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la vie manifeste
La vie manifeste
261 episodes
7 months ago
Il n’y a pas d’être humain qui ne soit pas fini ; dont l’existence ne se définisse pas, comme l’écrit Sartre en 1945, par son exposition à la natalité, à la mortalité, ainsi qu’à la multitude de ces autres êtres finis parmi lesquels il faut exister. Cette proposition, qu’on appellera ici la « proposition de la finitude », constitue de la sorte une proposition d’égalité ontologique irréductible, à laquelle aucun être humain n’est en mesure de déroger. Elle commande par conséquent une solidarité de principe avec tout autre être – a fortiori avec ceux que l’on exploite et que l’on brutalise au niveau même de cette existence exposée. voilà la thèse de ce livre : que la proposition de la finitude en appelle à une politique de la révolte égalitaire – révolte qu’elle à plus d’une fois suscitée, et qu’il faudra qu’elle suscite encore. archives : Michel foucault Jacques Rancière Jacques Derrida Simone de Beauvoir entretien et réalisation : Emmanuel Moreira, sept 2011 Martin Crowley, L’ Homme sans. Politiques de la finitude, éditions Lignes, 2009
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Il n’y a pas d’être humain qui ne soit pas fini ; dont l’existence ne se définisse pas, comme l’écrit Sartre en 1945, par son exposition à la natalité, à la mortalité, ainsi qu’à la multitude de ces autres êtres finis parmi lesquels il faut exister. Cette proposition, qu’on appellera ici la « proposition de la finitude », constitue de la sorte une proposition d’égalité ontologique irréductible, à laquelle aucun être humain n’est en mesure de déroger. Elle commande par conséquent une solidarité de principe avec tout autre être – a fortiori avec ceux que l’on exploite et que l’on brutalise au niveau même de cette existence exposée. voilà la thèse de ce livre : que la proposition de la finitude en appelle à une politique de la révolte égalitaire – révolte qu’elle à plus d’une fois suscitée, et qu’il faudra qu’elle suscite encore. archives : Michel foucault Jacques Rancière Jacques Derrida Simone de Beauvoir entretien et réalisation : Emmanuel Moreira, sept 2011 Martin Crowley, L’ Homme sans. Politiques de la finitude, éditions Lignes, 2009
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Episodes (20/261)
la vie manifeste
L’ Homme sans. Politiques de la finitude.
Il n’y a pas d’être humain qui ne soit pas fini ; dont l’existence ne se définisse pas, comme l’écrit Sartre en 1945, par son exposition à la natalité, à la mortalité, ainsi qu’à la multitude de ces autres êtres finis parmi lesquels il faut exister. Cette proposition, qu’on appellera ici la « proposition de la finitude », constitue de la sorte une proposition d’égalité ontologique irréductible, à laquelle aucun être humain n’est en mesure de déroger. Elle commande par conséquent une solidarité de principe avec tout autre être – a fortiori avec ceux que l’on exploite et que l’on brutalise au niveau même de cette existence exposée. voilà la thèse de ce livre : que la proposition de la finitude en appelle à une politique de la révolte égalitaire – révolte qu’elle à plus d’une fois suscitée, et qu’il faudra qu’elle suscite encore. archives : Michel foucault Jacques Rancière Jacques Derrida Simone de Beauvoir entretien et réalisation : Emmanuel Moreira, sept 2011 Martin Crowley, L’ Homme sans. Politiques de la finitude, éditions Lignes, 2009
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1 year ago
2 hours 22 minutes 43 seconds

la vie manifeste
Le restant, la part maudite, le rebut. Entretien avec Jacob Rogozinski
Le restant est l’intouchable de mon toucher, l’invisible de ma vision, l’inaudible de mon écoute. Il se dissimule toujours dans l’expérience qu’il rends possible, il est le fantôme toujours fugitif de quelque chose d’autre. Un phénomène de l’inapparent. Entretien avec Jacob Rogozinski, réalisé en novembre 2011 à propos de deux ouvrages : - Le moi et la chair, éditions du CERF (2006) - Guérir la vie ; la passion d'Antonin Artaud, éditions du CERF (2011)
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1 year ago
2 hours 37 minutes 59 seconds

la vie manifeste
Bernard Stiegler, A contre cap
Une série de 4 entretiens pour rejouer la pensée du rapport entre art et politique, culture et politique. Bernard Stiegler / Pierre Damien Huyghe / Marie-José Mondzain / Gérard Dessons Réalisation : Emmanuel Moreira, Radio grenouille Août 2013.
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2 years ago
21 minutes 16 seconds

la vie manifeste
Gerard Dessons, A contre cap
Une série de 4 entretiens pour rejouer la pensée du rapport entre art et politique, culture et politique. Bernard Stiegler / Pierre Damien Huyghe / Marie-José Mondzain / Gérard Dessons Réalisation : Emmanuel Moreira, Radio grenouille Août 2013.
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2 years ago
30 minutes 58 seconds

la vie manifeste
Marie Jose Mondzain, A contre cap
Une série de 4 entretiens pour rejouer la pensée du rapport entre art et politique, culture et politique. Bernard Stiegler / Pierre Damien Huyghe / Marie-José Mondzain / Gérard Dessons Réalisation : Emmanuel Moreira, Radio grenouille Août 2013.
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2 years ago
23 minutes 34 seconds

la vie manifeste
Pierre Damien Huyghe, A contre cap
Une série de 4 entretiens pour rejouer la pensée du rapport entre art et politique, culture et politique. Bernard Stiegler / Pierre Damien Huyghe / Marie-José Mondzain / Gérard Dessons Réalisation : Emmanuel Moreira, Radio grenouille Août 2013.
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2 years ago
37 minutes

la vie manifeste
Neige silencieuse, neige secrète
"il était déjà en train de mettre, avec une agréable sensation de demi-effort, son secret entre lui et les mots" Lecture de Neige silencieuse, neige secrète, par Anna Carlier. Un récit de Conrad Aiken. Traduction de l’américain : Joëlle Naïm Édition La barque, 2014 "Pourquoi au juste avait-il fallu que cela arrivât, ou pourquoi avait-il fallu que cela arrivât juste à ce moment-là, il n'aurait pu vraiment le dire, bien sûr; ni peut-être n'aurait-il même penser à le demander. La chose était avant tout un secret, quelque chose à dissimuler précieusement à Père et Mère; et c'est à ce fait même qu'elle devait une énorme part de sa nature délicieuse."
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2 years ago
56 minutes 14 seconds

la vie manifeste
Du théologique à l'ethnographique. Le réalisme ontologique de l'anthropologie
Entretien avec Mohamed Amer Meziane à propos de deux ouvrages. - Au bord des mondes. Vers une anthropologie métaphysique, éditions vues de l’esprit, 2023 - Des empires sous la terre. Histoire écologique et raciale de la sécularisation, 2021 Réalisation et entretien : Emmanuel Moreira Musiques : Eveil / The Awakening · Hossein Alizadeh, Madjid Khaladj Soufis d'Algérie - Tariqa Alawiya :: Tariqa Issawiya :: Tariqa Bouabdaliya par Prophet (Charles Duvelle Collection) MOHĐD - Rood of Time (Live in Paris)
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2 years ago
2 hours 1 minute 2 seconds

la vie manifeste
Das Kind, une lecture
Das Kind de Christine Lavant, éditions Lignes-Léo Scheer, 2006 Traduit de l’allemand par François Mathieu. Lecture : Anna Carlier Musique : Paul Julian Quillier "Das Kind relève d'un merveilleux rare et étrange. C'est le récit du séjour d'une jeune fille dans un hôpital ophtalmologique. On y soigne ses yeux, qu'elle a presque aveugles, à cause des scrofules dont son corps souffre et qui feront qu'elle ne pourra jamais montrer qu'une peau malade, stigmatisée. Elle a alors 12 ans. 12 ans : c'est l'âge que décrit ce livre. Et ce livre est écrit dans le langage qu'on a quand on n'a que 12 ans. C'est sans doute la prouesse littéraire de Das Kind (L'Enfant), qu'écrit dans cette langue d'enfant, pour dire des visions et des terreurs d'enfant, des supplications et des espérances d'enfant, il n'emprunte rien à la puérilité de l'enfance, sans pourtant non plus jamais recourir à la lucidité rétrospective de l'adulte. Ni niaiserie ni apitoiement. L'enfant en appelle certes ici à toutes les figures possibles de l'autorité et du salut, mais aucune n'est réelle cependant. Pas davantage le médecin chef que l' "ange fort ", que Dieu même, à la fin. Toutes ces figures merveilleuses n'existent pas comme telles, sans doute, mais par contraste avec le monstrueux sous les traits duquel l'enfant se représente." Michel Surya Si ce nom de Christine Lavant ne vous dit rien, c'est normal, le monde est à l'envers. Dans ce monde-ci Christine Lavant existe à peine, rien d'étonnant, il est tout étriqué. Et pourtant, la contribution de Christine Lavant à la littérature est immense, en vérité. Qui a lu Das Kind, ou La mal-née, reconsidère sa bibliothèque.
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2 years ago
1 hour 46 minutes 4 seconds

la vie manifeste
À cœurs vaillants (on dirait l’aurore)
Une pièce sonore de Muriel Combes La présente pièce vocale a été écrite, de manière solitaire, pendant l’année 2005. À l’origine de ce texte, il y avait un désir de partager des questions et quelques débuts de réponses quant à ce qu’il pourrait en être de l’amour, et aussi du communisme. Il y avait aussi une fatigue d’un certain type d’écriture, que l’on pourrait dire universitaire, et un désir de donner à entendre certaines choses écrites, endormies dans des livres, comme si des amis nous parlaient au creux de l’oreille ou du cœur. Son enregistrement s’est déroulé à la fin du mois d’avril 2006, à Rennes, dans la pièce commune d’une maison donnant sur un jardin, et devenue pendant deux semaines salon de lecture et studio radio. La pièce, gravée sur deux CD audio, a circulé de manière confidentielle. Six ans après, la voici mise à disposition dans sa version initiale. Il y a des choses dont on ne sait plus comment parler – dont on a trop parlé ? Peut-être, peu importe, on ne sait plus par où les attraper. Par exemple, l’amour. Ça disparaît. Ça disparaît, et on ne sait plus ce que c’est. Alors, on se tait. On ne sait même pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle que ça disparaisse. Comment savoir. Il faudrait savoir. Savoir dans quoi ça disparaît. On a pensé, au temps des utopies, que l’amour disparaissait dans le mariage, et qu’il fallait le libérer – en faisant la révolution sexuelle. Libérer l’amour institué dans le mariage, se libérer en même temps du mensonge bourgeois de l’adultère, et faire advenir à la place quelque chose comme une camaraderie érotique. Et puis, l’amour a continué de disparaître, dans le mariage, dans le couple, dans la liberté sexuelle. Pour donner une idée de ce que c’était qu’être guéri, à l’usage des praticiens de cette thérapie des âmes dont il se voulait l’inventeur, Freud avait proposé : être capable de travailler et d’aimer. Oui, oui, ça sonne comme un cantique de rééducation des masses – la grande aliénation laborieuse qui tient par le petit bonheur domestique ; la paix des ménages, la paix des cimetières. La vraie vie fuit la peine salariée et le mirage du bonheur conjugal. D’accord. D’accord ; et après ? Muriel Combes
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2 years ago
2 hours 24 minutes 18 seconds

la vie manifeste
je ne veux pas mourir, c'est pourquoi je vais aller me promener 02
Lecture des Cahiers de Nijinski par Anna Carlier. Il est des moments particuliers dans la vie, moments de tristesse, de solitude éprouvée ou réelle, de ruptures imaginaires ou vraies où une oeuvre si elle fraie jusqu’à vous prend toute la place et contamine jusqu’aux yeux. C’est dans ce moment que me sont parvenus les Cahiers de Nijinski. Ritm et Sovajri ont rôdées, résonnant partout et tout le temps, écho permanent, coïncidences soudaines avec tout ce que la vie m’offrait alors. Dans le passage de l’année 2022 à 2023. L’écriture de Nijinski s’est engouffrée en moi comme en une pièce vide. Il a été partout comme un grand vent et comme un mur aussi où venaient s’aligner tout le reste entendu et vu. Demeurant et s’installant, ses mots, sa cadence m’ont hantées. Partout trouvant correspondance, partout voulant être dits, développés. J’ai laissé faire. Puis l’ai lu à d’autres. Un peu à la radio, un peu à l’ami qui m’avait offert le texte. J’ai su que je voulais encore et que je voulais plus, que d’habitat pour les mots d’un disparu je voulais me faire lieu d’où les faire entendre. Contaminer encore. Marteler ce qui n’a pas été encore assez entendu. Ritm et Sovajri. Anna Carlier. Cahiers de Vaslav Nijinski, éditions Actes Sud. Traduction : Christian Dumas-Lvowski et Galina Pogogeva-Saint Paul
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2 years ago
45 minutes 54 seconds

la vie manifeste
je ne veux pas mourir, c'est pourquoi je vais aller me promener 01
Lecture des Cahiers de Nijinski par Anna Carlier. Il est des moments particuliers dans la vie, moments de tristesse, de solitude éprouvée ou réelle, de ruptures imaginaires ou vraies où une oeuvre si elle fraie jusqu’à vous prend toute la place et contamine jusqu’aux yeux. C’est dans ce moment que me sont parvenus les Cahiers de Nijinski. Ritm et Sovajri ont rôdées, résonnant partout et tout le temps, écho permanent, coïncidences soudaines avec tout ce que la vie m’offrait alors. Dans le passage de l’année 2022 à 2023. L’écriture de Nijinski s’est engouffrée en moi comme en une pièce vide. Il a été partout comme un grand vent et comme un mur aussi où venaient s’aligner tout le reste entendu et vu. Demeurant et s’installant, ses mots, sa cadence m’ont hantées. Partout trouvant correspondance, partout voulant être dits, développés. J’ai laissé faire. Puis l’ai lu à d’autres. Un peu à la radio, un peu à l’ami qui m’avait offert le texte. J’ai su que je voulais encore et que je voulais plus, que d’habitat pour les mots d’un disparu je voulais me faire lieu d’où les faire entendre. Contaminer encore. Marteler ce qui n’a pas été encore assez entendu. Ritm et Sovajri. Anna Carlier Cahiers de Vaslav Nijinski, éditions Actes Sud. Traduction : Christian Dumas-Lvowski et Galina Pogogeva-Saint Paul
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2 years ago
45 minutes 22 seconds

la vie manifeste
La Tarantelle de Sainte-Soline
La tarantelle de Sainte Soline S'élançant Du matin jusqu'au soir sans se décourager, Défendant l'eau commune, défendant l'eau commune, Défendant l'eau commune qu'on veut nous voler. L'eau qu'on veut nous voler, Mais l'eau se défend et la terre se soulève, Réveillant les âmes, les corps et les coeurs Réveillant les âmes, les corps et les coeurs. Les âmes, les corps et les coeurs, Transportés en une foule portant trois couleurs. Que de vies retrouvées, que de vies retrouvées Que de vies retrouvées si longtemps délaissées. Si longtemps délaissées, Désormais obstinées, désormais obstinées, Désormais obstinées, désormais obstinées, Désormais obstinées à briser leurs projets. Leurs projets d'extraire, d'assécher, de stocker un deux trois, Un deux trois à l'attaque, un deux trois trois petits chats, Un deux trois des vilains petits fripons, L'autre nuit, En grand bruit Sont entrés dans ma chanson, Ont creusé un très grand trou, Ont semé le doute partout, Ont cherché la division, Mais nous ne sommes pas des pions. Un deux trois trois petits chats, Un deux tois sors-moi de là, Un deux trois à l'attaque... Leurs projets D'extraire, d'assécher, de stocker, de frapper. De terre on est relevé, on marche sur les pieds, Par la main tu me tiens, Ste-Soline à demain. Ste-Soline à demain, Du matin jusqu'au soir sans se décourager, Défendant l'eau commune, l'eau qu'on veut nous voler. Pour leur cratère vide ils sont prêts à tuer. Ils sont prêts à tuer, L'Outarde la Loutre l'Anguille, réveillons les esprits L'Outarde la Loutre l'Anguille, l'Outarde la Loutre l'Anguille L'Outarde la Loutre l'Anguille, réveillons les esprits. Ste-Soline, à demain. Contre toi je veux fleurir. Par toi Ste-Soline nous étions, nous sommes, nous resterons en fleur. Peu m'importe tout le reste si je ne peux fleurir. Nous voulons vivre et fleurir l'un contre l'autre, et contre toi, Ste-Soline. Et entendre ce qui chante là-bas dire : Ste-Soline. Je sais et tu sais, Nous savions, nous ne savions pas, Mais nous étions là et non-là-bas. Et parfois quand il n'y avait plus que le Rien entre nous, nous nous trouvions l'un l'autre tout à fait. Ste-Soline, à demain.
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2 years ago
5 minutes

la vie manifeste
Pirouette, c'est la Terre
Chanson écrite et chantée samedi 25 mars en soutien à la lutte de Sainte-Soline Il était un petit week-end, Pirouette, c'est la Terre Qui luttait contre un drôle de trou. Ce gros trou pompait toute l'eau Pirouette, c'est la Terre Et des gendarmes le protégeaient. C'était sans compter du tout Pirouette, c'est la Terre sur l'Outarde la Loutre et l'Anguille. Qui s'élançaient ce matin Pirouette, c'est la Terre En jaune, en rose et en turquoise. À l'écoute de la radio Pirouette, c'est la Terre On s'est lancé dans cette chanson. Pour vous dire qu'à Paris Pirouette, c'est la Terre Le soulèvement nous vient aussi. Et nos coeurs sont avec vous Pirouette, c'est la Terre On n'en f'ra jamais des gros trous. Laisse moi fleurir contre toi Pirouette, c'est la Terre Et le grand trou disparaîtra.
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2 years ago
3 minutes 8 seconds

la vie manifeste
Contre attaque, Michel Surya
Michel Surya est l’auteur de plusieurs textes dont on pourrait dire qu’ils appartiennent tantôt à l’essai ( de l’essai politique de l’essai littéraire de l’essai philosophique) tantôt de la littérature ( du récit du roman du récit pornographique). Or chacun de ces textes ne survivrait plus à y être démêlés. Ils perdraient un mouvement et une vitesse, qui porte à faire tenir ensemble une chose littérature avec une chose philosophique. La vitesse et sa possibilité d’accélération permettent que les choses se tiennent ensemble et qu’elles se tiennent ensemble est ce que Michel Surya appelle la pensée. La pensée n’exclut ni la chose littéraire ni la chose philosophique, elle est le mouvement obtenu par cette vitesse. La pensée est ce qui fait, que ce qu’un texte porte en lui de littérature de politique de philosophique soit ensemble, c’est-à-dire que pour ce qui appartenait à un genre puisse être seul ensemble. L’auteur cherche peut-être cela que les textes comme les personnes se mêlent à cette phrase « j’appartiens à la communauté de ceux qui n’en ont pas ». Cet entretien vient à la suite d’un premier dont nous avons perdu l’enregistrement. Nous le commençons par la question de la loi avec en tête une lecture d’un article sur le pieds de la lettre et la chiennerie et surtout de ce qui est dit sur la chiennerie, loi par rapport à ce que Derrida a écrit sur Kafka et la littérature comme ce qui transforme le champs et donc la littérature comme légiférant. Cela pour éviter de demander trop clairement qu’est-ce que la souveraineté littéraire, et pour s’avancer un peu plus vers la question du mal du bas qui dans cette écriture n’est jamais condamnée ni jamais rehaussée au bien. Nous aborderons aussi ce que la langue fait, ce que dans son retrait elle tente de faire que vienne ce qui n’est pas encore venu ce qui n’a pas de forme ce qui reste d’une langue qui soustrait qui n’est pas un gain. Entretien : Amandine André & Emmanuel Moreira Réalisation : Emmanuel Moreira
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2 years ago
1 hour 18 minutes 19 seconds

la vie manifeste
Michel Surya, Sainteté de Georges Bataille
"Se mettre dans la situation de Dieu est une situation tellement pénible qu’être Dieu est l’équivalent du supplice. Car cela suppose qu’on est d’accord avec tout ce qui est ; d’accord avec le pire." Georges Bataille Entretien : Amandine André & Emmanuel Moreira
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2 years ago
57 minutes 6 seconds

la vie manifeste
D’après Foucault. Gestes, luttes, programmes.
Entretien avec Mathieu Potte-Bonneville réalisé en 2008 à propos du livre D'après Foucault. Gestes, luttes, programmes, par Mathieu Potte-Bonneville & Philippe Artières. Nés en 1968 et étudiants dans les années 90, Mathieu Potte-Bonneville & Philippe Artières, découvrent qu’ « on avait décidé d’enterrer avec Foucault sa pensée ». Dans les universités, « la pensée critique, redevenue sagement kantienne, n’enseignait plus qu’à justifier l’existant en se gardant d’aller plus loin. » Mais « évacué du débat intellectuel, Foucault ne cessait pour autant de hanter l’actualité ». Aussi, c’est à partir du regard sur l’actualité politique des années 90 qu’ils établissent une « archéologie » des gestes de l’intellectuel Foucault, une « généalogie » de ses luttes pour enfin tenter d’ouvrir sur des programmes capables d’inventer de nouvelles résistances articulées autour du concept de « contre-conduite ». 3 axes majeurs dans la philosophie de Foucault : Le savoir, où comment nous nous sommes constitués comme sujet de notre savoir. Le pouvoir, où comment nous nous sommes constitués comme sujets qui exercent ou subissent les relations de pouvoirs. L’Éthique, où comment nous nous sommes constitué comme sujets moraux de nos actions. --- Réalisation : Emmanuel Moreira
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2 years ago
1 hour 11 minutes 45 seconds

la vie manifeste
Si tu te soucies des générations futures, libère les générations passées.
entretien avec Frédéric Neyrat à l'occasion de la parution de trois livres : Le cosmos de Walter Benjamin, un communisme du lointain, édition Kimé L'ange noir de l'histoire. Cosmos et technique de l'Afrofuturimse, éditions Mf Cosmos expérimental, éditions abrupt Entretien réalisé à la librairie EXC avec les moyens techniques de la radio PINODE Entretien et montage : Emmanuel Moreira
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2 years ago
47 minutes 31 seconds

la vie manifeste
Modernes sans modernité, Pierre-Damien Huyghe
Pierre Damien Huyghe est philosophe. Il s’attache à penser ensemble l’industrie, l’art et la la technique cherchant à travers eux, ce qui nous arrive, ce qui arrive à l’être sensible. Avec Pierre Damien Huyghe l’industrie se présente comme un grand art classique de la rhétorique, du divertissement. Un « art de nous faire passer dans quelque chose autre chose que la chose même ». Un détournement. Et cette industrie – capacité à produire, à faire venir au monde des objets – est en surcroit de puissance, « ne nous permettant pas de réaliser pleinement les objets que nous faisons venir ». Dans ces conditions de surcroit industriel qu’en est-il de l’esprit de la modernité en art, celui de « faire apparaître la réalité des objet, d’affranchir la technique, d’avoir avec elle une approche non instrumentale » ? Si nous avons de tout temps été arrangés et ménagés par des appareils, ces appareils nous font autant que nous les faisons. Nous éprouvons selon des formes esthétiques qui sont des formes appareillées. Aussi « la condition d’un monde commun se détermine par les formes de la sensibilité et la façon dont ses formes sont travaillées par la technique ». Entretien avec Pierre Damien Huyghe à propos de l’ouvrage Modernes sans modernité – Eloge d’un monde sans style, publié aux éditions Lignes Entretien et réalisation : Emmanuel Moreira
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2 years ago
1 hour 54 minutes 45 seconds

la vie manifeste
Ce soir pour le poème
ce soir pour le poème car il n’est rien de plus et rien de moins non plus dans cette nuit de solstice où c’est seul que tu restes. De cette solitude que tu n’as pas voulu que tu tu ne désires pas, que tu ne déplores pas pourtant, retenant tout de toi au-dessus de l’eau pâle qu’est la tristesse trop longue pour qu’y suffise la nuit. Où vivre est seulement fait pour devoir se poursuivre et seulement ça, nicht mehr nicht weniger (...) pièce sonore d'Anna Carlier
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3 years ago
8 minutes 27 seconds

la vie manifeste
Il n’y a pas d’être humain qui ne soit pas fini ; dont l’existence ne se définisse pas, comme l’écrit Sartre en 1945, par son exposition à la natalité, à la mortalité, ainsi qu’à la multitude de ces autres êtres finis parmi lesquels il faut exister. Cette proposition, qu’on appellera ici la « proposition de la finitude », constitue de la sorte une proposition d’égalité ontologique irréductible, à laquelle aucun être humain n’est en mesure de déroger. Elle commande par conséquent une solidarité de principe avec tout autre être – a fortiori avec ceux que l’on exploite et que l’on brutalise au niveau même de cette existence exposée. voilà la thèse de ce livre : que la proposition de la finitude en appelle à une politique de la révolte égalitaire – révolte qu’elle à plus d’une fois suscitée, et qu’il faudra qu’elle suscite encore. archives : Michel foucault Jacques Rancière Jacques Derrida Simone de Beauvoir entretien et réalisation : Emmanuel Moreira, sept 2011 Martin Crowley, L’ Homme sans. Politiques de la finitude, éditions Lignes, 2009