Pour ce 5ème épisode, je reçois Denis, un médecin interniste, aujourd’hui retraité.
Denis a consacré toute sa carrière à soigner les plus précaires et a été confronté sur le terrain à de nombreux enjeux de santé publique sur lesquels il revient aujourd’hui : la prise en charge des patients atteints du VIH et du SIDA à Saint Denis dans les années 1990, mais aussi l’accompagnement vers la fin de vie et le dévelppement des soins palliatifs, et la nécessité d’apporter des soins aux plus précaires d’entre nous avec le développement des Permanences d’Accès au Soins de Santé au sein des hôpitaux dès les années 2000. Avec son regard de soignant expérimenté et enrichi par des réflexions éthiques et des références philosophiques et littéraires, Denis nous éclaire sur les réalités, les espoirs et les difficultés, de l’hôpital et du système de santé aujourd’hui.
Bonne écoute !
Hélène est interne en Anesthésie Réanimation à Dijon. Passionnée par la médecine et le sport, elle souhaite devenir la 12ème et plus jeune femme française à gravir le Mont Everest, le plus haut sommet du monde situé dans la chaine de l’Himalaya au Népal.
Pour réaliser son rêve au printemps prochain, Hélène consacre ses repos de garde à la préparation de cette ascension extraordinaire, et partage son temps libre entre les entrainements sportifs, la levée fond et communication autour de son projet. Car Hélène souhaite reverser une partie des parties sponsors à la recherche médicale, et plus particulièrement à une unité de recherche à Lyon spécialisée en virologie et cancéroligie du fois, où elle a pu effectuer un stage durant ses études.
Au cours de cet épisode, Hélène nous raconte comment elle parvient à concilier sa pratique sportive intensive avec un internat de médecine qui l’est tout autant, et revient sur l’origine de son projet et sur ce qu’elle met en œuvre depuis quelques mois pour le réaliser.
Bonne écoute !
Pour en savoir plus sur le projet d’Hélène :
Site internet : https://www.helenesurleverest.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/Helene-sur-lEverest-105698024496337
Compte Instagram : https://www.instagram.com/helene_sur_leverest/
Chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCo0VY52XPlAxIkAxS2EmGaw
Pour ce troisième épisode, je reçois Philippe, médecin généraliste en ville, à Neuilly sur Seine, ainsi qu'à la Permanence aux Soins de Santé de l'hôpital Saint-Louis.
Philippe revient sur l'origine des PASS, sur évolution depuis leur création il y a plus de 20 ans. Philippe nous parle également de sa double pratique, en ville et à l'hôpital, et nous partage ses réflexions sur l'éthique du soin et l'avenir de notre système de santé.
Bonne écoute !
Pour ce deuxième épisode, je reçois Diane, interne en médecine générale au sein de la Permanence d'Accès aux Soins de Santé de l’hôpital Saint-Louis à Paris.
Lorsque je l'ai rencontrée, Diane commençait tout juste son stage d'internat en médecine générale au sein de la PASS de l'hôpital Saint-Louis. Pour cet épisode, Diane partage avec nous ses premières impressions sur ce service et son fonctionnement ainsi que sur son ressenti sur les études de médecine et son rapport avec les patients.
Bonne écoute !
Pour ce premier épisode, je reçois le docteur Claire Georges Tarragano, responsable médicale de la Permanence d’Accès aux Soins de Santé (PASS) de l’hôpital Saint-Louis à Paris. Les PASS sont des services de médecine situés dans les hôpitaux et institués par la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998. Les PASS permettent un accès aux soins gratuits pour les plus démunis et fonctionnent grâce à des crédits « mission d’intérêt général » (MIG), elles disposent donc d’un budget limité renouvelé chaque année.
Depuis 2006, Claire consacre sa pratique aux plus précaires et développe une approche globale du soin et de la médecine, centrée avant tout sur l’humain. Face à des pathologies souvent polymorphes, parfois lourdes et évoluant dans un contexte de cumul de vulnérabilités, le temps d’écoute et l’attention portée à la singularité de chaque situation semblent être plus que jamais essentiels pour proposer aux patients un soin « sur mesure », adapté à leurs attentes, à leurs besoins et à leurs conditions de vie.
Claire nous explique que cette approche de médecine sobre, loin de la technique revendiquée par un hôpital de pointe parisien, n’est aucunement celle d’un soin dégradé ou « low-cost ». Il s’agit au contraire d’une médecine visant à allier le meilleur intérêt des patients mais également ceux des professionnels, de l’institution et de l’ensemble de la collectivité.