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FRED Film Radio - French Channel
Fred.FM
334 episodes
3 weeks ago
Bienvenue sur la station FRED en FRANCAIS. Etes-vous un passionné de film / un expert en cinéma / un réalisateur / un acteur / un critique de cinéma / un journaliste / un étudiant en art cinématographique / un organisateur de festival / un producteur / un distributeur / un acheteur de films / un commercial / un publicitaire cinématographique intéressé par le cinéma indépendant ou par les Festivals Cinématographiques ? VOUS ETES AU BON ENDROIT FRED FILM RADIO EST VOTRE RADIO ! FRED a pour objectif de permettre à tous ceux qui ne peuvent pas se rendre aux festivals cinématographiques d’en partager l’expérience comme s’ils y étaient, et de fournir à ceux qui y prennent part, davantage de renseignements circonstanciés et de divertissements ciblés. Si votre langue maternelle est le français, ou si vous le comprenez, VOICI VOTRE CHAINE!
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Bienvenue sur la station FRED en FRANCAIS. Etes-vous un passionné de film / un expert en cinéma / un réalisateur / un acteur / un critique de cinéma / un journaliste / un étudiant en art cinématographique / un organisateur de festival / un producteur / un distributeur / un acheteur de films / un commercial / un publicitaire cinématographique intéressé par le cinéma indépendant ou par les Festivals Cinématographiques ? VOUS ETES AU BON ENDROIT FRED FILM RADIO EST VOTRE RADIO ! FRED a pour objectif de permettre à tous ceux qui ne peuvent pas se rendre aux festivals cinématographiques d’en partager l’expérience comme s’ils y étaient, et de fournir à ceux qui y prennent part, davantage de renseignements circonstanciés et de divertissements ciblés. Si votre langue maternelle est le français, ou si vous le comprenez, VOICI VOTRE CHAINE!
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FRED Film Radio - French Channel
“Les Arènes”, interview avec la réalisatrice Camille Perton
"Les Arènes" de la réalisatrice française Camille Perton a été présenté au Milano Film Fest en Compétition. C'est un film sul le football, sur le monde sordide et caché des procureurs et des découvreurs de talents et aussi sur la passion des jeunes sportifs qui entrent dans ce monde avec  pureté et innocence. On a rencontré la réalisatrice au festival, avant la projection du film, pour en parler un peu. Toujours fascinée par le football, j'ai découvert le monde obscur qui vit derrière le sport Camille Perton nous confie sa curiosité pour le football, soit comme sportive que comme public. Dans "Les Arènes" elle a voulu approfondir sa curiosité vers le monde qu'il y a derrière les joueurs, ce  monde d'argent et de pouvoir, où les jeunes joueurs ne sont que des objets humain qui ont une valeur seulement économique et pas humaine. En plus, ce monde n'est qu'un monde masculin et machiste.
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3 weeks ago
6 minutes

FRED Film Radio - French Channel
Maria Cavaliere Bazan et Gladys Lefeuvre, interview avec les actrices de "Aimer Perdre"
"Aimer Perde" le nouveau films des frères Lenny et Harpo Guit est en compétition au Milano Film Fest. On a rencontré les actrices Maria Cavalier Bazan et Gladys Lefeuvre avant la première du film, pour parler de cette petite et joyeuse perle de film, frais, génial et amusant,  qui a surpris le Jury du festival. Le film à gagné le prix comme Meilleur Film, mais on le savait pas encore au moment de l'interview. Le monde de Armande, protagoniste de "Aimer Perdre", est un monde de perdants qui essaient de s'enfuir Maria Cavalier Bazan décrit de cette façon le monde de son personnage Armande, qui en "Aimer Perdre" est sans abri et lutte pour trouver de l'argent à travers sa fixation de parier sur tout. Le film est très amusant mais le monde raconté est difficile et lourd. Jouer Armande a été complexe, car le personnage a beaucoup de niveaux et de intensités, aussi pas toujours agréables. Un set très amical dans un climat relaxé Maria Cavalier Bazan et Gladys Lefeuvre confirment que le set de "Aimer Perdre" a été magnifique. la troupe travaillait dans un climat de joie continuelle et de collaboration aussi créative que tout était possible. Les deux actrices ne se connaissaient pas avant et maintenant sont meilleures amies, car c'est ce que le tournage du film et l'atmosphère crée par les frères Guit a produit. Et ça n'arrive pas si souvent.
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3 weeks ago
10 minutes

FRED Film Radio - French Channel
“Bolero”, interview avec la réalisatrice Anne Fontaine
La réalisatrice Anne Fontaine était au Milano Film Fest pour présenter, hors compétition, son nouveau film “Bolero“, l’histoire de Maurice Ravel et de comment sa composition plus connue est née. Anne Fontaine a construit un film très classique et avec style, sur une histoire méconnue, avec des personnages très modernes pour leurs temps. On en a parlé dans notre rencontre, le jour de la première au festival. Le film n’est pas un bio-pic, mais une biographie d’une oeuvre et de son créateur Anne Fontaine tient beaucoup à préciser que “Bolero” n’est pas un bio-pic. On ne raconte pas la vie de Ravel, mais elle a choisi un moment de la vie du compositeur, celle de la création de son oeuvre la plus fameuse et aussi la plus difficile pour lui, come miroir sur la vie d’un génie et sur le concept de la créativité en général.
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3 weeks ago
9 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"Love Me Tender", entretien avec la réalisatrice Anna Cazenave Cambet
Anna Cazenave Cambet, formée à la Fémis, poursuit avec "Love Me Tender", son deuxième long-métrage, un joli périple à travers les différentes sections du Festival de Cannes. En 2016, elle y a présenté en compétition officielle son premier court-métrage, "Gabber Lover", pour revenir en 2020 à la Semaine de la Critique avec son premier long, "De l'or pour les chiens". "Love Me Tender", tiré du roman autobiographique de Constance Debré dont il reprend le titre (paru en 2020 aux éditions Flammarion), est à présent au programme de la section Un Certain Regard. Nous avons discuté avec la réalisatrice de son rapport au roman originel, des enjeux de l'histoire, de son personnage central, Clémence, incarnée (au sens le plus fort du terme) par une Vicky Krieps magnétique. Anna Cazenave Cambet nous raconte comment le choix de la talentueuse actrice luxembourgeoise s'est imposé à elle, évoque leur travail sur ce personnage en constant déplacement, et nous en dit plus sur sa manière de diriger ses acteurs/actrices.
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1 month ago
11 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"La Mort N'Existe Pas", interview avec le réalisateur Félix Dufour-Laperrière
Félix Dufour-Laperrière a présenté son nouveau film "La Mort N'existe Pas" dans le cadre de la Quinzaine des Cinéastes à Cannes. Le film d'animation nous amène dans una analyse de la violence comme façon de lutte contre le pouvoir de l'argent, avec tous les doutes morals et existentiel du personnage principal qui veut abandoner le groupe de lutte. Un film d'animation pour adultes, genre de plus en plus rare, avec beaucoup de niveaux de lecture. Une fable moderne, en pensant a mes enfants Le but de Félix Dufour-Laperrière dans la réalisation de "La Mort N'existe Pas" a été celui de créer une fable moderne, avec dem messages clairs de critique et doute sur l'utilisation de la violence comme arme de lutte sociale. Il nous avoue d'avoir pensé à ses deux enfants et au monde qu'ils retrouveront autant qu'adultes, avec l'espoir de contribuer avec ce film de contribuer à une planète socialement plus vivable.
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1 month ago
10 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"Dites-lui que je l'aime", interview avec la réalisatrice Romane Bohringer et l'autrice Clémentine Autain
En 2019, la femme politique Clémentine Autain dédie à sa mère la comédienne Dominique Laffin et à son absence un livre, "Dites-lui que je l'aime" (qui emprunte lui-même son titre à un film de Claude Miller de 1977 où Dominique joua). Quelques années plus tard, Romane Bohringer, elle-même abandonnée très jeune par une mère, Marguerite Bourry, qui mourut peu après, se reconnaît si bien dans la douleur de ce vide fondamental dans sa vie qu'elle veut adapter l'ouvrage pour le cinéma. De fil en aiguille, un parcours commence qui la ramène à sa propre histoire. Finalement, elle se résout à fouiller un passé qu'elle avait jusque là tenu à l'écart, à enquêter sur l'existence de Maggy (cette femme belle, mystérieuse et solitaire, née au Vietnam, elle-même abandonnée par ses parents adoptifs dans un orphelinat) et à s'en faire une nouvelle image. Peu à peu, tant bien que mal, en "tissant une gémellité" entre son histoire et celle de Clémentine et en retraçant, enfin, un passé qu'elle avait jusque là tenu à l'écart, la comédienne et réalisatrice parvient à réinscrire enfin l'enfant sans maman qu'elle fut dans une famille. Fred a rencontré Romane Bohringer et Clémentine Autain à Cannes pour discuter du résultat, un autre film intitulé "Dites-lui que je l'aime" qui a été présenté au 78e Festival de Cannes parmi les séances spéciales. Sur l'évolution du projet d'une adaptation à une excavation personnelle Romane Bohringer : J’ai déjà fait de l’autofiction avec L’Amour flou, mon premier film (où je filmais mes enfants, je me filmais moi...). [...] J’avais envie pour mon deuxième film de m'éloigner de ça et de faire de la fiction, donc quand j’ai lu le livre de Clémentine, je me suis dit : "Tout est là, tout est dans le récit de Clémentine ! Tout ici (ce qu’elle raconte, chaque scène évoquée, chaque scène de l’enfance, cette femme adulte dont elle parle...) me rappelle…". Enfin j’étais partout dans ce livre, et donc je me suis dit "Voilà : je vais adapter le livre de Clémentine", et je suis partie dans une adaptation assez littérale du livre, [mais] les gens qui me connaissent m'ont dit : "C’est beau, mais le vrai film se cache". Au début, j’ai beaucoup lutté, parce que je n'avais vraiment pas envie [...], je ne voulais pas être dans le film : je voulais filmer des actrices et des acteurs, une histoire, et mes producteurs et mon coscénariste Gabor [Rassov]  ont insisté. Gabor me disait : " Tu ne peux pas faire ce film sur "la mère', sur les mères, sans évoquer la tienne. Je connais ton histoire et si tu ne le fais pas, tu le regretteras toute ta vie, le film ne sera pas complet. Et puis on a commencé à voir à quels endroits les mots de Clémentine, les scènes qu'elle décrivait, présentaient des parallèles avec moi, et on a commencé un travail d'enchevêtrement assez technique [entre nos deux histoires]. C’était très ambitieux d’arriver à faire exister à la fois Clémentine, à la fois moi et à la fois nos maman. Je ne voulais pas que l'histoire de Clémentine et Dominique ne soit qu’un tremplin pour raconter la mienne, Je voulais nous quatre, et donc voilà, ça s’est imposé à moi, ce film hybride qui est un peu fiction, un peu documentaire, et c’était aussi ma manière d’exprimer toutes les choses que j’aime au cinéma. Je voulais essayer de faire cohabiter dans un même récit la fiction… et en même temps je suis obsédée par la véracité et par la vérité au cinéma, donc je voulais filmer les véritables personnes qui ont quelque chose à dire sur cette histoire : le papa de Clémentine, mon papa, mes frères et sœurs, et donc j’ai fait le pari que ces deux récits à la fois fictionnels et documentaires pourraient coexister. Clémentine Autain: "Ce qui est fou, comme je n’ai lu que le dernier scénario, pas celui de l'adaptation littérale, et pour moi c’était évident que c’était ça que Romane allait faire. Je n’ai jamais pensé qu’elle ferait autre chose. J’étais sûre que c’était ça…" Sur l'influence qu'a pu avoir le désir de réagir à l'absence de la mère dans la construction des femmes accomplies que Clémentine Autain et Romane Bohringer sont devenues Romane Bohringer: "Je sais qu’immédiatement, très tôt, très petite, tout ce qui ressemblait à un plateau de tournage où j'accompagnais mon père, ou à un plateau de théâtre, ou à des loges, me faisait penser au ventre d’une mère. J’ai aimé ce métier passionnément, et très tôt, parce que j’avais l’impression, quand je rentrais dans un théâtre, quand je rentrais dans une loge, etc, que je rentrais dans un lieu maternant, protecteur. Une équipe de film pour moi, c’était… comme une maman… Donc ce vide, je l’ai sûrement beaucoup comblé en choisissant ce métier, c’est-à-dire que j’avais l’impression, vraiment, que ces espaces de tournage, que ces équipes, étaient comme des familles d’adoption qui me prenaient dans leurs bras. Un texte, un personnage, m’accueillait dans ses bras…" Clémentine Autain: "Il est très probable que la colère qui m'habitait se retrouve dans mon engagement politique, mais pour d’autres, au nom d’autres. Le lien que je peux faire, c’est que j’ai voulu faire autre chose, pas le même métier, m'inscrire dans un autre univers. Mon père le chanteur Yvan Dautin me dit toujours qu’on fait le même métier, et je lui dis toujours : "Non, je ne joue pas". Et il me dit : "Mais si, c’est aussi un travail de mise en scène, et c’est aussi raconter le monde". Quand on est artiste, on raconte le monde, et quand on fait de la politique aussi : on raconte le monde. J'ai cru échapper à cette filiation mais en réalité, il faut regarder les choses en face, il y a bien une filiation."
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1 month ago
18 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"L'Engloutie", interview avec la réalisatrice Louise Hémon
Louise Hémon, artiste contemporaine de vidéos, réalisatrice de documentaires et de pièces de théâtre, arrive à Cannes avec son premier long-métrage "L'Engloutie", dans la Quinzine de Réalisateurs. lest film raconte l'histoire d'une jeune institutrice, vers la fin du 19ème siècle, qui arrive dans un petit hameau de montagne. Un film naturaliste dans les choix visuels et un parcours de croissance de la protagoniste qui découvre sa la force humaine de sa nature féminine. Tourner dans un village en haute montagne, avec beaucoup d'acteurs non-professionnels: un choix risqué Louise Hémon a choisi de tourner "L'Engloutie" dans un vrai village dans les Alpes Franco-Italiuennes, très en haut, avec beaucoup de neige, dans une zone qu'elle connaissait bien: une choix finalement plus  difficile à gérer dans la pratique, mais qui a donné au film un réalisme quasi documentaire et un force visuelle importante. Le contraste entre l'extérieur très blanc et lumineux de la neige et l'intérieur des maison très sombre ont aidé dans la narration du parcours intérieur de la protagoniste.
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1 month ago
10 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"Des preuves d'amour", interview avec la réalisatrice Alice Douard
Alice Douard, formée à la Fémis et déjà auteure de plusieurs courts-métrages dont "L'Attente", récompensé par le César 2024 du meilleur court-métrage de fiction, nous parle de son premier long, "Des preuves d'amour", qui a fait sa première mondiale sur la Croisette parmi les séances spéciales de la 64e Semaine de la Critique. La réalisatrice, également scénariste et coproductrice du film à travers sa société Les Films de June (cofondée avec Marie Boitard), évoque pour nous la matière dans laquelle elle a puisé pour composer ce film autour d'un couple de femmes mariées qui attendent un enfant que l'une porte (Nadia) et l'autre adoptera (Céline), le mouvement qu'elle a voulu lui donner, le passage d'une démarche administrative à une quête différente, l'amour et les manières dont il s'exprime, la maternité, l'importance d'esquiver tout manichéisme ou effet spectaculaire... Douard nous confie aussi le désir qu'elle avait de travailler avec la magnétique actrice suisse Ella Rumpf et explique pourquoi elle a choisi en contrepoint, pour le rôle de sa compagne Nadia, l'énergique et radieuse Québécoise Monia Chokri et pour jouer sa mère, une pianiste de renommée internationale, l'unique Noémie Lvovsky. Sur la prémisse de "Des preuves d'amour" "Le personnage, pour pouvoir adopter son enfant, va devoir recueillir les témoignages de quinze personnes, et ces quinze personnes doivent être variées (amis, parents, membres du corps médical, par exemple), et cette succession de rencontres qui permet la récolte de témoignages est une façon de poser différents regards sur sa situation et par addition, plus il y a de gens, plus il y a d’avis sur cette situation, et potentiellement de situations comiques, ou gênantes, ou tendres, etc." Sur l'idée que Céline effectue ici une trajectoire "J’ai construit le film comme un portrait, d’abord, mais aussi comme un parcours. C’est un trajet. J’ai dit à Ella "Tu es un personnage qui ne s’asseoit pas ; tu es en mouvement", parce que ça avance, que la grossesse avance quoi qu’il arrive, et j’ai dit à mon équipe qu’il fallait que le film soit comme un train en marche, qu’il fallait qu’on ait l’impression du mouvement et de la vitesse, car dans le non-événement, dans l’attente, en fait, il y a plein de micro-événements qui font que Céline fait un trajet et qu'elle est prête à accueillir son enfant quand il arrive." Sur l'alchimie entre les comédiennes qui jouent le couple central "Il y a eu une vraie rencontre humaine entre Monia et Ella. On s’est beaucoup vues toutes les trois et elles se sont aussi vues toutes les deux avant. C’est ma chance, parce que du coup, elles ont créé cette intimité un peu sans moi. Ensuite, la consigne, ça a été le mot 'admiration" : je leur ai dit que pour moi la mécanique de l’amour, ça passe par l’admiration. Et c’est le cas aussi entre la mère [jouée par Lvovsky] et sa fille [Céline]. Les mouvements d’amour sont des mouvements de regard entre les gens. Il est question de regard tout le temps, et donc on a cherché ensemble avant tout comment elles se regardaient." Sur les réactions des autres, pas toujours délicates mais jamais caricaturales "J'aime bien, quand j’écris un scénario, me dire que je vais toujours malmener un peu mes personnages, mais que je vais aussi toujours les sauver, donc j’avais envie que les gens qui sont désobligeants le soient plus par maladresse qu'autre chose et qu’on ne se dise pas "il y a des cons et elles, elles ont raison". En fait tout le monde est un peu naze dans cette situation et l'intérêt de film, c’est que les personnages dialoguent – j’ai l’impression qu'à notre époque, on ne dialogue pas, et c’est pourtant un peu la clef d’un pas les uns vers les autres. L’idée était de sortir du manichéisme et d'essayer de proposer une réconciliation entre les gens a priori pour, et ceux qui sont a priori contre."
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1 month ago
10 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"Que Ma Volonté Soit Faite", interview avec la réalisatrice Julia Kowalski
Julia Kowalski est à Cannes, dans al sélection de la Quinzaine des Réalisateurs, avec son dernier film " Que Ma Volonté Soit Faite", un conte sombre et surnaturel sur le désir et la difficulté de l'admettre. Le film existentiel rencontre le genre horror, dans une oeuvre fascinante dont on a parlé avec le réalisatrice hors de la présentation en première mondiale au festival. Les références sont Friedkin et Argento, mais sans les refaire Julia Kowalski nous confesse son admiration pour Friedkin et Argento, dont elle s'est inspirée pour créer "Que Ma Volonté soit Faite". Mais elle n'a pas voulu faire un film "à la façon de", elle a trasporté ces inspirations dans son propre monde en créant son style. La vie rurale comme limite pour la croissance du personnage Dans " Que Ma Volonté Soit Faite" la vie rurale de Nawa et de sa famille sont une limite pour la liberté du personnage. Julia Kowalski  mous dit d'avoir vu beaucoup de situations pareilles de vie rurale rigide et familiale dont elle a transporté l'essence sur l'écran. Une ambiance où le mystère de surnaturel  peut se montrer  de façon surprenante.
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1 month ago
5 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"L'intérêt d'Adam" - Interview avec la réalisatrice Laura Wandel
Après avoir concouru à Cannes en 2014 avec le court-métrage "Les Corps étrangers", puis remporté en 2021 le Prix FIPRESCI de la section Un Certain Regard avec "Un monde", la réalisatrice bruxelloise Laura Wandel fait son retour sur la Croisette avec "L'Intérêt d'Adam", un drame hospitalier haletant tissé autour du dilemme déchirant d'une infirmière en pédiatrie qui sait que la mère destructrice d'un de ses jeunes patients, Adam, est aussi absolument nécessaire au rétablissement de l'enfant, et doit tenir à l'écart les services sociaux et autres intervenants liés à la protection de l'enfance tout en essayant de retenir la mère d'aggraver la situation. Ce film, façonné comme un thriller se déployant comme en temps réel, a fait l'ouverture de la 64e Semaine de la Critique du 78e Festival de Cannes. Sur ses recherches pour le film Laura Wandel: "J’ai été pendant plus ou moins trois semaines en immersion dans un hôpital et j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer une pédiatre en chef qui m’a même proposé de me faire passer pour une stagiaire (évidemment j’ai signé une clause de confidentialité, et il ne fallait pas prendre de photos ni enregistrer...), et ça  m’a énormément nourrie. Comme c'est un système assez difficile à comprendre, j’ai aussi évidemment rencontré une juge de la protection de la jeunesse, ainsi que des délégués/assistants sociaux, car c'était très important pour moi qu’il y ait cette véracité dans le film." Sur le choix de ses actrices principales, Léa Drucker et Anamaria Vartolomei "Léa Drucker, j’ai vraiment écrit le rôle pour elle,, parce que je trouve que c’est une des plus grandes comédiennes de ces dernières années. Ce que je trouve très intéressant, c'est qu'elle a quelque chose de presque intimidant, parce qu’elle a une prestance très forte, et en même temps on sent une fêlure : il y a toujours quelque chose dans ses yeux qui est de l’ordre du secret, que je trouvais aussi intéressant pour le personnage de Lucie. Quant à Anamaria, elle a aussi une ténacité et en même temps une vulnérabilité, et quelque chose, aussi, d’opaque – finalement, ces deux personnages se rejoignent aussi par rapport à cette opacité."
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1 month ago
8 minutes

FRED Film Radio - French Channel
“Vivre, mourir, renaître”, interview avec le réalisateur Gaël Morel
À la 40ème édition de Lovers Film Festival, FRED Film Radio a interviewé le réalisateur Gaël Morel pour parler de “Vivre, mourir, renaître”, film d'ouverture de l'édition 2025. Une histoire d'amour Comment le réalisateur décrirait-il  “Vivre, mourir, renaître” aux auditeurs de FRED Film Radio? “C'est un film qui est d'abord une histoire d'amour”, explique Gaël Morel. “Et j'ai essayé de faire une histoire d'amour qui soit la plus inclusive possible, l'histoire d'un amour d'un fils pour son père, d'un père pour son fils, d'un homme bisexuel pour un homme gay, d'une femme hétérosexuelle pour un homme bisexuel. Et je voulais faire vraiment des variations autour du thème amoureux. Donc moi ce qui prime avant tout dans ce film, c'est vraiment de dire que c'est une histoire d'amour”. La peur du sida “Vivre, mourir, renaître” se déroule dans les années 90. À cette époque, Morel était un jeune homme. Que garde le réalisateur de cette période où la peur du sida était palpable? “Les années 90 c'est particulier parce qu'on savait déjà comment se préserver comme ça de la maladie”, explique Gaël Morel. “Alors ça levait quand même un peu de la peur, mais en revanche il n'y avait aucun traitement, même pas une trithérapie. Donc c'est vrai que si on se savait contaminé, on était quand même un peu anéanti, parce qu'on pensait qu'on allait mourir, ce qui n'était pas toujours le cas non plus, puisque beaucoup de gens ont survécu. Mais c'était quand même très probable comme ça d'avoir la vie écourtée. Donc la peur, ce n'était pas vraiment une peur tangible comme ça, c'était une forme plutôt de peur diffuse, un peu comme une épée de Damoclès. Mais quand on est jeune, c'était une maladie de la jeunesse, le sexe, la fête. Mais quand on est jeune, on a heureusement la chance de penser qu'on est immortel aussi". La représentation de la maladie Il existe d’autres films qui parlent du sida. Lorsque le réalisateur a commencé à écrire le scénario, que voulait-il éviter dans la représentation de la maladie? “Moi je ne suis pas trop d'accord sur le fait qu'il y ait beaucoup de films qui parlent du sida. Je trouve qu'il y en a très peu”, explique Gaël Morel. “Quand on considère le désastre que ça a été à l'échelle humaine, on peut le comparer à une guerre. Il y a énormément de films sur la guerre, et je trouve qu'en comparaison, il y a très peu de films sur le sida. Moi je peux en citer à peine une dizaine. Ce qui est quand même très peu par rapport aux millions de morts. Et dans ces films-là, la plupart s'arrêtent en 1990 et racontent surtout comment tout le monde mourait. Mais il y a très peu, moi je n'en connais presque aucun, de films qui racontent à partir des années 1990 et comment les gens survivent. Parce que pour moi c'est l'un des sujets importants du film, c'est comment on réapprend à vivre quand on vous a dit que vous alliez mourir très vite, très jeune. Donc on a mis un frein à vos projets, à la projection”.
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2 months ago
6 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"On Vous Croit", interview avec les réalisateurs Arnaud Dufeys et Charlotte Devillers
"On Vous Croit" de Arnaud Dufeys et Charlotte Devillers est un bouleversant drame sur le destin de deux enfants face à une séparation compliquée de leurs parent, complètement focalisé sur una séance judiciaire, tournée en temps réel, avec un impact émotif incroyable. led deux réalisateurs nous raconte l'experience d'un film si necessaire et urgent, réalisé avec un production petite et un budget très modeste, mais avec un résultat surprenant. On voulais montrer l'effet sur les enfants Dans "On Vous Croit" de Arnaud Dufeys et Charlotte Devillers les victimes du système judiciaire sont les enfants, qui n'ont pas les moyens mentaux pour accepter la longueur des décisions de la loi et la répétition des séances et des questions. Il était celui-là le but des réalisateurs, qui savent que ce système où seulement le 2% des cas arrivent à une conclusion est le problème majeur dans la question des abus familiaux aux enfants. Vrais avocats qui jouent leur propre profession Pour optimiser le temps du tournage, qui était très concentré et aussi pour donner plus de vraisemblance et naturalisme au film, Arnaud Dufeys et Charlotte Devillers on choisi de utiliser des vrais avocats dans la sequence centrale du film (55 minutes de intensité), qui ont donné aux deux magnifiques acteurs qui jouent la mère et le père  des moments de surprise avec les dynamiques typiques d'un procès, pour obtenir plus de réalisme aux performances.
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4 months ago
12 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"Reflet Dans Un Diamant Mort", interview avec les réalisateurs Hélène Cattet et Bruno Forzani
Hélène Cattet et Bruno Forzani sont les auteurs et réalisateurs de "Reflet Dans Un Diamant Mort", un rare film de genre, un noir-espionnage, en compétition officielle au festival de Berlin. la coproduction entre Belgique, Luxembourg et Italie est un plongeon dans le monde des espions des années Soixante, avec toute les références possible à les icônes  du genre européennes aussi, Eurospy e Diabolik pour commencer. Un hommage total à un genre universellement aimé Soit Hélène Cattet que Bruno Forzani ont grandi avec James Bond, et aussi ses correspondants européens. L'envie de faire ce film part de là, et se construit sur une idée de forme nouvelle, de narration et de direction, mois simplifiée de celle des film originaux, et plus surprenante, en partant de la vieillesse de l'héros qui doit revivre son passé. Un film à la vielle manière Hélène Cattet nous raconte aussi que le film a été tourné sans aucune enregistrement de son, toute la partie audio a été reconstruite en montage, come on faisait dans le passé. Effect audio, musiques et aussi les dialogues ont été ajoutés après, avec un travail de 7 mois de montage ,
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4 months ago
6 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"L'Effacement", interview avec l'acteur Sammy Lechea
Sept ans après son superbe premier long-métrage, "En attendant les hirondelles", le réalisateur algérien Karim Moussaoui revient avec "L'Effacement", tiré du roman de Samir Toumi. Dans ce film de coproduction franco-germano-tunisienne projeté en séance spéciale au 21e Festival international du film de Marrakech, l'avenir de la jeunesse algérienne – représentée par le personnage central de Réda joué par Sammy Lechea, un fils à papa bourgeois falot, entièrement soumis au contrôle absolu de ce dernier – semble une notion sclérosée, voire rendue caduque par la férule de la génération des anciens combattants à présent au pouvoir. Le présent s'en trouve de fait vidé de toute substance pour n'être plus qu'une chambre d'écho où notre anti-héros, hagard, n'entend plus qu'un angoissant silence qui happe non seulement tout son devenir, mais tout son être, rendu invisible à lui-même. Sammy Lechea nous parle de l'effacement généralisé de son personnage, avant même qu'il ne perde son reflet, mais aussi de son étrange parcours en forme d'errance et de la signification de sa rencontre avec Malika, incarnée par Zar Amir. Le comédien, qui relève ici le défi significatif de donner chair à un héros omniprésent à l'image mais absolument insondable, dévoile comment il s'y est pris pour composer ce rôle. Nous discutons aussi du balancement de Réda entre éruptions de violence et passivité, de ce que représente le personnage de son frère, de cachettes au fond du jardin, du malaise hérité des générations antérieures, mais aussi de la lueur d'espoir que le comédien aime à entrevoir malgré tout dans ce fascinant récit, finement ouvragé par Moussaoui.
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7 months ago
15 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"L'Aiguille", interview avec le réalisateur Abdelhamid Bouchnack
"L'aiguille", de Abdelhamid Bochnack est l'histoire d'un couple tunisien qui a un bébé intersexuel, et des jours qui passent pendant lesquels le couple doit obligatoirement décider le sexe final de l'enfant. Le film a passé en Compétition au 42ème Torino Film Festival, où il a gagné le prix de la Jurie  pour le Meilleur Scénario et trois prix spéciaux, dont celui de l'Ecole Holden pour l'écriture. Une loi injuste, qui force les familles à une décision difficile et pénible Abdelhamid Bochnack, le réalisateur de "L'Aiguille" nous explique que le film vient de l'existence d'une loi en Tunisie qui ne permet pas aux parents de bébés intersexuels de ne pas decider sur le sex de l'enfant, de ne pouvoir pas attendre le choix directement de l'intéressé, avec l'age majeur. Ce drame est le moteur du film car ce problème est beaucoup plus diffusé qu'on ne pense.
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7 months ago
6 minutes

FRED Film Radio - French Channel
"Un Silence Si Bruyant", interview avec la réalisatrice Emmanuelle Béart
Emmanuelle Béart a présenté au 42 ème Torino Film Festival le film documentaire, co-dirigé avec Anastasia Mikova, "Un Silence si Bruyant", sur le thème tabou de l'inceste. Un travail très personnel et aussi troublant qui enlève le voile de silence sur la questione des incestes que en France seulement a rejoint des chiffres impressionnante. A' l'occasion de la présentation, l'actrice a aussi reçu le prix Stella Della Mole, que le Musée national du Cinema de Turin donne aux talents du monde du cinéma international pour leurs carrières. Un enfant blessé peut devenir un adulte combattif Une des déclaration plus définitive dans "Un Silence si Bruyant", que Emmanuelle Béart explique très clairement: si on en parle pas on reste dans le sombre et non peut pas en sortir. Les mots guérissent  et il faut trouver le courage de raconter et de dénoncer, car il est le seul moyen pour reprendre à vivre.
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7 months ago
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“L’attachement”, interview avec la réalisatrice Carine Tardieu et l’actrice Valeria Bruni Tedeschi
"L'attachement" est un film sur la liberté de l'indépendance que Sandra ( Valeria Bruni Tedeschi) voit basculer quand elle se [...] The post“L’attachement”, interview avec la réalisatrice Carine Tardieu et l’actrice Valeria Bruni Tedeschiappeared first onFred Film Radio.
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“Leurs enfants après eux”, interview avec les réalisateurs Zoran et Ludovic Boukerma
"Leurs Enfants Après Eux", des frères Zoran et Ludovic Boukerma, est un coming of age, dans l'est de la France, [...] The post“Leurs enfants après eux”, interview avec les réalisateurs Zoran et Ludovic Boukermaappeared first onFred Film Radio.
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10 months ago
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FRED Film Radio - French Channel
“Trois Amies”, interview avec les actrices Camille Cottin, India Hair et Sara Forestier
"Trois Amies" avec Camille Cottin, India Hair et Sara Forestier est une comedie moderane, une histoire contemporaine que les trois [...] The post“Trois Amies”, interview avec les actrices Camille Cottin, India Hair et Sara Forestierappeared first onFred Film Radio.
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10 months ago
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“Peaches goes bananas”, entretien avec la réalisatrice Marie Losier
“Peaches Goes Bananas”, un nouveau portrait intime d’artiste réalisé par Marie Losier, autrice parmis les autres, des documentaires sur Genesis [...] The post“Peaches goes bananas”, entretien avec la réalisatrice Marie Losierappeared first onFred Film Radio.
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10 months ago
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FRED Film Radio - French Channel
Bienvenue sur la station FRED en FRANCAIS. Etes-vous un passionné de film / un expert en cinéma / un réalisateur / un acteur / un critique de cinéma / un journaliste / un étudiant en art cinématographique / un organisateur de festival / un producteur / un distributeur / un acheteur de films / un commercial / un publicitaire cinématographique intéressé par le cinéma indépendant ou par les Festivals Cinématographiques ? VOUS ETES AU BON ENDROIT FRED FILM RADIO EST VOTRE RADIO ! FRED a pour objectif de permettre à tous ceux qui ne peuvent pas se rendre aux festivals cinématographiques d’en partager l’expérience comme s’ils y étaient, et de fournir à ceux qui y prennent part, davantage de renseignements circonstanciés et de divertissements ciblés. Si votre langue maternelle est le français, ou si vous le comprenez, VOICI VOTRE CHAINE!