Le Festival des Artypiques et les concerts étudiants de l'ONPL [Intervenant 11]18h10, 19h, c'est Topette, la quotidienne de Radio G, présentée par Pierre Benoît.
[Intervenant 2]Je ne sais pas vous mais moi j'aime bien les surprises et justement ce soir on a été plutôt surpris puisqu'une invitée s'est glissée parmi nos invités. Bonsoir Guénael, que fais-tu là, tu as une semaine d'avance j'ai l'impression ?
[Intervenant 9]Oui c'est ça, sur mon agenda j'avais marqué Topette, alors me voilà, je ne savais pas pourquoi, je me suis dit c'est bizarre mais je vais quand même y aller.
[Intervenant 2]On a une auditrice spectatrice ce soir dans l'émission, dans tous les cas tu es assez régulièrement dans les couloirs de Radio G puisque tu es toujours dans l'équipe de Dimanche Bonheur ?
[Intervenant 9]Oui exactement, je ne viens pas tous les dimanches mais parce que l'équipe s'est étoffée, mais oui le dimanche matin de 10h à midi.
[Intervenant 2]Bon j'espère en tout cas que tu vas passer une bonne émission avec nous et puis on se donne rendez-vous déjà pour mercredi prochain avec la maison de quartier des Hautes Saint-Aubin. Ce soir on va se donner rendez-vous du côté de Sarinier pour le 8 novembre puisqu'on va être avec Sébastien et Laurent, alors je sais pas si on avait le droit de l'appeler Laurent, pour parler du festival Artipique. Artipique vous connaissez, c'est le podcast qu'anime Sébastien justement et il s'est dit pourquoi pas créer un festival, alors pourquoi Laurent est là, parce que via son blase il est l'invité d'honneur de ce festival et du coup on va pouvoir en découvrir un petit peu plus, le thème sera autour du chœur.
En deuxième partie d'émission, on sera avec Alex et Linka, vous la connaissez bien aussi, chargée d'action culturelle et territoriale. Tu sucies Alex quand même, au moins deux à trois fois parfois dans la saison pour nous parler de ONPL et surtout du concert étudiant auquel s'intéressait Sidonie. Bonsoir Sidonie.
[Intervenant 3]Bonsoir.
[Intervenant 2]Plein de choses intéressantes à propos de ce concert ?
[Intervenant 3]Tellement de questions.
[Intervenant 2]Bon bah tu les gardes au chaud, ce sera tout à l'heure autour de 18h et des poussières. Culture food aussi et drôle de vie de Léona Graal. Topette, c'est parti pour la dernière de la semaine et du mois d'octobre.
[Intervenant 6]18h10, 19h, Topette avec Pierre Benoit.
[Intervenant 2]Et parce que Sidonie elle est multicasquette, elle va aussi nous faire un point sur l'actu à Angers. J'ai l'info, l'actualité à Angers et dans le département de Maine-Édouard sur Radio G.
[Intervenant 3]On commence avec un vrai coup de tonnerre pour les radios associatives. Le gouvernement veut réduire de 44% le fonds de soutien à l'expression radiophonique, le FSER. Ce fonds aide plus de 770 radios locales en France, dont Radio G et Radio Campus ici à Angers.
S'ils passent de 35 millions d'euros à 19 millions, une radio sur deux pourrait disparaître. À Angers, les responsables parlent d'un coût fatal. La moitié du budget de certaines radios vient de cette aide.
Sans elle, impossible de garder les équipes ou de continuer les actions locales. Guy Durgray de Radio G est très clair que ça serait réduire au silence la voix des citoyens. Ces radios font vivre la proximité, la culture et l'éducation aux médias.
Elles interviennent dans les écoles, les quartiers et forment les jeunes à décrypter l'information. Toutes ces radios locales sont aussi un lieu d'expression pour celles et ceux qu'on n'entend pas ailleurs. Les syndicats du secteur appellent les élus et les habitants à se mobiliser.
Dans les pays de la Loire, une trentaine de radios sont concernées. Pour les professionnels, c'est simple. Si les radios ferment, c'est un bout de démocratie locale qui s'éteint.
En parlant de démocratie, direction le Sénat. Le sénateur du Maine-et-Loire, Grégory Blanc, du groupe Place Publique, alerte sur le manque de moyens des institutions. Son rapport montre que le budget reste presque gelé pour 2026.
1,14 milliard d'euros, soit une petite hausse de 0,2%. Les institutions ont déjà fait beaucoup d'efforts. Moins de postes, plus d'efficacité, parfois de l'intelligence artificielle.
Mais pour Grégory Blanc, attention à ne pas aller trop loin. Pour lui, il faut rationaliser, oui, mais sans fragiliser la démocratie. Certaines réserves financières sont au plus bas.
La trésorerie de l'Elysée est passée de 20 millions d'euros à 4,5 millions en 4 ans. Le Conseil constitutionnel, lui, n'a plus que 500 000 euros. Le sénateur Angevin s'inquiète.
Si une crise survient, ces institutions n'auraient même pas un mois d'autonomie. Il demande à garantir au moins 3 mois pour préserver leur indépendance. Donc pour le sénateur du Maine-et-Loire, il faut un équilibre entre rigueur et vitalité démocratique.
Et on termine avec le CHU d'Angers, qui ouvre le 3 novembre un hôpital de jour nommé Longévité et Santé. Il aidera les plus de 60 ans à rester autonomes. Il servira à prévenir pour mûrir.
Le programme s'appuie sur une méthode de l'Organisation mondiale de la santé appelée ICOP. Elle surveille 6 grandes capacités, la mobilité, la mémoire, la nutrition, la vision, l'audition et le bien-être psychologique. Grâce à l'application gratuite ICOP Monitor, chacun peut faire un autobilan depuis son téléphone.
Si une fragilité est détectée, le CHU recontacte la personne pour une consultation complète avec test de marche, mémoire, nutrition, équilibre et conseils personnalisés. Le docteur Antoine Branger, chef du service de CHU d'Angers, rappelle que vieillir n'est pas une maladie. Plus on agit tôt, plus on reste en forme.
Le bassin Angevin compte 60 000 seniors et ils seront 73 000 en 2040. Cet hôpital de jour est donc une innovation importante pour la santé de nos aînés.
[Intervenant 2]J'ai l'info sur Radio G. Merci beaucoup Sidonie pour ce point sur les actualités locales, Angevin et méno-ligériennes comme on dit aussi parfois. On te retrouve tout à l'heure en fin d'émission.
Entre temps, on va accueillir nos premiers invités de la soirée. Ah non, si, attendez, j'ai oublié, le Slam Poesie Club, c'est toujours d'actualité. Le mercredi 5 novembre, c'est au Welsh, c'est une scène ouverte de poésie proposée par la Rature et Malik.
Les inscriptions sont à partir de 19h et ça commence à partir de 20h Alors si vous vous sentez l'âme lyrique, poète, allez faire un petit tour du côté du Welsh. Maintenant, on peut accueillir nos invités. Bonsoir Sébastien.
Bonsoir Julien Benoit. Bonsoir, je me rends compte que je n'ai pas pris la bonne feuille pour poser mes questions, mais c'est pas grave, je suis très curieux de nature, donc je vais pouvoir me débrouiller comme ça. Bonsoir, on peut t'appeler par ton prénom ou par ton blase ?
[Intervenant 5]Les deux, peu importe.
[Intervenant 2]Bonsoir Laurent, alias Botteropop. Bonsoir à tous. On voit bien ton visuel puisque ton compte Instagram, on le connaît.
Botteropop, c'est ce petit personnage avec un grand chapeau mexicain, le chapeau ? Oui, colombien. Un peu plus au sud de l'équateur.
Pourquoi es-tu là avec Sébastien ? Sébastien, je l'ai dit tout à l'heure en introduction, est animateur du podcast Les Arts Typiques. Très certainement qu'il t'a déjà invité, Laurent.
Je pense, je suppose. Sébastien s'est dit, pourquoi ne pas faire un festival dont on parle ce soir ? Si Laurent, tu es là, c'est parce que via Botteropop, tu es l'invité d'honneur.
Avant de parler du festival, je voulais déjà parler du podcast. Sébastien, nous expliquez un petit peu les Arts Typiques. Ce que c'étaient ces Arts Typiques ?
[Intervenant 1]C'est une grande question. En plus, la genèse des Arts Typiques est quand même assez longue. Je ne vais pas trop prendre le temps pour en parler, sinon il faudrait des heures.
Les Arts Typiques, ça part d'un constat assez personnel. Comme beaucoup de personnes, j'aime aller découvrir des artistes sur les festivals et les conventions. Et un jour, je me suis dit, c'est super ce qu'ils font.
C'est absolument merveilleux, formidable. J'ai envie d'apporter ma pierre à l'édifice pour les aider à gagner en notoriété, pour être vu, entendu, écouté. Je me suis dit, ça faisait longtemps que je voulais faire de la radio.
S'entend bien, on est en radio. En plus, on découvre plein de choses ici, c'est super. Qu'est-ce que je peux faire pour pouvoir les aider à ce niveau-là ?
Je me suis dit, on va partir dans du podcast. Le podcast, c'est très tendance. C'est particulièrement écouté.
Je regardais un petit peu ce qu'ils faisaient à ce niveau-là. Je n'ai pas vu grand-chose. Je me suis dit, pourquoi pas ?
On se lance dans l'aventure. On va commencer à avoir quelques invités. On va voir ce que ça donne.
C'est parti de là. Depuis 2022, si je ne dis pas de bêtises, le podcast se développe avec des artistes que je rencontre au fur et à mesure des rencontres sur les festivals, dans leur atelier ou des endroits où j'ai la possibilité de les rencontrer.
[Intervenant 2]Sébastien, au niveau d'un point de vue éditorial, les artistes que tu reçois, on parle de quels arts ? On parle du pop-art, de l'art classique ? Parce que finalement, artiste, c'est assez large.
On pourrait parler même musical. Mais j'ai quand même la sensation qu'on est sur de la création. Il y a toujours une notion d'objet.
[Intervenant 1]Entre autres. Mais on est dans la création, en fait. On est dans la création qui crée de l'émotion.
Et moi, ce qui m'intéresse beaucoup, c'est, quel que soit l'art, c'est des personnes qui suscitent vraiment quelque chose, qui vous bousculent un petit peu, vous rappellent éventuellement des expériences, peut-être des fois négatives, mais surtout bonnes, parce que c'est ce qu'on préfère, bien entendu. Et ça peut être de la musique, ça peut être une sculpture, ça peut être une peinture, et il faut qu'elle dégage quelque chose, et qu'elle nous donne des frissons, qu'elle nous rappelle quelque chose qui est fort en nous, ou qui nous laisse imaginer d'autres univers, d'autres choses qui nous permettent de nous évader un petit peu aussi. Parce qu'aujourd'hui, quand on voit comment ça se passe en termes d'actualité, c'est pas toujours très gai.
Et donc, c'est vraiment ça qui m'animait au départ, puisque maintenant, je dis nous, parce qu'avec l'association, on sera maintenant plusieurs à l'avenir, à pouvoir aller découvrir des artistes, et leur permettre de parler de ce qu'ils font. Et ça, c'est important.
[Intervenant 2]Laurent, est-ce que tu as été invité de Sébastien ? Est-ce que tu as été l'invité de ce podcast des arts typiques ?
[Intervenant 5]Oui et non, mais il m'a déjà interviewé durant une convention, mais on n'a pas encore eu le plaisir de se poser plus longuement pour discuter sur un temps long, sur des explications un peu plus profondes. Mais je n'ai pas de doute que ça arrive bientôt.
[Intervenant 2]Voilà, le rendez-vous est presque déjà pris. Hâte d'entendre ça. En tout cas, tu sembles valider le projet porté par ce podcast, et puis même le festival dont on va parler dans quelques instants.
Laurent, ton regard sur la démarche de Sébastien, de mettre en avant ses créateurs, ses artisans, tous ces artistes ?
[Intervenant 5]J'ai eu la chance de rencontrer Sébastien justement durant des conventions, la première fois. Et c'était chouette, parce qu'il y a une personne qui se promène dans les couloirs, qui au gré de ce qu'il aime, de ce qu'il découvre, fait l'effort d'aller voir les gens, de discuter avec eux, de comprendre et d'aller les titiller aussi. Du coup, de nous titiller sur ce qu'on raconte, sur ce qu'on fait, sur le pourquoi.
Et j'ai eu la chance de le croiser, je crois, à toutes les conventions que j'ai pu faire. C'est-à-dire qu'il est partout, tout le temps, et à chaque fois avec des personnes différentes. Et le nom Artipik, on voit qu'il est bien choisi, parce qu'il va dans plein de directions.
Et le S de Artipik est super important, parce que ça englobe plein de possibilités, de types de créations, de types d'artistes. Donc forcément, ayant moi un personnage très polymorphe, je ne pouvais que m'y retrouver.
[Intervenant 2]Voilà. En fait, c'est la bonne définition aussi du projet porté par Artipik, qui l'a bien résumé, je pense, Sébastien Laurent.
[Intervenant 1]Parfaitement. Tu peux m'engaucher. On en rediscutera après.
D'abord le podcast. Mais c'est vrai qu'avant le podcast, j'effectuais des interviews en live sur la plateforme Twitch. Donc c'est comme ça que ça a débuté.
En 2018, je suis arrivé sur la plateforme Twitch en fin 2016-2017. Je ne sais plus exactement. Et là, j'avais utilisé cette plateforme pour faire des créations.
Je faisais des petites décorations, de la vitrophanie. Et ça me plaisait bien. Puis à un moment donné, j'étais arrivé un petit peu au bout.
Et c'est là où j'ai commencé à aller sur les festivals, à découvrir des personnes. Et je me suis dit, mais pourquoi je ne ferais pas découvrir les viewers, comme on dit, des artistes sur les festivals. Et c'est là où j'ai commencé à rencontrer certains artistes, dont Botero Pop.
[Intervenant 2]Voilà l'histoire, la genèse. Donc tu étais un petit peu, c'est la question que j'avais pour la suite, un petit peu artiste déjà de base. La véroph...
La vitrophanie. Qu'est-ce que c'est la vitrophanie ?
[Intervenant 1]C'est une technique qui permet de créer des décorations sur des supports transparents, type plexiglas, vitres, avec des adhésifs. Donc on utilise une machine qui permet de découper des décors, des personnages, des objets, du lettrage. On contrecolle ces adhésifs pour faire des motifs, des paysages.
On peut faire pas mal de choses avec ça. Donc on le voit souvent dans la rue, d'ailleurs, sur les vitrages de magasins. Mais là, on est plus sur un aspect artistique.
[Intervenant 2]Artistique, ok. Je ne connaissais pas, c'est assez atypique pour le coup. Tu pourrais être peut-être aussi un de tes sujets de ton podcast.
On va faire une pause, on va prendre un petit peu d'avance pour parler du festival un peu plus longuement. On va faire un petit détour par de la nourriture puisque voilà qu'arrive Culture Food avec Mathilde.
[Intervenant 4]Culture Food, votre chronique qui mijote l'actu et sert de bonnes adresses sur Radio G. Ravi de vous retrouver pour une nouvelle chronique de Culture Food. Cette semaine, on va parler événements et ouvertures Angevin, crêperie, musée et pêche.
Dans quelques jours, le tant attendu événement rassemblant artistes et gastronomes Angevin se tiendra au centre des congrès. Je parle bien sûr du Salon Arts et Saveurs qui aura lieu cette année du 7 au 9 novembre. Artisans, créateurs et saveurs seront au rendez-vous de cette sixième édition.
L'entrée est à 5 euros et gratuite pour les moins de 16 ans et les personnes à mobilité réduite. Un restaurant de 160 places assises s'apprête à ouvrir Quartier Saint-Serge. C'est au rez-de-chaussée du bâtiment futuriste métamorphose que le Faubourg Angevin réalise ses derniers travaux.
Les trois associés à l'origine de ce projet promettent une ambiance chic dans un esprit de brasserie parisienne. Étudiants, salariés et résidents du quartier seront attendus. Au numéro 8 de la rue Saint-Lô, en plein cœur de ville, c'est une crêperie unique en son genre qui prépare son ouverture.
Ni fast-food, ni crêperie traditionnelle, Tigalic proposera des galettes et des crêpes à emporter avec garniture au choix. Le plus de ce nouveau concept, avec 10 euros par mois, les clients pourront profiter d'un café quotidien tout en contribuant au financement d'une bonne action qu'ils choisiront eux-mêmes. L'ouverture est prévue fin novembre.
Restons en Bretagne, je vous donne trois crêperies à découvrir à Angers et sa périphérie. Mon coup de cœur, c'est Marie-Mille-Goule qui se trouve dans un ancien atelier de menuisier ébéniste en bas de la rue Toussaint. Tout près, dans les vieilles rues de la ville, la crêperie du château est aussi une valeur sûre.
Et enfin, sur les bords de Mayenne à Montreuil-Junier, la crêperie du passeur et ses vieilles pierres vous transporteront en Bretagne le temps d'une galette et d'une bolée de cidre. Mon resto coup de cœur cette semaine est installé à l'entrée du Musée des Beaux-Arts d'Angers. Le restaurant 1801 Les Cuisines du Musée propose une cuisine maison raffinée mais sans chichi, servie du mardi au samedi midi et le vendredi soir.
Au beau jour, on profite de sa belle terrasse qui donne sur la place Saint-Éloi. Et pour les amateurs de brunch, notez bien, c'est chaque premier dimanche du mois. Une ambiance chaleureuse, un cadre historique surprenant, une cuisine généreuse et accessible, le tout pour moins de 25 euros le menu complet.
Une belle adresse à découvrir. On termine avec des pêches au thon. Alors, je ne vous parle pas d'une expédition maritime mais bien d'un plat typiquement belge.
Imaginez une demi-pêche au sirop garnie de thon émietté mélangé à de la mayonnaise. Oui, vous avez bien entendu, cette spécialité sucrée salée étonnante est généralement servie en entrée lors des repas de fête. On peut y ajouter des œufs durs hachés et de l'oignon émincé.
Preuve que nos amis belges n'ont visiblement pas peur des associations originales. C'est tout pour cette semaine. Je vous retrouve très vite pour une nouvelle dose d'infos, de bonnes adresses et de curiosités à déguster.
Bye !
[Intervenant 2]Culture Food avec Mathilde qu'on retrouvera dans deux semaines pour de nouvelles actualités culinaires, enjeuines mais pas que. Vous avez vu, des fois, on part un petit peu plus loin. Topette sur Radio G.
Cette fois-là, on va pour de bon à Sarigny. On sera le 8 novembre précisément pour le premier festival éponyme du podcast Artipique. C'est bien ça Sébastien, président et animateur-créateur de ce podcast.
Donc un festival éponyme pour la première édition où tu as décidé semble-t-il de passer l'étape au-dessus. Tout à l'heure, tu nous as expliqué que tu avais commencé à faire de la vitrophagie. Ensuite, tu as été sur Twitch, après tu t'es dit tiens podcast et puis là tu te dis tiens festival.
On te demandera tout à l'heure c'est quoi l'étape suivante mais déjà si on s'arrête sur le festival, parle-nous un petit peu de cette idée. Quel est le projet ? Pourquoi faire ça ?
[Intervenant 1]Le projet en fait, à force d'aller sur les festivals et les événements et conventions et autres, je me prends l'habitude de voir un peu ce qui se passe, l'envers du décor. En tant qu'exposant aussi, puisque avec Artipik, on a eu la chance à plusieurs reprises d'avoir des stands qui ont été mis généreusement à disposition. À disposition, voilà.
À l'ongé GeekFest, où on était présent depuis la première édition donc on est des grands habitués. Mais aussi à Nantes, notamment au Nantes Maker Campus, où on rencontre aussi de formidables artistes, des makers entre autres. C'est un peu une niche, il y a des formidables découvertes à faire.
Et on s'est dit mais à un moment donné, pourquoi on ne ferait pas quelque chose de notre côté ? Puisqu'avec les personnes que je rencontre, voilà, on crée une émulation, on discute, on échange et on se dit mais on pourrait faire quelque chose de notre côté, on pourrait vraiment faire en sorte de passer cette étape là, comme tu disais Pierre-Benoît, de passer de l'interview à leur proposer carrément une place, stand, où ils pourraient rencontrer du public, le public les rencontrer, échanger, discuter et puis vendre le fruit de leur travail. Et sensibiliser aussi le public, parce que pour moi c'est très important de sensibiliser le public sur l'art, la création et la valeur qu'il y a derrière tout le travail. Les gestes, les techniques, la matière, quel que soit le type de matière qu'on utilise, les talents qui sont travaillés pendant des heures et des heures mais on ne voit pas tout ça et faire en sorte de se dire que le travail qui a été effectué par ces artistes il a un coût, il vaut quelque chose et quand on voit sur les festivals ça m'a frappé des personnes qui trouvaient que des fois ce qui était exposé était peut-être un peu cher ou autre moi j'avais envie de dire mais non, c'est pas que c'est cher, c'est que il y a tout un process derrière et ça a un coût et l'artiste essaye de vivre aussi de son travail, donc c'est important aussi de sensibiliser le public par rapport à ça. Donc voilà et l'idée aussi pour nous au niveau de l'association, puisque l'association s'appelle les artistes atypiques qui soutient le podcast c'est de proposer aussi des places à des tarifs vraiment les plus bas possibles aux artistes pour vraiment faire en sorte de les aider à promouvoir leur travail et à vendre leur travail.
[Intervenant 2]Et puisqu'on parle d'argent, du coup le festival sera gratuit, l'entrée est libre.
[Intervenant 1]L'entrée est complètement libre.
[Intervenant 2]Ce qui incite encore plus à aller faire son curieuse, sa curieuse et il n'y a plus l'argument de j'ai déjà payé 15 ou 20 euros l'entrée pour payer une oeuvre, maintenant c'est un peu plus compliqué parce que là du coup, ce sera...
[Intervenant 1]C'est gratuit et en plus on arrive bientôt à la période de Noël donc c'est le bon moment pour pouvoir faire préparer peut-être un ou deux ou plusieurs cadeaux pour ses proches.
[Intervenant 2]Tout est très bien pensé décidément. Le thème, parlons-en du thème le cœur, tu parlais, on a compris de l'émotion, du cœur qui est mis à l'ouvrage littéralement c'est ça le pourquoi cette thématique pour la première édition et question dans la question, est-ce qu'il y a un lien avec le fait que Laurent soit, via Botero Pop, l'invité d'honneur de cette année ?
[Intervenant 1]Oui, le cœur en fait on avait envie de retrouver de l'humain et je disais tout à l'heure quand on voit ce qui se passe aujourd'hui dans notre monde on se dit, on a envie vraiment de faire en sorte que ça soit un moment où on soit dans l'écoute, l'échange, le partage et avoir du cœur mettre le cœur à l'ouvrage faire les choses avec du cœur je trouvais que la symbolique était assez forte et Botero effectivement Pop dans ses créations, son personnage souvent met le cœur en avant et je trouvais que c'était drôlement chouette de pouvoir aussi faire le lien avec lui, d'autant plus que moi ce que j'admire beaucoup dans ses œuvres c'est que son personnage qui n'a ni genre, ni frontière, qui ne vient de nulle part et qui est représentatif de beaucoup de choses le met dans des situations où il y a des beaux messages derrière et ça c'est très fort et c'est pour ça aussi que je souhaitais qu'il soit l'invité d'honneur ce qu'il a gentiment accepté d'ailleurs
[Intervenant 2]Laurent, justement, ça fait quoi d'être invité d'honneur d'un tel festival première édition aussi c'est aussi un essai on ne sait pas comment va se dérouler précisément le 8 novembre à Sarigny c'est important quand on est artiste, quand on crée des choses aussi de s'associer à des projets qui ont du cœur, qui ne sont pas juste marketing, merchandising je ne sais pas quoi c'est super important
[Intervenant 5]et je te remercie encore pour tout ça, pour tout ce que tu as fait avant de mise en valeur de tous les artistes et de continuer de passer une marche supplémentaire pour faire ce festival pour moi il a plein d'intérêts donc la première fois qu'il m'en a parlé déjà j'étais enthousiaste parce que c'était un festival qui mettait en avant plein d'artistes différents donc déjà juste à ce niveau là j'étais très très heureux après quand on m'a proposé d'être l'invité d'honneur forcément ça fait quelque chose on ne va pas se mentir c'est toujours agréable et justement cette thématique du cœur me parlait particulièrement puisque effectivement j'en mets un peu partout ce monde est un peu compliqué actuellement donc rajouter un peu de douceur créer des sourires dans la rue ou ce genre de choses moi j'aime bien parce que c'est une petite façon de contribuer à l'apaisement du monde qui ne cesse que de s'exciter de plus en plus donc remettre un peu de douceur je trouve que ça faisait du bien et on était vraiment sur cette même logique là et tout de suite le dire aussi le fait qu'il se passe à Sarigny Sarigny reste une toute petite ville en campagne et c'est aussi important que l'art sorte des centres-villes et aille un peu plus à la campagne et j'ai eu la chance moi l'année dernière via le festival imaginaire d'intervenir dans l'école primaire de Sarigny et on voit tout de suite l'intérêt qu'ils ont sur l'art que je pouvais proposer qui est simple, facile d'accès pour les enfants et qui leur revient alors qu'habituellement c'est eux qui sont obligés de faire l'effort de venir plus à Angers l'art venait à leur rencontre et de continuer dans ce schéma là donc absolument tout était réuni pour que j'en sois plus que super content et fier
[Intervenant 2]Et l'art vient en force même Sébastien parce que du coup là on parle de Laurent avec Botteroupop, il y a un nombre d'exposants et d'exposantes qui est assez important, dans les grandes lignes qui va-t-on retrouver, combien de stands, c'est quoi le programme le déroulé de cette journée ?
[Intervenant 1]Le programme il continue d'évoluer parce que c'est une véritable gestion, on apprend aussi l'expérience là sur le terrain, quand on le vit en tant qu'exposant mais qu'on le vit pas en tant qu'organisateur c'est pas du tout la même chose et on se rend compte de tout ce qui va pas et de toute la gestion et effectivement on avait prévu au début 20-25 exposants et on en est à 28 et on en a encore on va pas pouvoir en accepter trop parce que la salle est pas immense non plus, donc il faut être très très prudent et puis bien entendu en termes de gestion on essaie de gérer au mieux, bien entendu on a des artistes locaux de la commune de Sarénier c'est quand même un village de 2000 habitants mais on a quand même des artistes donc on les met en avant, ça c'était très important pour nous, mais on a aussi des artistes qui viennent d'un peu plus loin notamment on a une artiste, on a une invitée spéciale qui s'appelle MP Gautron qui est une artiste qui est reconnue au niveau mondial donc et qui voilà que je connais bien et qui nous a fait le plaisir d'accepter de venir et en plus on aura peut-être une annonce à faire la concernant mais j'en dis pas plus mais voilà on a pas mal de personnes qui enfin d'artistes qui représentent pas mal de spécialités que ce soit des vitraux des peintres, des artistes au niveau de la création papier même des associations puisque tu parlais d'imaginaires, ils seront présents on a le plaisir de les accueillir et on a le plaisir aussi de travailler avec eux pour qu'ils nous proposent des artistes et qu'ils viennent donc voilà on est très transversal aussi, on a même des passerelles et des ponts, ça c'est important aussi
[Intervenant 2]et tout ça alors là on le lit comme ça, on est pas très exhaustif quoique on est pas très loin de la vérité, vous pouvez le retrouver sur le site internet, il y a un site internet qui est dédié, on pourra aussi redonner les infos pratiques tout à l'heure en fin d'émission et bien évidemment les derniers propos importants concernant ce festival et surtout comment on se sent surtout toi Sébastien à l'approche de cette date du 8 novembre pour le premier festival des arts typiques, vous restez avec nous bien évidemment on va rester dans l'art puisqu'on va parler maintenant de, enfin tout à l'heure on va parler de musique classique voilà le terme mais avant tout ça on fait un petit détour par la drôle de vie de Léo Nagral
[Intervenant 10]Chaque année à l'approche d'Halloween monstres, créatures et esprits maléfiques se réunissent à l'Assemblée Générale du Syndicat des Monstres pour se plaindre de leurs conditions de travail
[Intervenant 6]Mesdames et monstrueux je déclare cette réunion d'Assemblée Générale du Syndicat des Monstres ouverte
[Intervenant 8]Merci, merci, alors
[Intervenant 6]à l'ordre du jour nous avons le recueil des plaintes individuelles de chacun et la mise en place des solutions Qui veut commencer ?
[Intervenant 8]Pas tous en même temps s'il vous plaît, on commence par toi la momie Oui bonjour, voilà on a remplacé mes vieux bandages égyptiens d'origine par du PQ triple épaisseur Résultat, je pue la lavande Hé vous moquez pas elle est où ma crédibilité maintenant ?
[Intervenant 6]Probablement partie avec l'eau des toilettes Bon je note exigence de retour au bandage rugueux couleur sable du Nil qui sente la mort
[Intervenant 7]Je vous remercie
[Intervenant 6]Ensuite Frankenstein c'est à toi
[Intervenant 7]Oui bonjour, voilà j'en ai marre qu'on me vise des boulons Ikea, leur truc c'est du 12 millimètres alors qu'il me faut du 14 A cause de ça j'ai la nuque qui claque à chaque éternuement
[Intervenant 6]D'accord je note, prendre des boulons en 14 millimètres, ça sera tout ?
[Intervenant 7]Oui ça sera Oula
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