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CourirUnTrail
Mickaël
72 episodes
4 months ago
Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !

Retrouvez des récits de courses, des chroniques de livre, des interviews d'experts, des reportages...
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Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !

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Episodes (20/72)
CourirUnTrail
Florian Gomet : le secret pour partir à l’aventure

Le secret est l’intuition.



C’est avec cette compagne que Florian Gomet, aventurier hygièniste, va traverser l’Europe : 3500 km le long de la véloroute 6, de Gibles en France, jusqu’à la mer noire. Eurotopia.



Pieds nus, sans papier d’identité, en dormant chez l’habitant, et en ne mangeant que des fruits et légumes crus…



Profitez du podcast en haut de l’article.Garanti sans regret !



À défaut, vous pouvez trouver la retranscription ci-dessous. Mais la version audio est bien plus vivante… avec aucune faute de frappe !



À la fin de l’article sont rassemblés tous les liens pour continuer l’exploration…







Être un aventurier hygiéniste



Bonjour Florian Gomet. Merci d’avoir accepté cette invitation pour CuT. Tu es aventurier hygiéniste…Qu’est-ce qu’être un aventurier au XXIe siècle, et surtout hygiéniste ?



Florian Gomet :Tu mets le doigt presque où ça fait mal.Le mot aventurier est un mot qu’on entend beaucoup.J’aime bien redéfinir ce mot, pour lui redonner ces lettres de noblesse.Aventurier, c’est prendre des risques, aller dans l’inconnue.Cela peut se faire de différentes manières : aventurier chez soi, dans sa manière de vivre, du moment que l’on prend risques, en allant dans l’inconnue.Et que cette prise de risque entraîne ou peut entraîner la mort ou de grosses pertes.C’est ma définition.Il y a une notion de risque et d’inconnu, et donc de découvertes.Hygiéniste, c’est une manière de vivre qui se rapproche le plus possible de la manière dont on vivrait si on était lâché dans la nature sans technologie et sans confort.Quand on associe les deux, aventures hygiéniste, ça donne quelque chose comme partir avec le moins d’équipement possible dans la nature, et faire des choses qui ne se sont jamais faite.



Qu’est-ce qui te motive à partir à l’aventure ? À quitter ton confort et à mettre ta vie en danger pour vivre ces expériences ?



Florian Gomet :Le sentiment que je meurs à petit feu dans le quotidien.C’est un argument que je donne depuis 10 ans quand on me pose la question.Ma réponse apparaît bien moins saugrenue, je pense, avec ce qui s’est passé ces derniers mois avec le confinement.La société qui ne veut pas se remettre en question ne veut pas accorder d’importance à la spiritualité, au libre arbitre, ne pas remettre en cause notre manière de vivre et des conséquences sur notre santé et sur celle de la planète.Cette société est vouée à disparaître.Elle est de plus en plus synonyme d’absurdité, de souffrance et de destruction.Je pense qu’il est inconcevable maintenant pour une personne qui prend le temps de réfléchir de ne pas la remettre en question.Cette société est pour moi anxiogène, et vouée à disparaître.Depuis 10 ans à travers mes aventures, je cherche l’inspiration pour trouver une autre façon de vivre.Une sorte d’école où j’apprends à travers mes voyages une manière de vivre qui est en harmonie avec mes aspirations personnelles, mes besoins physiologiques, et la nécessité de vivre ensemble, entre être humain, sur une terre que l’on emprunte avec d’autres espèces.J’apprends…Ce sont des moments privilégiés : les routines et les schémas mentaux qui empêchent de s’extirper d’une certaine manière de penser se retrouvent cassés.Si on ne parle pas la langue du pays, c’est encore plus fort.Le mental se retrouve déstabilisé, on peut s’ouvrir davantage à son intuition, avoir de nouveaux outils…Réfléchir de manière optimale à ce qu’on veut dans la vie, à ce qu’on peut construire.


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5 years ago
1 hour 23 seconds

CourirUnTrail
#ChampionDansLaTête : Devenir et rester un explorateur

Nous continuons notre série d’articles issue de l’excellent livre Champion dans la tête, de François Ducasse et Makis Chamalidis.







Parfois, je me dis que tout a déjà été fait. Découvert.



Je lis en ce moment la biographie de Steve Wozniak, l’inventeur d’Apple (et non, Jobs n’a conçu aucun des appareils de sa société).Quelle époque fantastique !Tout semblait possible, le vieux monde était cramponné à leur pseudo-innovation, les audacieux pouvaient se montrer insolent, et découvrir de nouveaux territoires à explorer.Que ce soit au niveau de la pensée, de la technique, du corps humain, de la spiritualité…



Les années 1970…



Aujourd’hui, tout semble avoir déjà été fait.Kilian Jornet a tout fait.Mike Horn a tout fait.Jamel Balhi a tout fait.Bon, on peut attendre qu’Elon Musk nous envoie sur Mars pour avoir de nouveaux territoires, mais bon…



Si vous chercher un exploit à faire, une aventure originale à faire, il y a un risque énorme que vous ne soyez pas le premier.



Et si vous êtes comme moi, vous ne serez par le meilleur non-plus.Vous êtes sûrement quelqu’un d’assez normal.Avec un profil plus d’explorateur que de performeur.



Mais si tout à été exploré, que faire ?



Refaire moins bien ce que d’autre ont fait de manière admirable ?



Cet article s’appelle : Devenir et Rester un Explorateur.



Devenir et le rester…



Quand j’y pense, quand je cherche à savoir pourquoi je peux être blasé, pourquoi je crois qu’on a fait le tour, et que j’arrive trop tard, je ne peux que me prendre en pleine face de nombreux biais psychologique.



Autrement dit, je me goure. Et profondément.







Devenir explorateur



Le savoir est une arme, soyez pacifiste



Ah, ce biais-là, je l’adore. Rien de mieux pour provoquer et choquer. Un petit peu.



Heureux les simples d’esprits.



Comment ne pas être blasé quand on accède à la bibliothèque la plus complète de l’histoire de l’humanité, le web ?



À l’époque, on avait une idée qu’on trouvait génial, on se lançait, et qui vivra verra.



Aujourd’hui, on a une idée qu’on trouve géniale, on fait un véritable benchmark dessus. On cherche, et on trouve qu’un type à 100kn, à 1 000 km, à 30 000 km l’a déjà eu, et la réaliser.Du coup, tant pis, on tourne la page en maudissant l’époque.



Vous voyez où je veux en venir ?



Développez un profil athlétique de vos connaissances.Prenez juste ce qu’il vous faut, et ne tendez pas vers l’obésité.



Pour se mettre en marche, il suffit d’avoir 5% de réponses à ses questions ; les 95% restants viennent le long du chemin. Ceux qui veulent 100% de réponses avant de partir restent sur place.Mike Horn



Des gens normaux font des choses qui les attirent.Car une petite voix résonne en eux (et non raisonne !).C’est du magnétisme, de l’auto-hypnose, le destin, l’univers,
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5 years ago
13 minutes 33 seconds

CourirUnTrail
Comment être heureux, bordel ? Le Bonheur : mode d’emploi physiologique

Vous vous êtes déjà demandé à quoi ça tenait, d’être heureux ?



Juste simplement, physiologiquement, biologiquement ?



Qu’est-ce qui fait que le singe sautillant dans notre cortex est happy, et nous laisse avec une agréable sensation de plénitude ?



À la fin de cet article, vous saurez. Et en plus, je vous donne en bonus la check-list qu’il vous faut !



Commet être heureux ?



En fait, c’est assez simple.



C’est assez simple, si on se rappelle que nous sommes des mammifères.



Le bonheur, le fait d’être heureux, n’a pas de définition pour notre corps.



C’est nous qui mettons une bonne couche de masturbations intellectuelles dessus.



Car quand on s’ennuie – ou que notre corps s’ennuie- on aime réfléchir, quitte à souffrir.



Réfléchir, c’est fléchir deux fois. Alain Damasio, La Zone du Dehors



Mais restez encore un peu avec moi, avant d’aller courir à nouveau, en ne pensant à rien.



Oui, faites une exception, réfléchissez sur votre bonheur.



Vous allez voir, on va trouver comment être heureux, simplement.



Comme être heureux, c’est trop intellectuel pour notre corps, je vais le dire différemment : il s’agit d’être cool, pépère, détendu, apaisé, en sécurité, et pourquoi pas avec la sensation d’avoir l’un ou l’autre papillon dans le ventre.



Être heureux comme un animal sauvage, sans prédateur à l’horizon.



Bref, être dans un de ces bons jours. Tous les jours.



Et pour ça, il suffit de revêtir notre tenue d’alchimiste.



Alchimiste de notre propre corps.



On va jouer avec les hormones.



Je vois à votre air suspicieux que vous êtes encore novice.



Je vous propose de commencer par manier seulement quatre hormones.



Ça vous va ? Quatre hormones sur la grosse cinquantaine qu’on pourrait utiliser, ça devrait le faire, non ?



J’ai confiance en vous, vous êtes fantastiques (oui, surtout toi!)



En plus, vous devez certainement déjà être un tant soit peu familiarisé avec nos hormones du jour : la dopamine, l’endorphine, l’ocytocine et la sérotonine.



Si ces hormones existent, comme tout dans notre corps, c’est simplement pour pouvoir survivre le mieux possible.



Mais comment savoir si on survit «le mieux possible» ?



Alors, là, on a un don hors du commun.



Si on survit « le mieux possible», alors, nous sommes récompensés par une sensation de plaisir.



Eh oui. Si on kiffe notre life, c’est plutôt bon signe.



Bon, je vous présente un peu plus en détail nos héroïnes du jour, les ingrédients magiques pour qu’on puisse exercer nos talents d’apprenti alchimiste :



* La dopamine : c’est le petit coup de boost qui signifie «mais oui, mon beau / ma belle, t’assures!». C’est elle qui est présente dès qu’on atteint un objectif, aussi petit soit-il. Vous aimez cocher une case dans votre To-Do-List ? C’est elle. Vous venez de recevoir une notification et c’est cool ? C’est elle. Votre montre vient de vous confirmer que ça fait deux heures que vous courez ? Oui, c’est encore elle. Elle est cool, la dopamine.



Mais elle ne fait pas le bonheur. Enfin, pas tout à fait.



* L’endorphine : C’est la dure à cuire. Ça fait mal,
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5 years ago
18 minutes 26 seconds

CourirUnTrail
Aurélie Verdon: Être en cohérence avec soi

Comment faire pour que les Ewoks survivent si l’Étoile Noire s’effondre ?Comment kiffer sa life ?Est-ce okay d’avoir une vie de merde ?Dis-moi tout, Aurélie Verdon… !



Tout cela, et bien plus, dans ce podcast avec Aurélie Verdon !La version audio ( à privilégier !) est ci-dessus, la retranscription est en-dessous.



C’est parti !



Bienvenue dans la…







* Bonjour Aurélie Verdon.



Il est de coutume de présenter ses invités. Mais l’inconvénient, c’est de réduire cette personne à quelques étiquettes.



…Pourrais-tu te présenter, alors ? Qui es-tu, aujourd’hui, et qu’as-tu envie de partager avec nous ?



* Aurélie Verdon :



Ce n’est pas évident de se définir, c’est un vrai exercice.Je le demande régulièrement en coaching, et pourtant, j’ai toujours du mal à le faire moi-même.Aujourd’hui, ce qui me tient à cœur, c’est d’accompagner les personnes qui sont motivées pour se rencontrer, se découvrir plus.Tout au long de ma vie, la connaissance de l’humain a été un grand leitmotiv.Déjà adolescente, la notion d’introspection était très présente.J’ai un parcours assez atypique, mais toujours avec ce fil conducteur du lien à l’autre.À l’origine, j’ai commencé ma vie professionnelle en tant qu’aide-soignante.J’ai été animatrice en atelier d’art thérapie en clinique psychiatrique.Je suis devenu ensuite infirmière, travaillant 17 ans dans des milieux institutionnalisés, spécifiquement autour de personnes en situation de handicap et poly-handicap, et auprès de personnes âgées.La fin de vie a toujours été quelque chose qui m’intriguait.Pour autant, j’ai très vite découvert qu’on ne pouvait pas répondre au bien-être de l’humain en segmentant la santé physique, psychique, liée au handicap.Ça m’a ouvert aux médecines parallèles.Je me suis formé en médecine chinoise en 2007.Et aussi à l’hypnose.Ensuite, ce fut comme un engrenage.J’ai mis le pied dans quelque chose qui m’invitait à découvrir l’humain avec différentes trames.J’y ai vraiment pris goût.Ça m’a aidée à grandir.Aujourd’hui, ce qui me tient à cœur, c’est d’accompagner les gens dans ce cheminement, cette rencontre vers soi.En utilisant des outils pragmatiques qui m’ont servi dans le passé.Je me méfie énormément de la théorie, bien que ça puisse être très intéressant.Je veux voir dans la réalité ce qu’on peut faire, ce qu’on peut mettre en pratique pour être plus heureux, plus libre, pour être pleinement qui on est.Actuellement, je me définis comme une facilitatrice en évolution personnelle ou collective.J’anime avec David Manise des stages autour de la connaissance de soi, de l’anti-fragilité et de la tribu.Et je fais des coachings sur la connaissance de soi, gagner en autonomie sur qui on est, être de plus en plus heureux de qui on est.



* Ça ressemble pas mal à du développement personnel. Te reconnais-tu dans ce terme-là ?



* Aurélie Verdon :



Oui et non.Si je veux expliquer de manière très superficielle ce que je fais, ce terme s’impose.Mais dans le mot développement, il y a l’idée d’aller au-delà, d’être plus. Je me méfie de ces mouvances de développement personnel qui sont vécues comme : «ce que je suis aujourd’hui ne suffit pas, je dois être plus, je dois être mieux».On revient à cette course de perfection qui pose beaucoup de problèmes.Si je ne peux pas m’accepter comme je suis maintenant, poser des objectifs de l’ordre d’une recherche de perfection, d’idéalisme,
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5 years ago
1 hour 14 minutes 9 seconds

CourirUnTrail
Paul Fontaine: N’aie pas peur de souffrir!

Okay, d’accord, c’est un titre un peu à la Rambo II (car le premier est très psychologique, pas du tout l’image stéréotypée de Rambo… ), mais laissez-moi vous parler de Paul Fontaine.



Cet article / podcast est pour ceux qui ont peur, qui parfois souffrent, et qui ont besoin de se sentir moins seuls…



Si vous êtes imperméables à la remise en question, qu’est-ce que vous faites ici ? Partez ! Ouste ! Ne perdez pas votre temps sur cet article ! Libérez-moi de la bande passante !



C’est bon, on est entre nous ?



Chouette !



Forcément, il y a nettement moins de monde. Tant mieux. Je préfère une tribu plutôt qu’une foule 😉



Que va-t-on voir maintenant avec Paul Fontaine ?



* Quelle posture mentale quand on a une maladie dégénérative?* Faut-il se lever du canapé ?* Les valeurs sont-elles des carcans?* Comment trouver ses valeurs ?* Le meilleur livre de tous les temps (indice: vous le connaissez déjà)* Et quelques dizaines d’autres pépites…



Comme toujours, privilégiez le podcast, sans oublier de vous abonnez !



Ce type s’est levé de son canapé…!



Qui aurait pu mourir enfant, atteint d’une maladie grave, la mucoviscidose ? Qui ne pourra jamais être sportif ? Qui est resté sur son canapé attendant que la mort arrive? Ça aurait pu être notre invité. Mais ce n’est pas lui. Celui que j’accueille, Paul Fontaine, il a décidé à 26 ans de quitter ce canapé, malgré la maladie, malgré 55% de capacité respiratoire.Paul Fontaine a quitté son canapé pour 2 raisons: être vrai et authentique, et affronter ses peurs.Bonjour, Paul, alors, qui était ce jeune homme de 26 ans sur ce canapé, et qu’est-ce qui s’est passé ?



Paul Fontaine :Je vivais tout seul en appartement depuis quelques années, je vivais loin de mes parents.Je me sentais incompris de mes parents qui gardait l’image de moi enfant, qui courait avec mes frères et sœur.J’avais le sentiment qu’il gardait l’image de cet enfant qui courait plutôt bien, qui gagnait le cross des collèges en 4e.J’étais dans les études, je vomissais dès que je courais, je crachais du sang.15 minutes de course à pied et j’en pouvais plus.J’avais de la défiance vis a vis de mon médecin, je me sentais incompris.Beaucoup de colère envers le monde du travail, à mes parents les filles, Dieu… au monde entier.Le développement personnel, la lecture, l’écriture m’ont aidé à passer cette étape.J’ai écrit dans un journal intime, j’ai lu des livres de développement perso, et des livres sur le dépassement de soi.Je me suis beaucoup intéressé à Philippe Croizon (traversée de la manche en étant amputé des quatre membres), à Maud Fontenoy et Gérard d’Aboville (traversée de l’Atlantique à la rame), et aussi Mike Horn que j’apprécie beaucoup.J’ai travaillé sur moi, j’ai avancé, et j’ai souhaité être vrai et authentique.C’était la base pour moi.Être vrai avec les autres.Être vrai avec mes peurs, avec mes valeurs.Être vrai avec mon corps.Car mon corps ne triche pas.Si je me raconte n’importe quoi, si je me mens à moi même, mon corps lui ne triche pas.Il saura me ramener sur Terre en me créant une petite maladie, en me créant des difficultés supplémentaires.Être vrai et authentique, c’était très important pour moi et affronter mes peurs.C’était la base de mon cheminement à ce moment-là.



On t’a diagnostiqué à quel âge ?



Paul Fontaine: 2 ans.



Pas de souvenirs alors ?



Paul Fontaine:Pas du tout.Dans mes poumons,
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5 years ago
1 hour 11 minutes 31 seconds

CourirUnTrail
J’ai peur du regard des autres, qu’ils me bannissent de la tribu, me jettent des pierres et me maudissent jusqu’à la 42ème génération…

Tremblez pauvres mortels !Sentez la sueur froide qui dégoulinent le long de votre colonne vertébrale.



Vous me reconnaissez, vous savez qui je suis…La peur, la terrible peur !



Obéissez-moi, craignez-moi, et surtout… surtout… fuyez-moi !



Faisons une place à la peur !



Bien le bonjour!Aujourd’hui, vous l’avez deviné, nous allons parler de la peur…



Dernièrement, j’ai suivi une formation sur la peur, animé par Aurélie Verdon, une hackeuse taoïste, praticienne en médecine chinoise et en hypnose…Bref, j’ai déjà vu quelques amis aller se faire retourner le ciboulot avec elle, pour enlever quelques couches encombrantes qui sert de plumard au singe sautillant qui squatte la cervelle.



Autant dire que j’ai confiance.Alors, quand elle propose de parcourir les émotions sous l’angle de la médecine chinoise, je sens et je sais que ça va décoiffer du poney-mutant !



Il n’y aura pas de place pour de la sagesse poussiéreuse, mais du concret et de l’action. (Attention, spoiler : un remède à la peur = Action).



Je vais planter un peu le décor, et puis après, je vais me lancer.Oui, car comme dit Alain Damasio :



Réfléchir, c’est fléchir deux foisLa Zone du Dehors, Alain Damasio



Donc, un peu de théorie, puis je me mets à poil, au risque de me faire jeter de la tribu. J’aime vivre dangereusement (parfois).



Au commencement, la peur était badass (et notre amie)



Pas difficile à comprendre.Un tigre à dents de sabre, on bascule en mode fuite, combat ou tétanie.Trois réponses optimales :on se sauve, on lui ratatine la face, ou on passe en mode camouflage.Et tout ça, avec un corps et une cognition qui s’adapte au mieux pour ces actions, en stimulant le courage, l’humilité, l’instinct de survie, aiguise la prudence, etc.



La peur est donc un mécanisme ultra-utile.



Qu’est-ce qui déclenche ce super-pouvoir ?



Perso, la peur m’apparaît plus souvent comme un frein, que comme un produit dopant auto-produit et légal…



Mais pourquoi ? Pourquoi la peur peut me freiner ?



Alors, deux éléments sont indispensables pour déclencher la peur :une ou des sensationsdes pensées (une cognition, pas forcément de manière consciente)



Il s’agit de percevoir quelque chose puis de l’analyser pour déclencher notre pouvoir. La peur est donc subjective et culturel.Les peurs changent en fonctions des époques.



Alors, oui, la peur, c’est utile.C’est indispensable.La peur saine, oui. La peur dite physiologique.



La peur d’avoir peur



C’est là que le bat blesse.Lorsque la peur s’éloigne de son fonctionnement physiologique.En médecine chinoise, les émotions ne sont pas négatives ou positives.C’est un équilibre en mouvement.



À côté de la peur physiologique, qu’est-ce qu’il y a ?



Le manque de peur, la peur étouffée, la peur inappropriée (tels que les phobies), la peur excessive…



En fait, on peut savoir si une peur est physiologique, ou non. Et donc, pouvoir travailler dessus. Ce qui est plutôt encourageant.Pas de fatalité.



Les peurs naturelles chez les bipèdes aux pouces préhenseurs et à l’encéphale hautement développé



Mais oui, bien sûr. Ces peurs qu’on retrouvent dans toutes les cultures, et à priori, à toutes les époques :



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5 years ago
19 minutes 42 seconds

CourirUnTrail
Uchi-Deshi : Tu es ton seul refuge
Une curieuse manière de se dire au revoir…
Le seul Refuge, c’est toi, m’a dit Senseï

Il n’a le droit de voir personne d’autre.
Oui, Senseï.
Les deux yudansha (porteur de ceinture noire) acquiescent. Mon oreille gauche bourdonne encore. Qui a dit que le corps humain formait un tout ? Le mien est comme séparé en deux : le haut et le bas. Ou plutôt, le haut ou le bas. Il doit y avoir des travaux au milieu, aucune communication n’est possible. Alors, les atemis (coup visant un point vital) pleuvent.
La menace est plus forte que l’exécution.
Aaron Nimzowitsch (ne cherche pas, ce n’est pas un maître d’art martiaux, mais un champion d’échecs…)
C’est vrai. J’ai plus de peur que de mal.
Les larmes de peur sont-elles différentes des larmes de douleurs ?
Difficile de distinguer le ruissellement des larmes parmi la sueur de mon visage.
Senseï vient de me prendre comme Uke (= partenaire, celui qui reçoit) pour démontrer la technique.
Je tente de lâcher ma peur.
Mes peurs.
Toutes mes peurs.
D’y aller, de l’attaquer, sans arrières-pensées.
Shomen : coupe avec la main de ma tête vers la sienne, comme un sabre.
Dans le Birankaï, notre école d’Aïkido, la menace de l’atemi est omniprésente. Cette menace permet la vigilance et la réactivité.
Idéalement.
Car là, chaque coup que je tente, c’est deux atemis qui me touchent en retour. Certainement des atemis riches en enseignement…
Mais pour le moment, c’est douleur, peur, mental qui s’agite, muscles qui crient. Il faut suivre, ne pas perdre le contact… et éviter le rouleau-compresseur quand Senseï me donne la possibilité de chuter, c’est à dire réaliser un ukemi, s’éloigner pour mieux revenir, en faisant une roulade.
Il me mouline, les larmes arrivent, je continue. Faites que Senseï n’ai pas pitié de mon état. Drôle de crainte, n’est-ce pas ?
Croyance profonde… Ma plus grande peur est d’être rejeté. Là, en ce moment précis, j’apprends à revenir dès qu’on me jette.
Le but ultime de l’Aïkido est le développement spirituel
C’est pour ça que je pratique.
Je crois.
Pour être quelque chose, quelqu’un. Juste là, juste ici. Ici et maintenant.
Je peux tricher avec le passé, revisiter mes souvenirs. Je peux tricher avec le futur, me projeter. Je ne peux pas tricher avec cet inconnu, le présent. Je ne peux pas tricher avec l’Aïkido.
5 mois suffiront-ils pour faire l’expérience de ce moment insaisissable (comme les poignets de Senseï) et pourtant le seul pleinement habitable, le présent ?
Tiendrai-je tous les moments présents qui formeront ces 5 mois ?
Comment lâcher prise et tenir bon ?
Les larmes ont coulé. Je suis mon seul refuge. Je dois être mon seul refuge. Et quand je le serai, quand je pourrai enfin être indépendant du regard des autres, protégé par moi-même, j’aurai encore une ultime tâche à accomplir.
Me protéger de moi-même. Me libérer de moi-même en détruisant ce dernier repère.
Et ainsi, ayant renoncé à toute sécurité, je serai libre.
Libre de toute peur.
La sécurité amène la menace.
Je suis libre.
Je suis.
Je.
_ .
La peur pousse à résister, à supprimer; et lorsqu’on est en état de défense de soi, comment s’aventurer sur la mer inexplorée ?
La vérité, le bonheur ne peuvent venir sans que soit entrepris ce voyage à la découverte des façons d’être du moi.
Or, vous n’irez pas loin si vous restez à l’ancre. (…)
Un refuge requiert une protection, et ce qui est protégé bientôt est détruit.
Commentaires sur la Vie, Jiddu Krishnamurti
Je suis touché, les larmes ont coulé.
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5 years ago
6 minutes 7 seconds

CourirUnTrail
Mickaël Preti : la course est un art !
Si la course est un art, le pas marque son rythme et ses routes sont un poème.
Un précieux territoire de la pensée où jamais les étoiles ne s’éteignent.
Mickaël Preti
Ce n’est pas du Saint Exupéry, mais l’invité de CourirUnTrail, Mickaël Preti.
Ce type est… plein de choses !

* Ultra-traileur
* Travaille dans l’informatique au sein de la Clinique du Coureur
* Poète
* Adepte du MovNat…
* En fait, c’est un multipotentiel… multipotentialiste… multipod… multipassionné !

Privilégier le podcast, pour toute l’humanité que peut transmettre une voix !
Sinon, voilà la retranscription !
Bonjour Mickaël. Qui es-tu, que fais-tu et où cours-tu ?
Mickaël Preti:
Je m’appelle Mickaël Preti, 35ans, je vis au Canada depuis maintenant 3 ans.
Je suis d’origine française, où j’ai grandi en banlieue parisienne.
Ça fait une dizaine d’années que je travaille dans les technologies numériques et dans le marketing numérique.
J’ai fait différents métiers dans l’univers du web, de la rédaction à la gestion de projets, en passant par de l’enseignement, par de l’entrepreneuriat…
À l’heure actuelle, je suis directeur TI et stratégie numérique à la Clinique du coureur qui est un organisme de formation spécialisé dans la prévention de blessure dans la course à pied.
J’ai un métier sédentaire, beaucoup devant un ordinateur.
À mon grand regret, étant depuis toujours un hyperactif.
Le sport a toujours fait partie de ma vie, mais je n’avais jamais fait de compétition auparavant.
J’ai testé plein de choses, notamment à l’adolescence, avec le roller, le BMX, le skate, la boxe thaïe et la boxe américaine.
J’ai commencé la course à pied à 14 ans. Et finalement, ça m’a suivi tout au long de ma vie !
À l’époque, je courais de manière récréative, sans grande connaissance sur le sujet.
Aujourd’hui, je suis plus sensibilisé et je fais de la compétition d’ultra-trail.
J’ai bien cheminé physiquement, et même spirituellement dans cette discipline.
Il y a tellement de choses à dire, mais je vais te laisser poser des questions !
La personne qui m’a parlé de toi m’a dit de t’interviewer, car je m’intéressai à la Clinique du Coureur et au MovNat. Mais voilà, tu as le même prénom que moi, tu te présentes aussi comme un multipotentialiste, tu travailles aussi dans l’informatique.
Ça fait beaucoup de coïncidence !
Bon…
Tu cours des ultras trails de 160km avec beaucoup de dénivelés…
Pourquoi cours-tu ?
Mickaël Preti:
La question est souvent posée.
On pourrait en parler pendant des heures…
Je cours parce que j’aime ça, tout d’abord. Il ne faut pas oublier la notion de plaisir.
Si je devais revenir dans le passé, je suis persuadé que la course à pied en tant que telle m’a beaucoup aidé.
Elle m’a aidé à m’émanciper.
Je viens d’un milieu très défavorisé. Je ne m’en suis jamais caché, mais aujourd’hui, je l’assume.
C’est une faiblesse qui est devenue une force.
Beaucoup de choses m’ont permis de m’émanciper, comme les études par exemple.
J’ai toujours vu le sport et la course à pied comme un mouvement vers l’avant.
J’ai commencé à courir sans raison, si ce n’est que j’étais hyperactif, juste pour faire un sport d’endurance et me faire du bien.
Et finalement, la course à pied est devenue quelque chose de bien plus important.
Un jour, je me suis dit que j’allais faire un marathon.
J’étais sur Bordeaux. Je me suis blessé avant, je ne l’ai donc pas fait.
Mais quand je suis arrivé dans la région,
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5 years ago
1 hour 44 minutes 32 seconds

CourirUnTrail
Uchi-Deshi: Aventurier de son existence (+ point culture)
Situation Initiale
[cet article fait suite à celui-là !]
7 ans que je fais de l’Aïkido, en dents de scie. Pratique plutôt épisodique ces deux dernières années, après une courte période intensive (12h/ semaine pendant 50jours) sur Strasbourg. Actuellement 1er Kyu (équivalent ceinture marron).
Ça, c’est pour le CV. Parce que, sinon, je suis surtout un être humain du XXIème, plongé dans la civilisation, et cherchant une place, un sens à tout ce bazar… Un équilibre ? Une cohabitation ?
Une cohabitation entre mes émotions, mes énergies, mes réflexions, mes motivations…
Ça ne t’est jamais arrivé d’avoir une vision de ce que pourrait être ta Vie, ta Vie idéale ? Tu pourrais la dessiner… Moi, si. Je peux la dessiner, la conceptualiser…
Mais la mettre sur les rails de la réalité, c’est autre chose… Bien sûr, il y a des petites choses qui se mettent en place. Mais trois pas en avant, deux en arrière. Parfois, trois en arrière. Des pas de fourmi…
Des pas de fourmi ?
Non, merci. Je ne veux plus de pas de fourmi. Au diable la modération !
La modération ? C’est la médiocrité, la peur et la confusion déguisées. C’est la tromperie raisonnable du diable. C’est le compromis qui ne satisfait personne. La modération est pour les faibles et les peureux, pour ceux qui sont incapables de prendre une position. Elle est pour ceux qui ont peur de rire ou de pleurer, pour ceux qui ont peur de vivre ou de mourir. La modération, c’est du thé tiède, la boisson du diable !
Le Guerrier Pacifique, Dan Millman
Mes rêves
Sortir de ma zone de confort, c’est un cadeau que je m’offre.
C’est comme une deuxième chance. C’est peut-être ça, le présent. Une deuxième chance, à chaque moment, de devenir qui on est… Et pour ça, il y a moult chemins. Mais qu’une seule manière de l’arpenter : l’Action.
Alors, j’y vais. Entièrement, pleinement. C’est ma deuxième chance. Faire table rase, tout déconstruire… Habitudes, repères, idées, protections, schémas mentaux… Faire table rase pour pouvoir reconstruire. Mon passé ne me condamne pas.
Incorporer, mentalement, physiquement, émotionnellement, une nouvelle connaissance, basée sur l’expérience, qui me permettra d’agir. Agir.
Les barrières sont légions : pression sociale (partir 5 mois pour faire uniquement de l’Aïkido, mais pourquoi ?), incompréhension de l’entourage, craintes projetées.
Mais aussi peur, peur de ne pas être à la hauteur (de quoi ? de moi-même ?), de me blesser, de craquer mentalement, d’être une loque physique, d’être simplement ce que j’ai toujours été : quelqu’un de normal, de trop banal pour pouvoir faire quelque chose de vraiment extraordinaire.
Mais les barrières sont là pour être escaladées, non ?
Peut-être que ma seule crainte, c’est d’être à la hauteur de ma propre existence…
Avancer, c’est gagner
Malgré toutes ces peurs qui m’habitent, pourrais-je ne pas vivre ma vie ? Je ne peux pas « rater » une expérience. Vivre, c’est faire un pas. Et puis, un autre. Et encore un… Être acteur. Qu’importe le chemin ou la vitesse.
J’irai jusqu’au bout de cette expérience d’Uchi-Deshi. Il n’y a pas de retour possible, les billets d’avions sont pris. Il s’agit juste de (sur)vivre, instant après instant, jour après jour. En apprenant le maximum. J’ai pris la décision de vivre cette aventure. Je la vivrai. De devenir cet aventurier. L’aventurier de ma vie.
Ce sera une période riche, positive et intense.
Viens !
À travers ce site, je rendrai compte de cette expérience.
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5 years ago
14 minutes 9 seconds

CourirUnTrail
Olivier Roland : Faire de sa passion une source de revenu
La vie, quelle aventure… Que ce soit la vie professionnelle, la vie personnelle, amoureuse, sportive… Que de vie, et que d’aventures ! Aujourd’hui, je vous propose un détour par la vie d’aventurier que vivent les entrepreneurs. Alors, écoutez le guide, Olivier Roland, pour cette excursion pour le moins originale sur CourirUnTrail !
Si vous êtes réfractaire à l’entrepreneuriat, remplacez simplement entrepreneur par aventurier…
Comme d’habitude, privilégiez le podcast. Mais pas de panique, je me suis fendu d’une retranscription !

Bonjour Olivier Roland. Comment te présenter ? Tu permets à des milliers de personnes de devenir entrepreneur, d’exploiter leurs passions, de toucher cet état d’esprit d’être proactif, de réconcilier la vie personnelle avec la vie professionnelle, en permettant notamment de créer une entreprise au service de sa vie, et non l’inverse.
Alors là, mon audience se demande si j’ai perdu la boule.
Pourquoi Mickaël invite Olivier Roland ?
Olivier, actuellement, tu sors la 2e édition du livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études».
Derrière ce titre provocateur, tu parles d’hacker son apprentissage.
Ce qui nous amène aux deux sujets du jour du jour :
Comment hacker son apprentissage intellectuel ou physique, et comment trouver les fonds pour financer sa passion, tout en la partageant
Mais assez parlé, je vais te laisser te présenter. Qui es-tu ?
Olivier Roland :
Oui, comme j’aime bien dire, j’ai un bac moins 2.
Aujourd’hui, je dis que je suis professeur de libertés.
Je partage dans mes vidéos, mes articles, mes blogs et mes formations, comment être davantage libre.
Cela passe par la liberté matérielle : comment créer et développer une entreprise au service de sa vie plutôt que l’inverse ?
Je parle en connaissance de cause, car comme beaucoup d’entrepreneurs, on a créé une boite pour être libre et on finit par se retrouver dans une prison qu’on a construite soi-même car on travaille 60h par semaine, que c’est notre seule source de revenus, et qu’on ne voit pas comment la revendre, comment diminuer notre temps de travail sans diminuer la rentabilité…
Aujourd’hui, j’ai une boite qui est totalement au service de ma vie, qui me permet de voyager dans le monde entier, qui est entièrement sur internet, et j’enseigne aux gens à faire de même.
Et aussi j’enseigne la liberté dans sa tête : se libérer d’un maximum d’addiction négative, s’épanouir, se dépasser, sortir de sa zone de confort, devenir la meilleure version de soi-même, être toujours dans l’amélioration continue.
Je trouve qu’il y a beaucoup de similarité avec un sportif ou un aventurier.
C’est toute une entreprise à mener que le fait de gérer son emploi du temps, ses entraînements, ses objectifs, sa communication. Mais si tu as arrêté l’école avant le bac, comment as-tu fait pour hacker ton apprentissage, pour acquérir les compétences nécessaires pour avoir aujourd’hui une entreprise ?
Olivier Roland :
J’aime bien dire que j’ai une multinationale que je gère de ma chambre, grâce à la magie d’internet.
La première partie de mon livre est une critique du système éducatif.
Tout n’est pas à jeter, mais beaucoup de choses sont loin d’être optimales. Attendre que le système éducatif se réforme, c’est illusoire, car l’inertie est énorme. Il se réforme, mais prend énormément de temps.
Alors que la société avance beaucoup plus vite.
Ce qui fait que le système éducatif a un train de retard en permanence sur les besoins du monde actuel.
Quand on prend conscience de ça, il faut savoir dépasser les limites du système éducatif par soi-même,
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5 years ago
54 minutes 53 seconds

CourirUnTrail
Thierry Sache : Suivre ses envies
Thierry Sache, allons-y !
Mais oui, allez-y. Écouteurs dans les oreilles, lancez le podcast (juste en haut de cet article). Parce que Thierry Sache a des choses à vous partager !
Si vous êtes gentils, et quémander une retranscription texte, je le ferai peut-être 😉
Traverser la manche, en maillot de bain… qui est partant ?
La vie active l’a rendu inactif. Qu’a cela ne tienne : en 2009, à 36 ans, arrêt du tabac. Prise de poids…
Et perte de poids grâce à la course à pied.
Par quoi commencer ?
«N’importe qui peut faire un marathon, avec une préparation adéquate.»
Un collègue…
Défi relevé.
Puis triathlon.
Puis direction la manche. 40km à affronter à la nage.
Vivre l’aventure de sa vie…
Thierry Sache dit oui !
Palmarès de Thierry Sache

* 2012 : Ironman (Nice)
* 2013 Altriman- (Diago)
* 2014 Norseman- (Diago)
* 2015 Ventouxman- (UTBA)
* 2016 4Kvda- (Xtri Austria)
* 2017 GR5 – 6666
* 2018 GR 2013
* 2019 Enduroman

Nourrissez votre motivation, votre feu intérieur !
Etre assidu et tenir. Facile à dire… Mais surement que votre motivation s’effrite.
C’est parce que vous ne la nourrissez pas !
Ne cherchez pas sans arrêt une méthode plus performante, un plan d’entraînement plus efficace.
Pensez juste à vous nourrir.
C’est le but de ces interviews.
De vous nourrir.
Si le fait d’écouter Thierry vous fait rêver, alors donnez du carburant à votre feu intérieur.
Si CourirUnTrail ne devait servir qu’à une chose, ce serait d’entretenir votre feu intérieur.
Alors, trouvez une application de podcast, abonnez-vous à CourirUnTrail : et c’est parti pour des dizaines d’heures inspirantes…

Envie de nager un peu plus loin ?

* Instagram de Thierry Sache
* Keep Training sur Facebook

Donner une direction, se découvrir un rêve, je l’ai fait dans l’article J’ai décidé de devenir Champion du Monde.
Les commentaires sont là pour vous. Dites-moi votre rêve, dites-moi ce qui vous freinent, dites-moi quelles personnes inspirantes vous souhaitez entendre…
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5 years ago
51 minutes 51 seconds

CourirUnTrail
Mouvement conscient : bouger naturellement ou faire de la M****
Clément de Mouvement Conscient ! Oui, il est là ! Épinglé en podcast. Lancez l’épisode, savourez, pensez, agissez !
Avec sa chaîne Mouvement Conscient, il apporte une tonne de connaissances pratiques pour écrire le manuel d’utilisation de son propre corps.
Quelques bribes de Clément ci-dessous, mais allez l’écouter (le lecteur est juste au-dessus de l’article).
On y parle de plaisir, de blessures, de manque de temps, d’âge et même de zombies !

Du mouvement conscient ?

* Il n’y aurait pas de pensée, s’il n’y avait pas de corps. Pas d’esprit sans corps. D’un point de vue scientifique, on ne peut pas séparer les deux. Et même d’un point de vue philosophique, je pense que c’est mauvais de séparer les deux. Le corps est l’esprit. Et l’esprit est le corps.

Bouger naturellement : développer son répertoire moteur

* Ce qui m’intéresse, c’est comment développer son répertoire moteur : sauter, grimper, jongler…
Mais le but, c’est d’intégrer ces mouvements pour apprendre à improviser.
Sinon, nous sommes juste une accumulation de mouvements.
* Être lent et ne plus savoir bien bouger à 75-80 ans est effectivement normal… SI VOUS FAITES DE LA MERDE TOUTE VOTRE VIE. Ne plus pouvoir bouger naturellement c’est un choix. Ce n’est pas censé être normal.
* Bouger naturellement, c’est avoir accès au paquet de base de mouvements.
* Si on n’utilise pas un patern de mouvement, on le perd. A 75 ans, on devrait tous être encore capables de faire des mouvements : tractions, roulades avant, marcher rapidement…
* Alors, oui, on fait de la merde… Mais parce qu’on est très confus sur l’idée même de ce qu’on devrait faire avec notre corps. On n’est pas né avec un manuel d’utilisation de notre corps, alors on perd notre capacité à explorer notre corps.

Combien de patern de mouvement tu maîtrises ?

* Sans manuel, on a tendance à vouloir trouver ce manuel chez d’autres personnes (dans le monde du fitness, par exemple…). On isole les muscles, et on finit par perdre notre capacité à bouger. À avoir un répertoire moteur pauvre.
* Combien de patern de mouvement tu maitrises ? Tu sais grimper, ramper, te battre, sauter , courir ?
* Se confronter à des problèmes moteurs : résoudre tel situation avec mon corps.
* Il n’y a aucun animal avec un répertoire de mouvement moteur aussi large que nous ! Si je suis vivant aujourd’hui, c’est grâce à ce répertoire.
* Avant, on voulait un corps performant, et par conséquent, on avait un beau corps. Maintenant, on veut un beau corps et on oublie la performance, le fait d’avoir un corps fonctionnel.
* Il s’agit de piocher dans différentes pratiques pour construire sa propre pratique.

Par quoi commencer ?

* Faire un nouveau sport ! Faire des choses qu’on n’a jamais faites !
* Aller vers les disciplines où on se croit mauvais.
* Trouver son maillon faible.
* Où est-ce que je vais apprendre le plus ?
* Où est-ce que je vais être le plus en conscience ?
* Créez votre propre vision ! C’est à vous d’explorer votre corps et trouver ce qui est bon pour vous !

Les blessures…

* Quel est le prix que je paye pour pouvoir pratiquer mon sport ?
* À force de faire la même discipline, on est sûr d’avoir des blessures. L’inconnu, c’est de savoir quand la blessure va apparaître…
* Ce qui est faible va se briser, ce qui est sur sollicité va lâcher.
* Quand on sait le prix qu’on doit payer, on peut travailler sur ce maillon faible. Et donc anticiper.

Je suis trop vieux !

* What’s the f*** ?
* On sous-estime grandement notre capacité à s&...
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5 years ago
1 hour 10 minutes 22 seconds

CourirUnTrail
Vivre en forêt !
J’aime courir. Me déplacer. J’aime la foret. Surtout en montagne.
Et aujourd’hui, laissez-moi fantasmer…
Le mythe du bon sauvage fantasmé par moi !
C’est comme si chaque nouvelle expérience que je vis, chaque nouvelle bribe de connaissance que j’incorpore, chaque nouvelle pièce qui trouve sa place dans le puzzle de mon existence me poussaient, m’attiraient inéluctablement vers la forêt, vers le fait de vivre en forêt.
Comme si la Vie, ou à minima la mienne, présentait une compatibilité maximale avec un milieu peu civilisé. Plus précisément, avec la forêt comme je la connais depuis que je suis né.
Ce n’est pas seulement une possibilité supplémentaire, un milieu où je me sens bien, parmi d’autres. « Je peux vivre en forêt ou autre part, c’est du pareil au même »
Non.
Je sais bien qu’en forçant, je peux fonctionner en ville, à la campagne (peut-être même en plaine, quoique…), entre des murs de béton et de plâtre.
Seulement voilà, je ne crois pas avoir été conçu pour ça.
À vrai dire, je ne pense pas avoir été prédestiné pour quoi que ce soit. Encore heureux.
Cependant, cependant…
Mes fonctionnalités doivent être plutôt basiques, et l’option « Bien-être en civilisation » n’est disponible qu’en version démo, seulement les 30 premiers jours (parfois juste 1 journée, parfois j’atteins les 3 mois).
Il doit y avoir un module à acheter quelque part, mais je n’ai pas franchement envie de le chercher, je crois bien.
J’aurais trop peur de le trouver.
Bien sûr, quand j’avais quatorze ans, on me disait que :
Tu es jeune, (donc) c’est normal.
(Tout comme d’être anarchiste, humaniste, rêveur, quoi… ?)
Normal de ne pas se sentir dans la norme.
Aujourd’hui, douze ans plus tard, j’ai l’impression d’entendre la même rengaine.
Et je crois que ce sont les mêmes qui parlent, encore et toujours.
Suis-je resté jeune ? Ou est-ce eux qui n’ont pas arrêté de vieillir ?
Laisse-les nous mépriser, nous appeler jeunes et incultes
C’est la maladie du siècle, dans le cœur des surins
Les terriens ont enterré ce qui faisait d’eux des humains
Keny Arkana

 
Vivre en forêt
La forêt. Peut-être que je ne suis pas assez clair.
Peut-être que quand j’en parle, les mots forêts et nature font appel à d’autres représentations chez mes interlocuteurs interloqués.
Ils ont rangé la forêt dans loisirs et vacances et nature dans bobo et utopie.
Si je parle de civilisation comme d’une possibilité d’organisation sociale parmi d’autres, on invoque l’image de l’austérité.
Ou de l’ascétisme.
Tant de mots reliés à des concepts mal définis, flous. Parle t’on vraiment de la même chose ?
Forêt.
Je ne parle pas d’un retrait, d’un ermitage.
Simplement une présence en forêt.
Certains rentrent le soir dans leur appartement.
Je fantasme sur le fait de pouvoir rentrer le soir à l’extérieur.
Cela m’apparaît comme l’état naturel pour moi. Je précise. Pour moi.
Je ne considère pas la nature comme un « plus », apportant des bienfaits permettant d’améliorer l’hygiène de vie. Il me semble au contraire que nous sommes amputés de celle-ci par la civilisation. Nous sommes des super-héros entourés de kryptonite dans le quotidien. Vivre en forêt, c’est enlever ce qui me traîne, ce qui m’enfonce.
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à enlever.
Antoine Saint-Exupéry
Je pourrais construire devant vous, dans cet article, le puzzle de ma vie, tous ces choix qui me montrent la voie simple de la forêt,
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5 years ago
8 minutes 3 seconds

CourirUnTrail
Comment avoir (enfin) le temps de courir après votre vie !
Qu’est-ce qu’une personne Zen ? Une personne qui a le bon tempo, qui est juste dans le temps. Ni trop tard. Ni trop tôt. Allez, employons ces termes à la mode : être dans l’instant présent.
Je vous propose deux solutions : soit, vous m’accompagnez dans une sesshin (période de méditation intensive dans un monastère zen), soit vous lisez et appliquez les merveilles contenues dans cet article.
Et ne mentez pas, je le vois bien autour de moi, et dans le sondage CourirUnTrail (si vous n’y avez pas encore répondu, qu’attendez-vous ?), le manque de temps est un frein. Or, si on n’a pas le temps, on court partout, mais on n’avance pas. Et le stress s’accumule.
Alors, je vous le dis haut et fort : dans votre gestion du temps se trouve l’origine de la plupart de vos freins !
Alors, pour être zen, je vais vous balancer trois petites bombes. Trois méthodes efficaces. Après ça,  vous allez encore courir, mais uniquement pour votre plaisir !
Et je vous donne le TRUC qui a révolutionné ma gestion du temps à la fin de l’article.

Méthode 1 : Vous ne manquez pas de temps, votre Intelligence Temporelle est juste ridicule
Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que par ici, à notre époque, on est très monocognitif. Très rationaliste centré. En gros, il n’y aurait qu’une ou deux formes d’intelligences : savoir faire mumuse avec des chiffres, et dire de belles phrases.
Comme ça, vous êtes intelligent et heureux. Eh bien non.
Des formes d’intelligences, il y en a plein, et elles sont toutes compatibles. Et le bonheur est lié à ces différentes formes d’intelligences (fini le « il est trop intelligent pour être heureux »).
Autrement dit, augmentez vos intelligences, c’est augmenter votre bonheur. Mais oubliez les calculatrices et les discours, ce n’est que la partie visible de l’iceberg de vos intelligences. Et je suis là pour briser la glace.
Votre Intelligence Temporelle peut être la cause de plusieurs désagréments :

* Vous n’arrivez pas ou presque jamais à vous lancer dans des projets perso, ou à les mener à terme.
* La fin de journée arrive, et avec elle, une petite déprime… La journée est déjà finie.
* Vous stressez pour un événement qui n’est pas encore là… parfois même, qui n’est même pas sûr de se produire.
* Même lorsque vous êtes affairés, vous avez peur de perdre votre temps.
* Vous ne savez pas vous reposer, et prendre du temps pour vous.
* Vous n’êtes pas capable de prendre des décisions (importantes ou non) rapidement.
* Vous n’arrivez pas à mettre en place des habitudes qui vous semblent pourtant bonnes pour vous
* Liste non exhaustive

Si vous vous êtes reconnu dans l’un ou l’autre point, sachez que vous pouvez améliorer votre Intelligence Temporelle.
Maintenant, vous devez saisir pourquoi votre bonheur dépend – entre autres – de cette forme d’intelligence.
Si vous êtes nul en math, vous pouvez travailler et progresser, vous êtes d’accord ?
C’est la même chose ici !
Mais avant de progresser en maths, on apprend les bases. Déjà, de savoir compter !
Vous savez compter jusqu’à combien ?
Et vous connaissez combien de temps différents ?
Les différents types de temps
Ce qui va suivre est un découpage général, adapté à nos contrées. Pour simplifier, j’ai gardé une approche grand public, et non cibler sur les aventuriers et coureurs. Ceci viendra, mais pas dans cet article.
Le temps professionnel
Toute activité ayant pour finalité une rémunération. Ou les études.
Le temps personnel
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5 years ago
24 minutes 40 seconds

CourirUnTrail
Que crève la Nature !
Amis traileurs, coureurs, amoureux de la nature et de la vie, aujourd’hui, j’ai envie de vous rentrer dedans. Gentiment. Si vous le permettez.
Donc, que crève la Nature !
Oui.
Qu’elle crève.

Si tu rencontres le Bouddha, tue-le.
Maitre Zen Lin-Tsi

Je paraphrase :


Si tu vois la Nature, tue-là.

Nature.
Je ne parle que peu de Nature.
C’est un mot aujourd’hui dénué de sens.
Il y aurait une opposition entre la nature naturelle et l’activité humaine.
Soit l’Homme se place en tant que destructeur de la Nature, soit en tant que défenseur de la Nature, ou encore en admirateur.

Foutaise.
La Nature n’a pas besoin de nous. Nous faisons pleinement partie de la Nature, elle ne souffre pas de la « pollution » (concept qui n’existe d’ailleurs pas dans la Nature).
L’écologie politique et toutes les associations écologiques militantes, que je salue au passage, sont humanitaires.
Ils agissent pour nous.
Pour notre espèce.
Nous dépendons d’un certain nombre de conditions pour pouvoir exister et nous développer.
Il s’agit de préserver ces conditions.
Nous pouvons aussi agir pour des espèces. Faire un choix. Choisir arbitrairement que telle espèce vaille le coup d’être « sauvé » (de quoi, de qui ?). Nous faisons alors de la discrimination reposant sur de l’ethnocentrisme et du spécisme.
Je dis cela sans juger.
Il n’y a pas de vide dans la Nature.
C’est le concept de niche écologique.


Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Antoine Lavoisier


Il faut agir pour nous, pour notre espèce.
Et c’est ce qu’on fait.
Le reste est de l’hypocrisie, souvent par ignorance, parfois par facilité, de temps en temps par profit.
Tout est naturel, ou rien ne l’est.
La chimie ? Naturelle.
Le pétrole ? Naturel.
Le plastique ? Idem.

Ou alors, si non naturel, c’est ce qui a été transformé, eh bien, figures-toi, que depuis 4,5 milliards d’années que la Terre existe, des transformations, il n’y a eu que ça.

Mais non, naturel, c’est ce qui n’a pas été transformé par l’Homme.
Et en quoi l’Homme ne ferait pas partie intégrante de la Nature ?
Est-ce qu’on échappe aux lois de la gravité terrestre ? Est-ce qu’on échappe aux cycles de la Vie ?
Pas besoin de signer ou d’adhérer pour faire partie de la Nature.
Nous sommes la Nature. Un sacré écosystème dans notre organisme.

Et nous occupons notre niche écologique. Si l’on disparaît, il y aura autre chose. Si des espèces disparaissent, il y aura autre chose. Ou rien. Et c’est très bien aussi.
Arrêtons d’être orgueilleux.
Aucune espèce n’est indispensable.

La Vie elle-même n’est pas indispensable.

Continuer de dire qu’il faut protéger la Nature, c’est présenter cela comme un choix :

Soyez sympas, soyez écolos

Non. Je ne vais pas m’afficher écolo, défenseur de la nature, et faire copain-copain avec les oiseaux.
Je ne vais pas prendre cette décision après avoir mûrement réfléchir, et la brandir comme un étendard.
Car on ne me demande pas mon avis.
Je ne peux pas faire autrement.
Soit, j’accepte le fait de faire partie d’un écosystème,
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5 years ago
6 minutes 2 seconds

CourirUnTrail
Rémi Camus : les aventuriers peuvent être des lanceurs d’alertes
5400 km en courant à travers l’Australie (en récoltant des fonds pour l’association française du syndrome de Lowe).
L’occasion d’aller découvrir réellement le mode de vie des aborigènes.
4400 km en hydrospeed sur le Mékong.
L’occasion de comprendre les populations bordant le bord de ce long fleuve.
Et un tour de France à la nage, 2650 km, pour sensibiliser ce qui le veulent à la question de l’accès à l’eau dans le monde.
Qui est-ce ?

Rémi Camus, bien sûr.
Arrêtez tout de suite la lecture, pour écouter le podcast (juste en dessous du titre de l’article). Pas d’excuse, vous pouvez même le télécharger pour l’écouter plus tard, ou le retrouver sur les plateformes de podcast (Google, Apple, Deezer, Podcast Addict…)
Pour ceux qui osent continuer la lecture, sachez que vous allez retrouver seulement un résumé. Franchement, si vous le pouvez, abreuvez-vous à la source.
Mais sinon, la suite devrait tout de même épancher un minimum votre soif… avant d’aller conquérir votre monde.
Rémi Camus, explorateur philosophe lanceur d’alerte !
C’est l’histoire d’un serveur qui se demandait s’il était capable de tout balancer, pour aller vivre des aventures, à l’image d’un Jamel Balhi (premier homme à avoir fait le tour du monde en courant)…
Pas de bac pro Indiana Jones ou de BTS Dora l’exploratrice… Alors, comment devient-on aventurier ? En osant sortir de sa zone de confort. Qu’importe le domaine : sportif, professionnel, amoureux…
Car chacun est capable de bien plus que ce que notre quotidien peut nous refléter…
Demandez donc à ses stagiaires, volontaires pour un stage de survie en Australie. Des gens normaux… Qui au bout d’une heure et demie entre les mains de Rémi Camus et de son ami Sébastien Payet (formateur Wim Hof) se retrouve enterré dans le sable pour 8 heures… Et s’en retrouvent renforcé. Prêt pour aller à l’autre bout du monde, en sachant qu’il pourront compter les uns sur les autres…
Le mode d’emploi pour devenir aventurier (version courte)
Avoir une révélation.
Prendre une feuille et un stylo. S’asseoir. Réfléchir à ce qui nous anime, à ce qui nous fait vibrer, à ce qui nous révolte. Avoir une cause noble. L’écrire. En tirer une feuille de route. Travailler sa communication. Oser. Oser. Oser.
Soit vous allez réussir, soit vous allez apprendre.
Devenir explorateur aujourd’hui : être un lanceur d’alerte
Un explorateur, c’est quelqu’un qui montre pourquoi il faut se battre pour la nature.
Pourquoi il faut se battre pour les populations qui n’ont pas accès à l’eau.
On ne peut pas se battre pour quelque chose qu’on n’a jamais vu. Alors, il faut y aller. Et en parler. Communiquer dessus.
La planète est belle, et elle vaut la peine qu’on se bat pour elle. Encore faut-il avoir vu cette beauté…
Devenir explorateur aujourd’hui : être un entrepreneur
Tout le monde peut devenir aventurier explorateur, si vous pouvez partager des informations, communiquer sur ce que vous faites.
Être un aventurier explorateur, c’est être un entrepreneur. Avoir une idée, prendre des risques, monter un dossier, trouver des investisseurs, travailler sur ce projet. Parfois, ça marche, parfois non. Et c’est toujours un apprentissage.
Il faut oser. Oser. Oser (Rémi Camus dirait : oser, bordel !).
Prêt pour sortir de votre zone de confort ?


* Le site internet de Rémi Camus
* Facebook et Show more...
5 years ago
1 hour 3 minutes 54 seconds

CourirUnTrail
Ce site n’est pas pour les sportifs !
Je vous en avais parlé dans le dernier mail. Je n’écris pas pour les sportifs. Pas pour le traileurs de base.
Celui qui me dit au départ d’une course que je n’ai pas « la tenue adapté pour courir ».
Ici, c’est un puits à idée, une invitation à oser, à découvrir.
Je t’invite alors à une petite mise en perspective…
Mise en perspective
Au début de l’écriture d’un article, je ne sais pas encore où il va m’emmener.
Où je souhaite t’emmener.
Tant de choses à dire, et dans un même temps, tout me semble si cohérent, si logique, que j’en arrive à la conclusion : à quoi bon dire des banalités ?
Et du coup, je me tais.
À quoi bon dire ce que tout le monde sait déjà ? On peut savoir sans adhérer.
Là est mon erreur.
Car je tiens pour acquis ce que je crois que les autres savent sur moi.
Je me retrouve tout étonné le jour où je mesure la différence entre l’image que j’ai de moi, et l’image que les autres ont de moi. Je crois que je suis un être sans mystère pour mon entourage, que mes traits de caractère, mes idéaux et mes convictions ne sont une surprise pour personne.
 
Cependant, ils ne peuvent pas avoir une image fidèle de ce que je suis, si je ne laisse rien paraître, gardant (par peur ? par timidité ? par pudeur ?) pour moi ce qui me semble couler de source.
Pour simplifier :
Nouveau concept / idée -> Apprivoisement (ou rejet) -> Incorporation au sein de ma vision -> il me devient familier -> Pourquoi ne l’ai-je pas compris plus tôt ? Cela tombe sous le sens, le reste de l’univers doit déjà l’avoir compris.
Je me livre ici, sur ce site, à expliquer ce qui constitue mes choix et mon mode de vie. J’espère que vous trouverez matière à réfléchir, et même, encore mieux à agir. Si je faillis à ces deux missions, j’aurai au moins réussi à clarifier, ne fut-ce qu’un temps, à ce moment précis, ma pensée.
Tout est mouvement. Les mots ne peuvent que photographier la réalité et non la filmer, la capter comme le ferait une caméra. La réalité se retrouve figée.
Considérez toujours que mes écrits sont dépassés, et que seul mes actions me reflètent.
Réfléchir, c’est fléchir deux fois.
Alain Damasio
C’est l’histoire du Petit Prince et du Renard. Le Renard est cette connaissance extérieure, inconnue (et peut-être même inquiétante, désagréable). Je dois d’abord apprivoiser l’intrus, ce perturbateur de la représentation du monde que j’ai construit jusqu’à présent.
Si le savoir est une arme, elle est dirigée avant tout vers moi-même, c’est avant tout une menace pour mon propre confort. Repenser les choses, c’est se dépenser.
Mais se mortifier dans sa pensée devenue immobile – se satisfaire de ce qu’on sait déjà – c’est remplacer le fait de penser par l’obligation sournoise de panser son être, ses blessures telles que l’auto-satisfaction, la prétention, la médiocrité, la mesquinerie, et tout ce qui nous fait être de plus en plus petit tout en se sentant élevé.
Si penser n’est pas l’origine de l’existence (n’en déplaise à René Descartes « Je pense donc je suis »), ne plus penser mène à la fermeture (d’esprit), à l’arrêt, à une mort, qui, si elle n’est pas physique, est bien présente intellectuellement.
On finit par abaisser les autres pour se sentir plus grand.
Il est passé où le Renard ? Il est toujours là.
Il est indispensable. Je dois apprivoiser le Renard. Le Renard, ou un autre animal. Une araignée, un lézard, une sauterelle. Un lion. Quelque chose qui menace mon con-fort. Mon con-forteresse, dirait Alain Damasio.
Bon, et alors, cette bestiole, métaphore du savoir qui te dérange ?
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5 years ago
13 minutes 33 seconds

CourirUnTrail
Jour 5 : La Marche Sans Faim 1ere édition 2019 dans les Monts du Haut-Beaujolais
[Pour reprendre depuis le début, c’est par ici !]
C’est la fin !
Mais oui, mais oui !
La fin, et donc la reprise de l’alimentation, même si cette fin ci n’a pas vraiment connu la faim.
Bref, je vous laisse écouter ce dernier épisode de ce récit-feuilleton audio !
Si vous avez écouté tous les épisodes, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour vous en vanter 😉 !
Merci à vous, et si vous voulez avoir des nouvelles de l’édition vosgiennes, c’est par là !

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5 years ago

CourirUnTrail
Jour 4 : La Marche Sans Faim 1ere édition 2019 dans les Monts du Haut-Beaujolais
Pour retrouver le début de l’aventure, il suffit de cliquer tendrement ici !
Que de chamboulement pour ce jour 4.
Je vous laisse continuer à vous faire porter par ce récit véridique sous forme de feuilleton audio… Peut-être que vous avez, vous aussi, alors, l’impression d’être avec nous…
Je vous recommande fortement, après avoir écouté ce podcast, bien évidemment, de visionner la chouette vidéo faite sur l’édition vosgienne.
Sur ce, à bientôt !
 
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5 years ago
32 minutes 17 seconds

CourirUnTrail
Marcher et jeûner dans les Vosges !
Du 7 au 11 septembre 2019, 6 aventuriers et aventurières en herbe se sont lancés dans un jeûne de 5 jours. 5 jours sans manger, mais autrement remplis grâce à des randonnées, des conversations animées à propos de mode de vie et d’alimentation, et des partages en tous genres. 5 jours à faire connaissance, à devenir amis autour de cette expérience partagée, à la fois corporelle, émotionnelle et poétique.
Nous nous sommes nourris pendant ces 5 jours, mais d’une manière quelque peu différente et inhabituelle.

7 personnages composent cette histoire :
– Mickaël, 27 ans. Le randonneur qui nous a guidés à travers les Vosges. Il est le créateur du site Courir un trail, il a participé à la première édition de « Jeûne et trek » organisée par Florian Gomet en avril 2019.
– News (ou Jérôme), 40 ans. L’habitué du jeûne, de l’alimentation crue et des Rencontres de la régénération. Il a vastement partagé ses expériences et connaissances sur le crudivorisme, la santé et l’hygiénisme, tout au long de la semaine…
– Bilge, un vigoureux Belge de 40 ans, qui nous a rejoints à vélo depuis Bruxelles, au point de départ du Jeûne et trek. Il a soutenu chacun et chacune avec son énergie, sa gentillesse et sa bonne humeur permanente.
– Michelle, 25 ans. Future prof de Yoga et déjà diplômée de permaculture, qui a pris l’avion depuis l’Irlande pour faire connaissance avec nous et ne pas manger pendant 5 jours ! Un rayon de soleil même dans le brouillard.
– Philippe, 62 ans et coureur, marcheur, nageur. Il est venu de Paris, en covoiturage avec Michelle, et nous a offert un splendide moment poétique autour du feu lors de notre nuit en refuge non-gardé.
– Elodie, 36 ans. C’est moi… La compagne de Mickaël. J’ai voulu vivre cette aventure après l’avoir vu rentrer si épanoui et heureux de son édition beaujolaise de Jeûne et trek, organisée en avril par Florian Gomet.
Et Leïla, la sœur de Mickaël, qui nous a accompagnés sur notre randonnée du jour 2, et qui nous a soutenus sur le plan logistique à plusieurs reprises !
C’est parti  ?

Jour 1 : le groupe prend sa propre température.
30,5km
Point haut : 1366m / Point bas : 410m
Dénivelé : 1211m+/1243m-
La veille du premier jour, nous nous rejoignons tous et toutes à Luttenbach-près-Munster. Nous disposerons pour la semaine d’un local simple mais confortable, dans lequel nous pouvons placer nos sacs de couchages et matelas, prendre une douche et utiliser les sanitaires. Le luxe ! Surtout pour moi qui vis en van aménagé depuis un an et demie… (avec Mickaël, of course)
Certains d’entre nous prennent une purge vendredi soir, la veille du départ. Philippe, Michelle, Mickaël et moi-même. Pour que nos intestins soient libres et vidés pendant les 5 jours qui suivront. Nous connaissons tous les effets nettoyants de l’huile de ricin, mais néanmoins, chaque purge est une nouvelle aventure !
Et en effet, la nuit est agitée.
La porte des toilettes grince, nous ne dormons pas, ou très peu.
Au réveil, nous faisons l’état des troupes.
Philippe a souffert plus que d’autres des effets nettoyants de sa purge, il est donc particulièrement fatigué au réveil. Nous décidons donc de rentrer dormir au local le premier soir, permettant ainsi de passer une deuxième nuit confortable et plus « assurée » que si nous allions comme prévu dans un abri de forêt.
Nous savons tous qu’il est possible d’être rapatrié par Leïla, la sœur de Mickaël, qui a accepté d’être notre soutien logistique en cas de fatigue excessive ou de foulure (et autres inconvénients possibles de la marche…) Néanmoins nous partageons tous l’envie de vivre cette aventure jusqu’au bout, ensemble.
La première journée est splendide. Nous découvrons (ou redécouvrons) le Sentier des Roches, qui offre un paysage spectaculaire. J’ai l’impression de faire partie de la communau...
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5 years ago
17 minutes 41 seconds

CourirUnTrail
Et si nous étions tous des surhommes en puissance ? Qu'est ce qui nous empêche de réaliser notre plein potentiel ? Je vous propose de me suivre pour trouver votre réponse... Alors, ce trail, on le fait ? A tout de suite !

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