Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !
Retrouvez des récits de courses, des chroniques de livre, des interviews d'experts, des reportages...
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Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !
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J’aime courir. Me déplacer. J’aime la foret. Surtout en montagne.
Et aujourd’hui, laissez-moi fantasmer…
Le mythe du bon sauvage fantasmé par moi !
C’est comme si chaque nouvelle expérience que je vis, chaque nouvelle bribe de connaissance que j’incorpore, chaque nouvelle pièce qui trouve sa place dans le puzzle de mon existence me poussaient, m’attiraient inéluctablement vers la forêt, vers le fait de vivre en forêt.
Comme si la Vie, ou à minima la mienne, présentait une compatibilité maximale avec un milieu peu civilisé. Plus précisément, avec la forêt comme je la connais depuis que je suis né.
Ce n’est pas seulement une possibilité supplémentaire, un milieu où je me sens bien, parmi d’autres. « Je peux vivre en forêt ou autre part, c’est du pareil au même »
Non.
Je sais bien qu’en forçant, je peux fonctionner en ville, à la campagne (peut-être même en plaine, quoique…), entre des murs de béton et de plâtre.
Seulement voilà, je ne crois pas avoir été conçu pour ça.
À vrai dire, je ne pense pas avoir été prédestiné pour quoi que ce soit. Encore heureux.
Cependant, cependant…
Mes fonctionnalités doivent être plutôt basiques, et l’option « Bien-être en civilisation » n’est disponible qu’en version démo, seulement les 30 premiers jours (parfois juste 1 journée, parfois j’atteins les 3 mois).
Il doit y avoir un module à acheter quelque part, mais je n’ai pas franchement envie de le chercher, je crois bien.
J’aurais trop peur de le trouver.
Bien sûr, quand j’avais quatorze ans, on me disait que :
Tu es jeune, (donc) c’est normal.
(Tout comme d’être anarchiste, humaniste, rêveur, quoi… ?)
Normal de ne pas se sentir dans la norme.
Aujourd’hui, douze ans plus tard, j’ai l’impression d’entendre la même rengaine.
Et je crois que ce sont les mêmes qui parlent, encore et toujours.
Suis-je resté jeune ? Ou est-ce eux qui n’ont pas arrêté de vieillir ?
Laisse-les nous mépriser, nous appeler jeunes et incultes
C’est la maladie du siècle, dans le cœur des surins
Les terriens ont enterré ce qui faisait d’eux des humains
Keny Arkana
Vivre en forêt
La forêt. Peut-être que je ne suis pas assez clair.
Peut-être que quand j’en parle, les mots forêts et nature font appel à d’autres représentations chez mes interlocuteurs interloqués.
Ils ont rangé la forêt dans loisirs et vacances et nature dans bobo et utopie.
Si je parle de civilisation comme d’une possibilité d’organisation sociale parmi d’autres, on invoque l’image de l’austérité.
Ou de l’ascétisme.
Tant de mots reliés à des concepts mal définis, flous. Parle t’on vraiment de la même chose ?
Forêt.
Je ne parle pas d’un retrait, d’un ermitage.
Simplement une présence en forêt.
Certains rentrent le soir dans leur appartement.
Je fantasme sur le fait de pouvoir rentrer le soir à l’extérieur.
Cela m’apparaît comme l’état naturel pour moi. Je précise. Pour moi.
Je ne considère pas la nature comme un « plus », apportant des bienfaits permettant d’améliorer l’hygiène de vie. Il me semble au contraire que nous sommes amputés de celle-ci par la civilisation. Nous sommes des super-héros entourés de kryptonite dans le quotidien. Vivre en forêt, c’est enlever ce qui me traîne, ce qui m’enfonce.
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à enlever.
Antoine Saint-Exupéry
Je pourrais construire devant vous, dans cet article, le puzzle de ma vie, tous ces choix qui me montrent la voie simple de la forêt,
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