Dans cet épisode, nous explorons comment les données climatiques sont de plus en plus sollicitées pour des usages économiques et sociaux : adapter les territoires, concevoir de nouvelles infrastructures ou encore anticiper les risques accrus d’inondations, par exemple. Comment les climatologues s’organisent-ils pour répondre à ces demandes ? Quelles incertitudes subsistent, et comment sont-elles prises en compte ? Et surtout, comment ces données sont-elles traduites en décisions politiques, économiques ou sociétales ? Comment trouver un langage commun entre science et action ?Nous recevons Masa Kageyama, directrice de recherche au CNRS au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Spécialiste des modèles climatiques et de l’évolution du climat passé, elle coordonne, avec Samuel Morin (Météo-France), le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire TRACCS – "Transformer la modélisation du climat pour les services climatiques", doté d’un budget de 51 millions d’euros sur 8 ans. Elle nous éclaire sur la manière dont la science du climat s’articule avec les besoins des décideurs et des citoyens. Une conversation qui met en lumière les défis, mais aussi les opportunités — y compris en termes d’horizons professionnels — d’une science du climat connectée aux réalités du terrain.
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Dans cet épisode, nous explorons comment les données climatiques sont de plus en plus sollicitées pour des usages économiques et sociaux : adapter les territoires, concevoir de nouvelles infrastructures ou encore anticiper les risques accrus d’inondations, par exemple. Comment les climatologues s’organisent-ils pour répondre à ces demandes ? Quelles incertitudes subsistent, et comment sont-elles prises en compte ? Et surtout, comment ces données sont-elles traduites en décisions politiques, économiques ou sociétales ? Comment trouver un langage commun entre science et action ?Nous recevons Masa Kageyama, directrice de recherche au CNRS au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Spécialiste des modèles climatiques et de l’évolution du climat passé, elle coordonne, avec Samuel Morin (Météo-France), le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire TRACCS – "Transformer la modélisation du climat pour les services climatiques", doté d’un budget de 51 millions d’euros sur 8 ans. Elle nous éclaire sur la manière dont la science du climat s’articule avec les besoins des décideurs et des citoyens. Une conversation qui met en lumière les défis, mais aussi les opportunités — y compris en termes d’horizons professionnels — d’une science du climat connectée aux réalités du terrain.
Dans cet épisode, nous explorons comment les données climatiques sont de plus en plus sollicitées pour des usages économiques et sociaux : adapter les territoires, concevoir de nouvelles infrastructures ou encore anticiper les risques accrus d’inondations, par exemple. Comment les climatologues s’organisent-ils pour répondre à ces demandes ? Quelles incertitudes subsistent, et comment sont-elles prises en compte ? Et surtout, comment ces données sont-elles traduites en décisions politiques, économiques ou sociétales ? Comment trouver un langage commun entre science et action ?Nous recevons Masa Kageyama, directrice de recherche au CNRS au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Spécialiste des modèles climatiques et de l’évolution du climat passé, elle coordonne, avec Samuel Morin (Météo-France), le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire TRACCS – "Transformer la modélisation du climat pour les services climatiques", doté d’un budget de 51 millions d’euros sur 8 ans. Elle nous éclaire sur la manière dont la science du climat s’articule avec les besoins des décideurs et des citoyens. Une conversation qui met en lumière les défis, mais aussi les opportunités — y compris en termes d’horizons professionnels — d’une science du climat connectée aux réalités du terrain.
Dans cet épisode, enregistré lors de la Conférence Internationale sur les Infrastructures Résilientes aux Catastrophes à Nice, nous explorons les enjeux liés à la préparation des infrastructures face aux conséquences du réchauffement climatique et aux catastrophes naturelles. Comment anticiper ces défis ? Qui porte la responsabilité de ces investissements et comment les financer ?À l’occasion de cet événement organisé juste avant le Sommet des Nations Unies sur les Océans, nous recevons Agathe Nougaret, qui était au moment de l'enregistrement experte technique internationale en adaptation des infrastructures aux changements climatiques au sein de la Coalition for Disaster Resilient Infrastructure (CDRI). Elle nous présente des exemples concrets de la manière dont les investisseurs, les planificateurs et les opérateurs d'infrastructures intègrent les données climatiques dans leurs projets. Nous abordons également le rôle des États et les leviers d'action disponibles pour renforcer la résilience des infrastructures, en particulier dans les régions côtières et les petites îles en développement.
Après avoir discuté dans les épisodes précédents du rôle de l’IA dans la désinformation climatique et exploré comment des solutions comme ClimateQA.com utilisent l'IA pour diffuser une information scientifique fiable, nous nous penchons aujourd’hui sur ses impacts environnementaux et énergétiques. Le développement rapide de l’IA fait exploser la demande en électricité, conduisant parfois à la prolongation ou à la construction de nouvelles centrales fossiles, car il en faut de l'électricité, et vite, pour répondre à ces nouveaux besoins. Cette pression accrue sur les réseaux électriques s’accompagne aussi d’une consommation d’eau importante pour le refroidissement des centres de données. Mais comment quantifier précisément l'empreinte carbone de l'IA ? L’IA pourrait-elle remettre en cause les engagements pris pour le climat ? Peut‑on concevoir une IA plus sobre, propre et bas‑carbone ? Et surtout, qu’est‑ce qui peut être fait concrètement par les États, les géants du numérique et la société civile pour limiter ces impacts ? Nous répondrons à ces questions avec Théo Alves da Costa, co‑président de Data for Good, pour identifier les leviers d’action individuels et collectifs permettant de limiter l’impact de l’IA.
Dans cet épisode, nous explorons le rôle croissant de l'intelligence artificielle (IA) face aux enjeux climatiques. L'IA, capable du meilleur comme du pire, est souvent au cœur des débats sur la désinformation et les "fake news". Mais peut-elle également contribuer à la compréhension des enjeux climatiques ? C'est le pari de ClimateQA.com, le "chat GPT du climat", qui utilise l'IA pour rendre les rapports du GIEC plus accessibles.Mais est-ce vraiment efficace ? Comment cela fonctionne-t-il ? En quoi l'IA peut-elle être utile aux modélisateurs, aux journalistes et aux citoyens intéressés par le climat ?Pour en parler, nous recevons Théo Alves da Costa, responsable IA, soutenabilité et climat chez Ekimetrics, ainsi que co-fondateur de ClimateQA.com. Nous échangerons avec lui sur le rôle que l'intelligence artificielle peut jouer pour rendre l'information climatique plus compréhensible et accessible.
Dans cet épisode, nous abordons la question de l'attribution des événements climatiques extrêmes au changement climatique. Avec l'augmentation des phénomènes tels que les innovations, les vagues de chaleur, les sécheresses et les tempêtes violentes, est-il possible d'attribuer ces événements climatiques extrêmes au réchauffement climatique et à l'activité humaine?Pour en discuter, nous recevons Davide Faranda, directeur de recherche au CNRS au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE), spécialiste des systèmes dynamiques et de la physique de l'atmosphère. Il est à la tête du groupe ESTIMR (Extrêmes : STatistiques, Impacts et Régionalisation), dédié à l'étude des événements climatiques extrêmes à l'aide de méthodes statistiques avancées. Nous explorerons avec lui les méthodologies utilisées pour déterminer si un événement particulier peut être attribué au changement climatique, les défis associés à ces analyses, et l'importance de cette compréhension pour la gestion des risques climatiques et potentiellement pour l'établissement des responsabilités lors de "procès climatiques".
Les réseaux sociaux sont devenus un terrain privilégié pour les "débats" et l’information, particulièrement pour les jeunes générations. Mais ces plateformes sont également des lieux où prospèrent les discours climato-sceptiques. Derrière les likes et les partages, une forme de climato-dénialisme se développe, mais comment l’expliquer ? Qui sont les acteurs qui le propagent et quelles stratégies utilisent-ils ? Quels mécanismes permettent à ce phénomène de perdurer et de se diffuser ? Face à cette montée de la désinformation, comment contrer efficacement le climato-dénialisme ?Dans cet épisode, nous analysons le rôle des réseaux sociaux, et en particulier de X, dans la propagation des contenus climato-denialistes. Nous recevons David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS et au Centre d’analyse et de mathématiques sociales (CAMS) de l’EHESS, ainsi que directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris Île-de-France. Il nous présente les résultats de ses recherches et son rapport intitulé "Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme : Deux années d’échanges sur Twitter".Ouvrages de David Chavalarias :- Toxic Data : Comment les réseaux manipulent nos opinions (2022)- Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique
Comment former les étudiant(e)s à la transition écologique ? Faut-il adapter les programmes dans toutes les formations ? Créer de nouveaux enseignements ? Repenser fondamentalement certaines disciplines ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles le "rapport Jouzel" (ou rapport sur comment "Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur" pour son titre complet) tente de répondre. Ce rapport, remis en 2022 au gouvernement, porte des préconisations ambitieuses comme former tous les étudiant(e)s jusqu'à bac+2 aux enjeux de la transition écologique. Avec Luc Abbadie, professeur émérite d'écologie à Sorbonne Université et co-auteur du rapport, nous revenons sur les recommandations de ce rapport, sur les progrès faits depuis 2022 et ce qu'il reste à faire dans l'enseignement supérieur, et au-delà, dans le secondaire et dans le monde professionnel pour mieux prendre en compte, dans tous les domaines, les enjeux de la transition écologique.
Dans cet épisode du Climat en Question, on parle toujours de climat et on mêle temps court et temps long. On s’intéressera tout d’abord à une enquête d’opinion qui vient d’être publiée montrant que le climat reste une préoccupation majeure pour les Européens avec Neil Makaroff, Directeur du think tank européen Strategic Perspectives et Expert à la Fondation Jean Jaurès.En deuxième partie d’épisode, c’est Sylvestre Huet qui sera notre invité pour nous parler de son dernier ouvrage "Le GIEC urgence climat: le rapport incontestable expliqué à tous" (ED. Tallandier). Pourquoi était-il important de faire (encore) un livre sur le dernier rapport du GIEC? Quels sont les points les plus difficiles à expliquer ? Et pourquoi l'action climat n'a pas suivi les alertes? "Le GIEC urgence climat: le rapport incontestable expliqué à tous" : https://www.tallandier.com/livre/le-giec/Lien vers l'étude : https://www.finnpartners.com/uk/news-insights/pan-european-climate-impact-research/
Après des "marches climat" qui se répétaient année après année, on a vu apparaître ces dernières années de nouvelles formes de mobilisations qui s'inscrivent dans le long mouvement de la désobéissance civile mais qui provoquent aussi parfois la polémique. Quelle analyse peut-on faire de ces changements ? Ces formes de mobilisation sont-elles efficaces ? Quelle est la sociologie des personnes qui se mobilisent pour le climat aujourd'hui ?Nous recevons Sylvie Ollitrault, politiste, directrice de recherche CNRS à l'université de Nanterre et directrice de la politique scientifique à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) qui vient de co-publier une réédition de "la Désobéissance Civile" aux Presses de Sciences Po, qui revient sur les différentes formes de mobilisation au cours des dernières décennies, sur les actions de désobéissance civile qui ont marqué l'actualité ces derniers mois et sur les défis à résoudre pour remporter l'adhésion d'une plus grande partie de la société pour la transition écologique. La désobéissance civile, 3e édition: https://www.pressesdesciencespo.fr/en/book/?gcoi=27246100302880
Les politiques agricoles françaises et européennes sont au cœur des débats actuels. Dans cet épisode, à l’occasion de la sortie d’un rapport du Haut Conseil pour le Climat sur le sujet, on s'intéresse aux interactions entre réchauffement climatique, secteurs agricole et alimentaire. Quels sont les impacts du secteur agricole sur les émissions de gaz à effet de serre en France ? Quelles politiques du producteur au consommateur pour des pratiques plus durables ? Comment sortir de la crise actuelle et concilier agriculture et écologie ? En deuxième partie d’épisode, nous recevons Marion Guillou, ancienne présidente de l'INRA et membre du Haut Conseil pour le Climat, spécialiste de l’agriculture et de l’alimentation dans un contexte de changement climatique. Nous revenons notamment sur le rapport publié par le Haut Conseil pour le Climat sur le sytème alimentaire et la transition écologique: https://www.hautconseilclimat.fr/publications/accelerer-la-transition-climatique-avec-un-systeme-alimentaire-bas-carbone-resilient-et-juste/
Le Climat en Questions, c'est reparti ! Après une pause pour congé maternité, voici un épisode un peu plus personnel que d'habitude. Pour une fois, on ne s’intéresse pas aux conséquences du réchauffement climatique sur la planète ou sur les populations, mais sur chacun d'entre nous. On s'interroge sur l'éco-anxiété et les moyens d'y faire face. On se demande aussi comment parler aux enfants de la crise climatique et environnementale sans leur transmettre nos peurs ou nos colères.
Nous continuons notre série d'épisodes sur les solutions pour décarboner et réduire les émissions de gaz à effet de serre en France. Dans cet épisode, on s'intéresse au secteur des transports avec Laurent Perron, responsable de l'Environnement de Travail et RSE chez Vedecom et Copilote du projet Industrie automobile du Plan de transformation de l'économie française (PTEF) du Shift Project. D'où viennent les émissions de gaz à effet de serre dans ce secteur ? Quelles solutions existent pour réduire ces émissions ? Quelles stratégies mettre en place à l'avenir ?
Sur demande des auditeurs et des auditrices, le "Climat en Questions" continue sa série d'épisodes sur les solutions pour décarboner et réduire les émissions de gaz à effet de serre en France. Dans cet épisode, on s'intéresse aux enjeux de court et de long terme dans le secteur de l'agriculture avec Directrice du programme Agriculture et forêt à I4CE (l'Institut de l'Économie pour le Climat).Comment ce secteur produit-il des émissions de gaz à effet de serre? Émet-il plus qu'il ne stocke? Quelles solutions pour réduire les émissions de ce secteur?
Cette semaine, nous vous proposons le deuxième volet de notre double épisode dédié à la publication du 6ème rapport du GIEC. Dans cette deuxième partie, nous revenons sur les dessous de la préparation de ce rapport et son contenu. En quoi consiste la validation du rapport par les gouvernements ? Qu'y a-t-il de nouveau dans ce rapport? Quels en sont les messages clés ? Gerhard Krinner, directeur de recherche au CNRS, était responsable de l'une des sections de ce rapport et il nous explique les coulisses et le travail monumental pour préparer ce 6eme rapport de synthèse du GIEC.
Cette semaine, nous vous proposons un double épisode dédié à la publication du 6ème rapport du GIEC. Dans cette première partie, nous souhaitons vous donner un peu de contexte. Qu'est-ce que le GIEC ? Quand a-t-il été créé ? Et pourquoi ? Comment fonctionne-t-il ? Sylvestre Huet nous explique tout cela notamment au travers de son dernier livre : Le GIEC urgence climat, publié début 2023 aux éditions Tallandier (https://www.tallandier.com/livre/le-giec/).
Comment accompagner les entreprises françaises dans leur transition écologique ? Dans cet épisode, nous nous intéressons à l’exemple de BpiFrance, avec Anne Guérin, responsable du plan climat chez BpiFrance (https://www.bpifrance.fr/nous-decouvrir/direction-generale/anne-guerin). En quoi consiste le plan climat, lancé par Bpifrance et la Banque des Territoires ? Est-ce que cela fonctionne vraiment ?Quels sont des exemples concrets de d'investissements qui aident les entreprises à réduire leurs émissions de CO2 ?
Nouvel épisode questions / réponses avec l'équipe du Climat en Questions, cette fois-ci dans un format légèrement différent. On prend un peu de recul et on revient sur les nombreuses interrogations et la polémique soulevées par les propos du président de la République Emmanuel Macron lors de ses vœux pour 2023 au sujet de la crise énergétique et la crise climatique.Pour nous accompagner dans cet épisode, nous recevons Robert Vautard (https://www.ipsl.fr/l-ipsl/connaitre-lipsl/robert-vautard/), directeur de recherche au CNRS, est météorologue et climatologue.Aurait-on pu prévoir la crise énergétique ? Mieux l'anticiper ?Est-ce qu'on est capable de prédire l'évolution du climat ? A l'horizon des décennies ou des siècles, il semble que oui, mais à l'horizon de quelques semaines ou mois ? Peut-on déjà dire si l'on aura une canicule cet été ? Si l'hiver prochain sera doux ?
Au cours de cet épisode, le Climat en Questions s’intéresse au traitement des questions climatiques dans les médias. Nous recevons Paloma Moritz (https://twitter.com/PalomaMoritz), responsable du pôle écologie pour le média indépendant BlastQuel est la place des questions climatiques dans les médias ? Comment ces sujets sont-ils traités ? Comment les journalistes peuvent-ils se former à ces questions? Dans cet épisode, nous revenons aussi sur la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique (https://chartejournalismeecologie.fr/), qui a été signée par plus de 1000 journalistes et des dizaines de rédactions.
Sur demande des auditeurs et des auditrices, le "Climat en Questions" commence une série d'épisodes sur les solutions pour décarboner et réduire les émissions de gaz à effet de serre en France. Pour ce premier épisode, on s'intéresse aux enjeux de court et de long terme dans le secteur de l'énergie avec Sophie Mourlon, Directrice de l'énergie à la Direction Générale de l'Energie et du Climat (DGEC) au Ministère de la Transition énergétique.Où en est-on aujourd'hui des tensions sur le système électrique en France ? Va-t-on pouvoir "passer l'hiver" ? et le prochain ? Comment en est-on arrivés là ? A plus long terme, comment transformer le secteur de l'énergie en France pour atteindre l'objectif national de neutralité carbone d’ici 2050 ? A quoi va ressembler notre futur mix énergétique ? Comment la population est-elle consultée ? Comment mettre en œuvre cette transition et assurer une coordination efficace avec l'ensemble des acteurs ?Références pour cet épisode : les chiffres cles energie/climat: https://www.i4ce.org/wp-content/uploads/2022/12/Datalab-chiffres-cles-du-climat-2022-France-Europe-et-monde_au240123.pdf @ecologiEnergie @I4CE_ La concertation sur le mix énergétique: https://concertation-strategie-energie-climat.gouv.fr/Les offres d'emploi à la DGEC: https://place-emploi-public.gouv.fr/nos-offres/filtres/mot-cles/dgec/ @ecologiEnergie
Dans cet épisode, nous discutons des liens entre changement climatique, biodiversité et pandémies. Nous recevons Serge Morand, chercheur au CNRS. Quels sont les liens entre biodiversité et santé ? Comment cela se traduit pour des pandémies comme la COVID ? Et quel impact du réchauffement climatique? A quoi faut-il s'attendre pour les années qui viennent ? Quelles actions publiques faudrait il mettre en place pour contrer ces risques ? Quelles solutions pourraient aider à mieux s'y préparer, à défaut de pouvoir y échapper ?
Dans cet épisode, nous explorons comment les données climatiques sont de plus en plus sollicitées pour des usages économiques et sociaux : adapter les territoires, concevoir de nouvelles infrastructures ou encore anticiper les risques accrus d’inondations, par exemple. Comment les climatologues s’organisent-ils pour répondre à ces demandes ? Quelles incertitudes subsistent, et comment sont-elles prises en compte ? Et surtout, comment ces données sont-elles traduites en décisions politiques, économiques ou sociétales ? Comment trouver un langage commun entre science et action ?Nous recevons Masa Kageyama, directrice de recherche au CNRS au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Spécialiste des modèles climatiques et de l’évolution du climat passé, elle coordonne, avec Samuel Morin (Météo-France), le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire TRACCS – "Transformer la modélisation du climat pour les services climatiques", doté d’un budget de 51 millions d’euros sur 8 ans. Elle nous éclaire sur la manière dont la science du climat s’articule avec les besoins des décideurs et des citoyens. Une conversation qui met en lumière les défis, mais aussi les opportunités — y compris en termes d’horizons professionnels — d’une science du climat connectée aux réalités du terrain.
