Dans cet Ă©pisode, je reçois Blandine Rinkel, autrice, musicienne et lectrice-exploratrice du vivant. NĂ©e en 1991 Ă Nantes, la lecture devient vite une Ă©chappĂ©e, une maniĂšre dâĂ©largir le rĂ©el sans le fuir. Puis vient lâĂ©criture, comme un pistage du trouble, une tentative de saisir ce qui Ă©chappe : les tensions entre amour et brutalitĂ©, les voix intĂ©rieures, les parts sauvages en nous que la sociĂ©tĂ© tente de lisser.Elle Ă©crit avec une sensibilitĂ© poreuse, en hybridant les registres pour mieux dire lâĂ©clat des Ă©motions, lâambivalence des liens, la complexitĂ© de lâhumain. Dans cet Ă©pisode, nous parlons de famille et de fantĂŽmes, de dĂ©sir, de spiritualitĂ©, d'amour et de la mort comme horizon "productif".Blandine Rinkel nâĂ©crit pas pour transmettre des messages : elle creuse des failles, Ă©coute ce qui ne se dit pas, donne forme Ă ce qui tremble. Avec elle, on comprend que la littĂ©rature nâest pas lĂ pour rĂ©pondre, mais pour tenir ensemble lâĂ©trange, le tendre et le contradictoire.đ° Chapitrage (durĂ©e : 1h58min)00:00 â Introduction & prĂ©sentation de Blandine Rinkel05:00 â Lectures fondatrices et territoires de lâenfance13:00 â Le pĂšre, la peur et la violence : Ă©crire sans rĂ©gler de compte21:55 â Croyance, fantĂŽmes et spiritualitĂ© laĂŻque36:50 â Ămotions, dĂ©sir, honte : dire lâinvisible44:56 â Consensus, normalitĂ© et Ă©trangetĂ© des Ă©vidences56:45 â Le processus dâĂ©criture : Ă©vitement, pistage, intuitions01:13:00 â Personnages, voix intĂ©rieures, hybriditĂ© narrative01:19:00 â Lâamour, la brutalitĂ© et la part sauvage01:27:50 â Prendre soin, protĂ©ger, accepter lâinconfort01:37:17 â Uniformisation numĂ©rique et vulnĂ©rabilitĂ© des corps01:46:00 â Intelligence artificielle, mĂ©decine et finitude01:55:42 â Ce qui reste quand tout sâarrĂȘte
Dans cet Ă©pisode, je reçois Simon Njami, Ă©crivain, curateur, penseur nomade et arpenteur des zones grises. Impossible de lâenfermer dans une biographie, et cela tombe bien : il refuse quâon le prĂ©sente comme un âintellectuel africainâ. Ce quâil cherche, ce nâest pas une identitĂ© Ă dĂ©fendre, mais une distance Ă maintenir. Une libertĂ© de circuler entre les mondes, les disciplines, les imaginaires.NĂ© Ă Lausanne, Ă©levĂ© entre Paris et YaoundĂ©, Simon Njami a grandi dans les plis de lâexil et du verbe. TrĂšs tĂŽt, il est fascinĂ© par les choses quâon ne voit pas : les non-dits, les traces, les silences pleins. Sa trajectoire est celle dâun homme qui cherche des formes pour lâinvisible, dans les expositions comme dans les livres, dans les conversations comme dans les actes."Jâai toujours Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© par les choses que lâon ne voit pas.""Je suis un artisan.""Je me sens Ă©tranger nulle part, en dĂ©calage partout."Dans cette conversation dâune rare intensitĂ©, nous parlons de ce que signifie rĂ©sister Ă lâĂ©vidence â ne pas se laisser enfermer dans ce quâon attend de vous, refuser les assignations, brouiller les frontiĂšres, prĂ©fĂ©rer la complexitĂ© Ă la simplification.Simon Njami convoque tour Ă tour W. E. B. Du Bois, AndrĂ© Malraux, Ernst Bloch, mais aussi les sages anonymes de sa mĂ©moire orale. Il parle du nous comme dâun chantier Ă rouvrir, dâun projet inachevĂ©. Et de lâhospitalitĂ© non comme un slogan, mais comme un art de vivre :"Le nous suppose lâaccueil. Lâinvisible suppose aussi lâaccueil."Un Ă©pisode profond, libre, qui agit comme une dĂ©construction Ă©lĂ©gante des Ă©vidences contemporaines. Une invitation Ă penser autrement, Ă rester en mouvement, Ă ne jamais se soumettre Ă l'Ă©vidence.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Françoise VergĂšs, intellectuelle dĂ©coloniale, essayiste, militante et agitatrice culturelle. Depuis des dĂ©cennies, elle interroge inlassablement les rĂ©cits officiels, creuse les angles morts de lâhistoire, dĂ©construit les dominations silencieuses. Un combat pour la justice et la dignitĂ© qui prend racine dans son enfance Ă La RĂ©union, terre de luttes et de rĂ©pressions, oĂč elle grandit entre un pĂšre militant communiste anticolonial, une mĂšre fĂ©ministe insoumise et des mĂ©moires imprĂ©gnĂ©es par le bruit des alizĂ©s et le goĂ»t du piment vert.NĂ©e Ă Paris en 1952 mais façonnĂ©e par La RĂ©union, Françoise VergĂšs a appris trĂšs tĂŽt Ă naviguer entre plusieurs mondes : celui des ouvriers agricoles, des lavandiĂšres et des dockers ; celui des intellectuels, des artistes et des rĂ©volutionnaires et celui de la rĂ©pression coloniale.Elle raconte avec pudeur et acuitĂ© ces annĂ©es dâenfance oĂč lâhospitalitĂ© populaire faisait office de refuge contre un Ătat rĂ©pressif qui harcelait son pĂšre et traquait sa famille :"Jâai grandi avec le sentiment que je pouvais ĂȘtre dans tous les milieux, quâaucun milieu ne mâĂ©tait interdit." De La RĂ©union Ă Alger, de San Diego Ă Paris, Françoise VergĂšs a traversĂ© les mondes et leurs luttes : fĂ©minismes dĂ©coloniaux, mouvements antiracistes, luttes Ă©cologiques. Elle parle de ce que signifie habiter un monde en ruine tout en refusant le dĂ©sespoir, et de ce qui, malgrĂ© tout, donne encore envie de se lever le matin.Un Ă©pisode oĂč il est question de violence systĂ©mique, dâĂtat-nation moderne fondĂ© sur lâoppression des minoritĂ©s et de la puissance des rĂ©cits invisibles qui rĂ©sistent, malgrĂ© tout :"LâĂtat-nation moderne se construit sur lâoppression de groupes : les femmes, les minoritĂ©s, les enfants. Câest une construction coloniale qui persiste aujourdâhui, sous dâautres formes, mais avec les mĂȘmes logiques." Avec une voix Ă la fois lucide et lumineuse, Françoise VergĂšs nous invite Ă regarder le monde autrement, Ă Ă©couter ce qui nâest pas dit, Ă se souvenir pour rĂ©inventer.Ressources complĂ©mentairesđ Le Ventre des femmes â Albin Michel, 2017đ Un fĂ©minisme dĂ©colonial â La Fabrique, 2019đ Une thĂ©orie fĂ©ministe de la violence â La Fabrique, 2020đ Programme de dĂ©sordre absolu : dĂ©coloniser les musĂ©es â La Fabrique, 2023đ Making the World Clean, Wasted Lives, Wasted Environment and Racial Capitalism â Goldsmiths Press, 2024
Dans cet Ă©pisode, je reçois Françoise VergĂšs, intellectuelle dĂ©coloniale, essayiste, militante et agitatrice culturelle. Depuis des dĂ©cennies, elle interroge inlassablement les rĂ©cits officiels, creuse les angles morts de lâhistoire, dĂ©construit les dominations silencieuses. Un combat pour la justice et la dignitĂ© qui prend racine dans son enfance Ă La RĂ©union, terre de luttes et de rĂ©pressions, oĂč elle grandit entre un pĂšre militant communiste anticolonial, une mĂšre fĂ©ministe insoumise et des mĂ©moires imprĂ©gnĂ©es par le bruit des alizĂ©s et le goĂ»t du piment vert.NĂ©e Ă Paris en 1952 mais façonnĂ©e par La RĂ©union, Françoise VergĂšs a appris trĂšs tĂŽt Ă naviguer entre plusieurs mondes : celui des ouvriers agricoles, des lavandiĂšres et des dockers ; celui des intellectuels, des artistes et des rĂ©volutionnaires et celui de la rĂ©pression coloniale.Elle raconte avec pudeur et acuitĂ© ces annĂ©es dâenfance oĂč lâhospitalitĂ© populaire faisait office de refuge contre un Ătat rĂ©pressif qui harcelait son pĂšre et traquait sa famille :"Jâai grandi avec le sentiment que je pouvais ĂȘtre dans tous les milieux, quâaucun milieu ne mâĂ©tait interdit." De La RĂ©union Ă Alger, de San Diego Ă Paris, Françoise VergĂšs a traversĂ© les mondes et leurs luttes : fĂ©minismes dĂ©coloniaux, mouvements antiracistes, luttes Ă©cologiques. Elle parle de ce que signifie habiter un monde en ruine tout en refusant le dĂ©sespoir, et de ce qui, malgrĂ© tout, donne encore envie de se lever le matin.Un Ă©pisode oĂč il est question de violence systĂ©mique, dâĂtat-nation moderne fondĂ© sur lâoppression des minoritĂ©s et de la puissance des rĂ©cits invisibles qui rĂ©sistent, malgrĂ© tout :"LâĂtat-nation moderne se construit sur lâoppression de groupes : les femmes, les minoritĂ©s, les enfants. Câest une construction coloniale qui persiste aujourdâhui, sous dâautres formes, mais avec les mĂȘmes logiques." Avec une voix Ă la fois lucide et lumineuse, Françoise VergĂšs nous invite Ă regarder le monde autrement, Ă Ă©couter ce qui nâest pas dit, Ă se souvenir pour rĂ©inventer.đ° Chapitrage (durĂ©e : 1h25min)00:00 â Introduction & prĂ©sentation de Françoise VergĂšs03:55 â Souvenirs dâenfance : le bruit des alizĂ©s, le goĂ»t du piment, la cuisine des femmes12:00 â Laurence Derouin, une mĂšre fĂ©ministe insoumise20:20 â "Mon pĂšre a Ă©tĂ© trĂšs harcelĂ©, comme d'autres" : rĂ©pression, racisme et propagande coloniale30:40 â La censure coloniale : presse, arrestations, violences policiĂšres40:58 â "Des femmes en lutte dans tous les pays" : les luttes fĂ©ministes globales et la prĂ©carisation des corps50:25 â Ăcrire contre lâoubli : comment documenter lâinvisible ?55:15 â "LâĂtat-nation moderne se construit sur lâoppression de groupes" : femmes, enfants, minoritĂ©s01:09:35 â Repenser le musĂ©e au XXIe siĂšcle01:20:05 â "Contrairement au discours mĂ©diatique dĂ©pressif, je reste admirative de celles et ceux qui nâarrĂȘtent pas de se battre" : trouver la joie dans la rĂ©sistanceRessources complĂ©mentairesđ Le Ventre des femmes â Albin Michel, 2017đ Un fĂ©minisme dĂ©colonial â La Fabrique, 2019đ Une thĂ©orie fĂ©ministe de la violence â La Fabrique, 2020đ Programme de dĂ©sordre absolu : dĂ©coloniser les musĂ©es â La Fabrique, 2023đ Making the World Clean, Wasted Lives, Wasted Environment and Racial Capitalism â Goldsmiths Press, 2024
Dans cet Ă©pisode, je reçois Mohamed Mbougar Sarr, Ă©crivain sĂ©nĂ©galais et laurĂ©at du prix Goncourt 2021 pour La plus secrĂšte mĂ©moire des hommes. Ensemble, nous plongeons dans une conversation dense et prĂ©cieuse sur la langue, lâhospitalitĂ©, la mĂ©moire et lâidentitĂ© â autant de fils invisibles qui tissent les rĂ©cits les plus vrais.NĂ© Ă Dakar (SĂ©nĂ©gal) en 1990, Ă©levĂ© Ă Diourbel (SĂ©nĂ©gal), Mbougar grandit au rythme des voix fĂ©minines de la maison â sa mĂšre, sa grand-mĂšre, ses tantes â qui, entre deux rĂ©cits de vie, ouvrent Ă lâenfant lâimaginaire du conte et de la fiction. TrĂšs tĂŽt, il est traversĂ© par plusieurs langues : le sĂ©rĂšre dâabord, langue maternelle et mĂ©moire affective, puis le wolof, langue de la rue, le français de lâĂ©cole, et lâarabe du Coran. Cette multiplicitĂ© nâest pas un obstacle, mais une matiĂšre vivante : chaque langue est porteuse dâun monde, dâune vision, dâun rythme.Auteur de Terre ceinte (2015), Silence du chĆur (2017), De purs hommes (2018) et La plus secrĂšte mĂ©moire des hommes (2021), Mohamed Mbougar Sarr construit une Ćuvre Ă la fois enracinĂ©e et traversante â qui refuse les assignations identitaires sans jamais renier ses hĂ©ritages.Nous parlons de lâhospitalitĂ© comme philosophie de vie, de lâaccueil des humains comme des non-humains, des morts comme des vivants â mais aussi de la complexitĂ© dâĂ©crire en français, langue dâhĂ©ritage colonial, tout en y faisant rĂ©sonner dâautres imaginaires.Mbougar ne se contente pas de passer dâune langue Ă lâautre : il fait dialoguer des univers symboliques et sensibles, il tisse des passerelles dâun imaginaire Ă un autre, pour faire apparaĂźtre ce qui ne se dit pas dâun seul tenant. Il ne cherche pas Ă lisser ses hĂ©ritages, mais Ă les accueillir dans leur tension, leur richesse, leur fĂ©conditĂ©.Avec pudeur et luciditĂ©, il revient sur la polĂ©mique suscitĂ©e par De purs hommes, sur les rĂ©sistances Ă nommer la violence intĂ©rieure des sociĂ©tĂ©s, et sur le pari de rester fidĂšle Ă sa propre exigence littĂ©raire, mĂȘme quand elle dĂ©range.Un Ă©pisode manifeste, sur ce que cela signifie Ă©crire entre les mondes sans se trahir, et sur la puissance douce de ceux qui choisissent lâouverture sans renier leurs racines.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Mohamed Mbougar Sarr, Ă©crivain sĂ©nĂ©galais et laurĂ©at du prix Goncourt 2021 pour La plus secrĂšte mĂ©moire des hommes. Ensemble, nous plongeons dans une conversation dense et prĂ©cieuse sur la langue, lâhospitalitĂ©, la mĂ©moire et lâidentitĂ© â autant de fils invisibles qui tissent les rĂ©cits les plus vrais.NĂ© Ă Dakar (SĂ©nĂ©gal) en 1990, Ă©levĂ© Ă Diourbel (SĂ©nĂ©gal), Mbougar grandit au rythme des voix fĂ©minines de la maison â sa mĂšre, sa grand-mĂšre, ses tantes â qui, entre deux rĂ©cits de vie, ouvrent Ă lâenfant lâimaginaire du conte et de la fiction. TrĂšs tĂŽt, il est traversĂ© par plusieurs langues : le sĂ©rĂšre dâabord, langue maternelle et mĂ©moire affective, puis le wolof, langue de la rue, le français de lâĂ©cole, et lâarabe du Coran. Cette multiplicitĂ© nâest pas un obstacle, mais une matiĂšre vivante : chaque langue est porteuse dâun monde, dâune vision, dâun rythme.Auteur de Terre ceinte (2015), Silence du chĆur (2017), De purs hommes (2018) et La plus secrĂšte mĂ©moire des hommes (2021), Mohamed Mbougar Sarr construit une Ćuvre Ă la fois enracinĂ©e et traversante â qui refuse les assignations identitaires sans jamais renier ses hĂ©ritages.Nous parlons de lâhospitalitĂ© comme philosophie de vie, de lâaccueil des humains comme des non-humains, des morts comme des vivants â mais aussi de la complexitĂ© dâĂ©crire en français, langue dâhĂ©ritage colonial, tout en y faisant rĂ©sonner dâautres imaginaires.Mbougar ne se contente pas de passer dâune langue Ă lâautre : il fait dialoguer des univers symboliques et sensibles, il tisse des passerelles dâun imaginaire Ă un autre, pour faire apparaĂźtre ce qui ne se dit pas dâun seul tenant. Il ne cherche pas Ă lisser ses hĂ©ritages, mais Ă les accueillir dans leur tension, leur richesse, leur fĂ©conditĂ©.Avec pudeur et luciditĂ©, il revient sur la polĂ©mique suscitĂ©e par De purs hommes, sur les rĂ©sistances Ă nommer la violence intĂ©rieure des sociĂ©tĂ©s, et sur le pari de rester fidĂšle Ă sa propre exigence littĂ©raire, mĂȘme quand elle dĂ©range.Un Ă©pisode manifeste, sur ce que cela signifie Ă©crire entre les mondes sans se trahir, et sur la puissance douce de ceux qui choisissent lâouverture sans renier leurs racines.00:00 â Introduction & prĂ©sentation de Mbougar03:48 â Ăcrivain, romancier, ou autre chose ?09:10 â Les bruits et odeurs de lâenfance Ă Diourbel17:05 â Langues premiĂšres : sĂ©rĂšre, wolof, français, arabe20:50 â LâhospitalitĂ© au SĂ©nĂ©gal : accueillir lâĂ©tranger comme pari humain25:40 â Une hospitalitĂ© Ă©tendue aux non-humains, visibles et invisibles28:57 â Les animaux de la maison, et la mort dâun mouton comme premier deuil36:10 â Traduire un imaginaire plus quâune langue : entre fidĂ©litĂ© et recrĂ©ation41:50 â La langue du rĂȘve et la multiplicitĂ© intĂ©rieure44:10 â Vers une Ă©criture multilingue : intrusion du sĂ©rĂšre et du wolof dans ses romans49:50 â HybriditĂ© et enracinement : ĂȘtre soi dans la relation, pas dans la tension54:40 â LâAventure ambiguĂ« et lâinitiation Ă lâidentitĂ© plurielle59:40 â Ătre enracinĂ© pour mieux sâouvrir : une racine mobile01:07:30 â PolĂ©mique autour de De purs hommes : sociĂ©tĂ©, violence et responsabilitĂ©01:14:30 â FraternitĂ© dans lâamour et dans la violence : la nĂ©gativitĂ© comme enjeu littĂ©raire et politique
Dans cet Ă©pisode, je reçois Tayeb Chouiref, islamologue, traducteur et cofondateur des Ă©ditions Tasnim, pour une conversation rare et prĂ©cieuse sur ce que signifie transmettre un monde plutĂŽt quâun simple message.NĂ© Ă Lille en 1972 dans une grande fratrie, Tayeb Chouiref grandit dans une maison traversĂ©e par les chants traditionnels, les plats du dimanche et la mĂ©moire des "absents". TrĂšs tĂŽt, il est touchĂ© par des textes qui bouleversent ses certitudes et ouvrent son regard sur lâuniversalitĂ© du sacrĂ©.Docteur en islamologie, spĂ©cialiste du soufisme et des sciences du hadith, il traduit, Ă©crit, publie, Ă©dite â mais toujours avec une intention claire : crĂ©er un espace dâhospitalitĂ© pour les textes spirituels, afin quâils puissent rĂ©sonner dans dâautres langues, dâautres cultures, dâautres cĆurs.Ensemble, nous parlons de lâĂ©go comme enfant intĂ©rieur, de la lenteur nĂ©cessaire Ă toute traduction la plus fidĂšle possible, du rĂŽle des librairies comme lieux dâinitiation, et de la langue coranique comme un appel au voyage.Une plongĂ©e subtile dans lâart de traduire, non comme une technique, mais comme une Ă©thique, une Ă©coute, un accueil.đ Liens utilesđ Ăditions Tasnim đ Site personnel de Tayeb Chouiref
đ Quelques ouvrages de Tayeb Chouiref :- Les enseignements spirituels du ProphĂšte- Travail et spiritualitĂ© en islam- Revivifier la spiritualitĂ© de lâislam- MoĂŻse et le cheminement spirituel- La mĂ©decine prophĂ©tique
Dans cet Ă©pisode, je reçois Tayeb Chouiref, islamologue, traducteur et cofondateur des Ă©ditions Tasnim, pour une conversation rare et prĂ©cieuse sur ce que signifie transmettre un monde plutĂŽt quâun simple message.NĂ© Ă Lille en 1972 dans une grande fratrie, Tayeb Chouiref grandit dans une maison traversĂ©e par les chants traditionnels, les plats du dimanche et la mĂ©moire des "absents". TrĂšs tĂŽt, il est touchĂ© par des textes qui bouleversent ses certitudes et ouvrent son regard sur lâuniversalitĂ© du sacrĂ©.Docteur en islamologie, spĂ©cialiste du soufisme et des sciences du hadith, il traduit, Ă©crit, publie, Ă©dite â mais toujours avec une intention claire : crĂ©er un espace dâhospitalitĂ© pour les textes spirituels, afin quâils puissent rĂ©sonner dans dâautres langues, dâautres cultures, dâautres cĆurs.Ensemble, nous parlons de lâĂ©go comme enfant intĂ©rieur, de la lenteur nĂ©cessaire Ă toute traduction la plus fidĂšle possible, du rĂŽle des librairies comme lieux dâinitiation, et de la langue coranique comme un appel au voyage.Une plongĂ©e subtile dans lâart de traduire, non comme une technique, mais comme une Ă©thique, une Ă©coute, un accueil.đ° Chapitrage (durĂ©e : 1:27:42)00:00 â Introduction & prĂ©sentation04:20 â Enfance, bruits et odeurs, hospitalitĂ© vĂ©cue09:45 â Une maison ouverte aux humains, aux non-humains, et aux absents13:30 â Lâenfance dans un imaginaire spirituel : rĂ©cits, priĂšres, intuitions18:40 â Les lectures qui bouleversent : Bible, soufisme, mystiques23:15 â Lâapprentissage de lâarabe comme retour aux sources25:33 â LâunitĂ© transcendante des religions de Fritjof Schuon : un livre fondateur30:50 â Le rĂŽle des librairies dans la quĂȘte de sens34:20 â La naissance des Ă©ditions Tasnim38:15 â LâhospitalitĂ© dans la tradition prophĂ©tique40:58 â Lâego selon Cheikh Al-âAlawi : lâenfant intĂ©rieur et le cheminement spirituel45:00 â Traduire comme un geste dâhospitalitĂ© : entre fidĂ©litĂ© et recrĂ©ation52:35 â Maurice Gloton, priĂšre et prĂ©sence dans la traduction57:05 â Traduire le Coran ? Intuitions, hĂ©sitations, espĂ©rances1:02:30 â La langue du Coran et lâimaginaire du nomadisme1:06:55 â Explorer les textes : un travail dâarchĂ©ologie spirituelle1:13:00 â Dans la fabrique de la traduction : gestes, lenteur, lumiĂšre1:21:20 â Lâintention, la sincĂ©ritĂ©, et la nĂ©cessitĂ© du silenceđ Liens utilesđ Ăditions Tasnim : https://www.tasnim.fr/đ Site personnel de Tayeb Chouiref : https://www.tayeb-chouiref.netđ Quelques ouvrages de Tayeb Chouiref :- Les enseignements spirituels du ProphĂšte- Travail et spiritualitĂ© en islam- Revivifier la spiritualitĂ© de lâislam- MoĂŻse et le cheminement spirituel- La mĂ©decine prophĂ©tique
Dans cet Ă©pisode, je reçois Yannick Do, directeur artistique, DJ et cofondateur de la marque Dola, pour une conversation sur les hĂ©ritages, ce que l'on choisit de transmettre Ă notre tour â et la maniĂšre dont la crĂ©ation peut devenir un acte de rĂ©ciprocitĂ©.
Au programme :
De lâaudiovisuel Ă la direction artistique : parcours dâun crĂ©atif discret mais dĂ©terminĂ© - souvent au bon moment, au bon endroit - entre Because Music, We Are Blind et les premiĂšres collaborations avec Nike
CrĂ©er de lâintĂ©rieur : son expĂ©rience chez Nike France, les dilemmes liĂ©s Ă la reprĂ©sentation, et les moyens subtils de faire passer des messages forts
Naissance de Dola : rencontre avec Fayçal Lazraq à Abidjan, envie commune de construire une marque sincÚre, enracinée, connectée à des récits pluriels
Le Giving Back comme boussole : faire Ă©merger de nouveaux talents, redonner ce quâon a reçu, crĂ©er des ponts entre scĂšnes, territoires et gĂ©nĂ©rations
La fĂȘte comme espace politique : retour sur les soirĂ©es â97% Africaâ et sur le rĂŽle des DJs dans la circulation des identitĂ©s diasporiques
CrĂ©er sans bruit : penser une marque comme un geste profond plutĂŽt quâun produit, et cultiver lâintention plutĂŽt que la dĂ©monstration
Un Ă©change tout en nuance sur lâhumilitĂ©, la transmission, et la responsabilitĂ© de celles et ceux qui ont eu la chance dâentrer dans le game â et choisissent de tenir la porte ouverte derriĂšre eux.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Yannick Do, directeur artistique, DJ et cofondateur de la marque Dola, pour une conversation sur les hĂ©ritages, ce que l'on choisit de transmettre Ă notre tour â et la maniĂšre dont la crĂ©ation peut devenir un acte de rĂ©ciprocitĂ©.
Au programme :
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CrĂ©er sans bruit : penser une marque comme un geste profond plutĂŽt quâun produit, et cultiver lâintention plutĂŽt que la dĂ©monstration
Un Ă©change tout en nuance sur lâhumilitĂ©, la transmission, et la responsabilitĂ© de celles et ceux qui ont eu la chance dâentrer dans le game â et choisissent de tenir la porte ouverte derriĂšre eux.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Somy D.U.C., alias Pierre Mendy, confĂ©rencier, formateur et consultant spĂ©cialiste des cultures hip-hop et afro-amĂ©ricaines, pour une conversation autour de lâhĂ©ritage, du formatage social et de lâĂ©mancipation par la culture.
Au programme :
Banlieue parisienne, annĂ©es 70-80 : grandir dans une citĂ© entre solidaritĂ©, communautĂ© Manjak et odeurs de cage dâescalier
HospitalitĂ© familiale comme mode de vie : un papa rĂ©sistant et patriarche de la communautĂ©, une maison toujours pleine de tantes, dâoncles et de nouveaux arrivants
Culture hip-hop & Ă©ducation populaire : la danse comme premier choc esthĂ©tique, la musique comme fil rouge, et le hip-hop comme levier dâouverture au monde
Sortir du quartier sans le trahir : comprendre le conditionnement collectif, sâautoriser Ă aimer le théùtre, le jazz ou la gastronomie française, et refuser les assignations
Transmission, mĂ©moire et fiertĂ© : du rĂ©cit oral des griots Ă la confĂ©rence contemporaine, comment partager un patrimoine culturel riche sans lâenfermer
Lâart comme appel dâair : provoquer le dĂ©clic, rĂ©veiller la curiositĂ©, crĂ©er des chemins de traverse pour celles et ceux qui cherchent Ă Ă©largir leur horizon
Une discussion à la fois incarnée et politique, pour toutes celles et ceux qui croient encore en la puissance du savoir culturel, de la mémoire vivante et des récits de transformation.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Somy D.U.C., alias Pierre Mendy, confĂ©rencier, formateur et consultant spĂ©cialiste des cultures hip-hop et afro-amĂ©ricaines, pour une conversation autour de lâhĂ©ritage, du formatage social et de lâĂ©mancipation par la culture.
Au programme :
Banlieue parisienne, annĂ©es 70-80 : grandir dans une citĂ© entre solidaritĂ©, communautĂ© Manjak et odeurs de cage dâescalier
HospitalitĂ© familiale comme mode de vie : un papa rĂ©sistant et patriarche de la communautĂ©, une maison toujours pleine de tantes, dâoncles et de nouveaux arrivants
Culture hip-hop & Ă©ducation populaire : la danse comme premier choc esthĂ©tique, la musique comme fil rouge, et le hip-hop comme levier dâouverture au monde
Sortir du quartier sans le trahir : comprendre le conditionnement collectif, sâautoriser Ă aimer le théùtre, le jazz ou la gastronomie française, et refuser les assignations
Transmission, mĂ©moire et fiertĂ© : du rĂ©cit oral des griots Ă la confĂ©rence contemporaine, comment partager un patrimoine culturel riche sans lâenfermer
Lâart comme appel dâair : provoquer le dĂ©clic, rĂ©veiller la curiositĂ©, crĂ©er des chemins de traverse pour celles et ceux qui cherchent Ă Ă©largir leur horizon
Une discussion à la fois incarnée et politique, pour toutes celles et ceux qui croient encore en la puissance du savoir culturel, de la mémoire vivante et des récits de transformation.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Samba DoucourĂ©, journaliste indĂ©pendant et programmateur de films africains/afrodiasporiques, directeur des publications et prĂ©sident de la cultissime revue Africultures, pour une conversation autour de lâhĂ©ritage, de la transmission et de la mĂ©moire culturelle.
Au programme :
Grandir Ă Paris dans une famille malienne : lâhospitalitĂ© comme norme, les langues maternelles et lâenfance dans un appartement toujours ouvert aux nouveaux arrivants
Le cinĂ©ma comme outil dâenquĂȘte : comment Samba choisit et programme des films pour provoquer des conversations sur des sujets invisibilisĂ©s
LâentrĂ©e dans le journalisme : des idĂ©aux aux dĂ©sillusions, son passage au CFJ, la difficultĂ© dâimposer certains sujets et la spĂ©cialisation quasi forcĂ©e sur les questions de diversitĂ©
Les quartiers populaires dans les médias : pourquoi certains récits ont du mal à exister et comment y remédier
Construire des ponts entre les publics : la médiation culturelle et le rÎle clé de la transmission pour reconnecter les imaginaires
Art & hĂ©ritages culturels : pourquoi certaines disciplines artistiques facilitent le dialogue entre des mondes qui sâignorent
Une discussion sincÚre et profonde sur les récits qui nous façonnent et la nécessité de créer des espaces pour faire entendre des voix trop souvent marginalisées.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet Ă©pisode, je reçois Samba DoucourĂ©, journaliste indĂ©pendant et programmateur de films africains/afrodiasporiques, directeur des publications et prĂ©sident de la cultissime revue Africultures, pour une conversation autour de lâhĂ©ritage, de la transmission et de la mĂ©moire culturelle.
Au programme :
Grandir Ă Paris dans une famille malienne : lâhospitalitĂ© comme norme, les langues maternelles et lâenfance dans un appartement toujours ouvert aux nouveaux arrivants
Le cinĂ©ma comme outil dâenquĂȘte : comment Samba choisit et programme des films pour provoquer des conversations sur des sujets invisibilisĂ©s
LâentrĂ©e dans le journalisme : des idĂ©aux aux dĂ©sillusions, son passage au CFJ, la difficultĂ© dâimposer certains sujets et la spĂ©cialisation quasi forcĂ©e sur les questions de diversitĂ©
Les quartiers populaires dans les médias : pourquoi certains récits ont du mal à exister et comment y remédier
Construire des ponts entre les publics : la médiation culturelle et le rÎle clé de la transmission pour reconnecter les imaginaires
Art & hĂ©ritages culturels : pourquoi certaines disciplines artistiques facilitent le dialogue entre des mondes qui sâignorent
Une discussion sincÚre et profonde sur les récits qui nous façonnent et la nécessité de créer des espaces pour faire entendre des voix trop souvent marginalisées.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet Ă©pisode d'HĂŽte Culture, je reçois Norman Ajari, philosophe et maĂźtre de confĂ©rences en Black Francophone Studies Ă l'UniversitĂ© d'Ădimbourg. Son travail explore les notions de race, de violence et de nĂ©gativitĂ©, avec une approche qui interroge aussi bien la pensĂ©e anticoloniale de Frantz Fanon que des phĂ©nomĂšnes contemporains de destruction du rĂ©el.
De son enfance en Moselle aux influences philosophiques qui nourrissent ses recherches, Norman partage son rapport aux idĂ©es et Ă la pensĂ©e critique. Il revient sur son intĂ©rĂȘt pour la thĂ©ologie noire, la question du mal et du nihilisme, ainsi que sur son exploration du satanisme comme hypothĂšse thĂ©ologique. Nous abordons aussi son amour pour le rap, le jeu vidĂ©o et la science-fiction, qui infusent son regard sur le monde.
Entre philosophie, spiritualité et pop culture, cet échange est une plongée profonde dans une pensée qui refuse les réponses toutes faites et qui interroge les fondements de notre réalité.
Dans cet épisode, on parle de :
Son enfance, héritage culturel et hospitalité : Souvenirs sensoriels de Moselle, langues parlées et influences du contexte familial germano-français.
Philosophie et quĂȘte intellectuelle : Son parcours acadĂ©mique et ses thĂšmes de recherche, de Frantz Fanon Ă la question de la nĂ©gativitĂ©.
Destruction et apocalypse : Réflexions sur la déshumanisation, la fin du réel et la fascination pour toutes les formes d'annihilation.
Spiritualité et théologie noire : De la théologie de la libération aux interrogations sur le « racisme divin » et le satanisme comme hypothÚse critique.
Saint Augustin et la métaphysique du mal : Libre arbitre, négativité et destruction du réel à travers une lecture philosophique.
Divertissement et pensée critique : Le rÎle du rap, de la science-fiction et du jeu vidéo dans sa réflexion philosophique.
Créolisation et bossalisation: entre négritude et créolisation, la figure des bossals comme nécessaire retour
Provocation et responsabilitĂ© intellectuelle : Le paradoxe dans lâĂ©criture et le positionnement dans le dĂ©bat public.
Réparations, multiculturalisme et éducation : Inégalités historiques, transmission et pistes de réflexion pour un monde plus inclusif.
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Cheetah The Curator est DJ, curatrice culturelle et fondatrice du mĂ©dia Black Square, une plateforme dĂ©diĂ©e Ă la promotion des Ćuvres crĂ©atives issues de la communautĂ© noire et Ă la reprĂ©sentation crĂ©ative de cette mĂȘme communautĂ©. Depuis sa crĂ©ation en janvier 2015, Black Square met en lumiĂšre des talents dans des domaines variĂ©s tels que la musique, la mode, l'art, la culture et le lifestyle.
Elle est aussi Ă lâorigine des soirĂ©es Trap Africa, et a mixĂ© pour des Ă©vĂ©nements majeurs, notamment en tant que DJ sur les saisons 1 et 2 de Nouvelle Ăcole. Son obsession pour la recherche et la transmission lâa amenĂ©e Ă explorer sans relĂąche les archives sonores, les rĂ©fĂ©rences culturelles et les connexions invisibles entre les scĂšnes musicales. Collectionneuse dans lâĂąme, Cheetah cherche toujours Ă rĂ©vĂ©ler ce qui est passĂ© sous les radars.
Dans cet épisode, elle nous raconte...
Son parcours atypique, de son enfance au Cameroun à son arrivée en France, et comment elle a construit son univers en naviguant entre musique, médias et entrepreneuriat. Elle partage les influences qui ont façonné son regard, son rapport au hip-hop et la maniÚre dont elle a fait de la curation et du partage un art à part entiÚre. Elle évoque également la création de Black Square, et son envie de documenter et de transmettre des récits créatifs trop souvent invisibilisés.
Dans cet épisode, on parle de :
Son enfance Ă Douala, entre bruits de rue, musique et bibliothĂšque familiale
Son arrivĂ©e en France et le choc culturel dans lâapprentissage de nouveaux codes
Ses premiers pas dans le rapet la danse au lycĂ©e et Ă lâuniversitĂ©
Son passage Ă Lille et son combat pour retrouver une expression artistique
La crĂ©ation du mĂ©dia Black Square et son obsession pour explorer les diffĂ©rentes formes dâexpressions crĂ©atives
Les soirées Trap Africa et leur impact sur la scÚne musicale parisienne
Son rapport Ă la collection, que ce soit Ă travers la musique ou les objets
Lâimportance de la curation et de la transmission dans son travail
Son passage au DJing et comment elle a su imposer son univers
Les diffĂ©rences culturelles dans la maniĂšre dâaccueillir et de partager, du Cameroun Ă la France
Son regard sur lâentrepreneuriat crĂ©atif, entre passion et rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques
Sa vision du rĂŽle du DJ au-delĂ de la technique : connecter, surprendre et transmettre
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