Quand le vrai repos nous fait oublier l’heure.
L’été, la montre reste sur la table de nuit. Plus de réveil pressant, plus de rendez-vous à honorer. Et parfois, dans un déjeuner qui s’éternise ou dans un roman qu’on ne peut lâcher, surgit cette phrase délicieuse : « Je n’ai pas vu le temps passer. »
Dans ce cinquième épisode de la série consacrée au repos, Brice de Beaudrap nous montre que le repos n’est pas absence d’activité, mais au contraire une activité pleine et sans effort. Une conversation, une lecture, un instant partagé peuvent devenir si justes qu’ils effacent la perception du temps.
Le véritable repos n’est pas le sommeil seul, mais l’expérience d’une activité qui s’accorde parfaitement à nous, jusqu’à nous faire goûter à une intemporalité intérieure.
Le café : pause utile ou repos gratuit ?
Au travail, la pause café est un rituel : dix minutes pour souffler, reprendre des forces, et mieux repartir. Un repos nécessaire, mais qui n’a de sens qu’en vue de l’activité à poursuivre.
Mais en vacances, le café change de goût. Autour d’une table d’été, avec un carreau de chocolat ou une conversation légère, il devient un moment gratuit : un plaisir vécu pour lui-même, sans autre finalité que la convivialité et la paix qu’il procure.
Dans ce quatrième épisode de la série consacrée au repos, Brice de Beaudrap nous invite à distinguer deux formes de repos :
• celui qui n’est qu’un moyen pour travailler mieux,
• et celui qui se goûte pour lui-même, comme une fin véritable.
Une méditation simple, entre tasse de café et transat, pour savourer la joie d’un repos authentique.
Ce que nos lectures d’enfance disent encore de nous.
L’été, parfois, nous retombons entre les pages d’un livre pour enfant.
Que ce soit par nostalgie ou par souci d’éducation, cette lecture apparemment légère nous confronte aux valeurs qui nous ont façonnés… et à celles que nous voulons transmettre.
Dans ce troisième épisode de la série consacrée au repos, Brice de Beaudrap nous invite à réfléchir au rôle des contes et histoires enfantines : sont-ils de simples divertissements, ou bien des modèles de vie et de société qui s’impriment en nous dès l’enfance ?
De Mireille l’abeille à Picsou, cette méditation estivale questionne le pouvoir formateur des récits et notre responsabilité d’adultes face à ce que nous donnons à lire.
Quand le divertissement vole notre repos.
Une journée de congé… et pourtant, le soir venu, aucune paix intérieure.
Dans ce deuxième épisode de la série consacrée au repos, Brice de Beaudrap explore le divertissement pascalien : cette fuite de nous-mêmes par le scrolling ou le binge-watching, censée nous détendre mais qui, en réalité, nous épuise.
À travers l’image familière de l’oreiller qui devient le miroir de nos angoisses, il nous invite à questionner notre rapport au silence et à l’introspection.
Sommes-nous vraiment en train de nous reposer… ou simplement d’éviter de penser ?
Une méditation courte et poétique pour retrouver, enfin, la paix de l’esprit avant de fermer les yeux.
Le repos est-il un but… ou un simple arrêt ?
C’est le départ des vacances. Dans ce premier épisode de la série consacrée au repos, Brice de Beaudrap nous embarque à bord d’un train… qui ne nous mènera pas tout à fait là où on l’attendait.
À travers cette mésaventure ferroviaire, une question : toutes les fins se valent-elles ?
Entre télos, la fin désirée qui couronne un effort (les vacances), et péras, la fin imposée qui interrompt brutalement notre élan (l’arbre sur les rails), cet épisode vous invite à méditer sur la nature du repos :
Est-il un accomplissement ou une rupture ? Un but ou une coupure ?
Une analogie simple et vivante pour philosopher doucement, au rythme de l’été.