Today, we're exploring a nearly unknown territory, often neglected by traditional media and funding: the most vulnerable people in humanitarian and development sectors who remain in the shadows.
Let's look at some examples:
> Gender-based violence: although 1 in 3 women worldwide has experienced physical or sexual violence, less than 1% of global humanitarian aid is specifically allocated to fighting these forms of violence (UN Women, 2023). For LGBTQ+ people, the situation is even more alarming: in the 69 countries that criminalize homosexuality, organizations defending their rights receive only 0.04% of global philanthropic funding (Global Philanthropy Project, 2022).
> Another telling example is albinism: in sub-Saharan Africa, where up to 1 in 20 people with albinism is murdered before the age of 40 for practices related to witchcraft, protection programs receive only a tiny fraction of development funding (UN, 2022).
> Or modern slavery: it affects 50 million people worldwide, including 28 million in forced labor and 22 million in forced marriage. Yet, the fight against this scourge receives only 0.2% of international development funds (ILO and Walk Free Foundation, 2023).
My guest today, the Pro Victimis Foundation, based in Geneva, has made it its mission to act on these issues and help these forgotten victims. Since its creation in 1988, this private foundation has specialized in identifying and supporting neglected causes, adopting a niche philanthropy that prioritizes impact over visibility.
I am delighted to welcome Ariane Waldvogel, Executive Director of the Pro Victimis Foundation, for this conversation that will take us to the far reaches of philanthropy, where perseverance makes it possible to reach those whom the world has forgotten.
To know more about the Pro Victimis Foundation, visit: https://provictimis.org/en/
Welcome to this extraordinary episode of DONORS | TIPS, where we explore innovative approaches to philanthropy and development, together with both a foundation and one of its grantees. I'm thus delighted to bring you this conversation on community-driven systemic change featuring the mc2h Foundation and one of their partners, School for Life Ghana.
In a world where traditional top-down philanthropy has dominated for decades, we're witnessing a crucial shift toward approaches that center community voices and solutions. The evidence for this shift is compelling: According to the 2023 Global Philanthropy Report by the Council on Foundations, foundations that implement participatory grantmaking practices report 42% higher satisfaction among grantees and demonstrate 37% more sustainable outcomes over five-year periods (Council on Foundations, 2023).
Despite this evidence, less than 10% of international philanthropic dollars reach local organizations in the Global South directly (OECD, 2022). Furthermore, only about 2% of humanitarian and development funding goes to locally-led initiatives (Localisation Workstream, Grand Bargain, 2022).
The mc2h Foundation represents a new generation of philanthropists challenging these statistics. Focusing on early years literacy in West Africa, they've evolved from supporting established organizations to embracing smaller, community-led initiatives. Their approach embodies a deeper understanding that sustainable change cannot be imposed from outside but must be cultivated from within communities themselves.
School for Life, a locally-led organisation that has been delivering programs in education to rural communities in Ghana for 30 years and one of mc2h's local partners, demonstrates how community-driven literacy programs can create lasting impact. Their work highlights that when communities are genuinely involved in identifying challenges and developing solutions, the results extend far beyond basic literacy metrics.
This episode explores how this foundation is reimagining the relationship between funders and communities, moving away from the traditional donor-recipient dynamic toward genuine partnership. We examine how their entrepreneurial mindset influences their willingness to take risks on emerging community organizations and how they're working to shift power toward local leadership.
To know more about mc2h Foundation, click here.
To know more about School for life, click here.
Cet épisode est un hors-série, enregistré dans le cadre du Podcasthon, afin de mettre en avant le travail d’une association.
En Suisse, on estime que 1,8 million de personnes vivent en situation de handicap dont 90 000 avec une déficience intellectuelle, sans compter leurs proches, qui se battent chaque jour encore pour faire valoir leurs droits et ceux des personnes concernées. Parmi les 20 000 jeunes âgés de moins de 20 ans seuls 12 000 d’entre eux bénéficient d’un suivi spécialisé pour des besoins éducatifs particuliers. Cette inégalité dans l’accès aux services et aux structures adaptées, reflète un problème bien plus profond, celui d’une société encore trop peu inclusive, où les obstacles se dressent à chaque étape de leur parcours de vie.
L'inclusion des personnes en situation de déficience intellectuelle est un enjeu majeur pour les sociétés modernes. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ces personnes font face à des discriminations systémiques dans l'accès à l'éducation, à l'emploi et aux soins de santé. En Suisse, malgré des progrès, les statistiques montrent que beaucoup restent marginalisées, avec des taux d'emploi très faibles et un manque d'adaptations dans les infrastructures publiques et privées.
Les politiques d'inclusion varient d'un pays à l'autre, mais les bonnes pratiques incluent des systèmes d'éducation inclusive, des dispositifs d'accompagnement spécifiques dans l'emploi, ainsi que des initiatives de sensibilisation auprès du grand public. Toutefois, les obstacles restent nombreux : préjugés, manque de formation des professionnels, insuffisance des ressources dédiées, et difficulté à obtenir une reconnaissance sociale.
Pour aborder ces questions, Malou Lugat, stagiaire en communication, et moi-même avons le plaisir d'échanger avec Céline Laidevant, Secrétaire Générale d'insieme-Genève, une association engagée pour la défense des droits et l'accompagnement des personnes avec une déficience intellectuelle. Ensemble, nous abordons les thèmes suivants :
Ce qu’est la déficience intellectuelle et l’histoire de l’association Insieme-Genève ;
Les principaux obstacles à l’inclusion des personnes avec une déficience intellectuelle, et les solutions pour les surmonter ;
La thématique du vieillissement avec une déficience intellectuelle et les défis spécifiques auxquels cette population fait face ;
Les actions concrètes qu’insieme-Genève met en place pour améliorer la qualité de vie des personnes avec une déficience intellectuelle ;
La problématique croissante des comportements défis et l’accompagnement nécessaire pour les personnes présentant ces caractéristiques.
Cet échange nous permettra de mieux comprendre les enjeux de l’inclusion et de l’accompagnement des personnes avec une déficience intellectuelle, tout en mettant en lumière des actions concrètes pour améliorer leur quotidien.
Pour en savoir plus sur l'association et ses initiatives, visitez leur site web.
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Trisomie 21 du 21 mars 2025, nous vous invitons à soutenir les actions d'Insieme-Genève en faisant un don directement sur leur page dédiée. Chaque contribution, petite ou grande, aide à faire une réelle différence dans la vie de nombreuses personnes.
L'éducation est un puissant levier pour permettre à chaque individu de s'épanouir et de contribuer à la construction d'un monde plus juste et prospère. Cependant, trop d'enfants et de jeunes à travers le monde n'ont toujours pas accès à une éducation de qualité.
En effet, malgré des progrès considérables en matière d'accès à l'éducation dans le monde ces dernières décennies, la qualité de l'enseignement reste un défi majeur. Selon le Rapport mondial de suivi sur l'éducation de l'UNESCO publié en 2022, près de 60% des enfants et des adolescents dans le monde n'atteignent pas les niveaux minimaux de compétences en lecture et en mathématiques. Ce constat souligne l'importance cruciale de se concentrer non seulement sur l'accès à l'éducation, mais aussi sur son efficacité et sa pertinence.
L'éducation fondée sur des preuves, définie comme l'utilisation systématique de données probantes pour guider la prise de décision et les pratiques éducatives, offre un moyen prometteur d'améliorer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage. En s'appuyant sur la recherche, cette approche permet d'identifier les méthodes les plus efficaces et de les mettre en œuvre de manière ciblée et localisée afin d’améliorer les résultats des élèves. Elle se base sur des évaluations rigoureuses plutôt que sur des suppositions. Cette démarche favorise également une allocation plus judicieuse des ressources pour maximiser l'impact.
Selon une analyse intitulée "What Works in Education: A Guide to Systematic Review" menée par la Banque mondiale en 2020, les interventions éducatives basées sur des preuves peuvent augmenter les résultats d'apprentissage des élèves de 10 à 35% en moyenne. Cela se traduit par des gains substantiels en termes de compétences acquises et de perspectives d'avenir pour les apprenants.
Mais, la mise en œuvre de l'éducation fondée sur des preuves se heurte encore à de nombreux défis, notamment le manque de données fiables, les résistances au changement au sein du système éducatif et le manque de ressources pour soutenir ces approches innovantes. La Jacobs Foundation, organisation philanthropique suisse de premier plan, s'attaque à ces obstacles en finançant des projets de recherche et en promouvant l'adoption de pratiques éducatives efficaces à grande échelle.
Dans cet épisode, j’accueille Samuel Kembou, Global Lead Learning Evidence à la Jacobs Foundation, pour échanger autour de ce sujet pionnier et passionnant, et notamment :
En référence au questionnaire ENJOY mentionné dans l'épisode pour évaluer les pratiques de son organisation, voici le lien pour utiliser gratuitement le questionnaire: https://enjoy.jacobsfoundation.org
Et pour plus d'informations sur la Jacobs Foundation rendez-vous sur leur site Internet.
Bonne écoute !
La philanthropie suisse, et plus particulièrement genevoise, traverse une période de transformation dynamique, incarnant une tradition de générosité séculaire tout en s'adaptant aux défis contemporains. Genève, historiquement berceau du philanthropique avec le Comité International de la Croix-Rouge fondé en 1863, demeure aujourd'hui un acteur mondial majeur de la philanthropie.
En effet, d’après le Rapport sur les Fondations en Suisse 2024 publié par SwissFoundations, Genève est un Canton qui attire les acteurs philanthropiques. Depuis 2023, il occupe la 3ème place en Suisse en termes de nombre de fondations, soit 1’367 fondations comptabilisées, fruit d'un engagement historique pour les causes sociales et humanitaires, mais aussi symbole de l'excellence philanthropique helvétique.
Parallèlement, les mutations du secteur philanthropique sont profondes : émergence de nouvelles formes de philanthropie, développement de la philanthropie stratégique, multiplication des financements axés sur l'impact social, mais aussi collaboration intersectorielle avec une augmentation significative des partenariats formels avec des acteurs publics..
Les acteurs publics genevois jouent donc désormais un rôle crucial, passant d'un simple rôle de régulateur à celui de partenaire actif et de facilitateur. Le Conseil d'État genevois développe une approche proactive, encourageant de nouveaux modèles philanthropiques comme l'Impact Investing et la philanthropie collaborative. Fin 2023, le département a mandaté le Centre en philanthropie de l'Université de Genève pour réaliser une étude approfondie, marquant une volonté d'innovation et de positionnement fort.
Cette évolution s'inscrit dans un contexte global où les défis sociétaux - changement climatique, inégalités, crises sanitaires - nécessitent des collaborations innovantes entre secteurs public, privé et associatif. Pour en parler, j’accueille Catherine Zimmermann, Attachée aux Affaires Economiques à l’Office cantonal de l'économie et de l'innovation (OCEI) de la République et Canton de Genève.
évolution;
> les recommandations d'une étude du GCP pour renforcer encore plus le secteur philanthropique;
> le rôle des fondations dans cette collaboration intersectorielle.
Pour plus d'informations sur l’Office cantonal de l'économie et de l'innovation (OCEI) de la République et Canton de Genève, rendez-vous sur leur site Internet.
Comme à mon habitude, je rassemble quelques petits bouts de la richesse des informations et astuces que mes invités ont partagé avec vous tout au long de cette année 2024.
Dans cet épisode, vous trouverez les 5 astuces de la deuxième partie de cette année, toutes en français, avec :
> Marina Anselme, de la Fondation MSC sur comment une organisation peut-elle faire pour se faire connaître ou faire connaître ses actions auprès d’une fondation qui n’accepte pas les sollicitations;
> Mathieu Jeanne-Beylot de Genève pour le Bien Commun sur quels sont les éléments d’un bon pitch et les éventuels gros points de blocage, surtout quand on pitch sur scène;
> Alexandra Osvath de la FONGIT sur les ingrédients indispensables pour réussir quand on crée sa propre structure ou son propre projet;
> Cristina Davies de la Fondation Switzerland for UNHCR sur comment utiliser le plaidoyer et/ou la sensibilisation pour soutenir les efforts de collecte de fonds;
> Pierre Lemarchand de la Fondation Famille Lemarchand sur comment, dans une environnement ultra concurrentiel, mais aussi très diversifié, notamment concernant les attentes et les critères de chaque bailleur, une organisation à but non lucratif peut mettre ou remettre la relation au cœur de son approche.
Bonne écoute !
« On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce que l’on aime ». Cette citation de Jacques-Yves Cousteau résume à merveille le travail qu’essaie d’accomplir toute personne ou organisation engagée pour la préservation et la protection de l’environnement: partager sa passion pour inspirer les autres à faire de même.
Selon le Répertoire National des Associations, la France compte plus de 40 000 associations environnementales actives, témoignant d'un engagement citoyen remarquable. Ces organisations, souvent ancrées dans leurs territoires et méconnues du grand public, constituent un maillon essentiel entre les politiques nationales et leur mise en œuvre concrète au niveau local.
La France métropolitaine et d'outre-mer abrite un patrimoine naturel exceptionnel, avec plus de 180 000 espèces animales recensées. Cependant, selon l'Office Français de la Biodiversité, une espèce sur cinq est aujourd'hui menacée d'extinction sur le territoire national. Face à ce constat alarmant, la mobilisation pour la protection de la faune sauvage n'a jamais été aussi cruciale.
Les causes sont multiples : artificialisation des sols, avec l'équivalent d'un département français bétonné tous les 10 ans, fragmentation des habitats naturels, pollutions diverses, ou encore impacts des pesticides sur les insectes pollinisateurs, dont 30% des colonies d'abeilles disparaissent chaque année en France (UNAF, 2023).
Dans ce contexte, les associations locales de protection de la nature jouent un rôle essentiel. De la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) avec ses 57 000 adhérents aux petites associations locales, ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui œuvrent quotidiennement pour préserver notre biodiversité.
Mais les besoins financiers sont considérables : l'État français estime à 2,9 milliards d'euros par an les besoins de financement pour la biodiversité entre 2024 et 2030. Pourtant, selon un rapport de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, il existe un déficit annuel de financement d'environ 750 millions d'euros pour atteindre les objectifs nationaux de protection de la biodiversité.
Alors comment éveiller à la nature?
Je n’aurais pas pu trouver un meilleur invité pour parler de ce sujet que Pierre Lemarchand, le fils des fondateurs de l’enseigne Nature et Découvertes, également fondateurs de la fondation du même nom, puis de la fondation Famille Lemarchand. Une famille passionnée de nature depuis toujours, mais aussi passionnée de l’humain qui cherche sans cesse de nouvelles idées et solutions collectives pour concilier les deux avec amour et émerveillement.
Avec Pierre, nous parlons de :
> pourquoi créer une fondation familiale quand on a déjà créé une fondation d'entreprise;
> comment aborder l'impact différemment;
> de la relation horizontale et de confiance entre bailleurs de fonds et porteurs de projet.
Mais aussi d'honnêteté, d'authenticité, de valeurs et de passion !
Pour plus d'informations sur la Fondation Famille Lemarchand, rendez-vous sur : https://www.fondationlemarchand.org
Bonne écoute !
Selon le dernier rapport “Tendances Mondiales” du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), à la fin de 2022, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde a atteint le chiffre record de 108,4 millions. Parmi elles, 35,3 millions sont des réfugiés, ayant franchi des frontières internationales pour fuir les conflits, les persécutions ou les violations des droits humains.
Ces chiffres alarmants reflètent l'intensification et la multiplication des crises humanitaires à travers le globe. Les conflits en Ukraine, en Syrie, et en Afghanistan continuent de générer des flux importants de réfugiés. Cependant, d'autres crises, moins médiatisées, persistent dans l'ombre, exigeant une attention et un soutien urgents.
L'une de ces crises oubliées est celle qui sévit au Soudan. Depuis avril 2023, le conflit entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide a provoqué un exode massif. Le HCR rapporte qu'à la fin de 2023, plus de 1,5 million de personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins, tandis que 4,5 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays. Cette situation dramatique met à rude épreuve les ressources déjà limitées des pays d'accueil comme le Tchad, le Soudan du Sud et l'Égypte.
D'autres crises prolongées, comme celles en République démocratique du Congo, au Yémen, ou dans la région du Sahel, continuent de générer des besoins humanitaires immenses, souvent éclipsés par les urgences plus récentes ou plus médiatisées.
Face à ces défis, le financement de l'aide humanitaire reste cruellement insuffisant et ce sous-financement chronique limite la capacité des organisations humanitaires à fournir une assistance vitale aux populations les plus vulnérables. Les organisations humanitaires doivent donc innover pour diversifier leurs sources de financement et maximiser leur impact.
La création de fondations dédiées, comme Switzerland for UNHCR, représente une stratégie intéressante. Elles contribuent non seulement à mobiliser des ressources supplémentaires, mais aussi à sensibiliser le public sur ces crises oubliées et à maintenir l'attention sur les besoins persistants des réfugiés et des déplacés internes à travers le monde.
Dans cet épisode, j’accueille Cristina Davies, Directrice Exécutive de Switzerland for UNHCR pour échanger sur ces questions, et notamment sur :
> les avantages et les inconvénients pour une organisation internationale ou non-gouvernementale de créer sa propre fondation;
> les tendances collecte de fonds de ces dernières années dans le secteur humanitaire;
> l'utilisation du plaidoyer et de la sensibilisation pour soutenir les efforts de collecte de fonds.
Pour plus d'informations sur Switzerland for UNHCR: https://unrefugees.ch/en
Bonne écoute !
Je vous propose de plonger aujourd’hui dans l'univers dynamique des start-up en Suisse, un écosystème en pleine effervescence qui joue un rôle crucial dans l'innovation et la croissance économique du pays.
Mais commençons par définir ce qu'est une start-up. Il s'agit d'une jeune entreprise innovante, généralement à fort potentiel de croissance, qui cherche à développer un produit ou un service unique et à conquérir rapidement un marché. Ces entreprises se caractérisent par leur agilité, leur capacité d'innovation et leur ambition de croissance rapide.
En Suisse, l'écosystème des start-up a connu une croissance remarquable ces dernières années. Selon le Swiss Venture Capital Report, en 2023, les start-up suisses ont levé plus de 3,1 milliards de francs suisses, malgré un contexte économique mondial difficile. Ce chiffre témoigne de la vitalité et de l'attractivité du secteur.
La Suisse compte aujourd'hui plus de 3'000 start-up actives dans divers domaines tels que la technologie, la santé, la finance et l'industrie. Des pôles d'innovation comme Zurich, Lausanne et Genève se sont imposés comme des hubs majeurs, attirant talents et investisseurs du monde entier.
Cependant, créer et développer une start-up reste un défi de taille. C'est pourquoi l'accompagnement de ces jeunes pousses est crucial. Les incubateurs, les accélérateurs et les organismes de soutien jouent un rôle essentiel en offrant du mentorat, des ressources et un accès à des réseaux précieux. Ils aident les entrepreneurs à affiner leur modèle d'affaires, à accéder au financement et à naviguer dans les complexités du développement d'entreprise.
C'est dans ce contexte que j’accueille aujourd'hui Alexandra Osvath, Responsable Marketing, Communication et Engagement à la FONGIT, un acteur majeur de l'écosystème start-up genevois. La FONGIT, ou Fondation Genevoise pour l'Innovation Technologique, est une plateforme qui soutient depuis plus de 30 ans les entrepreneurs innovants dans leur parcours. Nous allons découvrir comment cette fondation contribue à façonner le paysage des start-up en Suisse et à Genève en particulier, et apprendre de leurs bonnes pratiques, qui pourraient s’avérer également utiles pour le secteur à but non lucratif.
Avec Alexandra, nous échangeons sur:
> l'importance de déminer le parcours entrepreneurial et de soutenir les entrepreneurs avec les expertises, ressources et financements nécessaires ;
> les collaborations possibles entre acteurs économiques, philanthropiques et à but non lucratif ;
> la responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) et comment ces aspects sont pris en compte par les start-ups ;
> les ingrédients indispensables pour réussir quand on crée sa propre structure ou son propre projet.
Pour plus d'information sur la FONGIT, Fondation Genevoise pour l'Innovation Technologique, et pour retrouver toutes les dates des rendez-vous Café-Croissant, visitez https://www.fongit.ch/
Bonne écoute !
Selon les dernières données disponibles, la Suisse se classe régulièrement parmi les pays les plus généreux au monde. En 2023, le Rapport sur les dons - Suisse publié par Swissfundraising et la Fondation Zewo estimait que près de 80% des ménages suisses faisaient des dons à des organisations caritatives, avec une moyenne annuelle d'environ 400 francs suisses par donateur.
Mais qu’est-ce qui motive les donateurs?
Des études récentes menées par l'Université de Zurich ont mis en lumière plusieurs facteurs clés. Parmi eux, on trouve le désir d'avoir un impact positif sur la société, un fort sentiment de responsabilité sociale, et la volonté de perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Mais un phénomène particulièrement intéressant dans ce domaine est l'impact des événements collectifs sur les comportements de don. En effet, les recherches montrent que les personnes sont souvent plus motivées à donner dans le cadre d'initiatives collectives ou d'événements communautaires.
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. Tout d'abord, le sentiment d'appartenance à une communauté joue un rôle crucial. Lorsque les gens se sentent partie intégrante d'un mouvement plus large, leur motivation à contribuer augmente significativement. Les événements collectifs, qu'il s'agisse de téléthons, de courses caritatives ou de campagnes de crowdfunding, créent un sentiment d'unité et de but commun qui stimule la générosité.
De plus, l'effet d'entraînement social ne doit pas être sous-estimé. Voir d'autres personnes donner encourage les individus à faire de même, créant ainsi un cercle vertueux de générosité. Ce phénomène, connu sous le nom de "preuve sociale", est particulièrement puissant dans les contextes où les dons sont visibles ou publiquement reconnus.
Enfin, ces initiatives collectives apportent souvent un élément de plaisir et de satisfaction immédiate aux donateurs. Participer à un événement caritatif peut être une expérience enrichissante en soi, combinant le don avec un sentiment d'accomplissement personnel et de connexion sociale.
Dans ce contexte, j'accueille Mathieu Jeanne-Beylot, qui s’occupe de la gestion des bénévoles en duo avec une autre collègue pour Genève pour le Bien Commun. Genève pour le Bien Commun est une grande soirée de collecte de dons pour les associations du territoire genevois et qui joue un rôle crucial en orchestrant et en soutenant ces événements annuels, catalysant ainsi la générosité à une échelle plus large.
Avec Mathieu, nous en apprenons plus sur :
> les coulisses de l'organisation de la Nuit du Bien Commun à Genève;
> pourquoi les mécènes et grands donateurs aiment participer à ce type d'événement;
> les clés du succès de cette soirée;
> les éléments d'un bon pitch en termes de contenu, mais aussi de posture sur scène.
Pour plus d'informations et pour s'inscrire à la prochaine soirée de Genève pour le Bien Commun, qui aura lieu le jeudi 26 septembre à 19h au Bâtiment des Forces Motrices, rendez-vous sur https://geneve.lanuitdubiencommun.com
Bonne écoute !
* The two last tips of this episode are in English *
Dans cet épisode estival, je vous propose un condensé des astuces partagées par mes invités autour de différents sujets pertinents pour la collecte de fonds dans le secteur à but non lucratif.
Découvrez les astuces de :
> Louis Gaucherand de la Fondation Entreprendre sur comment aborder le changement face à l'émergence de nouveaux modèles économiques;
> Alban du Rostu du Fonds du Bien Commun sur comment les organisations à but non lucratif peuvent s'inspirer des entrepreneurs pour être plus convaincants;
> Emilie Converset de la Fédération Vaudoise de Coopération (FEDEVACO) sur les éléments clés pour développer des projets de bonne qualité;
> *in English* Laura Hemrika from the Julius Baer Foundation on what to pay attention to with regards to inequalities;
> *in English* Bridie Layden from the END Fund on how to be convincing.
Bonne écoute !
“La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre” disait le chef Seattle, un chef de la tribu amérindienne des Susquamish qui vivait sur les îles du détroit du Puget dans l’Etat de Washington, dans son désormais célèbre discours prononcé en décembre 1854 pour défendre ses terres.
Nous sommes la nature, nous faisons partie d’elle. Et pourtant, des décennies d’industrialisation, de production intensive, de consommation, nous ont amené à regarder de haut ce qui constitue pourtant la source même de notre vie, de notre existence sur cette planète.
Comment alors restaurer l’équilibre entre l`homme et la nature? Comment favoriser l’engagement de chacun, y compris des acteurs économiques, dans cette quête de la reconnexion à soi et à notre environnement?
C’est avec ces questions essentielles en trame de fond, que j’ai le plaisir de recevoir Marina Anselme, Secrétaire Générale de la Fondation MSC, pour échanger sur le sujet de l’environnement, et plus particulièrement des océans, mais aussi sur l’engagement d’une grande entreprise, et surtout d’une famille, dans la voie de la responsabilité et de la philanthropie.
Avec Marina, nous échangeons sur :
> les différences et spécificités des fondations d’entreprise et des fondations familiales ;
> le greenwahsing ou écoblanchiment ;
> l’importance du corail dans notre ecosystème et pourquoi il faut absolument le protéger ;
> comment une organisation à but non lucratif peut se faire connaître d’une fondation qui n’accepte pas les sollicitations.
Bonne écoute !
En Suisse, les collectivités locales, c’est-à-dire les cantons et les communes, manifestent un intérêt fort pour les questions de solidarité internationale, de défense des droits humains et de promotion de la paix. De nombreux cantons et communes ont donné à cet intérêt une envergure politique durable en l'inscrivant soit dans leur Constitution soit dans une loi cantonale ou un règlement communal.
A ce titre, depuis plusieurs années déjà, les acteurs publics se professionnalisent sur le sujet de la coopération internationale et c’est ainsi que des fédérations cantonales se sont créées afin de mettre en commun des compétences, de favoriser les échanges, de prendre en charge des projets d’intérêt commun, d’assurer une veille stratégique par rapport aux enjeux du secteur ou encore de tirer partie d’effets de synergies.
Et pour en parler, je pars cette fois dans le Canton de Vaud, à la rencontre d’Emilie Converset, Chargée des projets à la Fédération Vaudoise de Coopération.
Avec Emilie, nous échangeons sur:
> les spécificités des fédérations de coopération;
> les critères pour devenir membre et pourquoi savoir se poser les bonnes questions est essentiel; ;
> la professionnalisation et le renforcement nécessaires des organisations à but non lucratif;
> les éléments clés pour développer des projets de bonne qualité.
Bonne écoute !
According to the World Health Organization, Neglected tropical diseases (NTDs) are a diverse group of conditions that are mainly prevalent in tropical areas, where they thrive among people living in impoverished communities. They are caused by a variety of pathogens including viruses, bacteria, parasites, fungi and toxins.
1 in 5 people globally is affected by these diseases, meaning over 1.7 billion people primarily living in Africa and Asia. They flourish mainly in rural areas, in conflict zones and hard-to reach-regions. They thrive in areas where access to clean water and sanitation is scarce – worsened by climate change.
Some of them are preventable and inexpensive to treat. Yet, they are ‘neglected’ because they are almost absent from the global health agenda. Neglected tropical diseases have very limited resources and are almost ignored by global funding agencies, even when they are responsible for devastating health, social and economic consequences. They perpetuate a cycle of poor educational outcomes and limited professional opportunities. In addition, they are associated with stigma and social exclusion.
This has to end. And that’s the reason why The END Fund was created in 2012, embodying the African proverb “alone we go faster, but together we go further”.
The END Fund is a leading philanthropic fund solely dedicated to ending neglected tropical diseases to achieve the 2030 World Health Organization elimination goals.
To talk about how collective efforts can have a significant impact on a specific topic, such as NTDs, I am happy to interview Bridie Layden, Senior Director - Investor Relations for the END Fund.
With Bridie, we discuss:
> What is a pooled fund and how does it work?
> What are the best successes and the biggest challenges of this collaborative effort to address together one specific topic?
> How does the END Fund, both as a grant-making organization and a fundraiser, work with its grantees and ensure alignment to deliver impact?
> How to be convincing when pitching potential donors?
For more information about the END Fund, click here.
For more information about the exhibition on NTDs that will be in Geneva in May 2024, click here.
Savez-vous combien représente l’investissement à impact au niveau mondial ? Chaque année, 1 trilliard de dollars est investi par des fonds d’impact, un montant considérable.
En France, d’après FranceInvest, dans son Panorama 2023 de la Finance à Impact, le marché de la finance à impact représente 14,8 milliards d’euros d’actifs et 11,74 milliards de ce capital sont investis dans des organisations à impact, principalement sur le continent européen. Les acteurs français soutiennent particulièrement les organisations à vocation sociale, avec 65 % des véhicules dont l’Objectif de Développement Durable principal a une dominance sociale et 19 % une dominance environnementale.
Vous l’aurez compris, les chiffres autour de l’investissement à impact sont en constante augmentation. Les différentes crises accélèrent largement ce mouvement et font sentir l’urgence, pour tous, de trouver de nouvelles solutions, de nouveaux modes d’action.
Pour parler de ce sujet, j’accueille dans ce podcast, Alban du Rostu, Directeur Général du Fonds du Bien Commun. Le Fonds du Bien Commun rassemble les mondes de l’investissement, de l'entreprenariat et de la philanthropie pour créer et accélérer des projets à impact positif.
Avec Alban, nous échangeons sur:
> Ce qu'est l'investissement à impact?
> En quoi un rapprochement entre la philanthropie et l'investissement à impact pourrait être nécessaire et comment cela peut-il se faire?
> Comment les porteurs de projets peuvent-ils s'inspirer des entrepreneurs?
Pour plus d'informations sur le Fonds du Bien Commun, rdv sur leur site Internet.
Pour visiter les plateformes dont nous parlons dans ce podcast, visitez:
> RGoods
Have you ever heard of the Gini index or Gini coefficient ? If you haven’t, the Gini index is a synthetic indicator of the level of inequality for a given variable and population. It varies between 0 (perfect equality) and 1 (extreme inequality). Between 0 and 1, the higher the Gini index, the greater the inequality. Inequalities measured in this way can relate to variables such as income, salaries, standard of living, and so.
According to the World Bank, for economic inequality, the top five countries are:
My invitee today, the Julius Baer Foundation, decided to focus its work on wealth and education inequalities with interventions in countries with the highest Gini index.
As they define it, “wealth inequality is the unequal distribution of assets among people and organizations. It encompasses not only the lack of financial resources but also the lack of social capital, which allows an individual to access the networks and opportunities necessary to live a dignified life.”
Wealth inequality is indeed one of the most significant challenges of modern times. It can lead to unequal societies, social instability, violence, unrest, and further societal problems that affect the world at large.
To discuss this very complex topic, I am happy to interview Laura Hemrika, Chief Executive Officer of the Julius Baer Foundation.
With Laura, we talk about:
For more information about the Julius Baer Foundation, please visit its website.
Ces dernières années, une pandémie et de nombreuses guerres ont entraîné une hausse spectaculaire du coût de la vie en Europe, entraînant une crise sanitaire, sociale et économique. Si tout cela nous touche individuellement, le secteur à but non lucratif n’a pas été épargné:
> au niveau européen, le montant des dons des particuliers a diminué de 32 % en 2022 par rapport à 2021,
> dans de nombreux pays, comme l’Irlande par exemple, près de la moitié des organisations caritatives ont constaté une augmentation de la demande pour leurs services, alors que les dons ont diminué de plus de 30%, créant ainsi des conditions plus difficiles en matière de collecte de fonds.
Même si le secteur à but non lucratif s’est montré agile, résilient et parfois même innovant, la question de leur modèle économique et de leur professionnalisation se pose. Comment les accompagner au mieux pour les armer face aux nouveaux enjeux sociaux, environnementaux et économiques de nos sociétés en constante évolution ? Les dirigeants d’ONGs et d’associations n’ont-ils pas tout intérêt à adopter une posture plus entrepreneuriale ?
Pour aborder ce sujet complexe, mais aussi parler d'entrepreneuriat en France, j’accueille Louis Gaucherand, Chargé de Développement chez la Fondation Entreprendre.
La Fondation Entreprendre est une vraie pépite qui a adopté une toute nouvelle façon de faire dans le collectif en créant des ponts solides entre l’entrepreneuriat, la philanthropie et le milieu associatif.
Avec Louis, nous abordons des éléments clés pour les associations:
> la nécessité de soutenir les associations dans leur développement, notamment en finançant aussi les frais administratifs;
> les leviers qui accompagnent la résilience du secteur associatif;
> la dynamique relationnelle bailleurs de fonds / porteur de projet;
> les modèles économiques émergents du secteur.
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Pour plus d'informations sur la Fondation Entreprise, rdv sur https://www.fondation-entreprendre.org.
Pour consulter le Mapping du mécénat et de ses pratiques, publié par Carenews dont nous parlons dans ce podcast, rdv sur https://carenews.plezipages.com/mapping-mecenat
Le condensé des astuces 2023 partagées par les invités de DONORS | TIPS !
Dans ce deuxième et dernier épisode dédié aux astuces 2023, on regarde de plus prêt comment convaincre ses donateurs et donatrices, mais aussi comment rester à la page des actualités philanthropiques, un aspect essentiel de la cultivation. Mes invités répondent aux questions suivantes:
Bonne écoute !
Le condensé des astuces 2023 partagées par les invités de DONORS | TIPS !
Dans ce premier épisode, on s'intéresse un peu plus à l’aspect projet qui reste un élément essentiel de la collecte de fonds:
Bonne écoute !
D’après une analyse de Gender Climate Tracker, l'espace le plus important qui détermine la politique climatique mondiale est la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la COP. La dernière en date, la COP27, qui a eu lieu en novembre 2022, a mis en évidence l'absence de progrès en matière d'équilibre entre les sexes, puisque les femmes déléguées représentaient 35,6 % seulement de l'ensemble des délégués nationaux des parties.
Pourquoi cette inégalité ? Pourquoi est-il essentiel pour les femmes de jouer un rôle dans les décisions environnementales et en lien avec le changement climatique ?
Pour parler de ce sujet essentiel, j’accueille Sophie Pouget, Déléguée Générale de la Fondation RAJA - Danièle Marcovici.
Avec un budget global de plus de 15 millions d’euros, la Fondation a pu soutenir plus de 300 associations - et plus de 700 projets - dans une soixantaine pays dans le monde grâce à des programmes autour de:
Et c’est ce dernier point que nous abordons grâce à Sophie, et notamment:
Pour plus d'informations sur la Fondation RAJA-Danièle Marcovici, visitez:
Bonne écoute !