Grand rendez-vous d'actualité quotidien et citoyen de LCP-Assemblée nationale du mardi au vendredi à 19h30 et 23h30.
Parce que chaque voix compte, LCP donne toute sa place à la parole du citoyen. Les téléspectateurs interviennent chaque jour dans l'émission, tournée au coeur du Palais Bourbon.
Parce que chaque voix compte, l'émission incarnée par Adeline François, s'ancre dans les préoccupations quotidiennes des Français, tout en gardant l'exigence nécessaire pour décrypter et informer.
Experts, témoins et députés de toutes les sensibilités se succèdent sur le plateau en direct, faisant la part belle au débat contradictoire.
LCP - Assemblée nationale podcast.
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À LA UNE / Écologie : la maison brûle-t-elle ?
Du 10 au 21 novembre 2025, Belém, ville du nord du Brésil, accueille les négociations de la 30e Conférence des Parties (COP30). Dix ans plus tôt, 195 États se mettaient d’accord, à Paris lors de la COP21, pour tout mettre en place pour contenir le réchauffement climatique « bien en dessous de 2°C ». Cet engagement semble désormais inatteignable : selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la planète se réchaufferait de 2,8°C en 2100. « Nous avons échoué à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C », regrettait jeudi 13 novembre Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. Au Brésil, la coalition d’ONG "Kick Big Polluters Out" déplorait la présence de plus de 1 600 lobbyistes des énergies fossiles, soit 1 participant sur 25, dont Patrick Pouyanné, dirigeant de Total. En France, les chercheurs décrivent un « backlash écologique », un mouvement porté par des groupes d’intérêt économiques puissants et qui se caractérise par la répression et la décrédibilisation des défenseurs de l’environnement. Pourtant, 89 % des Français se disent inquiets face à la hausse des événements climatiques extrêmes, selon un sondage Ipsos pour le Réseau Action Climat. Près de sept Français sur dix estiment ainsi que les mesures politiques ne vont pas assez loin. Selon un sondage du WWF, 71% veulent que leur parti s’engage davantage en faveur de l’écologie, tous bords confondus : chez les écologistes (95%), chez les socialistes (81%), mais aussi au Rassemblement national (63%) ou chez Les Républicains (55%). Comment les députés comptent-ils répondre aux inquiétudes des Français liées au réchauffement climatique ?
Invités :
• Sébastien Humbert, député « Rassemblement National » des Vosges
• Sandrine Le Feur, députée « Ensemble Pour la République » du Finistère
• Léa Balage El Mariky, députée « écologiste et socialiste » de Paris
• En visioconférence : Sébastien Thomas, présentateur du « Journal météo climat » sur France Télévisions
« Le mot du jour » : CLIMAT par Mariette Darrigrand, sémiologue
« Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.
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À LA UNE / Boualem Sansal libéré : des relations France/Algérie apaisées ?
Mercredi 12 novembre 2025, l’Algérie a accepté de gracier et de libérer l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, près d’un an après son arrestation à Alger. Le pouvoir algérien qualifiait « d’attentatoires à l’unité nationale » des propos sur l’origine des frontières actuelles de l’Algérie et du Maroc dans le média d’extrême droite « Frontières ». L’écrivain a été condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende d’environ 3 300 euros en mars 2025. Peine ensuite confirmée en appel quatre mois plus tard. Lundi 10 novembre 2025, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, appelait son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour lui demander de faire « un geste humanitaire », en raison de sa santé fragilisée par un cancer de la prostate. Dans un communiqué, le gouvernement algérien a répondu favorablement à la demande de grâce poussée par l’Allemagne. Boualem Sansal a alors été hospitalisé à Berlin. Emmanuel Macron a exprimé « sa profonde gratitude » au chef d’Etat allemand, avant de préciser qu’il « reste évidemment disponible pour échanger avec le président Tebboune pour échanger sur l’ensemble des sujets d’intérêt pour nos deux pays ». Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, a été invité en Algérie pour reprendre les discussions diplomatiques. Quel sera l’impact de la libération de Boualem Sansal sur l’évolution des relations entre la France et l’Algérie ?
Invités :
- Bruno Fuchs, député « Les Démocrates » du Haut-Rhin, Président de la commission des affaires étrangères
- Noëlle Lenoir, ancienne Ministre des affaires européennes, Présidente du comité de soutien à Boualem Sansal
- Rachel Binhas, journaliste à « Marianne »
Les chroniques :
« Comment l’Allemagne a-t-elle obtenu la libération de Boualem Sansal ? » par Bertrand Périer, avocat
« La petite histoire dans la grande » : Libération de Boualem Sansal, pourquoi la France a échoué ? par Anna Cabana
LA QUESTION QUI FÂCHE / Marathon budgétaire : tout ça pour ça ?
Après une dizaine de journées et de soirées consacrées aux discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les députés se consacrent à nouveau au Projet de Loi de Finances 2026 (PLF). Le 4 novembre 2025, il restait plus de 2 000 amendements à étudier sur la partie recettes du PLF. « Il faudrait 78 heures pour le terminer, et il en reste 42 », alertait Hélène Laporte, députée RN et présidente de la séance. Le vote sur ce volet est prévu pour le 17 novembre, puis les élus devront se pencher sur les dépenses, avant un vote le 24 novembre, au plus tard. Les délais pourront-ils être respectés ? Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, a suggéré d’appliquer le « temps législatif programmé », afin de fixer à l’avance la durée des débats et de réduire les interventions des députés. Un marathon en forme de course contre-la-montre qui devra prendre fin au plus tard le 31 décembre 2025. Face à des débats qui se prolongent tard dans la nuit et durant les week-ends, les altercations dans l’Hémicycle se multiplient. Les députés travaillent-ils dans de bonnes conditions pour réussir leur marathon budgétaire ?
Invités :
- Marie Lebec, députée « Ensemble pour la République » des Yvelines
- Sandrine Rousseau, députée « écologiste et social » de Paris
- Nicolas Sansu, député « Gauche Démocrate et Républicaine » du Cher
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À LA UNE / Suspendue ! La réforme des retraites en pause…
Avec 255 voix pour, 101 abstentions et 146 voix contre, les députés ont acté la suspension de la réforme des retraites dans le projet de budget de la sécurité sociale, le mardi 12 novembre 2025. Sébastien Lecornu a ainsi accepté de reporter l’entrée en vigueur de la réforme phare d’Elisabeth Borne, symbole du quinquennat d’Emmanuel Macron. Absente de l’hémicycle, Elisabeth Borne reconnaissait sur LCI que « naturellement ça ne fait pas plaisir », mais que cela permettrait « d’éviter une crise institutionnelle ». La majorité des députés socialistes, ainsi que les élus écologistes, du Rassemblement national et du groupe Liot ont voté pour la suspension, alors que La France Insoumise, les communistes, des députés Horizons et Droite Républicaine votaient contre pour différentes raisons. Selon LFI, cette suspension n’est qu’un mirage, « un décalage plutôt qu’une suspension », et le parti de Jean-Luc Mélenchon milite pour son abrogation. C’est donc avec l’abstention des députés macronistes que la réforme défendue ardemment par le Président a été suspendue. Cette mise en pause coûtera « 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027 », selon le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou. Quelles seront les conséquences pour les Français ?
Invités :
- Benjamin Morel, constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Panthéon-Assas
- Thomas Soulié, grand reporter politique au « Parisien »
- Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP
- En visioconférence : Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT en charge des négociations sur les retraites
Chroniques :
« Retraites, le coût de la suspension » par Fanny Guinochet
« Quelle histoire ! » : la grâce présidentielle de Boualem Sansal par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Réforme des retraites : suspension mais pas abrogation !
« Dans un pays qui est ruiné, suspendre la réforme des retraites est illusoire », a défendu Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine, qui a voté contre l’article 45 bis, suspendant la réforme. La France Insoumise a également voté contre, en précisant qu’ils « n’ont pas été élus pour obtenir des miettes de la Macronie en déroute ». « C’est un décalage de trois mois et rien d’autre », a appuyé Stéphane Peu, du groupe GDR, avant de déclarer : « On ne se satisfera pas d’une entourloupe ». Au centre, à quelques exceptions près, Ensemble pour la République et Les Démocrates ont préféré s’abstenir : « Nous sommes lucides sur le fait que cette suspension ne sera pas bénéfique pour l’économie française, mais aussi sur le fait qu’elle est nécessaire à l’adoption du budget », nuançait dans l’hémicycle Gabriel Attal. Ce sont finalement socialistes, écologistes, députés du Rassemblement national et du groupe LIOT qui ont voté en faveur de la suspension de la réforme. Le PS, par la voix de Jérôme Guedj, s’est dit « abasourdi » par les votes contre du reste des députés de gauche, défendant une suspension « qui va constituer une avancée pour des centaines de milliers de nos concitoyens ». La suspension de la réforme des retraites sera-t-elle suffisante pour sauver le gouvernement de Sébastien Lecornu de la censure ?
Invités :
- Ludovic Mendes, député apparenté « Ensemble Pour la République » de Moselle
- Véronique Louwagie, députée « Droite Républicaine » de l’Orne
- Christine Pirès-Beaune, députée socialiste du Puy-de-Dôme
- En duplex : Éric Coquerel, Président « La France Insoumise » de la commission des finances
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À LA UNE / Budget de la santé : les patients oubliés ?
Depuis mardi 4 novembre 2025, les députés se penchent sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Pour limiter la dette française, le gouvernement envisage des coupes budgétaires à hauteur de 7 milliards d'euros dans le budget de la santé. Ainsi, l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam), serait plafonné à une augmentation de 1,6 %, contre une augmentation moyenne de 4 % depuis 2021. Le gouvernement prévoit également un doublement des franchises médicales, une réduction de la durée maximale des arrêts maladie, comme une suppression des exonérations d’impôt pour les affections longue durée (ALD). Alors que 87 % du territoire national était classé en désert médical en 2024 par le gouvernement, que le nombre de médecins généralistes a diminué de 1,7 % depuis 2017, et que le nombre de lits d’hospitalisation a baissé de 10,5 % en 12 ans, les différents syndicats du secteur de la santé se mobilisent contre ce projet de budget. Plus de 1 500 médecins libéraux appellent notamment à la grève. Pour les patients, le reste à charge a augmenté de 6,6 % depuis 2023. Face aux inquiétudes des Français et à la part croissante de citoyens ayant du mal à se soigner (45% en 2023 selon le baromètre Ipsos pour le Secours populaire), comment les députés comptent-ils se saisir de la question ?
Invités :
• Yannick Monnet, député « Gauche Démocrate et Républicaine » de l’Allier
• Philippe Vigier, député « Les démocrates » d’Eure-et-Loir
• Christophe Bentz, député « Rassemblement National » de Haute-Marne
• Nathalie Coutinet, économiste de la santé en poste à l’université Sorbonne Paris Nord
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À LA UNE / 13 novembre 2015, vendredi noir
Vendredi 13 novembre 2015, trois attaques terroristes frappent la capitale française. D’abord à proximité du Stade de France, où se joue le match amical entre l’équipe de France de football et l’Allemagne. Viennent ensuite des fusillades dans des terrasses des 10e et 11e arrondissements de Paris, avant que trois terroristes n’entrent dans la salle de concert du Bataclan, alors que le groupe américain de rock, Eagles of Death Metal, se produisait devant 1 500 personnes. Présent au Stade de France, François Hollande, alors Président de la République, décrit dans la nuit « un acte de guerre commis par une armée terroriste ». Ils sont 131 à avoir été assassinés ce 13 novembre, et plus de 400 personnes ont été blessées. En 2022 s’achevait le procès historique de cette soirée, et le seul survivant des commandos terroristes, Salah Abdeslam, était condamné à la perpétuité incompressible. Dix ans après cet événement qui a marqué la France entière, LCP diffuse et co-produit le documentaire « Vendredi noir » du journaliste Daniel Psenny. Lui-même frappé par une balle des terroristes, Daniel Psenny a recueilli les témoignages des victimes du Bataclan qu’il avait filmées ce soir-là. Le récit de leurs souvenirs est bouleversant. Que reste-t-il de cette nuit meurtrière dans la mémoire collective ?
Invités :
- Daniel Psenny, réalisateur de « Vendredi noir »
- Denis Peschanski, historien, directeur de recherche émérite au CNRS, auteur de « Faire face » (Flammarion)
- Sandrine Larremendy, psychologue clinicienne, psychocriminologue
Les chroniques :
« 13 novembre 2015, François Hollande était Président » par Anna Cabana
« Quelle histoire ! » : Sainte-Soline, la vérité des caméras-piétons par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / L’État français est-il trop généreux ?
« L’Etat français a été très généreux jusqu’ici », affirmait mardi 4 novembre 2025, Jean-Pierre Farandou, le ministre du travail et des solidarités. Dans son projet de loi de finances pour 2026, le gouvernement propose de modifier la prime de Noël. Mise en place en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin et versée à la mi-décembre aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) de France Travail, l’allocation équivalent retraite (AER) ou la prime forfaitaire pour reprise d’activité (PRFA), cette prime exceptionnelle de fin d’année bénéficiait en 2024 à plus de 2,2 millions de ménages. En 2024, son montant variait de 152,45 euros à 503,09 euros selon le nombre d’enfants à charge, pour une enveloppe initiale de 466,5 millions d’euros. Le budget de 2026 prévoit moitié moins, soit 261,5 millions d’euros, avec la volonté d’exclure les foyers sans enfant. « C'est honteux. C'est indécent. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'enfants qu'on ne fête pas Noël », a déclaré la patronne de la CGT, Sophie Binet. « L’Etat donne énormément, c’est devenu un Etat nounou, et il prélève énormément pour donner tous ces cadeaux », a affirmé dans l’hémicycle le député macroniste Guillaume Kasbarian. La France verse-t-elle trop d’allocations ?
Invités :
- Marianne Maximi, députée « La France Insoumise » du Puy-de-Dôme
- Jean-René Cazeneuve, député « Ensemble pour la République » du Gers
- Gérault Verny, député « Union des Droites pour la République » des Bouches-du-Rhône
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À LA UNE / Zohran Mamdani : l’anti-Trump ?
Dans la nuit du 4 novembre 2025, Zohran Mamdani a été élu maire de New York City. Succédant à Eric Adams, le membre du Parti démocrate a remporté plus de 50 % des suffrages, devançant très largement Andrew Cuomo et Curtis Sliwa. Il devient le deuxième plus jeune maire de l’histoire de la ville étasunienne, et le premier de confession musulmane. Au même moment, l’État de Virginie, jusque-là gouverné par un soutien de Donald Trump, a élu sa première femme au poste de gouverneur : la démocrate Abigail Spanberger. « Vous avez choisi l’espoir devant la tyrannie et le désespoir », a déclaré Zohran Mamdani devant ses partisans. En France, la victoire de celui qui se revendique comme socialiste suscite la joie dans les rangs de la gauche. « C’est une inspiration pour la gauche qui ne renonce ni à ses valeurs, ni à gouverner pour changer la vie des gens », écrivait ainsi Marine Tondelier sur X. Pour Mathilde Panot, « cette victoire porte en elle une leçon : seule la gauche de rupture peut battre l’extrême droite ». La droite, des deux côtés de l’Atlantique, s’inquiète de l’arrivée au pouvoir de Zohran Mamdani, à la fois qualifié de « communiste » et d’« islamiste ». Quelle sera l’influence réelle de Zohran Mamdani et que représente sa victoire ?
Invités :
- Michaël Prazan, écrivain et réalisateur
- Ludivine Gilli, directrice de l’Observatoire de l’Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès
- Richard Werly, correspondant pour le média suisse « Blick » et auteur de « Cette Amérique qui nous déteste » (éditions Nevicata)
Chroniques :
« Le chiffre du jour » : 500 000, le nombre de ruptures conventionnelles par Fanny Guinochet
« Quelle histoire ! » : Zohran Mamdani, le nouvel ami de LFI ? par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Suspension du site de SheIn : faut-il fermer la boutique ?
Ovationné par les députés de l’Assemblée nationale, Serge Papin a annoncé la suspension du site web de Shein. « C’en est trop. Après les poupées pédopornographiques, maintenant les armes », a appuyé mercredi 5 novembre 2023 le ministre du Commerce. À la demande du Premier ministre Sébastien Lecornu, le gouvernement « engage la procédure de suspension de Shein ». En parallèle, le géant du e-commerce asiatique ouvrait sa première boutique au BHV, en plein Paris. Plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue dès le matin pour attendre l’ouverture du nouveau magasin, et face à eux, des manifestants faisaient entendre leur opposition. Selon l’ONG UFC-Que choisir, 69 % des produits vendus sur des plateformes comme Shein ne sont pas conformes aux normes de l’Union européenne, et 57 % présentent un risque réel pour l’utilisateur. Le site de e-commerce a suscité de nombreuses polémiques, notamment après la présence de poupées sexuelles à l’effigie d’enfant sur la plateforme, mais aussi d’armes. Symbole de l’ultra-fast fashion, accusée de concurrence déloyale, de pollution ainsi que de conditions de travail indignes, l’enseigne est scrutée depuis l’annonce de son installation dans la capitale, au début du mois d’octobre. Le groupe doit prochainement ouvrir des sites à Angers, Dijon, Grenoble, Limoges et Reims. Faut-il empêcher SheIn d’étendre son implantation en France ?
Invités :
- Arnaud Bonnet, député « écologiste et social » de Seine-et-Marne
- Emmanuel Maurel, député « Gauche Démocrate et Républicaine » du Val-d’Oise
- Constance de Pélichy, députée « LIOT » du Loiret
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À LA UNE / Coup de froid sur les découverts bancaires !
À compter du 20 novembre 2026, les règles de découvert seront durcies, conséquences de la transposition d’une directive européenne par le gouvernement français. Selon le dernier baromètre de la pauvreté d’Ipsos pour le Secours Populaire Français de septembre 2025, 15 % des Français sont dans le rouge chaque mois. En moyenne, le découvert atteindrait 348 euros, d’après le ministère de l’Economie. Si les découverts ne vont pas être « quasiment interdits » comme l’avance Jean-Luc Mélenchon, cette ordonnance signe toutefois la fin du découvert automatique. Les banques vérifieront désormais les revenus, charges, incidents de paiement et éventuelles dettes de leurs clients. Être en découvert reviendra alors à réaliser un crédit, sur la base d’un contrat avec la banque. « Il n’y a pas de surtransposition de la directive », assure à Libération le ministère de l’Economie. Le texte européen, voté le 12 septembre 2023 par 73 des 79 eurodéputés français, de gauche comme de droite, n’imposait pas de seuil limite à partir duquel le découvert se transforme en crédit. Le gouvernement a choisi la limite de 200 euros, près de deux fois moins que le découvert moyen des ménages. L’ordonnance française a été adoptée par l’Assemblée nationale en janvier 2025, avec le soutien du socle commun, alors que le RN comme le PS s’abstenaient, et que LFI et le reste de la gauche votaient contre. Quelles conséquences aura cette nouvelle régulation ?
Invités :
- Maxime Chipoy, Président de « MoneyVox »
- Fabienne Couchy, secrétaire confédérale de la CGT, agent bancaire
- Grégory Caret, directeur de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir
Les chroniques :
« Les off de Lou » : Emmanuel Macron de retour sur la scène hexagonale ? par Lou Fritel
« Quelle histoire ! » : SheIn, l’affiche qu’il n’aurait – vraiment - pas dû faire ! par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Budget de la sécurité sociale : qui en veut aux médecins généralistes ?
« Le PLFSS canarde la médecine générale », accuse dans un communiqué publié le 31 octobre 2025 MG France, le syndicat des médecins généralistes. Dans une tribune au Monde, le médecin généraliste et président de l’Union française pour une médecine libre, Jérôme Marty, décrit un PLFSS qui « risque d’achever un système à bout de souffle, en faisant payer malades et soignants ». Il dénonce le doublement de l’ensemble des franchises médicales, une surtaxe de 2,25% sur les mutuelles, la limitation des arrêts de travail, mais aussi une surtaxe des dépassements d’honoraires. « Ce budget de la Sécurité sociale est difficile, je le reconnais », avouait le 30 octobre Stéphanie Rist, la ministre de la Santé, sur France Info. Les médecins sont-ils les victimes collatérales de la bataille contre la dette ?
Invités :
- Sandrine Runel, députée socialiste du Rhône
- Joëlle Mélin, députée « Rassemblement National » des Bouches-du-Rhône
- Jean-François Rousset, député « Ensemble Pour la République » de l’Aveyron
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À LA UNE / Taxe Zucman : rejetée !
« Il y a un enjeu de justice et d’efficacité fiscale », expliquait dans l’hémicycle la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, vendredi 31 octobre 2025. Les députés ont siégé pour discuter de l’article 3 du projet de loi de finances pour 2026, avec un débat très attendu sur la taxe Zucman. Le désormais célèbre économiste de l’ENS préconise un impôt minimal de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Bien conscients que cette taxe ne serait pas adoptée par le bloc central, les socialistes défendaient dorénavant une taxe de 3% sur les patrimoines de plus de 10 millions d’euros, excluant les entreprises familiales ou « innovantes ». Une version allégée qui rapporterait 5 à 7 milliards d’euros, contre les 15 à 25 milliards pour la taxe originelle. Signe de leur importance, Sébastien Lecornu était présent sur les bancs de l’Assemblée nationale pour suivre les échanges. Après une journée de débats houleux, les députés ont finalement rejeté la taxe Zucman et ses variantes. À sa sortie de l’hémicycle, Mathilde Panot, cheffe de file de La France Insoumise, a appelé les groupes de gauche à censurer le gouvernement. Sera-t-elle suivie par ses collègues socialistes ?
Invités :
- Stéphanie Dépierre, journaliste LCP
- François Geerolf, économiste à l’OFCE
- Hadrien Brachet, journaliste politique au magazine « Le Point »
- Fanny Guinochet, journaliste économique à « France Info »
- Laurent Guimier, journaliste
- En visioconférence : Éric Larchevêque, entrepreneur et cofondateur de « Ledger »
LA QUESTION QUI FÂCHE / Après le rejet de la taxe Zucman, le retour de la censure ?
Après avoir obtenu la suspension de la réforme des retraites, les socialistes voulaient forcer le gouvernement à faire une nouvelle concession : instaurer la taxe Zucman. Cette proposition a été assez largement rejetée par les députés (228 voix contre). Quelle sera désormais la stratégie du parti à la rose : les socialistes accepteront-ils de voter la version finale du Projet de Loi de Finances et de préserver le gouvernement en place ? Stratégiquement, le gouvernement a-t-il utilisé les débats sur la taxe Zucman pour gagner du temps avant une éventuelle censure ?
Invités :
- Guillaume Garot, député socialiste de Mayenne
- Sylvain Berrios, député apparenté « Horizons et indépendants » du Val-de-Marne
- Charles de Courson, député « LIOT » de la Marne
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À LA UNE / Coup de tonnerre à l’Assemblée : premier texte du RN adopté !
À l’occasion de sa niche parlementaire, le Rassemblement national a réussi, pour la première fois de son histoire, à faire adopter un texte dont il était à l’origine. Avec le vote de l’UDR d’Eric Ciotti, des Républicains et d’une partie des centristes, le parti d’extrême droite a acté une résolution visant à dénoncer l’accord franco algérien du 27 décembre 1968. Cet accord organise les conditions de circulation, de séjour et d’emploi des ressortissants algériens en France. Bien que la résolution n’ait pas de valeur législative, Marine Le Pen demande désormais au gouvernement de suspendre cette convention entre les deux pays. La gauche dénonce, elle, l’absence de Gabriel Attal et d’une partie de son groupe « Ensemble pour la République » pour le vote, ce qui a conduit à l’adoption de justesse de la résolution, à 185 voix contre 184. Les célébrations ont cependant été courtes puisque la proposition de loi du RN sur le délit de séjour irrégulier a été rejetée dans l’après-midi. « C’est une journée qu’on peut qualifier d’historique pour le RN », s’est félicitée Marine Le Pen, jeudi 30 octobre 2025. Ce vote inédit en faveur d’un texte émanant de l’extrême-droite témoigne-t-il de la fin du cordon sanitaire anti-RN à l’Assemblée ?
Invités :
- Stéphane Zumsteeg, directeur du département politique et opinion à l'Institut de sondage Ipsos-BVA
- Lou Fritel, journaliste politique à « Paris Match »
- Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP
Les chroniques :
« Le mot du jour » : COMPROMIS par Mariette Darrigrand
« Quelle histoire ! » : Viser la Lune, ça ne fait pas peur ! par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Le budget est-il devenu « invotable » ?
Plus le débat parlementaire progresse, plus le budget s’éloigne du projet initial du gouvernement de Sébastien Lecornu. Dans l’attente du débat vendredi 31 octobre sur l’article 3 et la taxe Zucman, les députés de tous bords ont fait adopter de nombreux amendements fiscaux : élargissement du champ d’application de l’impôt sur les bénéfices des multinationales, taxe exceptionnelle sur les superdividendes… Le camp présidentiel et la droite dénoncent la multiplication de ces amendements. « La justice fiscale a laissé place à la surenchère fiscale », affirme le ministre de l’économie Roland Lescure, tandis que Bruno Retailleau pointe du doigt une « folie fiscale ». En partie adoptés grâce à une alliance inédite entre la gauche et le Rassemblement National, ces multiples amendements fiscaux empêcheront-ils la validation du texte final du Projet de Loi de Finances 2026 ?
Invités :
- Laurent Baumel, député socialiste d’Indre-et-Loire
- François Jolivet, député « Horizons et indépendants » d’Indre
- Corentin Le Fur, député « Droite Républicaine » des Côtes-d’Armor
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À LA UNE / Budget de la Sécurité sociale : à votre santé !
Dans l’objectif de réduire le déficit français, le gouvernement de Sébastien Lecornu envisage de doubler l’ensemble des franchises médicales, de restreindre les durées maximales des arrêts maladie, ainsi que de supprimer les exonérations d’impôt pour les affections longue durée (ALD). Alors que les dépenses de santé augmentaient de 4,8 % par an depuis 2019, l’exécutif ambitionne de réduire ces dépenses avec un plafond à +1,6 %. À tout cela s’ajoute la question de la suspension de la réforme des retraites, que Sébastien Lecornu veut compenser par une contribution des mutuelles à hauteur de 2,25 % et une sous-indexation des pensions de retraites. Dès l’ouverture des débats lundi 27 octobre en commission des affaires sociales, les députés ont rejeté cette surtaxe. Ce texte suscite l’indignation da la plupart des professionnels de santé : « Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 marque un tournant alarmant pour l’équilibre du système de santé français », fustige dans un communiqué le Conseil national de l’Ordre des médecins. L’UFSE-CGT a d’ores et déjà déposé un préavis de grève sur la période du 1er novembre au 31 décembre 2025. Quel impact aura le PLFSS sur l’accès aux soins de Français ?
Invités :
- Nathalie Coutinet, économiste de la santé en poste à l'université Sorbonne Paris Nord
- Daniel Bideau, Président de l’UFC-Que Choisir Clermont-Ferrand, animateur du réseau santé
- Jean-Paul Hamon, Médecin généraliste, Président d'honneur de la Fédération des Médecins de France
« Les off de Lou » : La bataille de Paris tourne à la guerre interne par Lou Fritel
« Quelle histoire ! » : Gabriel Zucman, l’étoile filante ? par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Faut-il oublier la taxe Zucman ?
Gabriel Zucman multiplie les apparitions médiatiques et son nom continue de résonner dans les couloirs de l’Assemblée nationale. Le Parti socialiste faisait de la taxe pensée par l’économiste de l’Ecole normale supérieure (ENS) une des mesures essentielles pour ne pas censurer le gouvernement Lecornu II. L’exécutif ayant déjà rejeté cette taxe visant à imposer de 2% les patrimoines dépassant les 100 millions d’euros, le PS a sorti une version 2.0. En espérant convaincre le socle commun, les socialistes défendent désormais une taxe de 3% sur les patrimoines de plus de 10 millions d’euros, mais sans toucher aux entreprises familiales ou « innovantes ». Une version allégée qui rapporterait 5 à 7 milliards d’euros, contre 15 à 25 milliards pour la taxe originelle. Selon Politico, un ministre affirmait mardi 28 octobre que « le bloc central ne votera jamais un truc confiscatoire et anticonstitutionnel ». « Zucman c’est non. Ni light, ni hard, ni rien du tout », martelait le même jour Marine Le Pen au palais Bourbon. Dans ce contexte, l’impôt imaginé par Gabriel Zucman n’est-il pas mort-né ?
Invités :
- Damien Maudet, député « La France Insoumise » de Haute-Vienne
- Estelle Mercier, députée socialiste de Meurthe-et-Moselle
- Daniel Labaronne, député « Ensemble pour la République » d’Indre-et-Loire
« Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.
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À LA UNE / Budget : l’Assemblée à la barre
Du 20 octobre jusqu’au 31 décembre 2025, les députés ont un emploi du temps très chargé pour débattre et voter le prochain budget de l’Etat pour 2026. Après des débats en commission, les discussions ont débuté vendredi 24 octobre dans l’hémicycle, se poursuivant jusque tard dans la nuit. Mardi 4 novembre, ils devront voter sur la partie recettes du budget, un texte déjà rejeté par la Commission des finances dans la nuit du 22 octobre. Rejet du gel du barème de l’impôt sur le revenu, défiscalisation totale des heures supplémentaires ou des pensions alimentaires pour les bénéficiaires, ou encore rejet de la surtaxe des mutuelles : plusieurs points marquants ont déjà été votés par les députés. Mardi 28 octobre, il ne restait plus que quatre jours de séance à l’Assemblée nationale pour examiner les 2 800 amendements restants, sur les plus de 3 700 déposés par les élus. Selon Philippe Gosselin, député LR de la Manche, « dans l’état actuel des débats, ce n’est pas sûr qu’il y ait une majorité pour adopter la première partie ». Si le Rassemblement national continue de fustiger « un accord entre le gouvernement et les socialistes », le parti à la rose menace l’exécutif de censure si ses exigences ne sont pas respectées. Le gouvernement devra-t-il concéder une version allégée de la taxe Zucman pour s’assurer le soutien des socialistes ?
Invités :
- Benjamin Morel, constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Panthéon-Assas
- Henri Sterdyniak, économiste, membre des « économistes atterrés »
- Stéphanie Dépierre, journaliste LCP
Les chroniques :
« Les off de Lou » : Mais que veulent vraiment les socialistes ? par Lou Fritel
« Quelle histoire ! » : Marine Tondelier, l’autre Marine par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Faut-il stopper les aides pour les emplois à domicile ?
Dans le cadre du nouveau budget de l’Etat pour 2026, les députés cherchent des moyens de faire des économies. Une proposition pouvant sauver 7 milliards d’euros par an a alors été mise sur la table par le député Romain Daubié, du MoDem : « L’amendement [n°1868] vise à recentrer le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile sur certaines activités en excluant notamment celle des coachs sportifs », a précisé le député en séance, se basant sur un rapport de la Cour des comptes de mars 2024. Par la voix de Philippe Juvin, Les Républicains s’opposent à cette mesure, rappelant que le crédit d’impôt pour les services à la personne (Cisap) a fait « diminuer considérablement, de 50 à 20 %, la part du travail dissimulé ». Le gouvernement s’est également dit défavorable, préférant « travailler sur les plafonds, sur le taux et sur la mécanique de l’impôt, sans entrer dans le détail des métiers concernés », comme le soulignait Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics. Samedi 25 octobre, les députés ont donc adopté un amendement réduisant le plafond du crédit d’impôt pour les services à la personne, qui passe désormais de 12 000 à 10 000 euros. Pour la gauche, la solution est autre. « On utilise 7 milliards d’euros pour subventionner des emplois privés. C’est un peu paradoxal », pointait ainsi Eric Coquerel. Selon La France Insoumise, il faudrait « transformer ce service au public en service public » en privilégiant l’embauche de fonctionnaires à la place « de gens qui sont peu formés et qui ont peu de droits ». Quel avenir les députés réservent-ils au dispositif Cisap et à l’emploi à domicile ?
Invités :
- Philippe Lottiaux, député « Rassemblement National » du Var
- Emmanuel Mandon, député « Les Démocrates » de la Loire
- Danièle Obono, députée « La France Insoumise » de Paris
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À LA UNE / Retraites : retour vers le futur ?
Plus de six Français sur dix n’ont plus confiance dans le système actuel des retraites, et 59 % estiment ne pas disposer de ressources suffisantes pour financer 20 à 30 ans de retraite, selon une étude de Yomoni. Le 14 octobre, Sébastien Lecornu annonçait son intention de suspendre la réforme des retraites, avant de détailler le processus dans une lettre rectificative. « Il faudra en compenser le coût », alertait le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale devant les députés. Le gouvernement souhaite donc instaurer une taxation des complémentaires d’assurance-maladie et une sous-indexation des pensions de base. Une proposition rejetée à gauche comme à droite. Plus de sept Français sur dix souhaitent un référendum pour réformer les retraites, d’après un sondage Elabe. Emmanuel Macron a évoqué cette idée le 21 octobre, tout en précisant qu’il faudrait d’abord s'accorder sur la manière de le mettre en place. La France doit-elle se diriger vers un système de retraite par points ? Les citoyens présents en plateau posent leurs questions aux députés.
Invités :
• Jean-Didier Berger, député « Droite Républicaine » des Hauts-de-Seine
• Sandrine Runel, députée socialiste du Rhône
• Sylvain Maillard, député « Ensemble Pour le République » de Paris
• En visioconférence : Gérard Holtz, journaliste
Chronique :
"Le mot de la semaine" : RETRAITE par Mariette Darrigrand, sémiologue
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À LA UNE / Budget : de nouveau l’impasse ?
Entre lundi 20 et mercredi 22 octobre 2025, et jusqu’à tard dans la nuit, la commission des finances de l’Assemblée nationale a analysé et débattu le projet de loi de finances 2026 ainsi que ses divers amendements. Vendredi 24 octobre, ce sera au tour de l’ensemble des députés de l’hémicycle de se saisir des débats. Pendant ces trois jours, les membres de la commission ont notamment rejeté la taxe Zucman ou l’ISF climatique. En conséquence, 37 députés ont voté contre le projet du gouvernement, rejetant ainsi la partie recettes du budget 2026. Des députés de gauche, socialistes compris, mais aussi d’extrême-droite et des Républicains n’ont pas soutenu le texte défendu par Sébastien Lecornu. « C’est dans l’hémicycle qu’on pourra construire les compromis », promettent les socialistes. Les discussions en commission laissent-elles présager un conflit irrésoluble dans l’hémicycle ?
Invités :
- Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP
- Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint à l’OFCE
- Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion à l'institut de sondage Ipsos
- Fanny Guinochet, journaliste économique
« Quelle histoire ! » : Astérix, ils sont fous ces politix ! par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Retraites/suspension : qui va payer ?
Cent millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027 : dans sa lettre rectificative au projet de budget de la Sécurité sociale, le gouvernement a évalué le coût de la suspension de la réforme des retraites, promise par Sébastien Lecornu. Le 14 octobre, à l’occasion de son discours de politique générale, le Premier ministre annonçait son intention de suspendre la réforme Borne, tout en précisant qu’il faudrait la « compenser avec des mesures d’économies ». Dans la lettre présentée au Conseil des ministres jeudi 23 octobre, le gouvernement envisage d’augmenter le taux de contribution exceptionnelle sur les complémentaires santé, passant ainsi de 2,05 à 2,25 %, pour rapporter 1 milliard d’euros. Le texte demande également un effort supplémentaire de 0,5 % aux retraités, avec une sous-indexation des pensions de 0,9 point en 2027. Ces mesures proposées sont contestées à la fois par le PS et par le RN. Comment éviter que la suspension de la réforme des retraites aggrave la dette de la France ?
Invités :
- Matthias Renault, député « Rassemblement National » de la Somme
- Sophie Taillé-Polian, députée « écologiste et social » du Val-de-Marne
- Sylvain Berrios, député apparenté « Horizons et indépendants » du Val-de-Marne
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À LA UNE / Polluants éternels : dangers éternels ?
Se basant sur plus de deux ans d’études et près de 2 millions de données, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a publié deux rapports mercredi 22 octobre 2025 sur les « polluants éternels » (PFAS). Ces documents pointent à la fois une contamination généralisée des milieux et de notre alimentation, ainsi que des zones d’ombre liées au manque de documentation sur la présence des PFAS. L’Anses reconnaît en particulier l’insuffisance de données sur l’exposition des travailleurs aux polluants éternels. L’agence a identifié « 142 PFAS pour lesquels des mesures ont été réalisées », explique. « On a mené un travail considérable de traitement des données, mais on est encore très loin du compte », a reconnu Matthieu Schuler, directeur général délégué au pôle scientifique de l’Anses. Pour y remédier, l’organisme préconise notamment d’établir « une stratégie de surveillance pour 247 PFAS » à l’aide d’un « score » pour chacune des molécules étudiées, mais aussi ajouter aux 20 PFAS contrôlés en France dans l’eau du robinet à partir du 1er janvier 2026 cinq molécules, dont l’acide trifluoroacétique ou le TFA. Depuis juillet 2025, au moins 17 communes françaises ont interdit la consommation de l’eau des robinets. Alors que les PFAS sont aujourd’hui omniprésents dans le sang des habitants de plusieurs communes exposées aux eaux polluées, comment la France peut-elle protéger ses citoyens des polluants éternels ?
Invités :
- Nicolas Thierry, député écologiste de la Gironde
- Juliette Duquesne, journaliste pour « Carnet d’alertes », autrice de « Autonomes et solidaires pour le vivant » (éditions Le Bord de l’Eau)
- Olivier Andrault, chargé de mission alimentation et agriculture à l’UFC-Que Choisir
Chroniques :
« Les off de Lou » : les Français et l’écologie, le désamour ? par Lou Fritel
« Quelle histoire ! » : Montre de Louis Boyard, une question de timing par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Faut-il taxer les héritages ?
Les droits de succession sont « l’une des impositions les moins bien acceptées » par les Français, avançait dans son rapport de septembre 2024 la Cour des comptes. Dans le contexte de la bataille pour le budget, Yaël Braun-Pivet a remis le sujet sur la table, déclenchant une levée de bouclier à droite. La Présidente de l’Assemblée nationale s’appuie sur un rapport publié en 2024 par l’Oxfam affirmant que « dans les 30 prochaines années, 25 milliardaires français transmettront à leurs héritiers plus de 460 milliards d’euros de super-héritages sur lesquels l’État risque de perdre 160 milliards en raison des niches fiscales existantes ». « Vous semble-t-il normal que 0,1 % des héritiers, qui reçoivent environ 13 millions d’euros, soit 180 fois l’héritage médian, ne paient, en moyenne, que 10 % d’impôt sur cette somme ? », interroge Yaël Braun-Pivet. La gauche parlementaire s’est alors saisie de la question, en proposant des amendements pour revenir sur la fiscalité successorale des assurances-vie notamment. Une taxation des « super-héritages » est-elle réalisable en France ?
Invités :
- Jean-René Cazeneuve, député « Ensemble Pour la République » du Gers
- Aurélien Le Coq, député « La France Insoumise » du Nord
- Marie-Christine Dalloz, députée « Droite Républicaine » du Jura
« Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
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À LA UNE / Nicolas Sarkozy : un Président de la République en prison
« Ce n’est pas un ancien Président de la République que l’on enferme ce matin, c’est un innocent », écrivait mardi 21 octobre 2025 Nicolas Sarkozy dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux. L’ancien chef de l’Etat a fait son entrée dans la prison de la Santé, à Paris, après sa condamnation à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens. « J’éprouve une peine profonde pour la France qui se trouve humiliée », a ajouté celui qui a fait appel de sa condamnation. A peine arrivé derrière les murs de la prison, l’un de ses avocats, Christophe Ingrain, a annoncé le dépôt d’une demande de mise en liberté. « La cour d’appel a deux mois pour statuer », a précisé l’avocat de Nicolas Sarkozy, avant d’expliquer que l’ancien Président « y est pour un minimum de trois semaines ou d’un mois ». Enfermé dans le quartier d’isolement, Nicolas Sarkozy sera « seul, tout le temps », indiquait Flavie Rault, ancienne directrice adjointe de la prison de la Santé. Cellule de neuf mètres carrés, téléphone fixe sur écoute avec numéros préenregistrés, une dizaine de photos de famille, promenade quotidienne d’une heure, salle de sport… Quelles seront les conditions de détention de Nicolas Sarkozy, premier Président de la République incarcéré ?
Invités :
- Matthieu Aron, grand reporter au « Nouvel Obs »
- Evelyne Sire-Marin, magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme
- Joaquim Pueyo, ancien directeur des prisons de Fresnes et de Fleury-Merogis, maire divers gauche d’Alençon
La chronique économique de Fanny Guinochet
« Quelle histoire ! » : King Donald Trump, le show par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / L’Etat français a-t-il abandonné ses musées ?
En sept minutes, dans la matinée du dimanche 19 octobre 2025, huit bijoux d’une valeur de 88 millions d’euros ont été dérobés de la galerie d’Apollon du musée du Louvre, à Paris. « Une atteinte à un patrimoine que nous chérissons », a dénoncé dans la soirée Emmanuel Macron sur le réseau social X, avant de promettre que « nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice ». Lundi 20, Franceinfo a publié des extraits d’un rapport de la Cour des comptes pointant des retards « considérables » et « persistants » dans la mise aux normes des installations techniques du Louvre. Seulement un tiers des salles du musée parisien seraient équipées d’au moins une caméra. « Les montants engagés sont de faible ampleur au regard des besoins estimés », affirme la Cour, alors que le syndicat SUD-Culture critique un fléchage « systématique » des budgets et effectifs « vers des activités annexes » comme « dans les diners en ville (soirées de gala, visites VIP…) ». En juin 2025, les salariés du musée le plus visité au monde étaient entrés en grève pour dénoncer un sous-effectif. Depuis le début du mois de septembre, trois autres musées ont été cambriolés (le musée national de la porcelaine de Limoges, le Muséum national d’histoire naturelle de Paris et le musée Jacques Chirac de Sarran, en Corrèze). Les 1 200 musées français font aussi face à des baisses de subventions, la dernière ayant eu lieu en cours d’année 2024, avec une coupe de 100 millions d’euros. Les moyens alloués aux musées français sont-ils dorénavant insuffisants ?
Invités :
- Alexandre Portier, député « Droite Républicaine » du Rhône
- Maxime Michelet, député « Union des Droites pour la République » de la Marne
- Monique de Marco, sénatrice écologiste de la Gironde
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À LA UNE / La France en crise(s)
Le 8 septembre 2025, un an après la dissolution de l’Assemblée nationale, François Bayrou devenait le premier chef du gouvernement de la Ve République à ne pas recevoir la confiance des députés. Le lendemain, Emmanuel Macron nommait Sébastien Lecornu Premier ministre, avant que celui-ci ne démissionne le 5 octobre. Plongée dans la crise, la France se retrouvait une nouvelle fois avec un gouvernement démissionnaire. Vendredi 10 octobre, à la surprise générale, le Président a choisi de renommer Sébastien Lecornu. Depuis le début de son second mandat, Emmanuel Macron a nommé 130 ministres différents dans ses gouvernements : un record. Selon l’OFCE, l’instabilité politique aurait couté 15 milliards d’euros depuis juin 2024. Elle aurait également placé la France en « wagon de queue du train de l’Europe », selon l’expression de François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Les Français en subissent également directement les effets : ils consomment moins et atteignent un taux d’épargne du revenu disponible record (19% selon l’Insee). 51% des Français éprouvent du dégoût face à la situation politique actuelle, selon le sondage d’Ipsos-BVA du 16 octobre. Dans quelle mesure l’instabilité politique peut-elle se muer en instabilité économique ? Parce que « Chaque Voix compte », des citoyens posent leurs questions aux députés présents en plateau.
Invités :
- Céline Calvez, députée « Ensemble Pour la République » des Hauts-de-Seine
- Dieynaba Diop, députée socialiste des Yvelines
- Alexandre Sabatou, député « Rassemblement National » de l’Oise
- Anna Cabana, journaliste
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À LA UNE / SOS associations en détresse !
« Ça ne tient plus ! » : les représentants des associations françaises se sont mobilisés avec ce mot d’ordre, le samedi 11 octobre 2025. La France compte 1,4 million d’associations, regroupant 20 millions de bénévoles et 1,9 million de salariés (10 % de l’emploi privé). Elles ont un budget total de 113 milliards d’euros (3 % du produit intérieur brut), et sont notamment derrière 90 % des établissements d’accueil des enfants handicapés, mais aussi la moitié des structures d’aide à domicile ou un tiers des Ehpad et 10% des établissements hospitaliers français. Sans les associations, « le pays tomberait », avance Patrice Douret, président bénévole des Restos du cœur. En octobre 2025, le Mouvement associatif a publié une enquête selon laquelle un tiers des associations n’ont plus que trois mois de trésorerie, et 70 % ont des fonds propres « fragiles » ou « nuls ». Pour cause, six sur dix ont déclaré une baisse de leurs financements publics, qui représentent en moyenne 40% leur budget. Depuis janvier, 669 associations ont été liquidées, soit deux fois plus qu’en 2022 et 16 % de plus qu’en 2024. « En 20 ans, les subventions aux associations ont chuté de 41 % », appuie la députée LFI Nadège Abomangoli, avant de rajouter qu’il « y a urgence ». Son groupe avait déposé en 2023 une proposition de loi « visant à pérenniser les financements » avec notamment un contrat pluriannuel. Le projet de budget du deuxième gouvernement Lecornu propose lui de doubler le plafond des dons (passant de 1 000 à 2 000 euros). Emmanuel Macron est-il responsable de la crise du monde associatif français ?
Invités :
- Yohan Penel, porte-parole du Mouvement Associatif
- Florence Thune, directrice générale du Sidaction
- Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine
Chroniques :
« Le mot du jour » : CENSURE par Mariette Darrigrand, sémiologue
« Quelle histoire ! » : « Moi député… » par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Suspension de la réforme des retraites : y a-t-il un piège ?
À la surprise de certains partis d’opposition, le Premier ministre a annoncé une suspension de la réforme des retraites lors de sa déclaration de politique générale. Cette annonce n’a pas suffi à contenter les députés d’opposition ayant voté en faveur de la censure du gouvernement jeudi 16 octobre. Pour les députés écologistes et de La France Insoumise, cette suspension est une « arnaque » (selon Manuel Bompard) et ne vaut pas son abrogation. Les élus du Rassemblement National ou de l’UDR, eux, pointe du doigt les zones d’ombre des modalités de mise en place de cette « vraie fausse suspension ». La suspension entraînerait un blocage de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans et 9 mois, et un gel de la durée de cotisation à 170 trimestres jusqu’à l’élection présidentielle de 2027. Cette suspension de la réforme des retraites sera-t-elle concrétisée par le biais d’un amendement au budget de la sécurité sociale comme l’a annoncé Sébastien Lecornu ?
Invités :
- Nicolas Metzdorf, député « ensemble Pour la République » de Nouvelle-Calédonie
- Danièle Obono, députée « La France Insoumise » de Paris
- En visioconférence : Sandrine Runel, députée socialiste du Rhône
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À LA UNE / Lecornu II : un gouvernement en sursis ?
La France Insoumise, le Parti Communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et L’Union des droites pour la République n’ont pas attendu la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu pour promettre la censure de son deuxième gouvernement. Comme le Premier ministre a décidé de suspendre la réforme des retraites et confirmé son refus d’utiliser le 49.3, les socialistes – à quelques rares exceptions près - ne voteront pas la motion de censure. « Il y a eu une première victoire hier », saluait mercredi 15 octobre le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. Jeudi 16 octobre 2025, les motions de censure déposées par La France Insoumise et le Rassemblement National ne devraient donc pas obtenir la majorité absolue requise pour faire tomber le gouvernement de Sébastien Lecornu. Mais jusqu’à quand tiendra ce sursis ? Le Parti à la rose n’a pas caché que cette non-censure n’était pas un chèque en blanc : ses députés comptent bien amender le Projet de Loi de Finances 2026. Combien de temps le huitième gouvernement du second mandat d’Emmanuel Macron pourra-t-il tenir ?
Invités :
- Benjamin Morel, constitutionnaliste, maitre de conférences en droit public à l’université Paris Panthéon-Assas
- Bénédicte Foucher, rédactrice en chef chez « AEF Info »
- Frédéric Dabi, Directeur général Opinion de l’institut de sondage IFOP
Chroniques :
« Les off de Lou » : frondes, exclusions… la maison LR en feu ! par Lou Fritel
« Quelle histoire ! » : Lecornu II : la rentrée des « petits nouveaux » par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Les députés sont-ils prêts à adopter la méthode proposée par Sébastien Lecornu ?
Mardi 14 octobre 2025, Sébastien Lecornu a prononcé sa déclaration de politique générale pour exposer une sortie de crise aux députés. Il propose une nouvelle méthode, avec au cœur, le Parlement. « Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez », résume par une formule répétée à sept reprises le Premier ministre. Il promet de ne plus utiliser l’article 49.3 de la Constitution et de mener tous les débats à leur terme. « Le gouvernement propose le budget qu'il estime souhaitable, le Parlement aura le dernier mot. C'est sa responsabilité, nous devons lui faire confiance, nous ne devons pas en avoir peur », a-t-il assuré, ce qui permettra de « montrer à toutes et tous que la démocratie représentative n'est pas morte ». Après son discours, 56% des Français se sont prononcés contre la censure, selon un sondage Elabe. « La plus grande richesse pour notre pays, c’est la stabilité », a appuyé Sébastien Lecornu. Le nouveau Premier ministre sera-t-il suivi par l’Assemblée nationale ?
Invités :
- Thibault Bazin, député « droite républicaine » de Meurthe-et-Moselle
- Anaïs Belouassa-Cherifi, députée « La France Insoumise » du Rhône
- Harold Huwart, député LIOT d’Eure-et-Loir
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À LA UNE / Sébastien Lecornu : « le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez »
Mardi 14 octobre 2025, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés, Sébastien Lecornu a remis le Parlement au cœur de l’échiquier politique. Il a rappelé sa méthode à sept reprises : « Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez ». Il devait faire face à un auditoire hostile : le Rassemblement national et la France Insoumise avaient d’ores déjà décidé de censurer ce huitième gouvernement du second mandat d’Emmanuel Macron. Pour tenter de s’assurer le soutien des socialistes, le Premier ministre a annoncé une suspension de la réforme des retraites, satisfaisant ainsi l’une de leurs principales revendications. Sébastien Lecornu n’a pas pour autant renoncé aux exigences budgétaires, assurant que le déficit « devra être à moins de 5% du PIB », il a aussi promis un budget « dans les trois mois ». Le Premier ministre a souligné l’importance du débat et du vote à l’Assemblée, en réitérant son refus de l’article 49.3. Sébastien Lecornu ira-t-il au bout des « ruptures » qu’il a lui-même promises ?
Invités :
- Wally Bordas, journaliste politique au « Figaro »
- Stéphanie Dépierre, journaliste LCP
- John-Christopher Rolland, docteur en droit public, maître de conférences à l’université Paris Nanterre
Chroniques :
« les gagnants et les perdants du nouveau budget » par Fanny Guinochet
« Quelle histoire ! » : le grand oral des Premiers ministres par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Gouvernement Sébastien Lecornu II : vous votez pour ?
Sébastien Lecornu s’est exprimé face aux députés, mardi 14 octobre à 15 heures, pour présenter la politique que son gouvernement entend mener. Au centre de cette déclaration de politique générale, une annonce aussi cruciale que surprise : la suspension de la réforme des retraites. Il a ainsi acquis le soutien provisoire des socialistes qui ont finalement annoncé ne pas censurer son gouvernement. Le Rassemblement National a quant à lui déposé une motion de censure mardi 14 octobre et a annoncé vouloir censurer « tous les gouvernements d’Emmanuel Macron », tout comme La France Insoumise. Les motions de censure déposées seront examinées jeudi 16 octobre à l’Assemblée nationale. Sébastien Lecornu a-t-il réussi son grand oral face aux députés ?
Invités :
- Gaëtan Dussausaye, député « Rassemblement National » des Vosges
- Océane Godard, députée socialiste de Côte d’Or
- Violette Spillebout, députée « Ensemble Pour la République » du Nord
« Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
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À LA UNE / Quel Premier ministre pour sortir de la crise politique ?
Après avoir donné deux jours au Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, afin de « trouver des solutions pour adopter un budget à la fin de l’année », Emmanuel Macron s’était accordé 48 heures supplémentaires pour trouver son nouveau chef de gouvernement. « Il faudra une équipe complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027 », prévenait Sébastien Lecornu face à Léa Salamé au 20 heures de France 2, mercredi 8 octobre. Deux jours plus tard, le Président de la République s’est entretenu pendant près de trois heures avec les représentants de tous les partis politiques, à l’exception du Rassemblement national et de La France Insoumise qui n’étaient pas conviés. « Nous sortons de cette réunion sidérés, avec aucune réponse. De qui se moque-t-on ? », fustigeait Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes, à sa sortie de l’Elysée. Emmanuel Macron avait assuré aux participants nommer son nouveau chef de gouvernement dans les prochaines heures. Bernard Cazeneuve et Jean-Louis Borloo figurent dans la liste des favoris mais le Président de la République pourrait aussi renommer Sébastien Lecornu. Quel Premier ministre pourrait éviter une motion de censure immédiate ?
Invités :
• Marie-Anne Cohendet, constitutionnaliste, professeure de droit public à Paris I - Panthéon-Sorbonne
• Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion à l'institut de sondage Ipsos
• Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP
Chroniques :
« Le chiffre du jour » : 4,7 % par Fanny Guinochet
« Quelle histoire ! » : Marine Le Pen… côté peuple ! par Laurent Guimier
LA QUESTION QUI FÂCHE / Le nouveau Premier Ministre aura-t-il les moyens de réussir ?
Après son interview au 20H de France 2, la côte de popularité de Sébastien Lecornu est remontée en flèche : il a gagné onze points d’opinions positives, selon un sondage Elabe daté du 8 octobre 2025. Ce regain d'intérêt dans l'opinion publique l'a remis dans la course à Matignon et a relancé les réflexions du Président de la République. Si le Rassemblement National exige une dissolution de l'Assemblée nationale, la gauche pourrait accepter un nouveau Premier ministre d'un autre bord qui concèderait une suspension de la réforme des retraites. Quelles sont les garanties nécessaires pour assurer une non-censure du nouvel hôte de Matignon ?
Invités :
• Michaël Taverne, député « Rassemblement National » du Nord
• Éléonore Caroit, députée apparentée « Ensemble Pour la République » des Français établis hors de France
• Gérard Leseul, député socialiste de Seine-Maritime
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