment y remédier ? Tout simplement en prenant des compléments dans un premier temps, en se référant à l’ordonnance de votre médecin. Attention aux interférences médicamenteuses et alimentaires, la prise sous certaines formes interdit l’ingestion de certains aliments au repas suivant. Il semblerait aussi que zinc et fer pris ensemble annulent l’absorption des deux compléments.
Via votre régime alimentaire, vous pouvez vous orienter vers des aliments riches en zinc comme les huîtres, championnes dans ce domaine. Les viandes maigres en sont aussi bien pourvues. Evitez de cuire trop vos aliments pour ne pas en réduire la quantité. Eviter de consommer des aliments industriels et raffinés, pauvres en nutriments de manière générale et en zinc en particulier. Les haricots sont une bonne source de zinc, ainsi que certains champignons et les graines de sésame et de courge.
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4 months ago
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Psyllium • LE remède NATUREL du système digestif !
Elle n’est pas encore très bien connue cette petite plante modeste, quel dommage, surtout si vous êtes sujet au troubles de la digestion… Car le psyllium ou plantain blond, cousin de notre plantain brun du bassin méditerranéen soulage entre autres choses bon nombre de symptômes du système digestif.
Originaire de l’Inde, du Pakistan et d’Iran, elle est utilisée par les populations locales depuis des siècles. Les médecins Egyptiens la connaissaient également, et son usage s’étendait jusqu’en Afrique du Nord. C’est vous dire si je n’ai rien inventé ! Comme elle est encore plutôt mal connue en Europe, il m’a semblé intéressant d’y consacrer une chronique.
En effet, quand on est sujet à des symptômes tels que constipation, diarrhée, dysenterie, maladies de l’intestin, syndrome du colon irritable, maladie de Crohn ou encore gastro-entérite, liste non exhaustive, le psyllium peut grandement vous soulager. Sa prise peut aussi aider dans le cas de vers, cholestérol et diabète de type 2.
Certes, il faut avant tout se référer à l’avis de son médecin, mais dans de nombreux cas, son utilisation pourrait remplacer la prise de médicaments habituels.
Comment fonctionne-t-elle ? Le psyllium a pour principale fonction la régulation du transit intestinal. Je cite l’excellent article* de Valérie Vidal à ce sujet : «  les mucilages ralentissent le passage des aliments de l’estomac vers l’intestin. Cet effet favorise la satiété à condition d’être pris avec de l’eau avant les repas. En modifiant la structure, la texture et la viscosité des aliments dans l’intestin, ils diminuent également l’index glycémique du repas. Les fibres du tégument de psyllium, autrement dit, son enveloppe, ont la capacité de fixer les graisses, empêchant ainsi leur passage dans le sang.  » Mais encore : «  les mucilages redonnent au selles une consistance optimale et restaurent un fonctionnement normal du côlon.  » Petite précision : le mucilage est une substance naturelle à propriété gélifiante.
De manière générale, cette plante va permettre de redonner aux selles une consistance optimale. Son usage est très simple : il suffit d’en ingérer des proportions croissantes avant les repas avec suffisamment d’eau. On la trouve le plus souvent sous forme de graines à faire tremper dans de l’eau tiède avant consommation. Ou encore sous forme de poudre. La posologie classique pour qui souffre de troubles chroniques de l’intestin est de 10 grammes 2 ou 3 fois par jour.
Où se procurer cette petite plante étonnante ? En France, l’association Nature et Partage en a fait son remède phare : vous pouvez obtenir de plus amples informations sur le psyllium en tapant le
http://www.psyllium.fr/
* Biocontact, Juillet/Août 2013
illustrations :
Poudre de Psyllium : © LaszloBartucz
Plantago (bannière générale) : © Anya Chernik
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Pour notre santé, faut-il arrêter de manger du pain ?
Faut-il arrêter de manger du pain ?
Je pourrai même rajouter : faut –il arrêter de manger des produits contenant de la farine de blé ?
Une question cruciale et dérangeante au pays de la baguette tradition, où l’homme a puisé ses forces dans cette céréale depuis des millénaires…
Certes, le français de la France rurale au Moyen-Age et bien avant ne pouvait concevoir sa survie sans cette miche que l’on cuisait pour la semaine, voire le mois.
Mais depuis, les choses ont bien changé, et c’est surtout la composition du blé et celle du pain qui a évolué, et pas pour le mieux.
Comment ? Concernant le blé, les variétés ont été sélectionnées pendant des siècles, les variétés modernes contiennent davantage de gluten, cette protéine tant décriée en ce moment.* Mais aussi, le blé est tant raffiné qu’il ne contient plus autant de nutriments qu’autrefois. Les variétés anciennes possèdent en effet une qualité nutritionnelle bien plus grande, mais aussi elles sont plus digestes, car les glutens qu’elles contiennent sont plus assimilables par l’organisme.
C’est maintenant la science qui l’a confirmé par ses expériences faîtes sur des souris : celles qui n’ont pas consommé du gluten utilisent mieux le sucre contenu dans l’alimentation, mais aussi, ne stockent pas aussi bien les graisses corporelles. Les souris qui elles avaient consommé du gluten étaient en état inflammatoire, due à une augmentation de la perméabilité intestinale provoquée par le gluten. Et les chercheurs de conclure :
 » Nos résultats soutiennent l’effet bénéfique d’un régime sans gluten pour perdre du poids, diminuer l’inflammation et la résistance à l’insuline. Ces données suggèrent qu’un régime sans gluten devrait être testé pour prévenir le développement du diabète et des maladies métaboliques chez l’homme. « **
Cette expérience a mis en évidence seulement deux conséquences néfaste du gluten sur la santé. Il y en aurait tant d’autres, dont l’eczéma, asthme, colite, problèmes digestifs, polyarthrite rhumatoïde, et tant d’autres.
Qu’en est-il de vous ? Le gluten est-il responsable de certains maux dont vous souffrez ? Pour le savoir, rien de tel qu’un petit régime sans gluten de trois semaines au moins, histoire d’observer votre ressenti et vos symptômes.
Sans forcément être intolérant, il se peut que vous soyez sensible à cette protéine, et que sa consommation vous affecte légèrement, comme la plupart d’entre nous. Pour ma part, ce test a révélé un confort digestif sans pareil, et la fin des ballonnements ! Un vrai confort retrouvé.
Pour en savoir plus sur les maux liés au gluten, je vous recommande l’ouvrage Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet de Jean-Marie Magnien***.
Faut-il arrêter de manger du pain donc ? A défaut de le bannir complètement, ce qui serait dommage, essayons d’en consommer moins, et de le choisir complet, bio, fabriqué à base de farines anciennes, et dont la composition se limite à quatre ingrédients : farine, eau, levure et sel. Et non pas vingt comme on le voit sur les pains acheté en supermarché.
*Pour en savoir plus, écoutez mon podcast : Le gluten, tant de raisons de limiter sa consommation.
** http://fr.sott.net/article/15494-Une-alimentation-sans-gluten-diminue-l-inflammation-et-fait-maigrir.
***Thierry Soucar Editions, 2013
crédit Photo : ©Freepik
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5 months ago
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Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Comment la science nous aide-t-elle à gérer nos émotions ?
Comment la science peut-elle aujourd’hui nous aider à appréhender et à dépasser nos émotions destructrices et négatives ?
Il y a encore une dizaine d’années, les émotions comme champ d’étude scientifique commençait seulement à être possible. Pendant longtemps en effet, les béhavioristes* ont lutté contre toute expérimentation interne, en affirmant que l’approche scientifique devait se contenter uniquement de faits observables, autrement dit, du comportement. Mais progressivement, les psychologues cognitifs ont gagné du terrain, puis la bataille.
Petit à petit, les chercheurs se sont mis à étudier les opérations cérébrales, grâce à un matériel de plus en plus pointu, puis, progressivement, les émotions jusqu’alors volontairement ignorées du champ d’étude.
« C’est lorsque les chercheurs se sont mis à étudier la façon dont le cerveau produit la vie mentale que sont nées les neurosciences cognitives, ouvrant enfin la voie à une étude scientifique des émotions : on avait trouvé tout un maillage de connexions neuronales associant pensées et sentiments, cognition et émotions** »
Les neurosciences affectives, l’étude du cerveau et des émotions était enfin née !
Pour qui cherche à comprendre d’un point de vue rationnel la naissance de ses émotions, qu’elles soient positives ou négatives, l’ouvrage Surmonter les émotions destructrices de Daniel Goleman est tout simplement parfait. Non seulement, il expose clairement les résultats des études menées sur le sujet, permettant de mieux comprendre les rapports entre nos pensées et nos états émotionnels. Mais aussi, il offre au lecteur une issue tout autant rationnelle à ses états émotionnels perturbés.
En comprenant nos processus mentaux, grâce à l’éclairage de la science, nous avons alors la possibilité d’agir sur eux et de les modifier. Autrement dit, de devenir l’acteur ou programmateur de nos états afflictifs émotionnels. Pour qui veut s’en donner la peine, il est donc possible d’agir sur nos états mentaux, de s’apprendre soi-même à être plus heureux !
Cette approche récente me semble révolutionnaire. Que de progrès depuis Descartes qui, dans son Traité des passions n’avait pu -compte tenu des connaissances de son époque- que dresser un inventaire descriptif des mouvements de l’âme et ébaucher une théorie du lien corps-esprit. Cet ouvrage répondait à la demande de son amie la princesse Elisabeth de Bohême, désireuse de mieux comprendre son vague à l’âme. Si cette princesse à l’âme sensible avait eu la chance de naître au XXIème siècle, elle aurait pu non seulement comprendre ses afflictions mentales mais surtout, se « reprogrammer » par différentes techniques et vivre plus sereine.
Si vous vous posez les même questions qu’Elisabeth de Bohême, vous trouverez bon nombre de réponse dans l’ouvrage de Daniel Goleman. Il rend compte des échanges entre d’éminents scientifiques spécialistes de la question et du Dalaï-Lama sur le thème des émotions destructrices. Des débats passionnants et éclairants, des pistes pour avancer : un espoir pour le bonheur de l’humanité !
*Courant psychologique qui consiste à baser ses analyses uniquement sur des comportements observables et mesurables. Dans cette approche, l’environnement joue un rôle majeur pour expliquer les conduites humaines.
** P 329 de l’ouvrage Surmonter les émotions destructrices, un dialogue avec le Dalaï-Lama par Daniel Goleman, Pocket, 2008.
Crédits photo : Show more...
5 months ago
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Nature et Bien-Être • le podcast santé de Fréquence Terre
Je suis une grande voyageuse toujours à l’affût de découvertes, avec une préférence pour l’Orient : Inde en particulier, Asie en général. Ma formation en philosophie m’invite à me poser des questions sur notre façon de vivre, et à trouver des réponses pour l’améliorer. Passionnée de nature, d’environnement, de diététique, je cherche à allier cette nature et cette quête de bien-être pour tous nos auditeurs. Vos suggestions sont les bienvenues !