Un épisode exceptionnel qui met à l'honneur la parole des artistes et des commissaires de l'exposition Copistes, une collaboration inédite entre le Centre Pompidou-Metz et le musée du Louvre. Des artistes français et internationaux, confirmés ou plus émergents, sculpteurs, peintres ou vidéastes, figuratifs ou abstraits, familiers ou non du musée du Louvre, pratiquant ou pas la copie, ont été invités à faire un choix au présent de la narration au sein des collections du plus grand du musée du monde et nous le raconte.
En collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre
Nous sommes dimanche. Vous êtes au Centre PompidouMetz. C’est une année d’anniversaire pour l’institution qui a ouvert il y a 15 ans.
À ces 15 ans, âge miroir, répond une exposition pléthorique qui repose sur un dialogue entre les collections du Musée National d’Art Moderne et l’oeuvre d’un artiste pour le moins singulier : une figure incontournable de l’art contemporain qui porte un regard acéré sur le monde : l’italien Maurizio Cattelan.
Une structure horizontale, une tour hexagonale, 17.000 éléments de bois pour constituer sa structure : le Centre Pompidou-Metz est un chef d'oeuvre architectural sorti de terre en 2010 au coeur du nouveau quartier de la ville de Metz. Imaginé par Shigeru Ban et Jean de Gastines, sa construction est une histoire à part entière. Plongez dans les secrets de sa fabrication avec la voix de celles et ceux qui l'ont fait.
La pensée occidentale privilégie le fait de parler, de représenter, de s'adresser aux autres. C’est ce sur quoi reposent les avant-gardes, mais aussi le totalitarisme : il s’agit d’imposer sa parole à l’autre. Le changement radical serait d'écouter, de créer d’autres types de relations et d'être proche de l'autre. C'est cette notion d'espoir, de cet élan de vie, de cette qualité d’écoute et de la tendresse que l'exposition Après la fin met au jour.
L'exposition lueurs empruntées à Metz de l'artiste britannique Cerith Wyn Evan présentée au Centre Pompidou-Metz invite à questionner le cadre de l'exposition d'art contemporain général. Est-ce une monographie, avec l'ambition de dresser un panorama exhaustif d'une œuvre de l'artiste, ou bien s'agit-il d'une carte blanche où l'artiste est libre d'intervenir sans contrainte et d'explorer des nouvelles directions ? Ici, les deux notions s'entrelacent. D'un côté, l'exposition réunit des pièces majeures de Cerith Wyn Evans créées au fil des années et met en lumière les thèmes récurrents de sa pratique : le langage, la lumière, le son, l'engagement politique et poétique, la philosophie. De l'autre, l'espace du musée devient un véritable laboratoire où il orchestre un dialogue inédit entre ses œuvres, l'architecture, ses œuvres et la ville qui l'entoure.
Le Centre Pompidou-Metz consacre pour la première fois une exposition au médium photographie. Une aventure subjective dans l'histoire de la photographie à travers trois grandes conquêtes : Voir, c'est reproduire, c'est fixer l'image. La deuxième grande utopie de la photographie, c'est le temps, fixer le temps. Et la troisième, ce sera d'arriver à fixer la couleur. Ces trois grandes conquêtes sont tellement importantes pour la photographie et pour l'histoire de l’art qu'elle en deviennent presque des utopies.
Depuis la fin des années 1980, Katharina Grosse développe une pratique qui réinvente la peinture. Avec ses grandes membranes colorées, en relation symbiotique avec l'architecture du Centre Pompidou-Metz, l'artiste allemande de renommée internationale nous offre une expérience unique qui joue avec l'abstraction, la théâtralité, les échelles et la perception. " Tout peut être imagination, tout est un espace potentiel pour de nouvelles possibilités" nous dit-elle.
Si on le connaît peut-être moins que d’autres figures du surréalisme, André Masson occupe néanmoins une place essentielle dans le panthéon artistique du XXe siècle qu’il a marqué par ses inventions : l’automatisme, la peinture de sable, l’abstraction gestuelle et sensible qui jamais n’abandonne la volonté d’exprimer l’humain et le monde toujours, tous deux, enchevêtrés dans ses œuvres.
La pensée de Jacques Lacan est avec celles de Roland Barthes, Michel Foucault, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, essentielle pour comprendre notre contemporanéité. Or, si des hommages et des expositions ont déjà considéré la plupart de ces figures intellectuelles, la pensée de Lacan reste à ce jour, sur le plan muséal, inexplorée, alors que ce dernier a entretenu une relation très forte avec les œuvres d’art.
A découvrir au Centre Pompidou-Metz !
31.01.2023 - 27.05.2024
En 1936, Marie Laurencin peint le tableau La Répétition. À première vue, rien ne s'y distingue d‘une scène de genre convenue. Sans en avoir l'air, ce tableau n'est rien de moins qu‘une reformulation des Demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso, l‘une des œuvres inaugurales du modernisme : même rideau qu'ouvre un des modèles, même nombre de figures féminines dans une composition pyramidale, mêmes rythmes chromatiques. La répétition n‘est pas seulement le sujet du tableau, elle est aussi sa méthode, incarnée par le fait que tous les visages sont identiques – un redoublement dans le redoublement.
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En 2022, notre planète comptait 3,03 milliards de gamers c’est plus du tiers de ses habitants. Comme l’affirme Hans-Ulrich Obrist, ce hobby est devenu « le plus grand phénomène de masse de notre époque.
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Transgressive, muse, avant-gardiste, bohème, radicale,...
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