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Impact.info en français
Pourquoi équiper les citoyens de défibrillateurs peut sauver des vies ?
L’arrêt cardiaque est la première cause de mortalité évitable en France. Il fait 50 000 victimes chaque année. Seules 5% des personnes victimes d’arrêt cardiaque survivent, puisqu’il faudrait agir dans les 4 premières minutes, ce qui ne laisse pas même le temps aux secours d’intervenir. De nombreux défibrillateurs ont pourtant été installés dans l’espace public, mais là encore pas en nombre suffisant pour permettre une intervention à temps. Par ailleurs, 80% des arrêts cardiaques se déroulent au domicile des victimes. C’est fort de ce constat que Johann Kalchman a eu l’idée d’équiper les citoyens de défibrillateurs pour en démocratiser l’usage. Lifeaz, un défibrillateur connecté made in France, petit, facilement transportable et à portée de main, chez soi ou dans son entreprise, pour une trentaine d'euros par mois, accompagné d’une maintenance ultra sophistiquée. "C'est parti d'une mission qui est de permettre à tout citoyen, à toute entreprise, d'être capable de sauver une vie en cas d'arrêt cardiaque”, explique Johann Kalchman. “Utiliser un défibrillateur est accessible à tous. Pas besoin de formation. Il y a une voix qui nous guide. On ne peut pas se tromper. Mais être formé, ça permet de savoir reconnaître un arrêt cardiaque, d'avoir les bons gestes, de savoir ce qu'on peut faire et ne pas faire”. Au-delà de la problématique du modèle économique, résolu avec la formule d’abonnement, l’autre problème qu'il fallait résoudre pour Lifeaz est celui de la maintenance des défibrillateurs. “Aujourd'hui, dans les lieux publics, un tiers d'entre eux ne fonctionnent pas, faute de maintenance”, précise Johann Kalchman. “Le fonctionnement classique, c'est un technicien qui passe une fois par an. Avec la technologie, on peut changer beaucoup de choses. Notre défibrillateur est connecté, on le suit en permanence, on peut le mettre à jour à distance, on reçoit la moindre alerte s'il y a une batterie faible, un problème technique et donc on peut le corriger”. Aujourd'hui, ce sont 22 000 défibrillateurs Lifeaz déployés en France et 92 vies sauvées. "En agissant vite, on peut tout changer”, insiste Johann Kalchman. "Le sujet de l'arrêt cardiaque a toujours été abordé comme une politique de santé publique et pas comme une question individuelle. On met un défibrillateur dans une gare parce qu'il y a un million de personnes qui y passent, mais les personnes qui s'y trouvent ont plus de risques que ça leur arrive chez elles ou dans leur entreprise. Donc nous, on a retourné le fonctionnement. On s'adresse aux citoyens, qui eux, vont pouvoir changer les choses”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 days ago
10 minutes

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Pourquoi les compétences manuelles seront essentielles dans la transition écologique ? 
"La question c'était : Comment on crée une école qui peut relier les questions de fin du monde et fin du mois, mais aussi les questions de fin du “moi”, donc sur cette question d'être dans cette transition écologique ?”, explose Frédéric Mathis. ETRE, c'est une école qui est principalement destinée à des jeunes qui se posent des questions sur leur parcours, qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en stage, qui ont entre 16 et 25 ans et qui seront ainsi accompagnés et formés aux métiers et compétences manuelles de la transition écologique. Alors pourquoi manuelles ? “D’abord parce que le déclic vient grâce à la "puissance du faire”, c'est à dire que se mettre en action et travailler de ses mains c'est important”, précise Frédéric Mathis. “Ensuite, c'est que les métiers de demain seront des métiers de mains. Donc, il faut absolument former ces nouvelles actrices et ces nouveaux acteurs de la transition écologique”. En effet, d'ici 2030, 1,8 millions de personnes devront être formées aux compétences et aux enjeux de transition écologique. Et parmi elles, 89% d'ouvriers et techniciens. La première école ETRE a vu le jour dans un village de 200 habitants à 50 km de Toulouse. La demande a immédiatement été très forte partout en France. "Mais en regardant, on n'a trouvé aucun lieu qui rassemblait ces questions sociales, d'écologie, de formation. Donc on s’est dit que ce serait bien de créer d'autres écoles ETRE en s'appuyant sur des gens qui connaissent leur territoire. Alors on a accompagné ces créations”. Elles sont aujourd’hui 33 en France et l’objectif est d’en proposer 60 en 2028. Donc des ambitions très fortes, mais encore insuffisantes par rapport aux enjeux. “Donc il faut qu'on on change de braquet”, explique Frédéric Mathis. “Et pour cela, il faut faire levier sur le paysage de la formation professionnelle, pour y intégrer ces compétences manuelles comme un sujet, un outil structurant sur la question de transition écologique, mais également faire levier sur la société, pour faire changer l'image de ces métiers et de ces compétences manuelles”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 days ago
10 minutes 45 seconds

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Pourquoi encourager la réussite des jeunes ?
"L’Ascenseur en référence à l'ascenseur social, que l’on considère nous, au sein du collectif, comme étant bloqué”, expose Mathilde Boulay. “En tout cas, on s'attache vraiment à vouloir le réparer”. L'Ascenseur, c'est un tiers-lieu de 8 étages et 2 300 m² situé à Paris Bastille, avec un rez-de-chaussée entièrement dédié à la vie associative, à l'accueil de bénéficiaires, aux événements des associations, à l'accueil aussi institutionnel et d'entreprises. A l’origine, il rassemblait une vingtaine d’associations. Elles sont aujourd’hui une centaine partout en France, y compris dans les territoires ultramarins. Au départ, c'était 300 000 bénéficiaires qui étaient accompagnés. Aujourd'hui, ils sont plus d’un million. Le collectif est passé de 200 à plus de 1 500 collaborateurs. Un lieu qui fédère hors les murs, mais qui a cette chance d’être situé au centre de Paris et de faire venir les bénéficiaires au cœur des centres de pouvoir. “Et c'était vraiment ce qu'on voulait avec ce projet de l'Ascenseur, faire en sorte que les jeunes aient le sentiment d'avoir leur place au cœur de ces lieux d'activité, de pouvoir et de décision”. Une proximité géographique, mais aussi une vision commune autour de l’égalité des chances, qui permettent de mieux échanger sur les retours d'expérience, se donner des conseils. “Et puis ça permet vraiment de créer de la complémentarité dans les programmes d'action”, précise Mathilde Boulay. “On a, par exemple, créé la "Génération Ascenseur", un programme qui continue d’accompagner des jeunes qui sont déjà passés par des associations du collectif. Et on fait d'eux aujourd'hui les ambassadeurs de l'égalité des chances parce qu’on considère qu'ils sont les mieux placés pour porter et parler des sujets que l’on défend”. Parce que ces jeunes ont un rôle à jouer au sein de la société, humain et aussi économique. "Déjà, ils font pleinement partie de notre société. Et quand on vit dans une société inclusive, ça permet d'éviter les sentiments de déclassement et d'arriver à des moments de failles sociétales. Et puis ce sont des jeunes qui vont avoir, pour certains et certaines, des carrières dans le public, dans le privé, dans l'associatif, et donc qui ont un réel rôle à jouer, mais aussi celui de montrer que, quel que soit l'endroit d'où on vient, quels que soient notre culture, notre religion, notre genre, on a tous des qualités à partager. On n'est pas sur une trajectoire de réussite unique, on est plutôt sur une trajectoire d'épanouissement de chacun, quelles que soient ses envies de réussite”, conclut Mathilde Boulay. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 days ago
10 minutes 51 seconds

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Pourquoi indépendance peut (et doit) rimer avec protection sociale ? 
“On offre aux chauffeurs le meilleur des 2 mondes, à la fois la protection sociale d'un salarié et la liberté d'un indépendant”, explique Mimoun el Alami. Concrètement, avec Stairling, les chauffeurs continuent de travailler de manière flexible comme ils avaient l'habitude de le faire avec toutes les plateformes avec lesquelles ils collaborent, mais contrairement à lorsqu'ils étaient indépendants, leurs revenus sont reversés à la coopérative, qui les transforme en salaire. Chaque chauffeur reçoit donc une fiche de paye, cotise pour le chômage, la retraite, bénéficie d'une mutuelle et d'une prévoyance. "On est parti d'un constat clair, c'est que les chauffeurs VTC en France, depuis l'arrivée d'Uber, vivent une double précarité, à la fois sociale et financière”, précise Mimoun el Alami. “60% des chauffeurs VTC actifs exercent hors cadre légal, sans droits sociaux, et beaucoup ne peuvent pas se loger, accéder au crédit ou même acheter leur propre véhicule. Donc on vient répondre à cette fragilité en leur offrant un cadre structuré et protecteur, mais aussi en essayant de créer une communauté de chauffeurs engagés autour d'un même projet. On n'est plus dans le chacun pour soi”. Les équipes Stairling les accompagnent en leur permettant, par exemple, d'augmenter leurs revenus via des ateliers de coaching et notamment la gestion de leur performance pour augmenter leur chiffre d'affaires. En outre, via le mécanisme de la coopérative, ils pourront déduire leurs frais professionnels, carburant, loyer, assurances, frais de repas, de leur assiette fiscale. “On considère que l’on fait bouger les lignes parce qu'en France en tout cas, et au-delà du milieu du VTC, pour tous les travailleurs de plateformes, on a ouvert une 3e voie entre le salariat classique d'un côté et l'indépendance totale de l’autre”, explique Mimoun el Alami. “C'est un modèle qu'on considère comme étant pionnier, ultra transparent et qui permet de sortir d'un faux dilemme, qui dit "soit tu es précaire, soit tu es dépendant". Je ne comprends pas pourquoi on doit systématiquement associer lien de subordination en CDI à protection sociale. Ce n'est pas une causalité qui doit être la règle”. “Clairement, ce qui me motive au quotidien, c'est de me dire que l’on change et améliore la vie de nos chauffeurs”, conclut Mimoun el Alami. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 days ago
10 minutes 27 seconds

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Comment faciliter l'installation d'agriculteurs et d'agricultrices vertueux ?
Comment faciliter l'installation d'agriculteurs et d'agricultrices vertueux ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
4 minutes 5 seconds

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Comment donner du sens à son argent via l'épargne solidaire ?
Comment donner du sens à son argent via l'épargne solidaire ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
4 minutes 1 second

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Pourquoi choisir la livraison de produits consignés chez soi et en entreprise ?
"On a mis en place un concept qui existait il y a une centaine d'années, qui est celui du livreur de lait, de bière, de limonade qui venait à domicile, et on récupère par la même occasion les emballages des produits précédemment consommés”, explique Charles Christory. Le Fourgon se charge, en effet, de livrer tous les produits qui peuvent se transporter dans des bouteilles et bocaux en verre, soupes, conserves, pâtes, riz, café, produits de beauté, d’entretien, pour animaux, lesquels contenants sont ensuite récupérés, triés puis nettoyés et remplis à nouveau par un producteur, et ainsi de suite, une quarantaine de fois. C'est redonner une nouvelle vie, à chaque fois, à un emballage, faire en sorte qu'il ne soit pas à usage unique, et lutter ainsi contre une consommation énergétique carbone trop élevée. Et de l'autre côté, il y a la problématique de la santé avec les microplastiques et nanoplastiques présents partout. C'est essayer de faire baisser les quantités en circulation. Et puis le Fourgon lève aussi les derniers freins à l’adoption de la consigne avec son service à domicile, en grande majorité auprès des particuliers, mais aussi au sein des entreprises. "C'est remettre du sens aussi, autant sur notre consommation en carbone que sur l’origine et la qualité de nos produits”, insiste Charles Christoly. Le Fourgon propose aussi ses propres produits locaux à la livraison, comme sa nouvelle sauce ketchup, sans additifs ni conservateurs. "C'est vraiment ça qu'on essaie de faire aujourd'hui, montrer qu'il y a une voie différente de celle de la consommation telle qu'on la connaît depuis 40, 50 ans, de la voie unique qui a pour but de vendre un maximum de produits le moins cher possible avec le maximum de marge et puis de tirer sur les prix partout, notamment du côté des producteurs. On essaie d'être cette voie un peu différente autour de l'emballage, mais aussi du produit”, conclut Charles Christoly. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
10 minutes 42 seconds

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Pourquoi lutter contre le gaspillage alimentaire peut avoir un impact très concret ?
Phénix a été créée par Jean Moreau et Baptiste Corval sur un constat affolant, celui d’un gaspillage alimentaire astronomique. C’est un tiers de la production alimentaire mondiale qui finit gâchée, et ce sur l'ensemble de la chaîne, des producteurs jusqu’aux consommateurs, ce qu'on appelle de la fourche à la fourchette. En France, ce sont 10 millions de tonnes de nourriture qui sont gaspillées chaque année, alors que quelques 8 millions de français sont en situation de précarité alimentaire, dont plus de 5 millions sont inscrits à des programmes d'aide alimentaire. “Par ailleurs, le gaspillage alimentaire, s’il était un pays, serait le 3e producteur mondial en émissions de CO 2”, explique Simon Baldeyrou. “Ce sont 3% des émissions de CO 2 en France. Donc il y a un énorme sujet à la fois environnemental et social, et c'est à ça qu'on essaie de s'attaquer depuis 11 ans”. La principale activité de Phenix est en lien avec la grande distribution, c’est-à-dire que l’entreprise accompagne plusieurs milliers de magasins en France, mais désormais aussi en Espagne et au Portugal. “Le métier de la grande distribution a toujours été effectivement de commander au mieux, d'éviter les ruptures. Donc il y a toujours du gâchis, puisque la priorité est de faire en sorte que les consommateurs se retrouvent avec des linéaires qui ne manquent pas de produits”. Donc l’anti-gaspillage est de commander au plus juste. Mais ensuite, c’est toute une réflexion dans les jours qui précèdent la date d'expiration des produits. Alors Phenix a créé une application qui permet de commander des paniers “surprise” avec les produits qui arrivent en date d'expiration du jour, à tarif très attractifs. L’entreprise accompagne également vers le don aux associations, via un réseau de 3 000 structures dans toute la France. Enfin, lorsque les produits ne sont plus propres à la consommation humaine, il y a encore la solution du don aux parcs zoologiques ou autres. Des solutions qui bénéficient aussi aux magasins, puisqu’ils effectuent une économie de coûts dès lors qu'ils n'ont plus à s'occuper de la collecte ni de la destruction de leurs déchets. Ensuite, il y a un sujet important en termes d'engagement des collaborateurs. “Je pense que toute personne qui a travaillé dans la grande distribution est très mal à l'aise lorsque des produits finissent à la poubelle, donc je pense que c'est important en termes d'engagement sociétal. Pour le directeur du magasin, c'est important aussi vis-à-vis des clients”, pour Simon Baldeyrou. “De plus en plus, les clients sont sensibles aux bonnes pratiques des entreprises avec lesquelles elles consomment”. Enfin, une réduction fiscale est prévue pour le don de nourriture. Un magasin qui travaille de façon autonome réussit en général à revaloriser 20, 30, 40, 50% de ses invendus. Phénix essaie de les emmener à 80, 90%, de se rapprocher des 100%. “On parle de 190 millions de litres d'eau économisés l’an dernier, 190 mille tonnes de CO 2 évitées, 75 millions de repas sauvés”, précise Simon Baldeyrou. “Donc ça c'est très concret. On voit effectivement ce qu'on peut apporter à la société”. “Et puis il y a tout un aspect immatériel, quand on reçoit tous les jours des commentaires de nos associations caritatives pour nous remercier des produits qu'elles ont pu recevoir, de la qualité de ces produits aussi. On a beaucoup de commentaires de gens qui peuvent se nourrir à des conditions très favorables”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
10 minutes 47 seconds

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Pourquoi donner les moyens de produire une alimentation saine et vertueuse ? 
Terre de Liens permet, grâce à l’épargne citoyenne, d’acheter notamment des fermes qui vont ensuite être louées à celles et ceux qui veulent devenir agriculteurs et agricultrices, à la condition qu'ils produisent en agriculture biologique. Terre de liens ce sont 1 700 bénévoles et 200 salariés partout en France qui vont sur le terrain, à l'écoute des agriculteurs et agricultrices qui veulent partir en retraite ou de ceux qui ont hérité de la terre et veulent la céder avec une intention, un projet écologique. Ce qui permet chaque année d'écouter, d'accueillir et d'orienter environ 1 500 porteurs et porteuses de projets qui cherchent à s'installer. Ce sont aujourd’hui 400 fermes acquises, avec entre 50 à 60 nouvelles acquisitions chaque année, soit au total 800 paysans et paysannes sur une surface de 12 000 hectares. “Ce qui fait que petit à petit, on devient un propriétaire agricole important”, explique Benjamin Duriez. “On a une responsabilité et on cherche par notre action à faire de la terre un bien commun”. Terre de liens lève ainsi les deux principaux freins à l'installation agricole aujourd'hui, qui sont l’accès à l'information, en mettant en lien ceux qui veulent céder la terre avec ceux qui veulent la reprendre, étant donné que lorsque l’on n’est pas du milieu agricole, et c’est le cas des deux tiers des personnes qui s'installent aujourd'hui, on a peu de chances d'obtenir les bonnes informations. Le 2e frein levé est celui du capital. “Aujourd'hui, s'installer en agriculture, en partant du principe que l'on achète, va demander en moyenne un demi-million d’euros. Sachant que les revenus agricoles sont insuffisants. Avec nous, quelqu'un qui n'a pas ce capital-là peut avoir accès à la terre puisque des citoyens vont se cotiser pour lui permettre de devenir locataire de manière sécurisée avec un bail rural à clause environnementale. Et donc ça lui donne la possibilité d'accéder à un métier et, notamment pour des gens qui sont en reconversion professionnelle. Et il y en a beaucoup”. Chaque semaine, ce sont en effet 200 fermes qui disparaissent en France. En 10 ans, ce sont 100 000 agriculteurs perdus. Il serait donc nécessaire de lancer des politiques massives de renouvellement des générations et d'installations agricoles, en sachant qu'il faudrait entre 800 000 et million de personnes pour travailler la terre, lorsque l'on parle de bio, lequel demande plus de main d'œuvre et moins de mécanisation. “Pour cela, il faut emmener tout un chacun à faire évoluer son rapport à l'alimentation, par rapport à sa consommation de viande par exemple. Car si l’on consommait 2 fois moins de viande, mathématiquement, statistiquement, la France pourrait produire suffisamment pour nourrir tout le monde en bio”, précise Benjamin Duriez. Pour cela, Terre de liens propose l'idée d'une sécurité sociale de l'alimentation, un peu sur le même modèle que celle de la santé ou encore la retraite. "On pense qu'on pourrait faire la même chose pour l'alimentation, ce qui signifierait des coûts évités en termes sanitaires et de dépollution de l'eau. Les coûts cachés de notre alimentation s'élèvent à des milliards, lesquels sont directement liés au modèle agricole”. L'idée serait de pouvoir monter des conventions avec des agriculteurs ou des magasins qui auraient effectivement des pratiques ou des produits vertueux pour notre santé et notre environnement, en donnant le pouvoir aux personnes d'acheter de la nourriture de qualité. Chacun y contribuerait selon ses moyens pour pouvoir s'alimenter. “Et ça, serait, on est persuadé, un véritable levier de transformation du milieu agricole par la demande”, conclut Benjamin Duriez. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
10 minutes 49 seconds

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Pourquoi le sport et le dépassement de soi peuvent tout changer après un accident ?
L'idée de Comme les autres est de permettre aux personnes touchées par un accident de vie, souvent de la route ou de sport, d'accéder à leurs droits, d'adapter leurs moyens de mobilité, leur logement, leurs loisirs, de pratiquer une activité physique régulière et de se réinsérer socio professionnellement. "Quand on a ce genre d’accidents, au début c'était un drame. C'est un drame personnel, puis souvent c'est un drame pour l'entourage également”, explique Jonathan Jeremiasz. “Donc, dans un premier temps, il y a toute une période de sidération et de dépression dont il va falloir se relever, donc il va falloir rebondir progressivement et aussi rapidement et efficacement que possible”. Une fois sorti du centre de rééducation, qui s’apparente à un cocon, le moment de rentrer chez soi annonce souvent une période beaucoup plus difficile, particulièrement compliquée à gérer pour le public majoritaire de l’association, les jeunes hommes qui présentaient déjà des difficultés économiques et sociales, lesquelles vont être renforcées après l’accident. C’est là qu’ils peuvent avoir besoin d’un accompagnement comme le propose Comme les autres. Un accompagnement global, comprenant un suivi individuel assuré par un travailleur social qui va co-construire avec le bénéficiaire un projet de reconstruction qui va s'étaler sur 12 mois. Et puis, un parcours collectif avec des séjours sportifs d’aventure et de sensations fortes. “On réunit des personnes handicapées moteurs et des personnes valides pendant quelques jours au bord de la mer ou à la montagne, et ils pratiquent ensemble des activités sportives et à sensations fortes", raconte Jonathan Jeremiasz. "Et ça a un effet très puissant pour les personnes handicapées, de reprise de confiance en elles, de réconciliation avec leur corps, de réconciliation avec les personnes valides aussi, qui sont devenus parfois un peu des ennemis après l'accident parce qu’ils n'ont pas le comportement qui va, le regard qui convient. Donc ces séjours permettent de remettre tout le monde à égalité et de rebooster. Ils ressortent de là avec une grande énergie, une grande envie”. Et puis localement, l'association organise aussi des activités plus classiques, sportives ou culturelles, qui permettent de renouer des liens sociaux. “Avec ce cocktail d'accompagnement individuel, de séjours aventure et d’activités collectives de proximité, on arrive en un an à permettre à des personnes de largement améliorer leur trajectoire de vie et de retrouver un quotidien à peu près normal, qui a changé évidemment brutalement avec des modifications importantes d'une certaine capacité moteur, mais qui ne résument pas la personne qui est d'abord un être humain, qui a plein de capacités, qui peut faire plein de choses. Donc c'est aussi un travail de changement de regard sur soi et sur la vie qui nous attend, qui est réalisé pendant cet accompagnement”, conclut Jonathan Jeremiasz. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
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Comment gérer durablement la forêt participe à la survie de nos écosystèmes ?
Comment gérer durablement la forêt participe à la survie de nos écosystèmes ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
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Comment donner à chacun la possibilité de connaître et de protéger la forêt ?
Comment donner à chacun la possibilité de connaître et de protéger la forêt ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
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Pourquoi apprendre à mieux se connaître peut permettre de devenir un meilleur entrepreneur ? 
Ticket for Change accompagne ceux qui ont une vision à développer des projets qui leur tiennent à cœur, liés à la transition écologique et sociale. Pour ce faire, 4 publics sont ciblés. Les entrepreneurs de tout âge qui ont une idée et envie de passer à l'action et donc seront mieux outillés pour concrétiser ce projet. Il y a aussi des entrepreneurs expérimentés, avec un projet en cours d’au moins 4 ans d’existence, et qui ont besoin de reprendre soin d'eux, de prendre soin de leur santé mentale et de retrouver la flamme au sein même de leur projet. Il y a ensuite les entreprises, car l’association est convaincue que le changement peut aussi se faire à l'intérieur des organisations. Elle intervient donc auprès des collaborateurs et dirigeants. Enfin, elle vise un public jeune de 18 à 28 ans, avec un programme de 4 mois, en particulier à destination des publics qui n’ont pas toujours accès à des opportunités, notamment les jeunes filles, en milieu rural ou dans les quartiers politiques de la ville, en précarité économique. “C'est un public qui fait face à beaucoup d'autocensure, à beaucoup d'obstacles”, explique Laura Chateigner. Un programme gratuit grâce à un réseau de partenaires, de mécènes et d’entreprises qui reversent une partie de leur taxe d’apprentissage. "Au-delà d'accompagner un projet, on accompagne surtout un porteur de projet ou une porteuse de projet”, insiste Laura Chateigner."Il y a toute la partie “outils” avec des méthodologies liées à l'entrepreneuriat à impact, mais on accompagne aussi le porteur de projet à apprendre à mieux se connaître, à définir les causes qui lui tiennent à cœur, la raison de son engagement, définir ses talents, pour pouvoir ensuite s’y appuyer”. "Les jeunes ont particulièrement besoin de sens, de se sentir utile dans un monde qui est en profonde crise et dans un contexte où il est très compliqué de naviguer dans l'incertitude de demain”, explique Laura Chateigner. “C'est donc pour cela qu'ils ont besoin de passer à l'action, de s'engager et c'est pour cette raison qu’on accompagne cette génération”. Un accompagnement qui se fait beaucoup par le collectif, l’entraide, pour une génération passant pour connaître plus de solitude que ses aînées. “C'est aussi pour cette raison là qu'on a créé un programme en collectif pour qu'ils soient amenés à travailler avec d'autres personnes du même âge, et pouvoir s'apporter mutuellement”. "Quand je vois l'impact que ça a sur les participants, à la fin d'un programme et ce qu'ils en disent, ce qu'on observe et ce qu'on entend surtout de leur part, c'est un vrai changement au niveau individuel”, explique Laura Chateigner. “On n'a pas l'objectif d'en faire tous des entrepreneurs, mais en tout cas on a l'objectif qu'ils puissent, avec cette expérience là qu'ils auront vécu, développer cette posture entrepreneuriale, cette confiance en eux pour leur permettre de réaliser leurs projets, leurs rêves et de voir un peu plus grand que peut être ce qu'on leur a promis ou appris pendant leur enfance, adolescence”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
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Pourquoi l’accent doit être mis en zone rurale dans la lutte contre les violences conjugales ?
Paroles de Femmes 81 est une association créée il y a 20 ans et basée à Gaillac, où elle propose des permanences, ainsi que dans d'autres parties du département. Elle est membre de la Fédération Nationale Solidarité Femmes qui gère le 39 19 au niveau national, le numéro pour les femmes victimes de violences qui est en place depuis 1992 et qui, depuis 2021, est disponible 24 h sur 24, 7 jours sur 7. La Fédération rassemble plus de 80 associations en France, qui font de l'accueil, de l'accompagnement, et pour certaines, de l'hébergement pour femmes victimes de violences et pour leurs enfants. Sur ce dernier point, Paroles de Femmes travaille en partenariat avec une autre association, la Maison des femmes d’Albi. "On est une petite équipe de salariés mais très motivés, très engagés dans ce travail pour accueillir, accompagner et trouver des solutions aux femmes qui viennent nous rencontrer et à leurs enfants pour faire de l'écoute, mettre en place des dispositifs en lien avec leurs problématiques individuelles, faire du lien avec les partenaires du département, voire du territoire quand il s'agit de mettre à l'abri des femmes qui sont en danger”, explique Janique Lauret. Pour l’association, ce qui va être une question transversale et centrale est celle de la ruralité, dans un département comme le Tarn. Paroles de Femmes a donc développé depuis 2016 des actions à destination des femmes en milieu rural pour être le plus accessible possible, pour penser l'aller vers. Au sein de la Fédération a été mise en place une commission nationale ruralité, où on travaille ensemble à créer des dispositifs spécifiques. Pour certaines, cela va être un bus itinérant. Pour d'autres, ce seront des permanences délocalisées. Paroles de Femme développe depuis maintenant 9 ans le dispositif des relais ruraux, lesquels forment des professionnels ou des citoyens et citoyennes engagés afin d'acquérir des connaissances sur les violences de genre, les violences masculines, comment elles fonctionnent, pourquoi elles perdurent, qu’est-ce que le contrôle coercitif ? Une fois formés, ils peuvent, en cas de de besoin, réorienter vers l'association et vers les autres partenaires du département. “50% des féminicides ont lieu en milieu rural alors que seulement 30% de la population y vit”, précise Janique Lauret. “On retrouve aussi une plus forte proportion d'armes à feu en milieu rural. La question de l'omerta se pose également, lorsque l’on vit dans un village et que son mari connaît le maire, connaît les gendarmes. Bref, tout un tas de freins et d'obstacles particuliers. Donc, on essaie vraiment de travailler collectivement à faire en sorte de contourner ces obstacles liés à la ruralité”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
10 minutes 43 seconds

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Pourquoi provoquer la prise de conscience en entreprise ?
INSIDE Révélateur de Talents créé avec l'entreprise des cursus, des parcours de formation, qui ont pour but d'accompagner, principalement les managers et la population commerciale, celle qui est en relation avec les clients, sur des sujets de structure, de communication, de posture, pour améliorer le fonctionnement et l'efficacité du management et/ou le fonctionnement de la relation client. Un accompagnement qui doit pouvoir se faire tout au long de la vie professionnelle. Et là, les idées préconçues perdurent. "Comment se fait-il qu'on en soit arrivé à se dire “vivement la retraite ?”, s’interroge Valérie Paviost. “Lorsque l’on repousse l'âge de départ à la retraite, comment faire pour ne pas que ce soit vécu comme une peine, comme une sanction ?” Même si le taux d'emploi des travailleurs dits “très expérimentés”, au-delà de 55 ans, est en amélioration continue, soit 60,4% en 2024 contre 58,4% en 2023, la France reste en-deçà de la moyenne européenne. Par ailleurs, le taux de recrutement des plus de 50 ans plafonne à 11%. Enfin, 41% des salariés français ont été formés en 2023, contre 25% des plus de 50 ans. “On a l'impression qu'il y a un ralentissement de l'accompagnement du parcours professionnel à partir de 50 ans, et ça c'est quand même interpellant”, insiste Valérie Paviost. Les entreprises ont des obligations légales vis-à-vis des collaborateurs de plus de 45 ans, comme un entretien dit “de seconde partie de carrière”, qui balaie des sujets comme les souhaits de formation, de mobilité ou encore des adaptations éventuelles du poste de travail pour des emplois pénibles ou en cas d’usure professionnelle. “Mais après voilà, qu'est-ce qu'on fait de ça ?”, interroge Valérie Paviost. “Comment est-ce qu’on accompagne sur ce qui pourrait être fait au-delà de l’obligation légale, qui relève de la responsabilité de l’entreprise mais aussi du salarié, d’une coresponsabilité, que le salarié continue de se projeter dans l'entreprise et de se mobiliser, et que l'entreprise crée des conditions favorables pour cela ?” Par exemple, pour Valérie Paviost, l'entreprise pourrait travailler sur la valorisation de ses salariés expérimentés, qui possèdent un savoir de l'entreprise, pas seulement un savoir-faire, mais la culture de l'entreprise. “On envisage souvent l'évolution professionnelle dans l'entreprise de façon pyramidale. Je pense qu'il y a des développements plus horizontaux à envisager, d'expertise, de mentorat, par exemple. Cela permet à la fois de valoriser le salarié très expérimenté et en même temps d'avoir un vrai sens pour l'entreprise". Le plus important pour Valérie Paviost étant toujours de participer à changer le regard, de former les managers à avoir un œil neuf. “Il y a un véritable accompagnement à faire sur le regard qu'on pose sur les gens, de ne pas aller chercher là où est la différence mais là où sont les centres d'intérêts communs qui vont permettre à l'entreprise d'avancer. C'est être au service des salariés pour leur donner envie de venir travailler le matin. Pour moi, c’est la raison d'être d'une entreprise”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
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Pourquoi gérer la forêt durablement peut aussi rimer avec bien-être professionnel ? 
Créée au tout début de l’année 2022, la scierie La Scie d’Ici rassemble pour la plupart des anciens ouvriers d’une plateforme de bois locale, dont les méthodes pouvaient être améliorées selon eux. Alors, lorsqu’une usine de fabrication de palettes et de caisses d’emballage est mise en vente à Egliseneuve-des-Liards, ils reprennent les locaux pour créer l’entreprise dont ils ont rêvé, où ils seraient bien plus que de simples employés. Ils choisissent de créer une Scop, société coopérative de production, où chacun aurait voix au chapitre. “Dans la Scop, on partage les responsabilités, les tâches, c'est beaucoup plus horizontal”, explique Astrid Ursem. “Il n'y a pas vraiment un boss qui nous dit ce qu’on doit faire. C'est notre entreprise à nous tous. On n'est pas juste salariés, on est plus”. Au-delà de la démarche sociale, c’est aussi un engagement environnemental qui est pris au moment de la création de La Scie d’Ici, avec 80% du bois qui est originaire de 5 km aux alentours. La scierie essaie d'éviter les coupes rases, bien que ça ne soit pas toujours possible, avec le Douglas par exemple. Alors on encourage les clients à acheter du sapin, le bois le plus abondant dans le secteur. Le séchoir est chauffé avec des déchets bois, par ailleurs disponibles à la vente, donc la scierie n’a finalement aucun déchet. Un engagement “pour la forêt, pour la planète, pour nous”. "Je ne voudrais jamais travailler dans une autre entreprise”, insiste Astrid Ursem. “Pour moi, c’est un plaisir de venir travailler ici. Dans la plupart des entreprises, c’est compliqué de prendre une heure parce que son enfant est malade. Ici, il n'y a jamais de problème. On sait que si quelqu'un prend une après-midi, il va travailler un autre jour pour rattraper. On est aussi presque tous en mi-temps". Une organisation du travail et une adaptabilité qui détendent. Une motivation et un engagement qui permettent aux salariés de faire de l'éducation populaire aussi, de prêcher la bonne parole, expliquer aux clients ce qui se cache derrière leurs achats, parler du cycle de la forêt, de la nécessité d’éviter les coupes rases. La scierie distribue par exemple un livret informatif en partenariat avec le Parc naturel régional. “Ça augmente la sensibilité des gens autour de la question de la gestion des forêts”, explique Astrid Ursem. “On travaille aussi avec quelques gestionnaires qui gèrent la forêt différemment, avec plusieurs associations qui militent pour une gestion de forêt durable. On organise des portes ouvertes et des journées découvertes pour aller voir directement dans les forêts, là où on fait des coupes raisonnées pour sensibiliser nos clients, le public. On donne la possibilité aux gens d'acheter leur bois différemment. Il n'y a presque pas de scieries comme nous. Je pense qu'on est seulement trois en France. Mais au moins, on est là”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Comment donner plus d'impact à son argent via l'épargne et l'investissement ?
Comment donner plus d'impact à son argent via l'épargne et l'investissement ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Comment les entreprises peuvent créer un monde plus social et écologique ?
Comment les entreprises peuvent créer un monde plus social et écologique ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pourquoi mettre la finance au service du climat ? 
"On vise les banques, les assureurs, les investisseurs, mais aussi les institutions normatives, donc tout ce qui est régulateurs, décideurs publics, que ce soit au niveau national ou européen, ou encore ce que j'appelle les acteurs cachés de la finance, donc qui contribuent à façonner le comportement de ces acteurs financiers”, expose Lucie Pinson. Pour atteindre son but, Reclaim Finance poursuit 3 axes. Le premier est celui de couper les financements aux énergies fossiles. Le 2e est de se servir du levier financier pour transformer un secteur, comme celui de l’acier ou encore de l’électricité, produire différemment. Enfin, le 3e axe est celui de transformer en profondeur les logiques qui traversent le secteur. Alors comment forcer des acteurs qui sont naturellement tournés vers le court terme à embrasser un horizon de moyen et de long terme, notamment à travers l'obligation de l'adoption et de la mise en œuvre d'un plan de transition ? Il s’agit d’encadrer et de contrôler les pratiques des acteurs financiers, ou encore de mener des campagnes, de pointer l'écart entre les promesses ou ce qui devrait être fait et la réalité des pratiques, en mettant par exemple les acteurs du marché en concurrence. "Le principal risque qu'on met en avant, c'était le risque réputationnel”, explique Lucie Pinson. “La majorité de la population est inquiète des conséquences liées au dérèglement climatique. Il y a donc un risque pour des institutions publiques ou privées de ne pas agir sur cette question-là et d'être au contraire affiché comme un des responsables de la catastrophe climatique qui prend de l'ampleur chaque jour”. Ce risque réputationnel a des impacts économiques et financiers, en termes de perte d'opportunités sur de nouveaux contrats auprès d'investisseurs ou de marchés publics qui sont soumis à des critères de soutenabilité; de perte de clients qui ont décidé de se tourner vers des établissements plus responsables. Ça peut aussi avoir un impact direct sur le cours en bourse. Reclaim Finance entend aussi lutter contre le greenwashing, “qui nous endort collectivement”, explique Lucie Pinson, en dénonçant les grandes annonces des acteurs financiers qui se disent engagés en matière climatique ou les produits d'épargne et d'investissement faussement verts. “Le greenwashing est partout, que ce soit au niveau des institutions et bien entendu au niveau des produits d'épargne et d'investissement. La majorité des produits étiquetés comme étant responsables contiennent encore en vérité des entreprises qui développent des nouveaux projets d'énergies fossiles. Par exemple, les produits d'assurance vie, les unités de compte ou les produits d'épargne salariale, quand bien même ils sont étiquetés responsables, contiennent des entreprises qui développent des nouveaux champs pétroliers et gaziers dans 70% des cas”, explique Lucie Pinson. Donc y a une nécessité de réguler pour empêcher ce greenwashing. Ce qui signifie instaurer des règles strictes, procéder à des contrôles des appellations, des grandes déclarations, que les régulateurs aient les moyens de contrôler les pratiques des acteurs financiers et sanctionner si nécessaire. "Contrôler les appellations, les étiquettes qui sont mises sur les produits d'épargne et d'investissement, c'est essentiel pour ne pas tromper l'épargnant final”, plaide Lucie Pinson. “Mais il va falloir quand même réglementer sur l'ensemble des produits financiers pour garantir le respect de limites planétaires qui, elles, ne sont pas négociables”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
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Pourquoi les dirigeants d’entreprise doivent (re)devenir des entrepreneurs ? 
"Quand j'ai démarré avec Stim, il y avait vraiment un plafond de verre entre les équipes qui créaient, qui inventaient les produits de demain dans les boites, et les dirigeants de ces entreprises”, se remémore Frédéric Arnoux. Ces dirigeants ne sont là par hasard. Ce sont de très bons décideurs, de très bons gestionnaires. Mais lorsqu’il s’agit d’avoir une vision, parfois la gestion du risque se heurte à la créativité, à l’imaginaire. Et ce que cherche Stim, c’est réveiller ou éveiller la petite étincelle, et de questionner ces dirigeants sur le futur de leur entreprise, sur ce qu’ils ont envie de créer demain. “On va leur mettre dans les mains des outils qui leur permettent d'être de bons entrepreneurs, de bons concepteurs”, explique Frédéric Arnoux. “Dans ces cas-là, ce qu'il faut réussir à retrouver, c'est cet esprit pionnier, cet esprit d'entreprendre. Et pour cela, il faut aller chercher dans un autre registre, celui de l’émotion. Si on est dans le rationnel, on n'invente pas la voiture de demain”. Et Stim les aide ainsi à réaliser leurs visions, les mettre en place et sortir les offres et produits de demain, "créer les industries soutenables et désirables de demain”, qui permettent d'accélérer et accompagner la transition environnementale. “Par définition, notre métier c'est de faire bouger les lignes. Une entreprise ne nous appelle que quand elle veut faire bouger les lignes. Nous créons les nouvelles catégories d'objets de demain. Par exemple, si vous travaillez avec l'électroménager, la question que vous vous poserez c'est "Qu'est-ce qu'une machine à laver qui dure 100 ans ? Qu'est-ce que ça voudrait dire ? Comment je repense la machine à laver comme ça ? C'est ça réinventer une catégorie d'objets. Donc effectivement par définition, c'est bouger les lignes”, conclut Frédéric Arnoux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
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