Avec Marilène Dion, sexologue et psychothérapeute. La sexualité est un domaine complexe, souvent influencée par des facteurs psychologiques, physiques et émotionnels. On entend fréquemment qu’une sexualité « normale» repose sur l’amour de soi, l’acceptation de l’autre, le lâcher-prise et l’abandon mutuel. Toutefois, ces aspects peuvent représenter des défis majeurs pour les personnes souffrant de troubles alimentaires. Ces troubles sont souvent accompagnés d’une insatisfaction profonde vis-à-vis de l’image corporelle, d’un sentiment de honte ou de rejet de soi, et de répercussions physiques importantes (comme la fatigue, les douleurs ou la diminution de la libido), autant de facteurs qui peuvent affecter la vie sexuelle de manière significative. Malheureusement, la sexualité reste un sujet peu abordé dans le contexte des troubles alimentaires, souvent en raison du tabou qui l’entoure. Dans cet échange, Marilène Dion nous aide à explorer ces enjeux délicats, en mettant en lumière l’impact des troubles alimentaires sur la sexualité et les pistes pour favoriser une meilleure compréhension et prise en charge.
Avec Laetitia De Carufel et son conjoint Pierre-Olivier. Laetitia est avocate, influenceuse, créatrice de contenu sur l’amour de soi et Pierre Olivier est étudiant en génie informatique. Les troubles alimentaires ne se limitent pas aux répercussions sur l’alimentation ou l’apparence physique. Ils touchent également de nombreux autres aspects de la vie, notamment les relations sociales et de couple. En effet, les troubles alimentaires peuvent avoir un impact profond sur la dynamique relationnelle, engendrant des difficultés de communication et de compréhension entre les partenaires. Dans une relation de couple, ces troubles peuvent devenir source de tensions, d’incompréhensions et même de conflits. Le ou la partenaire d’une personne souffrant d’un trouble alimentaire peut se retrouver dans une position difficile. Témoin de la souffrance et des luttes de la personne aimée, il peut ressentir une profonde impuissance, un sentiment d’échec ou d’épuisement face à une situation qui souvent le dépasse. Pour aborder ce sujet, nous avons le privilège d’accueillir la nouvelle ambassadrice d’ANEB, Laetitia de Carufel, accompagnée de son conjoint Pierre-Olivier. Mariés depuis 2022, ils partagent avec nous leur expérience de couple, nous parlent des défis à surmonter et des solutions qu’ils appliquent dans leur couple afin de maintenir une relation forte, solidaire et complice malgré les épreuves.
Avec Dominic, conjoint d’une survivante d’un trouble alimentaire, et papa d’une adolescente souffrant d’un trouble alimentaire. Lorsque l’on évoque les troubles alimentaires, l’attention se porte souvent sur les personnes directement concernées. Pourtant, ce combat dépasse largement l’individu, touchant profondément les proches qui les entourent. Être témoin de la souffrance d’un être cher confronté à un trouble alimentaire peut engendrer un tourbillon d’émotions : un sentiment d’impuissance, une culpabilité parfois injustifiée, la peur de mal agir, et un désir ardent de trouver les bons mots et les ressources adaptées pour apporter du soutien. Dans une première série, nous avons exploré l’impact des troubles alimentaires sur la fratrie. Aujourd’hui, dans ce nouvel épisode, nous mettons en lumière le vécu des proches sous un autre angle. Dominic, en tant que père et conjoint de personnes souffrant d’un trouble alimentaire, partage avec nous son expérience unique. À travers son témoignage, il aborde les défis, les émotions et les apprentissages qui accompagnent ce rôle, offrant ainsi une perspective précieuse et un message d’espoir à ceux qui traversent des situations similaires.
Avec Tania Lemoine, spécialiste certifiée de l’Association Internationales des Professionnels en Troubles Alimentaires et fondatrice de la clinique des Troubles Alimentaires BACA. BACA est une clinique multidisciplinaire offrant des services internes et externe auprès de personnes souffrant d’anorexie, de boulimie et de compulsions alimentaires. La communication entre un proche et une personne souffrant d’un trouble alimentaire peut s’avérer particulièrement délicate. Les émotions intenses, comme l’inquiétude, la frustration ou la culpabilité, se mêlent souvent aux comportements liés au trouble, créant un climat de tension et d’incertitude. Les proches se sentent parfois démunis, hésitant entre vouloir aider et craindre d’aggraver la situation. Cela donne l’impression de « marcher sur des œufs cassés », où chaque mot ou geste peut être interprété de manière négative. Conscients de ces défis, nous avons créé un épisode spécialement dédié à ce sujet. À travers nos échanges avec Tania Lemoine, nous abordons les questions centrales : comment exprimer ses préoccupations sans blesser ou provoquer de rejet ? Comment maintenir un dialogue ouvert malgré les tensions ? Quelles stratégies permettent de mieux comprendre les besoins et limites de chacun ?….
Avec Emmanuelle et Marie-Jeanne, deux survivantes d’un trouble alimentaire ayant vécu l’hospitalisation.
L’hospitalisation pour les personnes souffrant d’un trouble alimentaire peut être une étape difficile et angoissante. Pourtant, elle est parfois nécessaire pour garantir la sécurité physique et mentale de la personne, surtout lorsque le poids est dangereusement bas, que des carences importantes apparaissent ou que des complications médicales ou psychiatriques graves surviennent. Dans cet épisode, nous abordons ce sujet à nouveau mais de la perspective de deux personnes qui ont vécu une hospitalisation: Marie-Jeanne et Emmanuelle.
Emmanuelle est née dans le sud-est de la France et est arrivée au Québec il y a 7 ans. Elle est avocate de formation et travaille maintenant pour le protecteur du citoyen comme enquêtrice. Elle est une grande passionnée de danse et d’arts.
Marie-Jeanne est étudiante en nutrition à temps plein et barista dans un café à temps partiel. Elle vagabonde entre le sport, les arts, les voyages et la cuisine dans ses temps libres. Depuis son rétablissement du trouble alimentaire, Marie-Jeanne multiplie les occasions de partager son histoire dans l’esprit de sensibiliser les gens à la cause des troubles alimentaires et lancer un message d’espoir en démontrant que le rétablissement est possible.
Avec la Dre Camille Paradis, psychiatre au Chu Ste-Justine et à l’Institut Douglas L’hospitalisation pour une personne qui souffre d’un trouble alimentaire peut être une étape difficile et angoissante. Pourtant, elle est parfois nécessaire pour garantir la sécurité physique et mentale de la personne, surtout lorsque le poids est dangereusement bas, que des carences importantes apparaissent ou que des complications médicales ou psychiatriques graves surviennent. Mais, comment se passe exactement une hospitalisation lorsqu’on souffre d’un trouble alimentaire? Les gens se posent de nombreuses questions. C’est pour cette raison que nous avons décidé d'approfondir ce sujet avec la Dre Camille Paradis.
Avec Naomie Condé, survivante d’un trouble alimentaire.
Lors de l'épisode 9, nous avons abordé le lien entre la comorbidité et les troubles alimentaires avec le Dr. Pierre-Olivier Nadeau. Plusieurs études confirment un pourcentage très élevé entre un trouble alimentaire et un ou plusieurs autres troubles de santé mentale. Ceci complexifie le diagnostic et peut rendre le traitement plus difficile.
Dans cet épisode, nous abordons ce sujet à nouveau mais de la perspective d’une personne qui a vécu un trouble alimentaire et plusieurs autres troubles de santé mentale.
Naomie est étudiante en médecine à l’Université McGill. Elle a traversé un combat contre l’anorexie qui a marqué son adolescence dès l’âge de 14 ans. Grâce au soutien inestimable d’ANEB, de ses médecins, et de sa famille, elle est parvenue à se rétablir. Aujourd’hui, elle est bénévole pour ANEB, avec pour mission de transmettre de l’espoir à toutes celles et ceux qui luttent contre un trouble alimentaire, ainsi que leurs proches.
Avec le Dr Pierre-Olivier Nadeau, pédopsychiatre et coresponsable du Centre intégré des troubles de la conduite alimentaire du CHU Ste-Justine.
En milieu professionnel, le terme comorbidité fait référence à la présence simultanée de deux ou plusieurs troubles distincts chez une même personne. Autrement dit, ces troubles ont des origines indépendantes, mais coexistent, compliquant ainsi le tableau clinique. D’après certaines études, environ 70 % des individus atteints d’un trouble alimentaire présentent également au moins un autre trouble psychiatrique diagnostiqué. Cette coexistence de troubles influence fortement l’apparition, le maintien, et parfois même l’aggravation des symptômes des troubles alimentaires, rendant leur prise en charge plus complexe. Cette réalité souligne l’importance d’une approche thérapeutique globale et intégrée pour le traitement et le suivi.
Pour nous aider à mieux comprendre le lien entre la comorbidité et les troubles alimentaires, nous abordons le sujet avec le Dr. Pierre-Olivier Nadeau.
Les Liens Troublés est un balado offrant de l’aide aux proches d’une personne souffrant d’un trouble alimentaire.
Malheureusement, il existe une pénurie de services spécifiquement conçus pour aider les proches des personnes atteintes de troubles alimentaires. Ces services de soutien sont rares, laissant les proches se débrouiller seuls dans leur quête de compréhension, de soutien et de ressources pour faire face à la maladie. C’est pour cette raison qu’ANEB a créé le balado Les Liens Troublés.
Dans cette deuxième série de 8 épisodes, Sophia Zito, animatrice et maman d'une jeune femme souffrant d'un trouble alimentaire, et Josée Champagne, directrice générale d'ANEB Québec, reçoivent une fois de plus des spécialistes comme des psychiatres, psychologues, sexologues et thérapeutes pour offrir des outils aux proches. Elles recueilleront aussi des témoignages d’une grande transparence et vulnérabilité sur des sujets comme l'hospitalisation, la sexualité, l'impact sur le couple, la communication et les comorbidités.
L'objectif de ce balado est de fournir de l’information concrète et utile sur les troubles alimentaires afin d'aider d'avantage les proches à faire face à la maladie de leur être cher, et aussi à les aider à prendre soin d’eux-mêmes dans le processus de guérison.