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Le podcast de Culture FLE
Culture FLE
10 episodes
4 weeks ago
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Episodes (10/10)
Le podcast de Culture FLE
La francophonie à l’honneur avec Geneviève Geron
Intégrer la francophonie dans son cours de FLE
 
Geneviève Geron nous donne quelques pistes sur la manière dont nous pouvons intégrer la francophonie dans notre cours. Elle évoque également les conséquences positives d’une telle intégration sur la motivation des apprenants.
Vous trouverez ici le résumé de sa conférence Le français, une langue francophone à enseigner.
Aujourd’hui, je suis avec Geneviève Geron, que j’avais rencontrée lors de la Rencontre FLE organisée par les Éditions Maison Des Langues à Barcelone. Elle y avait tenu une conférence intitulée « le français, une langue francophone à enseigner » et c’est pourquoi j’ai absolument tenu à la rencontrer pour la semaine de la francophonie !
Question : Bonjour Madame Geron ! Merci beaucoup d’avoir accepté mon invitation et d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Je voudrais commencer par vous demander si vous pouviez vous présenter.
Réponse : Je suis responsable facultaire des formations continues à l’université publique de Louvain. Je m’occupe donc des formations en didactique du français langue étrangère depuis plus de 25 ans, et notamment du stage international d’été en didactique du FLE mais aussi du certificat en didactique du français langue étrangère. À côté de cela, je suis aussi professeure de didactique du français langue étrangère dans une haute école c’est à dire dans une école supérieure qui prépare les professeurs de français à la fois pour enseigner avec un public adulte ou bien pour enseigner dans un collège.
Question : Justement, par rapport à cet enseignement de la didactique du FLE, est ce qu’il y a un aspect qui vous paraît particulièrement important ? Qu’est-ce que qu’est-ce que vous cherchez à transmettre aux futur·es professeur·es en particulier ?
Réponse : Oui bien sûr ! Donc une première chose en contexte francophone, c’est d’abord de leur expliquer que ce n’est pas parce qu’on est un natif francophone qu’on est capable de donner cours de français langue étrangère, ce que pensent parfois certaines personnes. Et donc c’est de leur montrer qu’effectivement, lorsque nous apprenons notre langue maternelle, nous apprenons beaucoup de choses de manière intuitive, que nous allons devoir expliciter en français langue étrangère. Il y a aussi des stratégies à devoir apprendre, plus également tout le volet interculturel, qui dans l’enseignement des langues et dans l’enseignement du français langue étrangère est quelque chose de très important
Question : Oui bien sûr, quand on apprend sa langue maternelle on a un apprentissage assez naturel et mais ce sont quand même des personnes qui ont appris des langues étrangères… Est-ce qu’elles ne font pas le rapport avec leur propre apprentissage des langues étrangères où elles ont eu elles-mêmes une réflexion sur la grammaire et à la culture de la langue ?
Réponse : oui parfois. Mais parfois le transfert n’est pas à faire parce que la langue étrangère a peut-être été apprise avec une méthodologie qui, aujourd’hui, n’est plus tellement celle qu’on propose de suivre et donc parfois ce n’est pas si évident pour eux de faire des transferts.
Question : D’accord, donc c’est important pour eux de découvrir les nouvelles méthodes employées en didactique
Réponse : Tout à fait ! Donc méthode communicative et actionnelle ce sont évidemment des méthodologies qui sont importantes aujourd’hui et qu’ils doivent effectivement apprendre.
Question : D’accord. Alors je vous avais rencontrée à la Rencontre de Barcelone organisée par les Éditions Maison Des Langues et vous aviez tenu une conférence très intéressante sur « Le français langue franc...
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1 year ago

Le podcast de Culture FLE
Aborder l’interculturel en classe (de FLE)
 
Aujourd’hui, je suis avec Lionel Favier, l’un des auteurs de L’interculturel en classe.
Nous parlons de son parcours, de la définition des mots multiculturel, pluriculturel et interculturel, et de la manière d’aborder l’interculturel en classe. Il s’agit en effet d’un concept de plus en plus à la mode, et qui gagne à être connu. J’espère que cette interview vous convaincra de l’importance d’intégrer cet aspect à vous cours. Bonne écoute !
Lionel Favier a créé sa société : Azur Learning.
 

 
 
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1 year ago

Le podcast de Culture FLE
La culture dans l’approche actionnelle
Comme promis, voici donc l’interview de Monique Denyer. Pour avoir le résumé de sa conférence, allez voir l’article Rencontre FLE de Barcelone : la conférence de Monique Denyer.
La culture est donc à l’honneur sur Culture FLE !
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1 year ago

Le podcast de Culture FLE
Faire cours avec les séries en FLE
 
Aujourd’hui, je suis avec Amandine Quétel, que j’ai rencontrée à la Rencontre FLE de Barcelone organisée par les Éditions Maison des Langues (EMDL). Amandine Quétel a été enseignante de FLE et est actuellement formatrice de formateurs, notamment pour TV5 MONDE et les EMDL. Elle nous parle de l’utilisation des vidéos en classe de FLE.
Quelques liens utiles

* La page FB d’Amandine Quétel : https://www.facebook.com/amandinequetelFLE/
* Bombay TV : http://www.bombay-tv.net
* Allociné : http://www.allocine.fr
* Mon article sur l’utilisation des images des la vidéo, en particulier avec un extrait du film Nikita utilisé en classe : https://culture-fle.de/temps-du-passe-video-fle/

Transcription de l’interview
Bonjour Amandine !
Bonjour Marianne !
Merci d’être là !
De rien, avec plaisir.
 
Est-ce que vous pourriez vous présenter pour nos auditeurs ?
 
Oui, donc je suis Amandine Quétel. Actuellement, je suis formatrice de formateurs et auteure, autrice, de manuels de FLE avec les éditions Maisons des Langues et donc formatrice de formateurs de manière indépendante, en free-lance. Je travaille beaucoup avec les éditions Maisons des langues, également avec TV5 MONDE et par moi-même, je réponds à des demandes d’institutions qui souhaitent former leurs professeurs, voilà.
 
D’accord. Comment est-ce que vous êtes passée de professeur de FLE à formatrice de formateurs ?
 
Alors, en fait… Je suis en train de réfléchir mais j’ai toujours eu des postes à la fois de professeur et de coordinatrice pédagogique. Et du coup dans mes fonctions, selon les institutions, j’ai eu l’occasion de travailler avec des professeurs de FLE qui n’avaient pas eu accès à la même formation que moi. C’est-à-dire que moi, j’ai un Master FLE d’une université française, de l’université de Nantes, qui était une bonne formation, très complète. Dans un de mes premiers postes, j’ai travaillé à l’Alliance Française de Sainte-Lucie, une petite île des Caraïbes, et les professeurs de FLE locaux n’avaient pas du tout eu accès à cette formation. Ils avaient un niveau plus ou moins de Bac+2 avec très peu de didactique dans leurs études ; un très bon niveau de français, ça, il n’y avait pas de problème, mais c’est vrai qu’au niveau de la pédagogie, de la didactique, de la connaissance du monde du FLE, par exemple des niveaux du CECR, c’est vrai qu’ils n’avaient pas du tout la même connaissance que moi. Donc la direction de l’Alliance française m’a très rapidement demandé de faire de petits ateliers pour partager un peu ces connaissances, et eux partageaient avec moi plutôt leur connaissance du terrain, parce qu’ils connaissaient bien leurs élèves, etc. Donc c’était intéressant, parce que ça a été très rapidement des échanges plus que des formations vraiment magistrales. Et ensuite, quelques années plus tard, lorsque j’étais en poste à l’institut français de Bilbao, j’ai eu la chance de pouvoir faire une formation pour devenir formatrice labellisée par TV5MONDE. J’ai suivi une vingtaine d’heures de formation par quelqu’un de TV5 MONDE pour faire de nous des formateurs « officiels » de TV5 MONDE. Ça a été super intéressant aussi pour apprendre à vraiment construire une formation, ce que j’avais fait de manière un peu intuitive jusqu’à maintenant, construire une formation complète en prenant en compte et les besoins de l’institution et des professeurs qui ne sont pas toujours exactement les mêmes. Et puis du coup, voilà à partir de ce moment-là,
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1 year ago

Le podcast de Culture FLE
Interview de Michel Billières – la méthode verbo-tonale
Interview de Michel Billières sur la méthode verbo-tonale
 
Dans ce podcast, Michel Billières nous parle de la méthode verbo-tonale. Michel Billières est professeur des universités au département Sciences du langage de Toulouse 2. Il a été responsable du Master en sciences du langage, spécialité acquisition et didactique du français langue étrangère et seconde à cette même université. Il est également formateur de formateurs et blogueur. Son blog s’intitule Au son du FLE.
 
Quelques sites utiles
Au son du FLE : https://www.verbotonale-phonetique.com
FLOraL :https://www.projet-pfc.net
Le cours en ressource UOH : http://w3.uohprod.univ-tlse2.fr/UOH-PHONETIQUE-FLE/
Le site de Pietro Intravaia : http://www.intravaia-verbotonale.com
 
Transcription
 
Bonjour Michel Billières. Merci d’être là.
Avec grand plaisir.
 
Est-ce que vous pourriez nous expliquer ce qu’est la méthode verbo-tonale, nous parler de ses caractéristiques, de ce qui la différencie de la méthode articulatoire ?
 
Oui. Donc je vais essayer de l’expliquer le plus succinctement et le plus précisément possible. Ce que l’on appelle la méthode verbo-tonale d’intégration phonétique est une méthode qui est apparue dans le paysage de l’enseignement d’abord du français langue étrangère, ensuite d’autres langues vivantes, dès le tout début des années 60. Elle a été mise au point par un savant yougoslave qui s’appelle Petar Guberina, qui est un francophile phonéticien et c’est une méthode Indissociable également des méthodes Structuro-Globales Audio-Visuelles (SGAV) dans la mesure où les promoteurs de ces méthodes ont toujours considéré que SGAV et verbo-tonale étaient indissociables. Ça c’est le point d’histoire. Maintenant quel est le principe de la méthode verbo-tonale ? La pierre angulaire c’est ce qu’on appelle la métaphore du crible phonologique. A savoir qu’il est tout à fait normal et naturel d’avoir des problèmes de prononciation quand on parle une langue étrangère, que l’on soit adolescent ou adulte, parce qu’on est conditionné par le crible phonologique de sa langue maternelle. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que n’importe quel individu acquiert de façon naturelle, spontanée, le système sonore de sa langue maternelle et il met à peu près 5 ans pour l’acquérir. Ce n’est pas uniquement acquérir les consonnes et les voyelles, c’est acquérir toutes les règles de combinaison des voyelles et des consonnes pour une langue donnée, c’est également pouvoir intégrer le rythme et l’intonation de telle et telle langue. Il n’y a pas deux systèmes rythmiques, deux systèmes intonatifs qui se ressemblent dans les langues qui sont investiguées. Pour n’importe quel individu, autour de la cinquième année, ce crible phonologique est constitué. Cela veut dire qu’à partir du moment où on entend une langue étrangère, on perçoit toutes les sonorités de cette langue à travers une sorte de filtre, une sorte de crible, une sorte de passoire. C’est-à-dire que certains sons sont mal appréciés parce qu’ils ne font pas partie de notre crible à nous. Certains sons ne sont pas entendus, ils sont trop brefs… Donc le crible phonologique est une sorte de filtre qui nous empêche, objectivement, d’entendre des sons qui appartiennent à un autre système sonore. Ce crible phonologique est constitué aux alentours de la cinquième année, comme je vous l’ai dit, et disons que jusqu’á la puberté ce crible est assez poreux.
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1 year ago

Le podcast de Culture FLE
Utiliser les photos en classe de FLE avec Anne Mocaër





Aujourd’hui, je vous propose une interview d’Anne Mocaër, formatrice et éditrice aux Editions Maison des Langues, sur le thème de l’utilisation de la photographie en classe de Français Langue Étrangère.



Anne Mocaër nous y parle de son parcours, des raisons qui l’ont amenée à s’intéresser à l’utilisation de photos en classe de FLE et aussi de leurs nombreux avantages. Elle nous donne quelques astuces et conseils pour mieux les utiliser et savoir où les trouver. Mais surtout, elle nous présente 10 activités (mais oui, j’ai bien dit dix !) que vous pouvez tout de suite et facilement ré-investir dans votre propre cours. Ses conseils précieux vous permettront d’utiliser (mieux et plus souvent) les photos en cours, en particulier les photos d’art et de presse. Car si une image vaut mille mots, la photo comme support créatif, c’est tout un art…



Vous trouverez ci-dessous tous les liens cités par Anne et d’autres pour aller encore plus loin :



Photos d’actualité



https://www.nytimes.com/column/learning-whats-going-on-in-this-picturehttps://www.courrierinternational.com/diaporama



Outil en ligne 



https://phraseit.net/



Magazine photo



http://www.polkamagazine.com/#



Projets photos 



http://myroomphotos.com/



https://www.nytimes.com/interactive/2014/10/08/magazine/eaters-all-over.html?_r=2



Sur Instagram



https://www.instagram.com/stevemccurryofficial/



https://www.instagram.com/reuters/https://www.instagram.com/natgeo/



Photographes



Raymond Depardon



Dorothea Lang



Martin Parr



Henri Cartier-Bresson



Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Le support visuel dans l’apprentissage d’une langue étrangère », organisé par le blog Le français illustré.



 
10 astuces pour utiliser la photo en classe de langue
 
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1 year ago
59 minutes 28 seconds

Le podcast de Culture FLE
Interview d’Odile Bams – orthophoniste
interview d’Odile Bams – orthophoniste
 
J’ai discuté avec Odile Bams, orthophoniste donnant des cours de prononciation à l’université populaire de Strasbourg. Elle nous parle de la manière dont elle enseigne la prononciation du français aux étrangers, et j’espère que vous trouverez dans son intervention des astuces utiles que vous pourrez réutiliser dans vos propres cours.
 
Certains d’entre vous se demanderont peut-être pourquoi j’ai choisi de poser des questions à une orthophoniste… Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela.
 
Une orthophoniste enseignant le FLE
Tout d’abord, Odile BAMS enseigne la prononciation du français à l’université populaire de Strasbourg. A ce titre, elle est bien enseignante de FLE spécialisée en prononciation. Son parcours un peu atypique, venant de l’orthophonie, m’a attirée et j’ai pensé qu’elle aurait pour cette raison quelques astuces utiles pour les professeurs souhaitant travailler davantage sur la prononciation. Personnellement, j’ai effectivement appris des choses intéressantes en parlant avec elle. J’espère donc que ce sera également votre cas.
 
Pas d’amalgame : une expérience personnelle
Certains professeurs de FLE déjà spécialisés en prononciation trouvent peut-être qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre un(e) « orthophoniste », travaillant sur les troubles du langage, et leur métier, qui s’adresse à des apprenants étrangers. Et ils ont raison : je suis entièrement d’accord sur le fond. Cependant, mon expérience personnelle m’a poussée vers les orthophonistes : Française cherchant à corriger mon accent en allemand, je n’ai malheureusement pas trouvé de professeur d’allemand capable de m’aider à travailler cet aspect parfois handicapant dans ma vie professionnelle. Je suis convaincue que les étrangers vivant en France sont confrontés exactement au même problème. L’accent est un facteur de discrimination. Les personnes qui y sont confrontées ont bien des difficultés à trouver des personnes formées et qualifiées pour les aider.
 
Plus de formation en prononciation
Bref, il y a clairement un déficit de formation en prononciation. Il me semble que toutes les techniques pouvant s’avérer utiles dans ce domaine méritent donc d’être présentées. Je compte bien refaire quelques épisodes sur la prononciation. Si vous avez des choses à dire sur ce sujet, n’hésitez pas à prendre contact avec moi. Nous pourrons peut-être proposer un nouveau podcast sur le sujet ensemble.
 
Le débat continue : nourrissez-le !
Si vous avez des questions, des remarques, des commentaires, n’hésitez pas à les poster et à animer un débat autour de ce sujet sensible mais passionnant. Les échanges de points de vue sont à mon avis toujours enrichissants.
 
Bonne écoute !
 
 
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1 year ago
13 minutes 32 seconds

Le podcast de Culture FLE
Le français illustré sous toutes ses coutures
Aujourd’hui, je vous propose une interview de Jérôme Paul, le créateur du français illustré.
N’hésitez pas à aller faire un tour sur son blog : https://lefrancaisillustre.com
 
 
Transcription de l’interview de Jérôme Paul, du français illustré
 
Marianne Viader (Culture FLE) : Bonjour Jérôme !
 
Jérôme PAUL (le français illustré) : Bonjour !
 
MV : Est-ce que tu peux nous présenter ton parcours ? Qui es-tu et qu’est-ce tu fais ?
 
JP : Eh bien je m’appelle Jérôme Paul, je suis prof de FLE aux Pays-Bas depuis plus de 25 ans et j’ai enseigné dans des écoles publiques néerlandaises, enfin j’enseigne toujours dans une école publique, dans un collège Montessori. Et depuis quelque temps, je suis aussi le créateur de la chaine YouTube « le français illustré ». Depuis très peu de temps, j’ai un blog sur le français illustré.
 
MV : D’accord. Et qu’est-ce qui t’a motivé à créer le français illustré ?
 
JP : Eh bien, dans mon école Montessori, je voulais proposer à mes élèves une autre façon d’aborder la lecture, d’aborder la compréhension écrite, et donc j’ai imaginé des illustrations qui permettaient de soutenir le texte, de soutenir des phrases surtout, d’aider à la compréhension des phrases. Très rapidement, j’ai imaginé un système, en deux temps, d’exercices à la compréhension écrite. Tout d’abord, il y avait une phase d’exposition. Pendant cette phase, l’élève avait la phrase française qui était illustrée, et il avait la traduction néerlandaise juste à côté. Il lisait cela, et ensuite on passait à une phase de compréhension proprement dite, c’est-à-dire de contrôle de la compréhension : l’élève avait les phrases françaises et au-dessus de toutes ces phrases, il y avait les illustrations. Tout se faisait sur ordinateur, sur document Word. Pour montrer que l’élève avait compris les phrases en français, il cliquait sur une illustration et il la plaçait au bon endroit derrière la phrase. En fait, on avait une traduction : français®illustration. Et puis, comme ça a bien marché à l’école, je me suis demandé ce que je pouvais en faire de plus. Au début, j’ai eu l’idée de faire une application pour téléphones portables, pour smartphones. J’ai même contacté une entreprise spécialisée dans ce domaine, mais c’était vraiment trop cher pour mon porte-monnaie de monter un tel projet. Donc j’ai laissé de côté. Et après, je me suis demandé : « Mais comment est-ce que je peux quand même utiliser ce système d’illustration pour aider la compréhension ? » J’ai eu l’idée de fabriquer une chaine YouTube. Cela fait maintenant déjà presque trois ans que j’ai une chaine YouTube, avec 140 vidéos à l’heure actuelle, et ça marche bien. Enfin, je trouve que ça marche bien.
 
MV : D’accord. Donc en fait l’idée de départ c’était la compréhension écrite ?
 
JP : Enfin, l’idée de départ c’était la compréhension écrite à l’école. Parce que j’avais vraiment le matériel de base, j’avais des ordinateurs, et c’était déjà très bien, j’utilisais le programme Word et voilà. Après, avec la chaine YouTube, là, c’est passé au niveau oral et écrit, c’est-à-dire que pour chaque vidéo, il y a, au début, c’étaient 5 phrases, maintenant c’est beaucoup plus, cela va de 8 à 12 phrases, parfois 6 phrases, qui sont lues et écrites, donc on peut s’exercer à la compréhension orale, et à la compréhension écrite aussi.
 
MV : Oui, donc les vidéos, cela fonctionne comment ? Est-ce que tu peux nous décrire ce qui se passe dans une vidéo du français illustré ?
 
JP : Alors une vidéo dure en gros une minute trente, deux minutes, en gros. Il y a de 5 à 12 phrases qui forment ensemble une petite histoire, ou en tout cas une unité thématique.
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2 years ago
14 minutes 37 seconds

Le podcast de Culture FLE
Le théâtre en cours de FLE
Lundi, j’étais à TheaLingua avec Marjorie Nadal. Mais qu’est-ce que TheaLingua ? Pour le découvrir, écoutez l’interview !
Marjorie Nadal nous explique comment utiliser le théâtre pour dépasser ses peurs en cours de langue grâce à trois piliers :

* le corps ;
* le collectif ;
* l’engagement.

Allez aussi faire un tour sur le site de TheaLingua !
Si vous souhaitez contacter Marjorie Nadal, vous pouvez le faire à cette adresse : marjorie.nadal@thealingua.com.
 
Voici les sites de ressources dont elle nous parle dans l’interview :
– un catalogue d’exercices de théâtre par mots-clés : https://www.dramaction.qc.ca/fr/
– des exercices pour le DaF (Allemand Langue Étrangère) décrits et filmés : https://www.sprachfoerderung.eu/
 
J’espère qu’elle vous aura convaincu(e)s d’essayer. N’hésitez pas à nous faire part de vos réussites dans les commentaires !
 
PS: Vous pouvez aussi utiliser l’extrait de l’interview dans lequel Marjorie Nadal raconte sa propre expérience d’apprentissage en compréhension orale en cours…
Cette interview est également disponible sur Youtube :

 
Transcription de l’interview
 
Marianne VIADER (Culture FLE) : Bonjour Marjorie !
 
Marjorie NADAL (Thealingua): Bonjour Marianne !
 
Marianne VIADER : Alors tu as cofondé Thealingua…
 
Marjorie NADAL : Oui, tout à fait.
 
MV : Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ce que fait Thealingua ?
 
MN : Alors, qu’est-ce que fait Thealingua ? Alors, Thealingua est une entreprise d’intérêt public qui promeut l’apprentissage du français par le théâtre. On promeut un apprentissage du français par le théâtre doublé avec un apprentissage plus classique dans la classe de langue, dans le cours de langue. C’est-à-dire qu’on prend les outils du théâtre pour promouvoir une expression en langue française qui est engagée, qui est motivée et qui est plaisante pour les apprenants. Voilà !
 
MV : D’accord. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu es arrivée à cette idée de fonder Thealingua ?
 
MN : Oui, alors… pour revenir un tout petit peu sur mon parcours, Thealingua a été une rencontre. Alors moi, je viens du milieu animation/formation, tout ce qui était dans l’éducation populaire, et puis une école de théâtre, quand j’étais fort jeune. Et ensuite ce milieu de la jeunesse lié au théâtre m’a amenée à faire du théâtre avec des jeunes, pour moi, semi-professionnel, etc. Donc ce milieu-là, je le connaissais bien… Et puis rencontre avec un Allemand, envie de partir vivre à l’étranger… Donc j’ai fait un master de didactique des langues que j’ai tout orienté sur apprendre – l’écrit, l’oral, la culture, tout – par le théâtre. Mon mémoire de master portait sur apprendre la langue française par le théâtre d’improvisation, puis le doctorat que j’ai commencé portait également sur la question des variations identitaires de la langue maternelle à la langue étrangère. J’ai vu qu’on n’était pas les seuls à faire ça et à Berlin,
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2 years ago
18 minutes 3 seconds

Le podcast de Culture FLE
Pourquoi les cours de langues sont-ils si peu efficaces ?
J’ai une question pour toi : as-tu déjà entendu quelqu’un se souvenir avec plaisir ou nostalgie de ses cours de langues du collège ou du lycée ? As-tu déjà entendu quelqu’un s’extasier de leur qualité, du fait qu’ils lui aient permis d’apprendre à bien parler une langue étrangère ? Non ? Eh bien moi non plus ! C’est bizarre, n’est-ce pas ? Chaque fois que quelqu’un parle de ses cours de langues de l’école, c’est pour les critiquer. Comment cela se fait-il ?
 
Pourquoi mes apprenant·es sont-ils incapables de parler ?
 
D’abord, reconnaissons que ce n’est pas facile d’apprendre (ou d’enseigner) une langue étrangère avec 3 ou 4 heures de cours par semaine, et encore moins au sein d’une classe de 25 à 40 élèves… Il est compréhensible qu’on ne devienne pas bilingue, même après 5 à 7 ans à ce régime. Cependant, ces cours ont bien un objectif. Ne devrions-nous pas être capables, en fin de lycée, de tenir une conversation simple dans les langues apprises ? Alors pourquoi n’est-ce pas le cas ?
 
N’essaie pas de me dire que c’est un problème français ! Je vis en Allemagne, et je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu : « J’ai appris le français à l’école, j’en ai quelques souvenirs, mais je suis incapable de parler. » D’ailleurs, mon cousin allemand (eh oui, j’ai de la famille originaire d’Allemagne, même si moi, je suis française) résumait ses cours de français à des cours de grammaire française. Et inutile de préciser que de tels cours ne permettent pas de parler plus tard…
 
Bon, c’est peut-être un peu caricatural. Toi qui donnes des cours de langue, tu te dis que tu fais quand même aussi de la compréhension écrite et orale, et un peu d’expression. Il est vrai que l’expression orale, avec 30 élèves dans ta classe, reste malgré tout assez limitée, mais tu fais de ton mieux et il y en a ! On ne peut pas dire le contraire. L’expression écrite, ce sont souvent des devoirs et des tests, et si tu es honnête, il est clair que certain·es se donnent plus de peine que d’autres. Tout ne dépend pas non plus de toi…
 

 
Être capable de parler une langue
 
Alors, qu’est-ce qui manque au Français (ou à l’Allemand) quand un étranger lui demande en anglais (ou en français) dans la rue comment se rendre à la gare ou au musée ? Est-ce que je me trompe en supposant qu’une réponse simple va te venir assez spontanément à l’esprit : du vocabulaire ?
 
Bien sûr, parler correctement une langue, cela demande de maîtriser la grammaire. Mais le premier élément indispensable pour être en mesure de parler (et de comprendre), ce sont les mots, c’est le vocabulaire… Quelques mots dans le désordre suffisent souvent à se faire comprendre. J’en veux pour preuve la tactique (très efficace) que certain·es ont adopté ici à Berlin pour demander leur chemin. Leur question se limite à : « où gare ? » et si elle n’est pas correcte, elle est parfaitement compréhensible.
 
Pour répondre en anglais à notre étranger perdu dans la rue en France, il faudrait des mots du type : « à droite », « à gauche », « tout droit », « la première rue », « prendre », « tourner », etc… Et peut-être aussi justement un peu moins de complexes au sujet de la grammaire. Peu importe que la phrase soit parfaitement juste du point de vue grammatical, du moment qu’elle est compréhensible.
 

 
Quel est le problème des cours de langues à l’école ?
 
Et là, tu vas très certainement me dire que ces mots ont sûrement déjà été vus à l’école pendant le cours de langue. Et tu auras parfaitement raison. Je crois que nous touchons maintenant le cœur du problème !
 
En effet, ils ont assurément été vus au moins une fois, lorsque l’unité « donner des directions » a été traitée. Et avec un peu de chance, il y a eu une deuxième édition l’année suivante,
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3 years ago
10 minutes 23 seconds

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