Il y a de ces livres que tu crois comprendre sur le coup, mais ça te prend des années à en intégrer toute la sagesse. En 2018, à Hawaii, j'ai lu Turning Pro de Steven Pressfield d'une traite. Je vivais une anxiété débilitante malgré une vie qui cochait toutes les cases du succès. C'est là que j'ai rencontré le concept de la shadow life, cette vie que l'on construit comme un masque de ce à quoi l'on aspire vraiment.
C'est le musicien de rock qui vit les drogues et les partys, mais qui ne joue jamais de musique. C'est l'expert en ingénierie aérospatiale qui ne fait jamais son brevet de pilote. Et c'était moi, la marketeuse qui voulait vivre de ses mots et de ses idées, mais qui enseignait à couvert.
Pressfield pose cette question puissante : si tu es insatisfaite de ta vie actuelle, demande-toi de quoi ta vie est une métaphore. Pour moi, le marketing était une métaphore de l'influence, de la transformation, du leadership. Mais c'était plus sécuritaire de dire que je faisais du marketing que d'admettre que je voulais vraiment changer les mentalités, innover, transformer.
Dans la dernière année, j'ai compris que ce cycle était clos. Le marketing va toujours me servir, mais ce n'est plus ce qui me définit. Mon travail se situe dans l'espace de transition, dans l'interstice entre ce que l'on est et ce que l'on souhaite devenir.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
À 39 ans, je termine un cycle avec ce podcast lancé il y a 5 ans. Le chiffre 39 fusionne le 3 (créativité, communication, expression) et le 9 (fin de cycles, spiritualité, humanitarisme). Une fin ouverte, consciente, prête pour quelque chose de plus grand.
Mon prochain podcast s'appellera L'Entre-Mondes. Entre, dans l'interstice, dans les transitions, dans l'espace liminal. Monde, pour nous ensemble, entre notre monde et entre les mondes que l'on veut voir apparaître. C'est là que je soutiens les leaders de changement, les leaders de pensée, les entrepreneurs conscients, tous ces gens qui veulent évoluer, se transformer pour transformer les mondes.
Dans mon univers de pratique, nous comprenons le rôle de l’entrepreneur comme celui d’un magicien moderne. Armées de vision et d'audace, nous transformons les imaginaires en réalité tangible. Après tout, les rêves que nous nourrissons aujourd'hui tracent déjà les contours du monde de demain.
Quand nous rêvons de guérison plutôt que de destruction, de nouvelles communautés plutôt que d'isolement, d'échanges authentiques plutôt que de transactions vides, nous dirigeons consciemment notre énergie créatrice vers l'émergence d'un futur différent.
Cette capacité à cultiver l'espoir devient alors notre superpouvoir, et responsabilité la plus précieuse — celle d’ouvrir des horizons inédits, sans reproduire les schémas toxiques qui nous ont poussés hors du marché traditionnel du travail.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
Dans un monde en mutation constante, l'entrepreneur a le rôle de cultiver les possibilités, que ce soit au niveau micro ou macro. Ensemble, semons les graines d’un futur audacieux, sain et où il fera bon de vivre et de s’épanouir ensemble.
À écouter également : Ep. 196 Prendre position en ligne et politiser notre message
Tu te souviens de l'époque où LinkedIn ressemblait vraiment à un réseau professionnel où on pouvait créer des connexions authentiques? Où publier du contenu permettait d'atteindre sa communauté sans avoir l'impression de crier dans le vide?
Aujourd'hui, entre les commentaires générés par l'IA, la baisse drastique de portée organique et l'invasion de contenu générique, plusieurs se demandent si LinkedIn a encore un avenir pour les entrepreneurs et professionnels qui veulent bâtir leur personal brand sur LinkedIn.
C'est exactement de ça qu'on discute avec Isaël Morin, expert en personal branding B2B depuis plus de 10 ans. Ensemble, on décortique ce phénomène de "merdification" des plateformes et on explore des stratégies concrètes pour continuer à tirer profit de LinkedIn malgré ses transformations.
Isaël croit que le monde serait meilleur si on prenait tous et toutes un peu plus notre place dans le vie, et en ligne. Depuis plus de dix ans, Isaël a accompagné plus d'une centaine de consultant.e.s, coachs, spécialistes à attirer, connecter et convertir leur clientèle cible, principalement sur LinkedIn. Il a un talent pour écouter et accompagner des professionnel.le.s à rayonner à leur juste valeur.
Cette conversation nous rappelle qu'au-delà des métriques de vanité, le vrai pouvoir des réseaux sociaux réside dans notre capacité à créer des relations significatives et durables. Comme le souligne si bien Isaël, LinkedIn reste un outil précieux quand on l'utilise pour ce qu'il fait de mieux : connecter des humains avec d'autres humains.
À écouter également : Ep. 86 Networking de contenu : comment créer un réseau d’influence intentionnel
Dans un contexte où plusieurs crises planétaires s'accélèrent et où la montée de l'autoritarisme se fait sentir partout dans le monde, beaucoup d'entrepreneures se retrouvent dans une position délicate. D'un côté, elles ressentent l'urgence de s'exprimer sur l'état du monde, de l'autre, elles craignent les répercussions sur leur entreprise ou leur réputation. Cette tension entre le désir d'authenticité et la peur des conséquences crée une paralysie qui, paradoxalement, devient elle-même un choix politique.
Quand on analyse l'évolution des marques ces dernières années, une tendance claire émerge : dans un marché de plus en plus sophistiqué, la dimension politique prend une place croissante dans la différenciation. Rester neutre aujourd'hui, c'est risquer l'invisibilité, mais aussi accepter tacitement le statu quo en place.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
L'engagement responsable demande du courage, de la recherche et une éthique personnelle solide. Mais dans un monde où l'espoir du changement devient un acte de résistance en soi, prendre position devient non seulement une stratégie d'affaires, mais un impératif moral pour façonner l'avenir qu'on souhaite léguer aux prochaines générations.
Entre la culture du hustle et le mouvement soft girl, où placer le curseur dans ton entreprise? Après avoir exploré les résistances dans les épisodes précédents, je t'invite aujourd'hui à réfléchir à ta relation avec la facilité et l'inconfort en affaires. Parce que si tout doit être fluide et facile, on risque de se priver des opportunités de croissance les plus précieuses.
Aujourd'hui, je te présente un outil que j'ai développé pour naviguer entre ces deux extrêmes : la matrice de l'empowerment.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
L'objectif n'est pas d'atteindre la performance parfaite, mais de développer ton intentionnalité.
À écouter également Ep. 193 Faire de ses résistances ses alliées entrepreneuriales et Ep. 194 Comment apprendre à travailler avec son critique interne
Quand j'ai découvert l'approche du "unshaming" de David Bedrick, ça a complètement transformé ma vision de moi-même et de ma façon de travailler. J’ai ensuite complété une certification en process work parce que je voyais que c’était intimement lié à l’expérience de plusieurs de mes clientes : cette voix critique interne qui sabote nos projets, génère de la résistance et nous maintient dans des cycles d'autosabotage.
Aujourd'hui, j'avais envie de te parler de ce sujet que je n'avais pas encore abordé en détail, même si je m'y penche depuis plusieurs années. Parce que comprendre le rôle de la honte et du critique interne dans nos entreprises, c'est comprendre pourquoi certains objectifs génèrent de la résistance et pourquoi la motivation punitive ne fonctionne jamais à long terme.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
Quand on commence à voir la résistance comme une force qui tente de nous protéger plutôt que comme un défaut à corriger, on peut enfin devenir témoin empathique de notre propre expérience et détrôner ce critique interne qui nous maintient dans des cycles destructeurs.
Et ça, ça transforme complètement notre relation à l’entrepreneuriat.
Quand je dis à quelqu'un que je sens de la résistance, presque immédiatement ils font un pas en arrière. Pourtant, la résistance n'est pas un défaut à corriger, mais une intelligence à décoder.
Dans notre culture entrepreneuriale axée sur la performance et la discipline, on nous apprend à forcer à travers nos résistances plutôt qu'à les écouter.
Résultat? Des burnouts, de la paralysie et des entreprises construites en déconnexion totale avec nos besoins réels.
Et si nos résistances étaient en fait nos meilleures conseillères?
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute de :
À écouter également : Ep. 111 Créer de la sécurité dans son entreprise et Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business
Mentionné dans cet épisode :
Dans un monde où nous sommes exposées à 1 200 messages publicitaires par jour (contre 200 dans les années 80) et où 52% des Québécois vivent une situation d'analphabétisme fonctionnel, la simplicité est devenue le mantra du marketing moderne. Mais quand on porte des messages innovants, des visions d'avant-garde ou qu'on travaille dans des domaines complexes, peut-on vraiment se contenter de formules simplistes?
Cette tension entre accessibilité et authenticité nous touche toutes à différents degrés. Comment naviguer entre le besoin légitime de clarté et la nécessité de préserver la richesse de notre expertise?
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute de :
La nuance et la complexité ne sont pas les ennemies de la clarté. Intelligemment dosées et adaptées au canal et à l'audience, elles favorisent une relation sincère, durable et différenciante avec tes clientes. Dans un environnement saturé d'information fast-food, elles deviennent un levier précieux pour gagner confiance et engagement.
À écouter également : Ep. 191 Cultiver le temps long à l'ére de l'IA
Il y a quelques jours, je tombais sur une conversation LinkedIn où un commerçant québécois expliquait pourquoi ses prix étaient plus élevés que la compétition sur Amazon.
Dans les commentaires, une personne disait : « Si je peux recevoir mon électroménager en 24 heures, pourquoi j'irais acheter chez un commerçant qui prend 3-4 jours à me l'envoyer? »
Cette réaction a cristallisé pour moi le non-sens de notre époque : nous avons développé une relation complètement extractive et irréaliste avec le temps.
Non seulement nous ne voulons plus nous déplacer pour aller chercher ce dont nous avons besoin, mais nous considérons que tout doit être accessible le plus rapidement possible, sans aucun effort de notre part.
Je vois la même impatience dans le milieu entrepreneurial, où des gens se découragent après 3 mois parce que leur entreprise n'a pas décollé.
Nous avons oublié que développer une expertise, construire une entreprise ou même créer des relations authentiques demande du temps - un investissement que notre société de l'instantané refuse de plus en plus de faire.
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je discute de :
L'efficacité authentique ne vient pas de la précipitation, mais de l'alignement. Il est temps de redécouvrir la puissance de créer à notre propre rythme, organiquement, sans forcer ni s'épuiser.
Parce qu'au final, notre capacité à réfléchir, à ressentir et à entrer en relation profonde reste ce qui va continuer à nous différencier des machines.
Adam Rowe. Yet Another Study Finds That AI Is Making Us Dumb. 17 juin 2025. https://tech.co/news/another-study-ai-making-us-dumb
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On vit une transformation drastique dans le marketing de contenu avec l'arrivée de l'IA.
Alors que plusieurs voient dans cette technologie une façon de se désinvestir de la production de contenu et produire 30 pièces de contenu en 10 minutes, à mes yeux, compétitionner avec la machine sur la vitesse ou le volume, c'est s'assurer de perdre.
Ce qui nous distingue comme humains, c'est notre capacité à créer du sens, à toucher plutôt qu'à simplement émettre du bruit. Dans un environnement saturé d'information générée artificiellement, notre rôle comme entreprise devient donc celui de phares dans la nuit : des marques-sémaphores qui se positionnent clairement et résonnent avec constance.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
Le futur du marketing de contenu ne se joue pas dans la quantité, mais dans la capacité à créer des expériences mémorables qui transforment. C'est là que réside notre avantage concurrentiel face aux machines : dans notre humanité incarnée et notre courage de prendre position.
Tu te sens prise à la gorge par ta présence professionnelle sur les réseaux sociaux? Tu as l'impression de nourrir un système qui ne correspond pas à tes valeurs, mais tu as peur de te tirer dans le pied en changeant ta façon de faire du marketing?
Cette question hante beaucoup d'entrepreneures qui ont un souci de vivre de leur expertise sans sacrifier leur intégrité. Avec les récents changements chez Meta, de plus en plus d’entre nous nous demandons s'il est possible de prospérer autrement tout en bénéficiant des opportunités offertes par le web.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
Dans cet épisode, tu découvriras qu'il est possible de générer des revenus substantiels sans être esclave des algorithmes. L'objectif n'est pas de tout boycotter du jour au lendemain, mais de reprendre ton pouvoir d'action en diversifiant intelligemment ton mix marketing.
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Les dernières années ont été remplies de chamboulement pour beaucoup d'entrepreneurs.
La montée en force de l’IA, la situation géopolitique et la récession économique ont forcé plusieurs d’entre nous à remettre en question notre façon de faire des affaires, incluant notre marketing et notre relation aux réseaux sociaux.
Pour ma part, ça m'a menée à une réflexion profonde sur la création de contenu et son impact sur notre bien-être entrepreneurial.
En tant que marketeuse dans l'âme qui a étudié et pratiqué le marketing pendant 15 ans, je me suis mise à questionner l'éthique de nos pratiques.
Est-ce qu'on n'est pas en train de tous se faire exploiter à travers les heures qu'on investit à produire du contenu sans rétribution réelle?
C'est là qu'entre en jeu le concept de travail aspirationnel.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
Cet épisode reprend une réflexion que j'avais partagée en live sur Instagram au début de 2025, inspirée par mes lectures sur le genre et l'économie digitale.
C'est une conversation essentielle alors qu'on navigue cette transition où les opportunités du web sont contrebalancées par de nouvelles formes d'exploitation qu'on reconnaît moins facilement.
Ça fait plus de 10 ans que je crée du contenu semaine après semaine, et l'année dernière, j'ai commencé à ressentir un trop-plein que je n'avais jamais expérimenté auparavant.
J’ai donc pris une pause.
Ce temps de réduction de mon temps d’écran m'a permis de prendre du recul sur ma relation avec la création de contenu et, par la même occasion, mieux comprendre certaines résistances que vivent beaucoup de mes clientes en lien à leur présence en ligne.
Comme quelqu'un qui doit vivre et expérimenter avant de pouvoir transmettre, cette période de réflexion était nécessaire pour que je puisse te partager ces apprentissages avec plus de clarté et d'empathie.
Après plusieurs mois d'absence, je reviens donc pour te faire un retour honnête sur mon expérience de pause avec les réseaux sociaux (et le podcast!).
Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute notamment de :
Cette réflexion ouvre aussi la conversation sur l'avenir du marketing de contenu dans un monde où il devient de plus en plus difficile de différencier le vrai du faux, l’authentique du superficiel.
Cet épisode marque le début d'une série d'épisodes qui vont explorer ces questions existentielles autour de notre présence numérique et de notre intégrité en tant que créatrices de contenu.
L’éco-anxiété désigne la réaction psychologique face aux menaces environnementales qui pèsent sur notre planète.
Bien qu’elle soit généralisée à travers toutes les strates de la population, on en parle peu outre que pour en nommer l’existence.
Or, comme toute anxiété, ce phénomène a des effets négatifs réels sur la santé mentale qui peuvent mener à des actions et réactions traumatiques ou même dangereuses.
C’est d’autant plus vrai quand on a un score haut dans la catégorie “Conscience” du modèle Big Five et qu’on s’investit dans des sphères de changement et d’activisme.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je reçois Mélina Pelé pour parler de comment l’éconanxiété affecte les agents de changement — comme le sont les activistes et entrepreneurs conscients.
On discute notamment de :
Mélina est une activiste azimutée qui s'est brûlée. A un moment de sa vie, elle occupait un poste de management dans l'administration française où elle prenait des décisions quotidiennes sur le sort de demandeurs d'asile. C’est alors qu’elle s’est engagée pour la justice climatique et est devenue élue locale.
Elle s’est par la suite investie dans sa communauté en fondant une association franco-allemande, tout cela avec deux enfants de moins de 4 ans. Jusqu'à sa rencontre avec le coaching.
Aujourd'hui elle vit à Leipzig en Allemagne où elle coache les activistes, les change-makers à réguler leur système nerveux pour manager leur stress et leur anxiété mais surtout éviter l'épuisement.
Le développement spirituel ne devrait pas être un sujet tabou en affaires.
Après tout, comme humain nous cherchons naturellement à avoir un impact, à laisser une marque et à nous épanouir à travers nos emplois et nos entreprises.
Parce qu’on aura beau dire ce qu’on voudra, la compartementalisation entre les vies personnelles et professionnelles, entre profit et valeur et entre croissance interne et externe ne sont que des outils d’aliénation qui ne servent ni l’individu, ni le collectif.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je partage comment le développement de mon entreprise a accompagné mon développement spirituel et pourquoi je pense que l’un a nourri l’autre de façon synergique.
À écouter également Ep. 171 Intégrer spiritualité et coaching de façon responsable avec Chantale Galimi
La dépression et le burnout chez les entrepreneurs reste un sujet tabou, et ce malgré sa lrépondérence dans le milieu.
Selon un sondage réalisé par la BDC auprès de 1500 propriétaires d’entreprises en 2023, “45 % des répondants ont déclaré avoir des problèmes de santé mentale, une hausse de 7 points par rapport à février 2022.” (Source : Le Devoir).
Selon une autre étude menée par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, 66% serait sur le bord de l’épuisement professionnel.
Étant moi-même affligée de dépression chronique (diagnostiqué sous forme de dysthymie), j’ai du apprendre à gérer cet état de baisse d’énergie et de focus qui se met dans le chemin de notre fonctionnement quotidien.
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je voulais lever le voile sir la réalité de la dépression chez les entrepreneurs et parler autant de ma relation personnelle avec la dépression que de ce que j’observe chez clients, collaborateurs et amis qui traversent aussi des épisodes affectant leur santé mentale. J'y discute notamment de :
Bien entendu, je ne suis ni médecin, ni psychologue et ce que je partage aujourd’hui est basé purement sur mon expérience et mes recherches autour des modalités non-médicalisées de soin et de traitement.
Pour ce qui est de l’utilisation d’antidépresseurs, antianxiolytiques et autres médicaments pouvant aider à alléger la souffrance émotionnelle et psychologique entourant la dépression, j’ai une pleine confiance dans l’autonomie de chacun de décider ce qui est le mieux pour soi.
Un “problème” de santé mentale ne devrait jamais être associé à une faiblesse ou à une tare et j’espère avec cet épisode lever la honte et la stigmatisation autour de ces états naturels et répandus.
Si vous souffrez de dépression ou aimeriez trouver des ressources en santé mentale, je vous invite à consulter le site du Gouvernement du Québec où se trouvent diverses lignes d’écoute, y compris pour les proches.
Quand on choisit la voie de l’entrepreneuriat, on accepte de devenir un “survivant professionnel”.
Chaque année qui passe, nous devons nous adapter pour voir un autre jour et, idéalement, croître et se développer.
Plonger au coeur de notre instinct de survie entrepreneuriale peut activer nos réactions instinctuelles ou traumatiques, surtout si nous avons déjà expérimenté l’identité du survivant dans d’autres aspects de notre vie (ce qui est notamment le cas des personnes marginalisées, comme les femmes, les personnes racisées, les personnes neurodivergentes, etc.)
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je parle de cet aspect de l’entrepreneuriat avec lequel on travaille inconsciemment. J’y parle de comment transmuter notre instinct de survie en véhicule de changement personnel et collectif.
Note : Cette note audio avait été livrée dans le groupe privé de Terre Fertile (jadis Autopoiesis), un espace collectif de développement entrepreneurial pour les entrepreneurs conscients qui désirent créer des entreprises épanouissantes, durables et lucratives.
Tu seras aussi intéressée par : Ep. 149 3 archétypes traumatiques qui t’empêchent de t’épanouir dans ton business
Est-ce que Threads est une plateforme intéressante de création de contenu pour un entrepreneur?
Est-ce pertinent d’intégrer ce nouvel outil de micro-blogging à son mix marketing?
Intégrer un nouveau canal dans sa stratégie marketing n’est pas une décision aussi simple qu’on le voudrait, car il n’existe aucun outil one-size-fits-all quand il est question de visibilité ou d’acquisition de clientèle.
En tant que créatrice de contenu prolifique depuis 2016, j’ai vu les plateformes passer au fil des ans (on se rappelle de Clubhouse tout le monde?)
Threads m’a attiré par son côté instantané et presque 100% textuel. J’ai donc voulu lui donner une chance et apprendre à le connaître avant de me prononcer sur la pertinence de l’intégrer dans mon écosystème de contenu.
J’ai commencé à partager mes réflexions sur ce que j’ai découvert après 3 mois intensifs d’utilisation dans cet épisode : Ep. 181 Intégrer Threads dans sa stratégie de contenu (pt. 1)
Aujourd’hui, je poursuis la conversation avec un partage plus spécifiquement sur ce que j’ai découvert à titre d’utilisatrice de la plateforme et comment je pense mélanger mon utilisation de Threads à mes autres réseaux sociaux et plateformes de contenu.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je discute notamment de :
Pour le moment, l’expérimentation avec Threads continue, le temps d’accumuler plus de données sur le potentiel de conversion.
Si c’est une plateforme qui vous intéresse, surtout si vous aimez communiquer via le texte écrit et avez une affinité avec le micro-blogging, je vous encourage à faire un essai stratégique de 3 à 6 mois pour en tirer des conclusions individuelles.
En espérant que les deux épisodes de cette série sauront vous donner des pistes de réflexions.
Choisir de s’investir dans une nouvelle plateforme de contenu n’est pas une décision à prendre à la légère, surtout si nous sommes un solopreneur, travailleur autonome ou freelance qui n’a pas le luxe d’avoir une équipe de contenu.
Chaque nouvelle plateforme demande qu’on y mette du temps et de l’énergie afin de comprendre comment elle va s’intégrer à notre écosystème de contenu global.
Si je suis honnête, mon intérêt pour Threads n’était pas, à mes débuts du moins, stratégique. En fait, en tant que créatrice multiplateforme prolifique, j’étais désabusée par l’expérience que j’avais de plus en plus sur mes plateformes prioritaires comme LinkedIn ou Instagram.
Je suis donc venue sur Threads pour — comme il se doit dans l’univers marketing —expérimenter, y trouver des opportunités et évaluer si c’était une plateforme qui valait que j’y mette plus de temps et de réflexion.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je discute de mon analyse suite à 3 mois à être active sur la plateforme.
J'y parle notamment de :
Ceci est la première partie d’une série de 2 épisodes sur Threads. Le prochain épisode suivra la semaine prochaine, où je parlerai plus spécifiquement de la place de Threads dans un parcours de conversion client.
Threads est une plateforme de microblogging lancé en juillet 2023 par Instagram (Meta). Plusieurs y voyaient un compétiteur à X (auparavant Twitter) dans son utilisation de contenu court qui pouvait être mis bout à bout, comme un enfilage (Threads veut dire “fils” en anglais).
Au moment où j’écris ces lignes (août 2024), eMarketer estime qu’il y a 200 millions d’utilisateurs actifs sur la plateforme.
Bien entendu, l’application n’a pas encore la popularité que X/Twitter possède. Par exemple, Sensor Tower Data stipule qu’au premier trimestre de 2024, X/Twitter a observé 349 millions d’utilisateurs actifs mensuels, comparé à 85 millions pour Threads.
Ceci a bien entendu ses avantages et désavantages en lien quand vient le temps de réfléchir à notre stratégie de contenu.
Les réflexions que je fais ici sont basées sur mon expérience de la plateforme. Je t’encourage fortement, si Threads te fait de l’oeil, à aller faire tes propres expérimentations afin de voir comment tu aimerais (ou non!) lier ce nouveau réseau à ton écosystème de contenu.
J’espère que cette série d’épisodes t’aura permis une première analyse sur la pertinence de Threads dans ton mix marketing.
On nous parle toujours de valeur comme si c’était quelque chose d’objectif.
Fais voir ta vraie valeur..
Ça ne vaut pas ceci ou cela…
Charge pour la valeur que tu apportes réellement…
Mais ce qu’on ne comprend pas, c’est que la perception de notre valeur peut fluctuer immensément selon nos circonstances, nos états d’esprit et nos histoires personnelles.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je voulais adresser ce concept de valeur professionnelle en lien aux histoires qu’on raconte et qu’on se raconte.
Je discute notamment de :
Tu vas voir, cet épisode est hautement personnel, mais je suis certaine que tu risques de te reconnaître aussi.
J’y parle de mon expérience avec le burnout et la dépression en contexte salarié et comment cette expérience difficile m’a amenée à découvrir ma direction, réaffirmer mon identité et, ultimement, à construire mon brand.