Vendre ses créations artisanales :
dans l’article précédent, nous avons vu qu’il fallait prendre certaines précautions lorsque vous faites allusion à une marque dans vos créations. D’autant plus en surcyclage, puisque vous utilisez des objets déjà créées par des sociétés de marque.
D’autant plus si elle est connue, et qu’elle a les moyens d’agir en justice.
Voici quatre autres cas auxquels vous devez faire attention.
Petit rappel sur ce qu’est une marque : lorsque je désigne le terme “marque”, je pense à toute représentation servant à distinguer des produits, ou des services.
Ces signent servent à attirer et développer une clientèle, et leur assurer l’origine, et parfois la qualité, du produit.
Ces représentations regroupent :
– des dénominations : mots, ensemble de mots, noms, pseudos, lettres, chiffres, sigles,.
– ainsi que des signes sonores : son, musique, signes verbaux (les slogans)
– et en plus, des signes figuratifs : dessins, hologrammes, étiquettes, cachets, logos, images de synthèse, forme d’un produit, disposition, combinaison, nuances de couleurs.
En fait, la marque est représentée par tout un ensemble de symboles, qui fait que le consommateur associe l’objet à la marque.
Et, lorsque vous surcyclez, vous utilisez des logos, des motifs, des dessins, appartenant à la société ayant créé l’objet recyclé.
Maintenant, nous allons passer au crible les erreurs que vous pourriez commettre, et éviter les problèmes !
Ma méthode ressemble à celle d’une marque.
La mode et le droit des marques, une grande histoire.
La marque a un rôle d’attraction, tant par sa célébrité, que ses éléments de reconnaissance. Ces éléments qui, à coup sûr, vous font reconnaître que tel objet appartient à cette marque.
Comme mon exemple sur le jogging, en introduction.
Tenue de sport de marque – photo de Matthew Henry
7- Un signe décoratif constitue également un élément de la marque.
Ce peut être la forme d’une surpiqûre sur un vêtement – pensez aux jeans.
Ou, par exemple, un fermoir de sac-à-main. Ou les fameuses rayures que l’on a évoqué plus haut.
Ces décorations peuvent être perçues par le public comme un élément décoratif d’une marque en particulier.
Il y aura donc un problème, si votre création utilise un signe décoratif similaire à une marque connue si le consommateur risque de croire que votre produit provient de la marque.
8 – Vous ne copiez pas exactement, mais votre production a la même allure.
Faites attention également si vous mettez en avant la similitude entre votre méthode de conception, et celle d’une marque.
La loi n’aime pas le fait d’accoler les termes tels que “genre”, “type”, “style”, “formule”, “façon”, “système”, “imitation”, “genre”, “méthode” + nom de la marque ciblée = oubliez.
Je pense avoir été exhaustive, mais, bien entendu, tous les synonymes des termes ci-dessus sont également à éviter.