Lors du Festival Cadavres Exquis 2025, Radio 2 L’Hers a réuni trois auteurs passionnés autour d’un même fil bleu : le Canal du Midi.
Lieu de passage, d’inspiration et parfois de drame, cette voie d’eau mythique, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, continue d’alimenter les imaginaires — qu’ils soient littéraires, poétiques ou policiers.
À travers leurs livres, Patrice Teisseire-Dufour, Alain Leygonie et Patrick Caujolle offrent trois lectures différentes de ce canal emblématique du Sud.
Journaliste, auteur et grand connaisseur du patrimoine occitan, Patrice Teisseire-Dufour signe un ouvrage à la fois documentaire et contemplatif.
Dans Le Canal du Midi, un chemin d’eau et de ciel, il invite le lecteur à une traversée poétique et historique le long de cette œuvre monumentale imaginée par Pierre-Paul Riquet.
Entre Toulouse et Sète, il raconte les paysages, les écluses, les hommes et les saisons qui donnent au canal sa respiration si particulière.
Un livre qui célèbre l’harmonie entre nature, génie humain et mémoire.
Avec sensibilité et simplicité, Alain Leygonie livre une déclaration d’amour à un lieu de vie et de rêverie.
Dans Petit éloge amoureux du Canal du Midi, il mêle souvenirs personnels, récits de rencontres et réflexions sur le temps qui passe.
Son écriture, fluide et imagée, épouse les méandres du canal et ses paysages familiers.
C’est une méditation littéraire sur la beauté du quotidien, l’attachement à un territoire et la poésie de l’eau.
Un texte bref mais lumineux, qui rappelle combien le Canal du Midi est un trait d’union entre les hommes et la nature.
Ancien policier et auteur de polars enracinés dans le Sud, Patrick Caujolle propose une vision bien différente du Canal du Midi.
Dans Canal du Maudit, il transforme ce cadre paisible en théâtre d’un crime mystérieux.
L’intrigue s’ouvre sur la découverte d’un corps repêché dans le canal, entraînant le lecteur dans une enquête sombre et haletante, où le passé refait surface.
À travers ce roman, Caujolle démontre qu’un lieu aussi calme peut dissimuler bien des secrets.
Le Canal du Midi devient alors un personnage à part entière, à la fois témoin et complice du drame.
🎧 Retrouvez dès maintenant les podcasts et vidéos des entretiens avec Patrice Teisseire-Dufour, Alain Leygonie et Patrick Caujolle sur notre site :
🚤 Patrice Teisseire-Dufour – Le Canal du Midi, un chemin d’eau et de ciel (Éditions Privat)❤️ Alain Leygonie – Petit éloge amoureux du Canal du Midi (Les Pérégrines)🔍 Patrick Caujolle – Canal du Maudit (Éditions Cairn)
Ancien officier de police judiciaire, Alex Vérone a passé plus de 25 ans au sein de la gendarmerie nationale, principalement dans le sud de la France. Une vie au contact du réel, des enquêtes, des drames humains.
Aujourd’hui, il met cette expérience au service de la fiction. Autoédité, il a déjà publié deux livres. Son dernier a pour titre <a href="https://www.romanenliberte.fr/alexverone.html" target="_blank">Souviens-toi de ta promesse</a>.
📖 Le livre : une enquête glaçante dans les Alpes
Dans Souviens-toi de ta promesse, tout commence par une nuit glaciale de novembre.
Une femme est retrouvée nue, inconsciente, non loin de Digne-les-Bains, dans des circonstances troublantes. L’identification de la victime devient vite une priorité pour les enquêteurs.
Mais les pistes sont minces… et le mystère s’épaissit.
Pendant ce temps, loin de cette affaire, Sarah et Franck, deux gendarmes de la brigade de recherches de Hyères, vont se retrouver mêlés à l’enquête d’une manière inattendue.
Ce qu’ils vont découvrir bouleversera leur équilibre et les entraînera dans une vérité aussi surprenante qu’inquiétante.
📻 Nous avons rencontré Alex Vérone lors du Festival Cadavres Exquis 2025.
Dans son interview, il revient sur son parcours, ses motivations et sur la manière dont il transforme son expérience de gendarme en matière romanesque.
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Dans les coulisses de la justice criminelle
Avocat général, magistrat au cœur du procès criminel, David Sénat exerce une fonction aussi essentielle que méconnue : celle de porter la parole de la société devant la cour d’assises. Dans son livre Avocat général, porter l’accusation (Mareuil Éditions, 2025), il livre un témoignage rare et précis sur cette mission à la fois juridique, morale et profondément humaine.
David Sénat s’appuie sur plusieurs affaires marquantes qu’il a eu à traiter pour raconter le quotidien d’un avocat général et les dilemmes qui accompagnent sa fonction.
Il revient notamment sur l’affaire Varin, celle d’un violeur en série condamné à 28 ans de réclusion, sur l’affaire Rambla, hantée par le souvenir du drame de Christian Ranucci, ou encore sur le dossier Zak et Taha, deux étudiants ayant tenté de dissoudre le corps de leur victime dans l’acide.
À travers ces affaires, l’auteur dévoile l’envers du décor de la cour d’assises, une institution où la justice se joue à hauteur d’homme, dans la complexité des faits, des émotions et des plaidoiries.
Dans cet ouvrage, David Sénat décrit avec clarté et retenue le rôle de l’avocat général : représenter la société, défendre la cohérence du droit et veiller à ce que chaque décision repose sur la vérité judiciaire.
Il ne s’agit pas d’un réquisitoire permanent, mais d’un exercice d’équilibre, entre raison et conviction, distance et empathie.
L’auteur livre également une réflexion sur l’éloquence judiciaire, la portée symbolique de la parole du ministère public et la responsabilité qu’elle engage dans le destin des accusés comme des victimes.
Un récit ancré dans la réalité judiciairePorter la parole de l’accusation
🎙️ Nous avons rencontré David Sénat lors du Festival Cadavres Exquis 2025
📻 Retrouvez l’interview complète – en podcast et en vidéo – sur le site de Radio 2 L’Hers :
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Une exploration documentée du genre policier
Paru début 2025 aux Éditions Les Humanoïdes Associés, Le Polar de Claire Caland (au scénario) et Sandrine Kerion (au dessin) s’inscrit dans la collection « Histoire de… en bande dessinée ». L’ouvrage propose une plongée passionnante dans l’évolution du roman policier, depuis ses racines antiques — avec la figure tragique d’Œdipe — jusqu’aux formes modernes du thriller nordique.
Conçu comme une synthèse à la fois érudite et accessible, le livre s’adresse aussi bien aux lecteurs passionnés de polar qu’aux curieux désireux de comprendre comment ce genre littéraire est devenu un miroir de la société.
Organisé en une vingtaine de chapitres riches en repères chronologiques et thématiques, Le Polar explore :
les grandes figures fondatrices du genre – Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, Raymond Chandler ou encore Georges Simenon ;
les mutations narratives du « whodunit » classique vers le roman noir et le polar psychologique ;
les liens étroits entre littérature, cinéma, bande dessinée et culture populaire ;
les enjeux de société et de représentation, notamment la place des femmes et la vision de la justice dans les récits criminels.
Le dessin sobre et fluide de Sandrine Kerion accompagne avec justesse la richesse du propos. Par son trait clair et son sens du rythme, elle donne à voir des notions parfois complexes sans jamais alourdir la lecture.
Le Polar est bien plus qu’une simple introduction au roman policier : c’est une leçon d’histoire littéraire en images, qui montre comment les récits criminels reflètent nos angoisses collectives, nos valeurs morales et nos évolutions sociales.
À la croisée du documentaire et de la bande dessinée, ce livre parvient à conjuguer rigueur intellectuelle et plaisir de lecture. Il constitue un outil précieux pour les enseignants, médiateurs culturels, bibliothécaires ou toute personne souhaitant transmettre la passion du polar à un large public.
🕵️♀️ Une enquête sur les origines et les métamorphoses du polar🎯 Un ouvrage essentiel pour les amateurs de littérature policière🎧 Nous avons eu le plaisir de rencontrer Claire Caland lors du Festival Cadavres Exquis 2025
Claveciniste, cheffe d’ensemble et écrivaine, Hélène Clerc-Murgier est une artiste rare qui fait dialoguer la musique et la littérature. Formée à l’Akademie für Alte Musik de Brême et au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam auprès du grand Gustav Leonhardt, elle a mené une brillante carrière de musicienne avant de se consacrer à l’écriture.
Co-fondatrice de la Compagnie lyrique Les Monts du Reuil, basée à Reims, elle explore depuis plusieurs années les liens entre création musicale, mémoire et imaginaire. Cette passion pour le rythme, la composition et la dramaturgie irrigue naturellement sa plume d’autrice de polar.
Avec sa série de romans publiés chez Actes Sud, dans la collection Actes Noirs, Hélène Clerc-Murgier s’impose désormais comme une voix singulière du roman policier historique français, capable de restituer la vie, la langue et les tensions du XVIIᵉ siècle avec une justesse rare.
Publié chez Actes Sud en janvier 2025, Meurtres en cinq actes entraîne le lecteur dans le Paris du XVIIᵉ siècle, au temps du cardinal Richelieu et des intrigues de cour.
Tout commence lorsqu’une série de meurtres spectaculaires survient dans les théâtres de la capitale. À chaque fois, la mise en scène du crime évoque un spectacle tragique : les victimes sont retrouvées pendant des représentations, accompagnées de deux cartes de tarot et de pamphlets politiques visant le médecin Pierre Renaudot, proche de Richelieu.
Les lieutenants du Grand-Châtelet, Jacques Chevassut et Philippe de May, se lancent dans une enquête périlleuse au croisement du pouvoir, du théâtre et de la superstition. Derrière les masques, se dessine un Paris de passions, de complots et d’ombres où chaque acte cache un secret.
Meurtres en cinq actes : un polar théâtral au cœur du Paris de 1631
Une rencontre au Festival Cadavres Exquis 2025
🎙️ Nous avons eu le plaisir de rencontrer Hélène Clerc-Murgier lors du Festival Cadavres Exquis 2025, un événement littéraire dédié au polar et au roman noir.
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Ancienne commissaire divisionnaire et première femme à avoir accédé à ce grade dans la police nationale, Danielle Thiéry s’est imposée comme une autrice majeure du polar français contemporain. Son expérience du terrain – des enquêtes de proximité aux services spécialisés – nourrit une œuvre réaliste, tendue et profondément humaine.
Depuis son premier roman en 1997, elle signe une série de thrillers policiers puissants où les personnages féminins tiennent la ligne de front, souvent à la croisée de la justice, du doute et du danger.
Publié aux Éditions Rivages Noir, Beback s’ouvre en 2009, dans un petit village de Bourgogne. Diane Devers, ancienne flic devenue romancière à succès, revient assister aux funérailles de son père, Gus, un homme né d’une liaison entre une paysanne et un soldat américain.
Mais à peine la cérémonie terminée, un événement macabre bouleverse la quiétude du cimetière : un corps empalé sur une grille. Puis, dans sa voiture, Diane découvre une fillette muette qui ne parle qu’anglais.
Ce double mystère va la conduire sur les traces d’un passé familial enfoui, jusqu’à New York, où se croisent les fantômes de la guerre, les traces d’une immigration ancienne et les ombres de la criminalité contemporaine.
Entre la Bourgogne rurale et les ruelles new-yorkaises, Danielle Thiéry signe un roman à la frontière du polar social et du thriller d’espionnage, où la quête de vérité devient autant personnelle que judiciaire.
Ce qui distingue Beback, c’est avant tout sa crédibilité. Le vécu de Danielle Thiéry en commissariat donne au récit une force rare : les procédures, les doutes, les rapports humains sont traités avec justesse, sans artifices.
Mais sous la mécanique policière, c’est une réflexion plus intime qui se dessine : que transmet-on de nos origines ? Peut-on fuir l’héritage du passé ?
Diane Devers, héroïne forte mais ébranlée, affronte ces questions avec une lucidité parfois douloureuse.
En alternant les paysages français et américains, Danielle Thiéry livre aussi une fresque sur les fractures sociales et culturelles d’un monde contemporain marqué par les migrations et les non-dits familiaux.
La plume, directe et sans effets inutiles, installe un rythme haletant, où l’émotion se mêle à la tension. Le résultat : un roman noir à la fois intime, politique et profondément humain.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Danielle Thiéry lors du Festival Cadavres Exquis 2025, où elle a évoqué la genèse de Beback, son rapport à l’écriture et son regard d’ancienne policière sur le monde du crime et de la fiction.
👉 Retrouvez l’interview complète – en audio et en vidéo – sur le site de Radio 2 L’Hers :
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📖 Beback : une intrigue entre drames intimes et secrets d’État🔍 Un polar nerveux, entre réalisme et émotion🌍 Un voyage à travers les fractures du monde🎧 Rencontre au Festival Cadavres Exquis 2025
Journaliste et diplômée de Sciences Po, Melvina Mestre a longtemps travaillé dans l’audiovisuel avant de se consacrer pleinement à l’écriture.
Née à Casablanca, elle a grandi entre la Méditerranée et l’Atlantique, ce qui nourrit aujourd’hui ses intrigues riches en couleur, en rythme et en profondeur historique.
Avec sa série consacrée à Gabrielle Kaplan, détective privée d’origine juive salonicienne, Melvina Mestre s’impose comme une voix singulière du polar francophone.
Dans Bons baisers de Tanger (Éditions Points, 2025), l’autrice nous plonge dans l’atmosphère trouble du Maroc des années 50, alors que le pays est encore sous protectorat français.
Gabrielle Kaplan est envoyée par le SDECE, les services secrets français, pour infiltrer les milieux interlopes de la zone internationale de Tanger, plaque tournante des trafics.
Sous couverture au restaurant Le Venezia, elle croise espions, contrebandiers et figures troubles du crime organisé.
Mais dans ce décor envoûtant, les frontières entre justice, loyauté et trahison deviennent vite floues…
Femme libre, perspicace et ironique, Gabrielle Kaplan incarne une nouvelle figure du polar féminin : indépendante, ancrée dans son époque mais résolument contemporaine par son regard critique sur la société.
Melvina Mestre dresse à travers elle le portrait d’une époque en mutation, entre espionnage, luttes d’influence et quête d’identité.
Roman d’espionnage, fresque sociale et hommage à la littérature noire, Bons baisers de Tanger séduit par :
une écriture précise et fluide,
une ambiance immersive dans le Tanger cosmopolite des années 50,
et une documentation solide sur la politique et les réseaux criminels de l’époque.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Melvina Mestre lors du Festival Cadavres Exquis 2025.
Une conversation passionnante autour du polar historique, du Maroc des années 50 et de la place des femmes dans la littérature noire.
👉 Écoutez son interview et découvrez la vidéo sur notre site :
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Tanger, 1952 : une ville entre ombre et lumièreUne héroïne singulière et moderneUn polar historique et élégant🎧 Entretien exclusif avec Melvina Mestre
Né en 1981, Arttu Tuominen est l’une des voix montantes du polar finlandais. Ingénieur environnemental de formation, il s’est imposé comme un écrivain engagé et rigoureux, explorant les zones d’ombre de la mémoire collective et les silences enfouis d’une nation longtemps restée discrète sur son histoire. Lauréat du Grand Prix du meilleur roman policier finlandais 2020 pour Le Serment, il s’est distingué par une écriture tendue, empathique et profondément humaine.
Publié aux Éditions de La Martinière, Tous les silences s’ouvre sur un double récit glaçant.
En 1941, sur le front de l’Est, deux soldats finlandais enrôlés dans les Waffen-SS retiennent une mère et son enfant.
Près de quatre-vingts ans plus tard, en 2019, un vieil homme est retrouvé grièvement blessé dans une petite ville de Finlande. L’enquête va révéler un lien direct entre ces deux époques : celui d’un pays qui n’a jamais vraiment affronté les zones sombres de son histoire.
Tuominen signe un roman d’une puissance rare, entre drame historique et polar contemporain. Il y questionne la complicité de la Finlande avec l’Allemagne nazie, la culpabilité héréditaire et la manière dont les silences d’hier empoisonnent les générations d’aujourd’hui. Un récit d’autant plus troublant qu’il s’appuie sur des faits réels souvent passés sous silence.
Avec La Honte, paru un an plus tard, l’auteur poursuit son exploration des ténèbres humaines, cette fois dans une Finlande contemporaine.
À Pori, petite station balnéaire, un adolescent disparaît après avoir été manipulé sur les réseaux sociaux par un mystérieux « Peter Pan ». L’enquêtrice Linda Toivonen, de la brigade criminelle, se retrouve confrontée à un réseau d’abus et à ses propres blessures personnelles.
À travers ce récit d’une grande maîtrise, Tuominen interroge la culpabilité, le silence et la peur dans une société où la honte agit comme un poison invisible. Plus qu’un simple thriller, le roman met en lumière la fragilité des adolescents face aux dangers du numérique et la difficulté à dire l’indicible.
Qu’il s’agisse du poids du passé ou des ombres du présent, Arttu Tuominen développe un style d’une grande précision, à la fois introspectif et cinématographique. Il ancre ses intrigues dans une réalité finlandaise rarement décrite : celle d’un pays rural, silencieux, où la nature et la mémoire se mêlent au destin des hommes.
Tous les silences et La Honte ne se contentent pas de raconter des crimes : ils questionnent la responsabilité collective, la culpabilité morale et la part d’ombre que chaque société choisit d’oublier.
🎧 À découvrir prochainement sur Radio 2 L’Hers
Nous avons rencontré Arttu Tuominen dans le cadre du Festival Cadavres Exquis 2025.
Son interview, entre polar, histoire et mémoire, sera disponible en podcast et vidéo sur notre site 👉 radio2lhers.fr
Un passé qui ne passe pas – Tous les silencesLa Honte : le polar psychologique d’une société vulnérableUne écriture qui réconcilie noirceur et humanité
Docteur en histoire de l’art, commissaire d’exposition et romancier, Éric Mercier s’est imposé comme l’un des auteurs français les plus originaux du polar contemporain. Son univers ? Celui des galeries, des collectionneurs, des faussaires… et des meurtres.
Avec L’Énigme Modigliani (Éditions de la Martinière, 2025), il signe un thriller érudit et haletant, à la croisée de l’enquête policière et du roman d’art.
L’histoire s’ouvre à Paris, où un faussaire fraîchement libéré de prison est retrouvé pendu dans une décharge. Quelques jours plus tard, le corps d’une spécialiste de Modigliani refait surface dans la Marne.
Leur seul lien apparent : le peintre maudit Amedeo Modigliani.
Le commandant Frédéric Vicaux, de la Brigade criminelle, et Anne, historienne de l’art, plongent alors dans une enquête labyrinthique où se mêlent faux tableaux, secrets d’atelier et meurtres en série.
Du Montparnasse bohème des années 1910 au marché de l’art contemporain, L’Énigme Modigliani explore les ombres et les manipulations du monde artistique, entre convoitise, passion et trahison.
S’appuyant sur une documentation solide, Éric Mercier tisse un récit où chaque détail compte : spoliations, ventes illégales, experts véreux…
Ce polar culturel brouille les frontières entre fiction et réalité, offrant à la fois un suspense tendu et une réflexion sur la valeur — morale et financière — de l’art.
🎙️ Nous avons rencontré Éric Mercier lors du Festival Cadavres Exquis 2025, où il nous a parlé de son rapport à l’art, du mythe Modigliani et des coulisses du roman noir.
🎨 Un polar au cœur du marché de l’art🕵️♂️ Entre roman noir et essai d’art
Ancien commandant de la Police nationale, Pierre Pouchairet a exercé dans plusieurs grandes directions de la PJ : Versailles, Nice, Lyon ou encore Grenoble. Après une carrière marquée par les enquêtes criminelles et le renseignement, il se consacre désormais à l’écriture et s’impose comme une voix incontournable du polar français contemporain.
Avec Captagonia (Éditions La Manufacture de Livres, paru le 10 octobre 2024), l’auteur signe un thriller géopolitique d’une intensité rare, mêlant trafic de drogue, corruption internationale et manipulation des services secrets.
L’intrigue débute à Jérusalem. La policière franco-palestinienne Maïssa Thabet vient de participer au démantèlement d’un réseau de trafiquants à Ramallah. Mais la victoire tourne court : un attentat la laisse grièvement blessée. Deux ans plus tard, remise sur pied, elle découvre qu’une nouvelle drogue dévastatrice – le captagon, surnommé “la drogue des djihadistes” – se répand en Europe.
Son enquête la conduit dans une traque internationale, de Paris à Dubaï, de Damas à la Bretagne, au cœur d’un système où se croisent argent sale, intérêts d’État et soif de vengeance.
Ancien flic, Pierre Pouchairet écrit avec la précision de celui qui connaît les rouages du crime et de la justice. Son écriture, à la fois directe et documentée, immerge le lecteur dans le quotidien de l’espionnage moderne et les zones d’ombre du pouvoir.
Entre réalisme policier, tension dramatique et regard critique sur les dérives politiques mondiales, Captagonia s’impose comme un roman noir d’une efficacité redoutable.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Pierre Pouchairet lors du Festival Cadavres Exquis 2025.
Un échange passionnant autour de son parcours, de la genèse de Captagonia et de sa vision du polar contemporain.
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🔍 Un roman entre espionnage et réalité💣 Un polar crédible et haletant🎙️ Rencontre au Festival Cadavres Exquis
Originaire du Comminges, Céline Servat vit et travaille en Haute-Garonne. Assistante sociale de métier, elle évolue depuis des années au plus près des réalités humaines, des fragilités et des drames du quotidien. C’est dans cette expérience du terrain qu’elle puise la matière de ses romans noirs profondément ancrés dans le réel.
Autrice de polars psychologiques et sociaux, Céline Servat fait partie de cette nouvelle génération d’écrivaines qui donnent au genre une dimension à la fois humaine, régionale et féminine. Elle est également membre du collectif “Les Louves du Polar”, une meute d’autrices francophones décidées à faire entendre la voix des femmes dans l’univers du roman noir et du thriller.
Leur démarche : défendre la diversité des écritures, la solidarité entre autrices et un regard neuf sur la société à travers le prisme du crime et du suspense.
🕵️♀️ Son dernier roman, La Vallée des Égarés (Éditions Taurnada, 2025) entraîne le lecteur au cœur du Comminges, dans un décor de montagnes aussi beau qu’inquiétant.
Tout commence par la découverte d’un corps mutilé dans une petite commune paisible des Pyrénées. L’enquête menée par la gendarmerie locale et la section de recherche de Toulouse met en lumière un univers de secrets enfouis et de destins brisés.
Au fil des pages, Céline Servat dévoile les failles d’une communauté où les apparences dissimulent des blessures profondes. Avec une écriture à la fois précise et sensible, elle compose un polar haletant et humain, où la tension narrative côtoie une réelle profondeur sociale.
🎙️ Nous avons eu le plaisir de rencontrer Céline Servat lors du Festival Cadavres Exquis 2025. Une conversation passionnante autour de son rapport au réel, de son écriture et de son engagement auprès des Louves du Polar.
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vocate à Antibes, Camille Lesur-Floreani manie aussi bien les codes du droit que ceux du polar. Après une licence en droit privé, un master 1 en droit privé et un master 2 en droit bancaire et financier à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, elle signe avec Les enquêtes de Bruce Palmer : L’affaire de la chapelle un roman autoédité vif, drôle et parfaitement rythmé, qui réinvente l’enquête classique sur la Côte d’Azur.
🕵️♀️ Le roman :
Comment survivre dans la ville la plus éblouissante de la Côte d’Azur lorsque l’on est fauché ?
C’est la question que se pose Gigi, une trentenaire fantasque et désargentée, menacée par une juge de perdre la garde de sa chienne Betty. Pour prouver sa bonne volonté, elle n’a qu’un été pour trouver du travail. C’est ainsi qu’elle se retrouve assistante, bien malgré elle, de Bruce Palmer, l’avocat le plus grognon de Cannes — un homme bougon et désabusé, décidé à prendre sa retraite.
Le duo, aussi improbable qu’explosif, se retrouve embarqué dans une enquête aussi brillante que rocambolesque : découvrir qui a empoisonné Harmonie de La Chapelle le soir de ses fiançailles. Entre secrets, rancunes et glamour cannois, L’affaire de la chapelle mélange habilement humour, suspense et tendresse dans une atmosphère digne d’une comédie policière à la française.
🎙️ Rencontre exclusive au Festival Cadavres Exquis 2025
Radio 2 L’Hers a rencontré Camille Lesur-Floreani lors du Festival Cadavres Exquis 2025. L’autrice y revient sur son parcours atypique, sa passion pour les intrigues bien ficelées et la liberté qu’offre l’autoédition pour créer un univers littéraire à son image.
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Journaliste belge installé à Waterloo, François Weerts s’impose comme une voix singulière du roman noir francophone.Il est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués, dont Les Sirènes d’Alexandrie (Actes Sud, 2008), Le Chagrin des cordes (Delpierre, 2015) et Les Morts de Beauraing (Rouergue noir, 2023).Son écriture, précise et humaine, mêle intrigue policière et réflexion sur la mémoire collective.
Avec son nouveau roman, On a tiré sur Aragon, François Weerts signe une œuvre à la croisée du thriller historique et du roman d’idées.L’intrigue débute à Bruxelles, en 1965 : une balle manque de tuer Louis Aragon, poète, résistant et figure du Parti communiste français.Chargé de l’enquête, Viktor Rousseau, un détective privé mandaté par le Parti communiste belge, découvre un monde d’anciens résistants désabusés, de trahisons politiques et de secrets longtemps enfouis.Peu à peu, la vérité devient un champ de bataille où la littérature et l’idéologie se confrontent.
À travers cette fiction rigoureusement documentée, François Weerts revisite les grandes désillusions du communisme européen.Le roman évoque les déchirements provoqués par le pacte germano-soviétique, les conflits d’idées entre les écrivains engagés, et les débats qui opposèrent Aragon à Paul Nizan, ce dernier refusant toute compromission entre les totalitarismes.Grâce à un ton sobre et tendu, l’auteur met en lumière la frontière fragile entre fidélité aux idéaux révolutionnaires et trahison morale.
Porté par une écriture fluide et nerveuse, On a tiré sur Aragon explore la part d’ombre de l’engagement et la mémoire blessée de l’Europe.Entre polar politique, drame existentiel et réflexion littéraire, le roman de François Weerts interroge la responsabilité de l’écrivain face à l’Histoire.Un texte captivant, précis et troublant, où chaque mot résonne comme un écho des luttes du siècle passé.Ici, l’Histoire tire à balles réelles — et c’est la littérature qui encaisse le choc.
🎙️ Nous avons eu le plaisir de rencontrer François Weerts lors du Festival Cadavres Exquis 2025.
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Un tir sur Aragon, un choc littéraire et politiqueUne réflexion sur les fractures de la gauche intellectuelleUn roman noir à hauteur d’homme
Écrivain et éditeur, Lionel Destremau est l’une des voix singulières du polar français contemporain. Avec son nouveau roman, Un crime dans la peau (La Manufacture de livres, 2024), il nous plonge dans un fait divers authentique survenu dans la région lyonnaise dans les années 1930, où la frontière entre la justice et la monstruosité devient floue.
Tout commence en 2014, lorsqu’un jeune officier de police passionné de tatouages découvre un étrange objet : un livre relié… en peau humaine. Cette reliure macabre proviendrait d’un certain Louis Rambert, condamné à mort pour un meurtre commis à Lyon. En remontant le fil de l’enquête, le policier tombe sur un nom familier : Gustave Mailly, le complice de Rambert… un patronyme qu’il porte lui-même.
Dès lors, passé et présent s’entrelacent dans une enquête vertigineuse sur la mémoire, la filiation et la fascination du crime.
À travers un récit nourri d’archives, d’articles de presse et de fragments historiques, Lionel Destremau reconstitue les destins brisés de ces deux hommes issus de la misère, happés par la délinquance puis le meurtre.
Le roman, d’une écriture à la fois sobre et précise, possède la force d’un documentaire et la profondeur d’un grand récit social. On y retrouve ce ton noir, presque journalistique, qui fait la marque de l’auteur de Gueules d’ombre et Jusqu’à la corde.
Avec Un crime dans la peau, Lionel Destremau signe un polar historique d’une intensité rare, où l’humanité se lit dans les cicatrices du crime et où le mal devient le miroir d’une époque.
🎙️ Nous avons eu le plaisir de rencontrer Lionel Destremau lors du Festival Cadavres Exquis 2025.
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Ancien commissaire divisionnaire et auteur de thrillers à succès, Jean-Marc Souvira s’impose comme l’une des grandes voix du polar français contemporain.
De La Porte du vent à son nouveau roman Murthy (Fleuve Éditions), il explore les zones grises de la justice, du pouvoir et de la morale, avec une rare justesse de ton.
Dans Murthy, Rachid Mansouri règne sur un vaste empire du narcotrafic. Un cartel si bien huilé qu’il semble intouchable. Jusqu’au jour où ses collecteurs d’argent se font braquer un à un. Quelqu’un le dépouille, et sa fureur devient incontrôlable.
Au cœur de cette spirale de violence se trouve Murthy Banerjee, un jeune étudiant d’origine indienne, brillant et idéaliste, qui se retrouve happé malgré lui dans un engrenage criminel et carcéral sans retour.
Entre trafics, corruption et chute morale, Murthy est un roman noir d’une grande intensité, à la croisée du polar social et du thriller psychologique. Fidèle à sa plume réaliste et percutante, Jean-Marc Souvira livre ici un récit sur la fatalité et les choix impossibles, porté par une tension constante et une humanité profonde.
Avant Murthy, l’auteur avait déjà marqué les lecteurs avec La Porte du vent, une fresque puissante et inattendue qui mêle histoire, mémoire et criminalité internationale.
Tout commence dans un cimetière militaire picard, sur une tombe chinoise de la Première Guerre mondiale, où deux vieillards – anciens chefs de réseaux mafieux – viennent se recueillir. De ce geste naît un récit vertigineux sur le poids du passé, la dette d’honneur, les liens du sang et les cicatrices de la guerre.
À travers une construction romanesque ample, Jean-Marc Souvira y tisse une réflexion sur la filiation, la violence et la rédemption, mêlant polar, tragédie humaine et fresque historique.
Un roman qui témoigne déjà de la maturité d’un écrivain capable d’unir le souffle du roman noir et la profondeur du drame humain.
🎙️ En direct du Festival Cadavres Exquis 2025, Jean-Marc Souvira s’est confié au micro de Radio 2 L’Hers : retour sur son parcours, son écriture et cette frontière si fine entre le bien et le mal.
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Ancien officier de la DGSE, Olivier Mas connaît les arcanes du renseignement de l’intérieur. Devenu romancier, il met cette expérience au service d’un thriller aussi crédible qu’implacable : Le Walk-in, publié chez Flammarion.
Le roman nous plonge à Beyrouth en 2015, dans un monde où se mêlent manipulations, loyautés fragiles et trahisons silencieuses. Un agent de la DGSE se voit confronté à un officier syrien qui demande à collaborer — un “walk-in”, comme on dit dans le jargon. Mais derrière cette proposition se cachent peut-être la ruse, le mensonge ou l'honnêteté et les zones d’ombre d’une guerre sans visage.
À travers cette intrigue d’espionnage d’une grande précision, Olivier Mas explore la complexité humaine derrière les missions secrètes : la solitude, le doute, la morale et les limites du devoir.
🎙️ En direct du Festival Cadavres Exquis 2025, l’auteur s’est confié au micro de Radio 2 L’Hers dans une interview passionnante:
À l’occasion du Festival Cadavres Exquis 2025, Radio 2 L’Hers a reçu en direct Marwan Chahine, journaliste franco-libanais, auteur du remarquable essai-enquête « Beyrouth, 13 avril 1975 – Autopsie d’une étincelle » (Belfond, 2024).
Dans cette interview exclusive, Marwan Chahine revient sur son travail d’investigation autour d’un jour clé de l’histoire du Liban : le 13 avril 1975, date symbolique du déclenchement de la guerre civile. À partir d’une recherche minutieuse mêlant témoignages, archives et récits contradictoires, il tente de comprendre ce qui s’est réellement passé lors de l’attaque d’un bus palestinien à Beyrouth – l’événement que l’histoire retient comme le point de départ du conflit.
Entre mémoire collective et vérité historique, 13 avril 1975 interroge les zones d’ombre d’un pays encore marqué par ses blessures et ses silences. L’auteur y mêle rigueur journalistique, engagement personnel et regard lucide sur la fragilité des récits nationaux.
À l’occasion du Festival Cadavres Exquis 2025, Radio 2 L’Hers a rencontré en direct l’écrivain, journaliste et photographe David Hury, auteur engagé qui a longtemps vécu au Liban.
Dans cette interview exclusive, il revient sur son parcours, sa passion pour Beyrouth et les thèmes qui traversent son œuvre. Son dernier roman, « Beyrouth Forever » (Liana Levi, 2025), couronné par le Prix Noir de l’Histoire, plonge le lecteur dans une enquête palpitante : l’assassinat d’Aimée Asmar, universitaire renommée, retrouvée morte à Achrafieh, au moment où elle venait de finaliser un manuel d’histoire unique destiné à tous les élèves du Liban.
À travers les personnages de Marwan Khalil, ex-milicien chrétien hanté par la guerre civile, et Ibtissam Abou Zeid, jeune enquêtrice chiite idéaliste, David Hury livre un roman noir à la fois politique et humain, qui interroge la mémoire, les silences et les fractures du Liban contemporain.
🎧 À écouter : le podcast de l’interview.
📺 À voir : la vidéo de cette rencontre exceptionnelle enregistrée au Festival Cadavres Exquis 2025.
À l’occasion du Festival Cadavres Exquis 2025, Radio 2 L’Hers a eu le plaisir d’accueillir en direct l’écrivaine belge Nadine Monfils, figure incontournable du polar décalé et de la littérature contemporaine.
Connue pour son humour noir, son style inclassable et ses personnages hauts en couleur, Nadine Monfils est l’autrice de plus de 80 romans. Elle a marqué le genre avec sa série à succès « Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette », où le peintre René Magritte et sa femme se glissent dans la peau de détectives amateurs, mêlant enquête policière et fantaisie surréaliste.
Lors de cette rencontre exceptionnelle, Nadine Monfils est venue présenter son tout nouveau roman : « Les Fleurs du crime de Monsieur Baudelaire – La Femme sans tête » (Verso, 2025). Dans ce polar atypique, elle transforme le poète Charles Baudelaire en enquêteur malgré lui, confronté à une mystérieuse affaire de meurtre. Un récit où se croisent poésie, excentricité et noirceur, dans la veine si singulière de son œuvre.
🎧 À écouter : notre interview exclusive où Nadine Monfils revient sur son parcours, son univers littéraire et les coulisses de son dernier livre.
Les 27 et 28 septembre 2025, Vigoulet-Auzil accueillera la 2ᵉ édition du festival Cadavres Exquis, un événement entièrement dédié au roman noir historique. Au programme : 30 auteurs venus de France et de l’étranger, 7 cafés littéraires, 11 tables rondes, 4 conférences, 3 expositions, un documentaire et une pièce de théâtre. La marraine de cette édition sera l’écrivaine belge Nadine Monfils, figure incontournable du genre.
Pour Ida Mesplède, directrice littéraire du festival au seon de l'agence Barnett&cie, l’enjeu est double : faire découvrir au public la richesse d’une littérature qui mêle intrigue et mémoire, et proposer un moment de convivialité où chacun peut échanger librement avec les auteurs.
“La curiosité est le meilleur passeport pour Cadavres Exquis”, résume-t-elle, en insistant sur la diversité des thématiques abordées : du fait divers au Moyen-Orient, en passant par Baudelaire, la Résistance en Occitanie ou les “malgré-nous” d’Alsace-Lorraine.
🎧 Dans notre interview radio, Ida Mesplède revient en détail sur la programmation, les coulisses de l’organisation et sa vision d’un festival ouvert à tous.