Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

Peut-on encore aimer après un grand amour, peut-on ressentir de l'attirance pour quelqu'un d'insignifiant, de terne, qu'on n'aurait pas remarqué au premier abord ?

Ce sulfureux roman a longtemps été censuré, ce qui ne l'a pas empêché de fasciner des générations de lecteurs et, plus près de nous, de captiver bon nombre de cinéastes !

Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Il n'est pas une âme dont il ne puisse connaître les pensées.

"Je serai ton esprit, tu seras ma beauté", dit Cyrano à son rival. "Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté." Jeu étrange et dangereux pour conquérir la plus belle à ses yeux.

Rien, dans ce tableau, n'avait de quoi choquer la société du Second Empire. Mais, inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie, le livre s'était donné une arme redoutable : le style.

L'existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s'échappe que par une cruelle lucidité. Ni la générosité ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.

Il suffit d'un simple détail pour qu'un individu tourne autrement et que la phase du monde soit sauvée. Alors que se serait-il passé pour notre humanité si Adolf Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts en 1908 ?

Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer.

Voici, dans la France moderne et industrielle, les " Misérables " de Zola. Ce roman des mineurs, c'est aussi l'Enfer, dans un monde dantesque, où l'on " voyage au bout de la nuit ".

« - Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France – tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! ». Jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi à ce moment-là.

Deuxième roman de Maupassant, Bel-Ami se distingue en tous points d’Une vie. Mettant en vedette un arriviste balzacien, l’œuvre est un hommage à Paris, terreau où se développe la crapule séduisante qu’est Duroy.

Avant même d'avoir cinq ans, Matilda sait lire et écrire. Pourtant son existence est loin d'être facile entre une mère indifférente, abrutie par la télévision et un père d'une franche malhonnêteté.

Créations de l’imaginaire ? Ombres portées des terreurs et des cauchemars de l’enfance ? Peut-être. Toujours est-il que les contemporains y virent le reflet de la réalité.

« Oh... » raconte trente jours d'une vie sans répit, où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à tout instant. C'est un aussi le roman d'un auteur masculin glissé dans la peau d'une protagoniste féminine pour la moins torturée...

Lettres à un jeune poète, ce sont dix lettres écrites par Rainer Maria Rilke entre février 1903 et décembre 1908, lettres adressées à un jeune homme qu'il ne connaît pas et qui a sollicité un conseil auprès de l'écrivain âgé de vingt-huit et déjà célèbre, un certain Franz Xaver Kappus. Un jeune homme souhaitant consacrer son existence à la poésie.

En tant que jeunes écrivains fauchés en quête d'aventures, d'amour et de sexe, amoureux de la bohème et de ce Paris pittoresque d'avant-guerre, Joey, l'Américain, et Carl, le Tchèque, partagent tout : la chambre, les jours de dèche et surtout : les filles. Roman autobiographique par excellence, plongez au coeur des excursions trépidantes de Henry Miller dans une jeunesse menée tambour battant !

En révolte contre l'hypocrisie morale de l'Amérique bien-pensante, Jack Kerouac parcourt les États-Unis à la recherche d'un nouveau mode de vie. Ni plus ni moins, le premier roman phare de la Beat Génération !

Premier ouvrage de Burroughs, Junky décrit la réalité crue d'un héroïnomane en errance, doué du regard terriblement lucide de l'écrivain. De New York à Mexico, William Lee fait l'expérience de la came, de la privation, de la prison et de la fuite ; il apprend « l'équation de la came », qui n'est ni une jouissance ni un plaisir, mais un mode de vie.

« Je courus vers la mer, m'y enfonçait en gémissant sur les vacances que nous aurions pu avoir, que nous n'aurions pas. Nous avions tous les éléments d'un drame : un séducteur, une demi-mondaine et une femme de tête. »