Une parenthèse pour aborder un sujet qui vous a beaucoup fait réagir sur mon compte instagram 2nd_couteau : le changement de direction de la marque parisienne que l'on connait (presque tous) Brut clothing pour une production (hors gamme rework) 100% made in China.
Dans cette épisode, on dresse le portrait du made in China avec honnêteté, source à l'appuie. Et je vous partage la conversation avec la com' de Brut autour de cette question, avec un certain agacement il faut l'avouer !
Cet épisode, c'est l'occasion pour moi d'évoquer un livre qui m'a beaucoup influencé, a la croisée de mon identité d'artiste et celle, plus récente, de créateur de contenu autour de la mode masculine.
C'est celui de Charlie Porter, What's artist wear , publié en 2021.
Ce premier chapitre aborde le tailoring et les artistes qui questionnent cette typologie stylistique.
Lorsque le vêtement est le prolongement de l’œuvre, l’œuvre étant fondamentalement l'artiste.
Dites moi en commentaire et dans le sondage si vous voulez le chapitre 2 !
Nouveau format d'épisode : un regard sur une collection qui vient tout juste de sortir, celle de la marque française Hast !
Une marque que j'aime particulièrement, et je vous explique pourquoi.
On prend la température de la direction artistique de cette collection, on regarde les détails et une sélection de pièces qui m'ont tapé dans l'œil !
Si tu aimes ce nouveau format et que tu souhaites un regard sur une autre marque avec une sa collection, écrit moi !
L’automne approche et pour l’aborder de la meilleure des manières, je crois que la veste mi saison est tout simplement celle qui donnera le ton de vos silhouettes.
Dans cet épisode, je dresse un catalogue commenté des vestes que j’estime être indispensable à avoir dans son vestiaire, par une classification et quelques détails contextuels .
Tu t’es déjà demandé pourquoi, dans le vestiaire masculin,l’héritage passé des vêtements est aussi présent, nourrissant la sensation qu’on s’habille avec les pièces de nos grands-parents, ou encore simplement qu’il n’y a aucune révolution stylistique depuis environ 25 ans avec l’avènement du streetwear ?
Je te propose une réflexion croisée autour d’un livre deSimon Reynolds que j’ai longuement étudié. Il s'appelle Retromania, et je le rapproche d'autres essais comme Mnémosyne de Francois Boutonnet, Fredric Jameson avec le postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif ou encore Post-production de Nicolas Bourriaud.
On y envisage que la culture populaire vit une obsession de son propre passé, le futur étant engloutit dans ces archives.
Une réflexion inédite dans la sphère du Menswear, abonne toi !
Quelques conseils pratiques pour cet épisode. Si parfois, j’aime porter des idées dans ce podcast, les conseils très terriens sont également intéressant à diffuser. Il y en a pour tout le monde !
On parle de vinted, des pièces à éviter, des difficultés de vendre certaines marques, mais aussi des habitudes vestimentaires, du soit disant prêt à porter, des languettes de serrage des casquettes, et des marques japonaises qui taillent trop petit.
Qu’est-ce que raconte une chemise, qui, dans la décontraction du vestiaire masculin, a rendu omniprésent des cols de chemise qui s’excusent d’exister.
C’est d’ailleurs par là que mon désamour de la pièce commence, jusqu’à ce que j’essaye d’autres choses : du col français, du col cubain, des matières, des textures, des couleurs et surtout, de la vie !
Un premier épisode sur la chemise, qui donne l’envie d’un deuxième, plus spécifique sur des typologiques de chemises : dites-moi si ça vous intéresse en commentaire !
Un chiffre tout rond pour un bavardage sur ma terrasse pendant mes vacances d'été.
Un format moins... formel, je réagis à plusieurs questions, remarques et commentaires qui m'ont été adressés !
On évoque par ordre d'apparition :
- mes boutiques préférés
- mes choix capillaires
- la rançon de la visibilité sur les réseaux
- La mixité des vêtements
- la persévérance
- la prise de parole public
A votre bon cœur !
Qu’est-ce qu’un horoscope ?
Je dirais que c’est un texte qui est censé parler de vous sans rien dire devous : une catastrophe ! C’estplein de mots creux et ce n’est pas étonnant, je vous laisser chercher commentsont fait ces fameuses prédictions, c’est plutôt préoccupant de nourrir cegenre de croyance.
Le vêtement masculin ne serait-il pas en proie à ce phénomène d’horoscopisationsi vous me permettez le néologisme ? Des tas de mots creux pour raconterquelque chose qui pourtant devrait faire sens, évoquer notamment l’expression d’uneidentité ?
Dans ce premier épisode du genre, je nomme certains de ces mots creux et jetente une mise en perspective, toujours vers le sens.
Un autre épisode de ce type t’intéresse ? Hésite pas à me le fairesavoir en commentaire !
Il y a quelque chose dans l'espace entre la casquette et les chaussures en cuirs ( ou soulier) qui parle de la meme chose, et que j'evoque dans ce 18ieme episode de la cassette style.
Du recul des sneakers(theorique en tout cas), la mode se tourne a nouveau vers l'heritage classique pour y trouver de nouvelle forme, et la casquette y est peut etre pour quelque chose !
Commencer ou recommencer son vestiaire, c’est une démarcheque l’on fait tous et de manière presque perpétuelle, peu importe ladestination ou l’endroit.
Une fois que cette information est dite, il est possible decomposer avec ce qu’on possède déjà, si on a la chance d’avoir un socle intéressant,ou de faire comme moi un reset complet de sa garde-robe.
Quoi qu’il arrive c’est un investissement de temps et d’argent,alors autant réfléchir avec moi sur les bonnes pratiques !
Je jette un œil sur l'influence dans le menswear avec un premier épisode sur ce sujet.
J'annonce d'ailleurs souhaiter en faire un autre, abordant sous un autre angle cette posture pour en donner un nouvel éclairage et envisager ce qui pourrait être fait hors de cette casquette influenceur. Mais ça, c'est bientôt !
Ici, l’exercice est périlleux, celui de faire un état des lieux sans trop cracher dans la soupe. Mon avis n'est qu'un regard personnel, et je t'invite a poursuive le débat en commentaire !
Quoi qu'il en soit il est forgé avec intégrité par une petite expérience, grandissante dira t-on.
Alors que j'avais prévu de bavarder dans cette épisode, l'idée m'est venue de vous parler du vêtement de trop, celui qui pourrait me faire dire que je suis dans une quête obsessionnelle plutôt que dans une recherche de bonheur.
Et ça, ça m'est apparu quand j'ai changé les meubles de place dans mon petit appartement parisien : la quantité de vêtement m'est apparue exagéré. Je n'ai jamais possédé autant de vêtements de ma vie d'ailleurs.
Je fais ce constat doux et amer de la quête du bonheur par le vêtement : est ce que ça ne serait pas trop lui demander d'ailleurs ?
Si le vêtement militaire vintage trouve un écho visible dans la mode masculine, il m'apparaît intéressant de questionner pourquoi ? Qu'est-ce que cela signifie ?
On pourrait nommer cela la militarisation du style civile, et les fins sont donc ambiguës, tout est une question de posture. Et oui, du hooligan au hippie, la démarche n'est pas la même. Entre subversion, dualité de l'homme dans la création et la destruction, nostalgie historique, fantasme d'autorité, la question n'est pas facile.
Mais il est intéressant de voir que l'industrie de masse à vider de son sens cet héritage pour nous amener dans nos vestiaires quotidiens, des pièces militaires comme le chino, le trench ou encore le caban.
Hésite pas à me laisser un commentaire, a me raconter ta démarche si tu es passionné de vintage militaire !
S'habiller l'été, c'est une question de davantage de vide que de plein dans la matière, et la matière en question aussi devient une question de premier choix.
Sur quelle type de pièce va t-on révéler son corps un peu plus qu'hier ? Révéler est-ce sexualiser ?
Du confort ou du style ? les questions sont nombreuses et ca tombe bien, vous êtes ici au bon endroit
Le vêtement d'occasion c'est souvent l'opportunité de faire des économies, de penser à la planète ou encore de trouver une pépite qui ne se fabrique plus.
Bon, d'accord, mais concrètement, on en est ou ?
Après avoir distinguer la seconde main du vintage, la boutique physique de vinted (ou vestiaire collectif), le constat est plus amer, faisant écho à la pente collective d'une société qui surconsomme des produits peu qualitatif. La curation de vêtement vintage sauve la mise, mais n'est ce pas si marginale par rapport a l'ensemble de l'offre ?
Deuxième épisode sur ce principe, je dresse une liste de pièces que je n'ai jamais porté, à tort ou à raison.
Il fait écho au tout premier épisode du podcast que vous avez apprécié, alors voici la 2ieme tourné !
Plutôt concentré sur les chaussures cette fois, je fais un commentaire sur mes propres limites, questionne mes idées reçues, et envisage les possibilités qui pourraient s'offrir sur des pièces et des marques.
Tiens, un sondage crucial : portez vous les casquettes avec les lunettes en même temps ? Votons :)
L’épisode 10 pose le style et l'élégance dans une dialectique parallèle a celle de la peinture et du graffiti.
Les graffeurs, les tagueurs se soustraient de l'histoire de l'art et de la peinture par une nouvelle dénomination. Ce glissement sémantique envisage d'une part l'inscription dans une ère culturelle différente ( celle de la culture urbaine dans ce cas) . Mais aussi, cela permet à ces peintres quoi qu'on en dise, d'échapper au positionnement indispensable sur des formes picturales déjà produites apparaissant dans l'histoire de l'art, leurs rendant possible de ne pas savoir viser lorsqu'ils sont les 9ième à les produire, pour reprendre la formule de George Brecht.
Alors, le style serait il le graffiti de l'élégance ?
On creuse ce rapprochement, bonne écoute !
Dans cette épisode, je tente le tout pour le tout : une équation qui réussirait à allier style, tendance et intemporel.
Une idée par laquelle la tendance et l'intemporel sont deux antagonistes qui se nourrissent l'un et l'autre, au profit d'une silhouette qui soit la votre. L'une de celle que l'on ne croise pas à tout les coins de rue, une silhouette qui soit perméable au monde tout en réussissant a glisser hors du temps : des amants parfaits.
C'est inédit : un vote 50-50 sur les deux sujets n'ont pas permis de les départager. J'avoue, les deux mérites qu'on s'y intéressent alors c'est ce que je fais dans cet episode 8 :
On envisage la sensibilité dans le vêtement masculin, puisque comme je l'évoque : c'est un domaine sensible et l'émotion devrait être au cœur de la démarche.
Ensuite, on évoque quelques tendances dont j'arrive a saturation, et on évoque quelques autres qui semblent se préparer, sourdement, à des échelles de temps imprédictible.
