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TOKIO RADIO
Boris Pierre
40 episodes
15 hours ago
TOKIO radio, Brouillon de culture ⚡️ Explorez l'inattendu. Plongez dans la spontanéité. Celle de l'art, du beau et des mots. Nos invités se livrent comme jamais dans des discussions de fin de soirée et offrent généreusement leur vision du monde. Dans l'intimité de notre studio écoutez la culture vue par les artistes, comme si vous y étiez. Soyez, vous aussi, nos invités privilégiés. TOKIO Radio est un podcast proposé par Boris PIERRE, fondateur du festival Réflexivité(s) Manifestation photographique. - Suivez moi sur Instagram tokio.radio- Abonnez-vous 🤩- Laissez un avis sur Apple Podcast https://podcasts.apple.com/fr/podcast/tokio-radio/id1751679915- Mentionnez-nous sur les réseaux sociaux Mixage et production exécutive : Revolver Studio et Dim Sum Entertainment Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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TOKIO radio, Brouillon de culture ⚡️ Explorez l'inattendu. Plongez dans la spontanéité. Celle de l'art, du beau et des mots. Nos invités se livrent comme jamais dans des discussions de fin de soirée et offrent généreusement leur vision du monde. Dans l'intimité de notre studio écoutez la culture vue par les artistes, comme si vous y étiez. Soyez, vous aussi, nos invités privilégiés. TOKIO Radio est un podcast proposé par Boris PIERRE, fondateur du festival Réflexivité(s) Manifestation photographique. - Suivez moi sur Instagram tokio.radio- Abonnez-vous 🤩- Laissez un avis sur Apple Podcast https://podcasts.apple.com/fr/podcast/tokio-radio/id1751679915- Mentionnez-nous sur les réseaux sociaux Mixage et production exécutive : Revolver Studio et Dim Sum Entertainment Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/40)
TOKIO RADIO
#15 Mehdi Bentahila, photographe
À première vue, Mehdi Bentahila est photographe. Et entrepreneur. Il capte des regards, des lumières, des paysages. Il cofonde des lieux, lance des idées, accompagne d’autres à faire naître les leurs. Mais ce serait réducteur. Mehdi est un tisseur de liens, il ne sépare jamais le sensible de l’engagement. Il crée pour relier, il entreprend pour rapprocher. Quand certains cherchent la lumière. D’autres la fabriquent. Mehdi Bentahila est de ceux-là. Dans cet épisode on parle de trajectoire, d’intuition et de conviction. On parle de transmission, de vulnérabilité, d’ancrage dans un territoire et de la nécessité de bâtir des projets qui ont du sens. On y parle surtout de ce qui ne se délègue pas. Le feu intérieur. Un épisode pour celles et ceux qui savent que créer, ce n’est pas montrer. C’est révéler. Mixage par le studio Revolver. Animateur et producteur Boris Pierre. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 days ago
48 minutes 46 seconds

TOKIO RADIO
#14 Jeanne Grouet & Sajede Sharifi
30ème émission de TOKIO radio, toujours et encore des rencontres fabuleuses, des conversations qui s'étirent jusqu'aux étoiles 🌟 Je reçois Jeanne Grouet et Sajede Sharifi, un duo de photographes au parcours exaltant. Une communion artistique! Quand l'une ouvre une résidence d'artistes à Téhéran, l'autre l'a rejoint illico. Et puis septembre 2022, la mort de Masha Amini ouvre, réouvre la révolution. Cette fois-ci, la révolution de toute une génération, de tout un peuple qui ne s'arrêtera que lorsque les tyrans seront tombés. Jeanne et Sajede, Sajede et Jeanne, c'est autant de qualificatifs pour désigner la sororité. La sororité qui elève et transcende ⚡️ Ce que vous devez savoir sur ces artistes: Sajede Sharifi, née en 1984, est une photographe et artiste franco-iranienne qui partage sa vie et son travail entre Paris et Téhéran. Elle a étudié la sociologie à l’Université de Téhéran avant de se former à la photographie à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, dont elle est diplômée en 2014, puis au Centre International de la Photographie de New York en 2015. Son travail interroge la photographie en tant que document, mêlant narration fictive et réalité objective. Elle explore les frontières entre objectivité et fiction, authenticité et imaginaire, remettant en question la capacité de la photographie documentaire à restituer fidèlement la réalité. En 2023, Sajede Sharifi a collaboré avec Jeanne Grouet pour créer “Le Laser Vert”, un livre auto-édité qui a donné naissance à un court-métrage mêlant photographie et prose. Cette œuvre met en lumière la résistance des femmes iraniennes face à la censure et à la répression du gouvernement de la République islamique. Le film a été projeté lors d’un événement spécial à la Maison Européenne de la Photographie à Paris en septembre 2023, marquant le premier anniversaire de la mort de Mahsa Jina Amini. Sajede Sharifi a également exposé ses œuvres dans diverses galeries et festivals, notamment la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris, la Biennale de Lyon, la Chapelle Sainte-Anne à Arles et la Friche Belle de Mai à Marseille. Jeanne Grouet est une photographe française née en 1989. Après avoir obtenu une licence en cinéma à la Sorbonne, elle intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles, où elle rencontre Sajede Sharifi. Son travail photographique se caractérise par une approche sensible des textures, des couleurs et des formes, souvent présentées sous forme de diptyques. Elle cherche à créer une “cartographie émotionnelle” des lieux qu’elle explore, traduisant ses impressions visuelles en images évocatrices. En 2019, Jeanne Grouet effectue une résidence artistique en Iran, où elle collabore avec Sajede Sharifi pour l’exposition “Mother Earth”. Cette expérience lui permet de découvrir la vie culturelle iranienne et d’approfondir sa compréhension des distinctions entre les espaces publics et privés dans ce pays. En 2023, les deux artistes réalisent ensemble “Le Laser Vert”, un livre auto-édité accompagné d’un court-métrage mêlant photographie et prose. Cette œuvre met en lumière la résistance des femmes iraniennes face à la censure et à la répression du gouvernement de la République islamique. Le film a été projeté lors d’un événement spécial à la Maison Européenne de la Photographie à Paris en septembre 2023, marquant le premier anniversaire de la mort de Mahsa Jina Amini. Jeanne Grouet a également participé à diverses expositions, notamment à la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris, à la Biennale de Lyon, et à la Chapelle Sainte-Anne à Arles. Son travail interroge les notions de frontières géographiques et symboliques, explorant l’invisibilité des liens dans le champ de l’intime. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
41 minutes 10 seconds

TOKIO RADIO
#13 Federico Benincasa, 99 Camera Museum
On croit souvent que les objets sont inertes, qu’ils ne sont que des outils, des extensions de nos désirs, de nos gestes. Mais certains d’entre eux portent en eux une mémoire, une intensité presque mystique. Les appareils photo font partie de ceux-là 📷 Ils ne se contentent pas de capter des images, ils enregistrent des fragments d’existence. Dans la pellicule il y a plus que de la lumière : il y a des silences, des absences, des émotions suspendues. Federico Benincasa en sait quelque chose. Son père traquait ces objets comme des reliques, conscient qu’ils n’étaient pas de simples outils mais des témoins d’une révolution visuelle et industrielle. À sa disparition, Federico a pris le relais. Plutôt que de laisser ces icônes dormir dans l’ombre, il leur a redonné une voix avec le 99 Cameras Museum. Un appareil photo n’a de sens que s’il sert à photographier, alors il les réactive. C’est ce qui a donné naissance à The Analog Chronicles. Dans ce projet, Federico Benincasa a invité cinq photographes contemporains à s’emparer de ces chefs-d’œuvre pour les faire revivre. ⚡️Mathias depardon, Théo Giacometti, Alessandro silvestri, Gaia Squarci, Ismaël Ferdous Chacun a choisi un appareil, l’a apprivoisé, l’a confronté à l’instant présent. Une manière de tester leur propre regard, mais aussi de vérifier si ces machines d’un autre temps pouvaient encore capter quelque chose d’essentiel. Aujourd’hui, alors que les images numériques se multiplient et s’effacent dans la même seconde, quel rôle jouent encore ces appareils ? Peut-être nous rappellent-ils que voir est un acte conscient 🔥 Et vous, avez-vous déjà ressenti cette présence, ce poids de l’histoire, en tenant un appareil photo ancien entre vos mains ? Le 99 Cameras Museum est installé au STUDIO HARCOURT PARIS (visite gratuite)
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1 month ago
59 minutes 18 seconds

TOKIO RADIO
#12 Jean-Marc Barr « Experience »
L’un des derniers romantiques du cinéma. En 1988, Le Grand Bleu fait de Jean-Marc Barr une icône instantanée, un mythe, à 28 ans. Son regard perdu dans l’infini, Sa beauté transcendante, et son lien presque mystique avec l’océan marquent à jamais le public. À Hollywood, on le courtise, mais lui prend une autre voie, loin du star-system. Jean-Marc Barr emprunte les chemins de traverse, nage à contre-courant et vit son cinéma. Avec Lars von Trier, il tourne Europa, puis s’embarque dans l’aventure Dogma 95, un mouvement cinématographique révolutionnaire qui bouleverse le cinéma indépendant. Il réalise son premier long-métrage, Lovers, avec l’actrice Élodie Bouchez, caméra à la main. Ce mouvement a forcé les réalisateurs à réinventer leur manière de raconter une histoire, en se débarrassant des artifices hollywoodiens, pour revenir à l’essence du cinéma : l’émotion pure. Ce qui frappe chez lui, c’est cette quête de liberté inconditionnelle. Il refuse les facilités du métier, préférant des rôles exigeants, un cinéma brut, une recherche artistique sans compromis. Dans un monde où le cynisme l’emporte souvent, Jean-Marc Barr incarne encore une forme de romantisme. Pas au sens mièvre du terme, mais dans cette capacité à croire en la beauté, en l’art comme espace de vérité et de liberté. Écouter Jean-Marc Barr, c’est plonger dans un autre temps.
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1 month ago
39 minutes 10 seconds

TOKIO RADIO
#11 Jean-Marc Barr « Hors cadre »
Il y a des artistes que l’on reconnaît à leur visage, d’autres à leur voix, certains encore à une posture, une façon d’occuper l’espace. Jean-Marc Barr, lui, se distingue par son esprit. Un souffle de liberté qui traverse chacun de ses choix, qu’ils soient artistiques, personnels ou existentiels. Si vous croyez encore que la célébrité impose des compromis, il suffit d’observer son parcours pour comprendre qu’il incarne tout l’inverse : un refus du conformisme, une quête de vérité, une nécessité d’être soi – coûte que coûte. Il est impossible d’évoquer Jean-Marc Barr sans penser à Le Grand Bleu. Le film culte de Luc Besson l’a propulsé sur le devant de la scène, gravant à jamais son visage dans la mémoire collective. Pourtant, si d’autres auraient pu s’installer confortablement dans la lumière, il a choisi une autre route. Là où certains voient une carrière toute tracée, lui perçoit une cage dorée. Son esprit de liberté l’a poussé à refuser les rôles formatés, les productions sans âme, et à s’orienter vers un cinéma plus exigeant, plus intime. Le cinéma de Jean-Marc Barr est un territoire d’exploration. Il travaille avec des réalisateurs audacieux comme Lars von Trier, devenant un fidèle compagnon de route du Dogme 95. Europa, Breaking the Waves, Dancer in the Dark : des œuvres radicales qui témoignent d’une prise de risque permanente. Il ne joue pas, il habite ses rôles, s’effaçant derrière des personnages tourmentés, marginaux, écorchés. Son choix d’alternance entre cinéma d’auteur et production plus grand public prouve qu’il n’a jamais renié ses idéaux. Il ne se laisse pas enfermer dans une case, car il refuse l’idée même du moule. Jean-Marc Barr est le plus Européen des Américains, il oscille entre plusieurs cultures, plusieurs langues, et c’est peut-être cette hybridité qui nourrit son insatiable besoin de mouvement. Il est aussi réalisateur, scénariste, photographe, explorant sans cesse de nouveaux médiums pour exprimer sa vision. Dans sa filmographie, comme dans sa vie, il y a cette constante : une indépendance farouche. Il se tient loin des mondanités, des calculs stratégiques, des postures factices. Là où beaucoup cherchent à plaire, lui cherche à être. Dans Lovers, film qu’il a lui-même réalisé, il explore la sensualité avec une liberté totale, sans artifice ni tabou. Cette approche du corps comme un langage, comme un territoire d’expression, rappelle que la vraie liberté, c’est d’assumer qui l’on est, dans toute sa vulnérabilité. Ce regard sans fard, il l’applique aussi à son engagement : parler quand il le faut, se taire quand c’est nécessaire, mais toujours avec une forme d’honnêteté qui fait écho à son jeu d’acteur. Dans un monde où l’uniformisation menace l’authenticité, Jean-Marc Barr demeure une figure précieuse, un repère. Il nous rappelle qu’il est encore possible de choisir une autre voie, de privilégier l’essence à l’apparence, de refuser les compromis stériles. Sa carrière est un manifeste : celui d’un homme qui n’a jamais cessé de suivre son propre courant, envers et contre tout. Jean-Marc Barr ne joue pas à être libre. Il l’est.
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1 month ago
39 minutes 7 seconds

TOKIO RADIO
#10 Boris Pierre, créateur de TOKIO radio ⚡️
« Qui est vraiment Boris Pierre ? Depuis le début de TOKIO radio, il questionne, il écoute, il explore. Mais cette fois, les rôles s’inversent. Guy Birenbaum mène l’entretien. Un échange sincère, sans filtre. Une conversation pour mieux comprendre la voix derrière TOKIO radio. »
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2 months ago
42 minutes 22 seconds

TOKIO RADIO
#9 Charles Comiti, Réalisateur engagé
Charles Comiti, Réalisateur intransigeant : filmer l’Ukraine sous les bombes Réaliser des documentaires en zone de guerre est un métier aussi exigeant que périlleux. Pour Charles Comiti, ce n’est pas seulement un métier : c’est une vocation, un engagement profond pour raconter ce que d’autres préfèrent ignorer. Depuis les premiers jours de l’invasion russe en Ukraine, ce réalisateur arpente les ruines, les tranchées et les lignes de front pour saisir l’âme d’un peuple en résistance. De Kharkiv à Bakhmout, il filme les regards, les gestes et les choix impossibles d’une jeunesse prise au piège. Une collégienne gratte les cordes d’une guitare, assise sur un monceau de ruines, défiant l’effondrement. Un couple danse sur une place vide, comme pour s’accrocher à une normalité perdue. Un jeune homme évacue sa rage en frappant une porte : « On a le choix entre l’amour et la guerre, et on choisit la guerre ! » Certains s’engagent, d’autres fuient la conscription. Tous témoignent d’un combat quotidien entre l’aspiration à la vie et la brutalité de la guerre. Malgré les difficultés financières – le manque de sponsors, la rareté des commandes et une industrie frileuse face aux sujets sensibles – Charles poursuit son travail avec une intégrité inébranlable. Refusant tout compromis, il capte la vérité au plus près, donnant une voix à ceux que la guerre tente de réduire au silence. Dans un monde où le métier de journaliste et de réalisateur documentaire est de plus en plus remis en question, Charles Comiti incarne l’exigence et la vérité. Indomptable et intransigeant, il est l’un de ces rares observateurs qui osent encore aller au bout de leur engagement, quoi qu’il en coûte.
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2 months ago
30 minutes 8 seconds

TOKIO RADIO
#8 Antoine de Galbert, un homme rare.
Connaissez-vous Antoine de Galbert, l’homme qui réinvente notre rapport à l’art ? Visionnaire, collectionneur et mécène, Antoine de Galbert ne se contente pas de suivre les sentiers balisés de la création. Il les détourne, les recompose et les transcende. Cet ancien galeriste, fondateur de La Maison Rouge à Paris, a marqué durablement le paysage de l’art contemporain en offrant un espace où identité, mémoire et marginalité se rencontrent et dialoguent. Sa collection, débutée dans les années 1980, échappe aux codes habituels. « Je collectionne avec mes tripes », aime-t-il dire, révélant une approche instinctive et passionnée. Ses choix ne répondent ni aux modes ni aux spéculations du marché. Ils traduisent une quête : celle de l’inattendu, du brut, du viscéral. La Maison Rouge, ouverte en 2004, fut bien plus qu’un lieu d’exposition. Elle incarnait un laboratoire d’idées, un espace d’expérimentation où l’art se faisait rébellion et introspection. Aujourd’hui, l’engagement d’Antoine de Galbert demeure intact. Son soutien aux projets artistiques est porté par une vision unique et profondément humaine. Mais au-delà de ses initiatives, Antoine de Galbert intrigue. Qui est cet homme qui fait de l’art une quête existentielle, une manière de bouleverser nos certitudes tout en reliant les âmes ? Sa démarche, empreinte d’audace et de poésie, invite chacun à explorer les marges où naissent les plus grandes inspirations. Et si vous preniez le temps de découvrir cet homme qui refuse de se laisser enfermer dans les cadres habituels ? À travers son histoire, c’est une autre façon de voir le monde qui s’offre à vous. Une vision, peut-être, qui changera la vôtre.
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4 months ago
45 minutes 31 seconds

TOKIO RADIO
#7 JONK, le Calligraphe du temps perdu
Vous souvenez-vous du film « Skyfall » ? De cette scène où James Bond affronte Javier Bardem sur une île mystérieuse à l’atmosphère post-apocalyptique ? Cette île japonaise, Hashima, est un lieu fascinant à la beauté brute, où la nature commence doucement à se réinstaller parmi les structures bétonnées, vestiges d’une civilisation abandonnée. Depuis plus de cinquante ans, le cinéma puise son inspiration dans ces lieux où la nature a repris ses droits. Ces espaces, envahis par le végétal, traduisent une tension profonde entre civilisation et forces naturelles, tout en interrogeant notre rôle dans la destruction des écosystèmes et la résilience de ces derniers face aux perturbations humaines. L’artiste que je vous présente poétise le temps à travers ses œuvres : un véritable Chronopoète. Ses photographies capturent l’impermanence des créations humaines face à la force implacable de la nature. Chaque image raconte une histoire : celle d’un passé oublié et d’un futur où la nature reprend son trône. À travers ses clichés, il nous rappelle que, face à l’éphémère de nos constructions, seule la nature demeure le maître du temps. Jonk est l’un des pionniers de cette quête. Il parcourt le monde à la recherche de ces vestiges vivants, réensauvagés par la végétation, avec un profond respect pour chaque lieu qu’il immortalise. Celui que je nomme « le Calligraphe du temps perdu » sublime la beauté fragile du passage du temps, offrant une vision où la nature et l’histoire s’entrelacent dans une harmonie poignante. La photographie des lieux abandonnés où la nature reprend ses droits est bien plus qu’un simple exercice esthétique. C’est une discipline à la croisée de l’art, de l’histoire et de l’écologie. Ces images fascinantes révèlent la lente reconquête du vivant sur les vestiges de la civilisation humaine, offrant un regard à la fois mélancolique et inspirant sur le passage du temps et la résilience de la nature.
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4 months ago
58 minutes 34 seconds

TOKIO RADIO
#6 Sandrine Expilly, Sentinelle de l’inexprimable
Sandrine Expilly est bien plus qu’une photographe – elle est une conteuse visuelle, une observatrice attentive de l’humain, dont le travail touche à la fois à l’intime et à l’universel. À travers ses portraits et ses projets personnels, elle transforme chaque image en un espace de réflexion, de mémoire et de quête poétique. 📷 Le Portrait comme Art de l’Essence Dans son parcours, Sandrine a réalisé des portraits qui marquent par leur profondeur et leur sincérité. Elle a notamment photographié des figures du monde de l’art et de la culture, ainsi que des anonymes dont les visages racontent des histoires fortes. Ce qui distingue la photographe, c’est son approche : elle ne capture pas seulement un visage, mais révèle un moment de vérité. Dans chacun de ses portraits, on retrouve une proximité presque palpable avec le sujet, une manière d’entrer en résonance avec les émotions sans jamais les forcer. Ses portraits ont été publiés dans des revues et expositions prestigieuses, et l’on y reconnaît souvent son empreinte, cet équilibre entre la retenue et l’intensité. Son style rappelle celui des grands portraitistes comme Diane Arbus pour la dimension psychologique et Richard Avedon pour la clarté qui met en lumière l’essence de chaque individu. 🌊 Pourquoi Saint-John Perse ? Une Quête Personnelle et Spirituelle Sandrine Expilly s’est aussi lancée dans un projet singulier : un parcours photographique sur les traces de Saint-John Perse, le poète de l’exil, dont les écrits sur le voyage, la mer et l’errance résonnent profondément avec sa propre vision du monde. L’artiste a été captivée par la force de ses mots et la manière dont Perse transcrit le déracinement et l’appel des lointains. Ce projet est né d’une fascination pour les paysages de l’exil – ceux que Perse a traversés et décrits – et d’un désir d’interpréter ce souffle poétique en images. Elle nous rappelle que chaque visage, chaque lieu a une histoire à raconter. Par son art, elle nous invite à une réflexion profonde sur qui nous sommes et d’où nous venons.
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5 months ago
25 minutes 59 seconds

TOKIO RADIO
#5 Alexandre Bré, le Corto Maltese de la photographie
En pénétrant l’univers d’Alexandre Bré, c’est un chemin sinueux et émouvant que l’on emprunte, une invitation à se confronter à la profondeur de l’existence et à l’invisible de notre quotidien. À travers son objectif, il capture ce qui semble échapper aux mots : un regard, une ombre fugace, la texture du silence. Avec un style qui puise autant dans l’esthétique documentaire que dans la poésie visuelle, Alexandre dépasse la simple capture de l’instant pour créer des atmosphères oniriques, où chaque image semble susurrer un fragment de vérité intime. Sa liberté créative, viscérale et nécessaire, lui permet de proposer un art qui se détache des conventions et des attentes commerciales. Par ses choix artistiques, il nous rappelle l’importance d’une culture indépendante, d’une culture qui ose, bouscule, et résiste à la standardisation des émotions et des pensées. « Mon libre-arbitre c’est mon sentiment. » En refusant de se laisser enfermer dans des catégories, Alexandre Bré reste fidèle à son propre langage visuel et préserve ainsi une intégrité précieuse dans le monde de l’art contemporain.
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5 months ago
32 minutes 38 seconds

TOKIO RADIO
#4 Odile Gine, Photographe
🎙️ Découvrez l’univers d’Odile Gine ⚡️ Odile Gine, photographe et médiatrice culturelle, raconte dans TOKIO un parcours d’une richesse singulière. Son histoire nous entraîne dans les coulisses d’un engagement viscéral pour l’image, un art qu’elle ne voit pas comme un simple métier mais comme une manière de questionner et de toucher. 🚀 Dans cette émission, elle revient sur ses débuts marqués par une immersion dans l’analyse filmique 🎥 Odile nous parle de sa fascination pour les grands auteurs de cinéma et des œuvres qui, depuis toujours, nourrissent son regard photographique. Pour elle, une image ne se résume pas à un simple visuel, elle doit raconter, questionner, parfois même déranger. Mais elle va plus loin : dans cet entretien, elle nous partage aussi son rapport personnel à la photographie, un art qu’elle aborde comme un acte de témoignage. 🚀 Des reportages engagés sur la cause animale ou des portraits de ceux qui vivent en marge de la société, elle nous explique son désir de faire entendre ces voix souvent étouffées. Avec « Ceci n’est pas une vache », sa série photographique consacrée aux éleveuses qui se battent pour préserver des animaux de l’abattoir, elle illustre une réalité poignante, une lutte qui dépasse le cadre pour toucher à l’humain. Odile parle aussi de son immersion dans l’univers du jeu vidéo 🎮 Un monde qu’elle connaissait peu mais où elle a découvert des récits de vie inattendus. Derrière les écrans, elle a rencontré des personnes pour qui le jeu est bien plus qu’un simple divertissement : un moyen de se reconstruire, de tisser des liens, d’affirmer son identité. 🚀 Ce regard sensible et ouvert sur des univers divers montre combien l’image est une invitation à dépasser les préjugés et à voir autrement. Écouter Odile Gine, c’est se plonger dans la passion d’une artiste pour qui chaque image est une prise de position, un appel à questionner, un moyen de se rapprocher de l’autre. Laissez-vous embarquer par son parcours de combattante 💥
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5 months ago
49 minutes 37 seconds

TOKIO RADIO
#3 Christine Delory-Momberger, L’ écriture de la vie
Quand la photographie devient un miroir de la mémoire et de l’identité Christine Delory-Momberger est une figure marquante de la photographie et de la littérature contemporaine. Son travail, à la croisée des chemins entre l’art visuel et l’écriture, interroge la mémoire, l’identité et l’intimité de manière profonde et introspective Ses œuvres capturent des fragments de vie, des récits souvent liés à l’exil et à l’enfance. Avec une approche unique qu’elle qualifie d’auto-biographie visuelle, elle révèle des histoires enfouies et des instants suspendus qui interrogent notre propre relation au passé et à l’identité. Son travail ne se limite pas à la captation d’images : il ouvre un dialogue entre le visible et l’invisible, entre les récits personnels et la mémoire collective. En tant qu’artiste et théoricienne, elle nous invite à repenser la manière dont nous racontons nos vies et celles des autres, tout en soulignant le rôle transformateur de l’art dans la société.
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6 months ago
43 minutes 32 seconds

TOKIO RADIO
Le OFF de Gérard Rancinan et Caroline Gaudriault
L’émission est terminé. Puis nous continuons de converser et discrètement j’appuie sur REC. Au bout de quelques minutes Gérard me dit « c’est dommage, tu aurais pu enregistrer ça ». J’étais entrain d’enregistrer… Non seulement parce que Caroline et Gérard ont tant à raconter mais aussi parce qu’à travers eux, c’est un pan de l’histoire de l’art qui nous est généreusement offert. Êtes vous prêts pour ce shot de 16mn ?
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6 months ago
15 minutes 58 seconds

TOKIO RADIO
#1 Gérard Rancinan et Caroline Gaudriault, un duo visionnaire
Gérard Rancinan et Caroline Gaudriault ne se contentent pas de créer de l'art : ils défient les consciences, questionnent les fondements de nos sociétés et nous forcent à regarder en face ce que nous préférons souvent ignorer. Ensemble, ils forment un duo explosif où chaque œuvre est une prise de position, un acte de rébellion face aux dérives de notre temps. Que ce soit à travers des images spectaculaires ou des textes incisifs, ils plongent au cœur des grands enjeux contemporains, de la démocratie en crise à la liberté d’expression menacée. Rancinan, avec son œil de photographe, capte la brutalité du réel et la transforme en tableaux puissants, souvent dérangeants, qui interrogent nos idéaux et nos illusions collectives. Face à lui, Gaudriault, par ses écrits profonds et engagés, déconstruit les mythes modernes, questionne la place de l'individu dans un monde globalisé, saturé d'images et de faux-semblants. Ensemble, ils donnent une voix aux invisibles, à ceux que l'on réduit au silence dans le bruit assourdissant des médias. Leur œuvre est une claque, un appel à ne pas baisser les bras face à l'apathie ambiante. Rancinan et Gaudriault nous rappellent que l'art peut être un espace de résistance, un dernier refuge pour la vérité et la liberté.
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6 months ago
40 minutes 14 seconds

TOKIO RADIO
#16 CharlElie Couture, artiste multiste
Ce matin alors que je réfléchissais au texte que j’allais écrire pour introduire l’émission de CharlElie, je découvre chez un bouquiniste ces mots de Christian Bobin. « Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s’étiole dans cette appartenance. Il m’aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m’arrêtant net devant un liseron, un silex ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d’une présence, l’excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant. » Je ne pouvais pas espérer de plus merveilleuse expression pour illustrer cette incroyable rencontre. CharlElie Couture est un artiste qui a fait le choix du non-choix d'un art. Il s’inscrit dans le courant « multiste » dont il est un des fondateur et théoricien. Son œuvre est un voyage conceptuel autour de la question de l’Existence. Et si on se laissait retendre la chair de nos âmes ? Écoutons CharlELie.
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7 months ago
59 minutes 42 seconds

TOKIO RADIO
#15 Emery Doligé, auteur et faiseur
Hé Emery, t’as pas une idée ? C’est ainsi que ses anciens collègues passaient la tête dans l’embrasure de la porte. Et Emery, des idées, il en a. En plus du talent de sans cesse se réinventer, d’explorer sa curiosité et avec la botte secrète de toujours dire oui, surtout à l’improbable. Emery, vous connaissez sûrement déjà sa voix. Unique, sensuelle et posée. Certains diraient, une voix de radio. Ca tombe bien, cela a été une de ses écoles. Aujourd’hui, il chronique des livres (en plus d’en écrire) sur Instagram et nous donne une insatiable envie de vivre sa vie : Lire et écrire. De t’ar ta gueule à la récré aux Invisibles de l’Elysée. Découvrez cet homme dont l’ombre éclipse bien des lumières.
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7 months ago
39 minutes 4 seconds

TOKIO RADIO
#14 Étienne Racine, la photo et le territoire
Etienne Racine a vécu 6 ans sans port d’attache et sans clés. Et si c’était ça le secret de son succès ? Se défaire de tout ce que l’on a appris pour créer et partager l’art. Sans clés, Étienne a ouvert tant d’autres portes dont celle de la communauté des graffeurs qui ont accueilli à bras ouverts ses collages. Il s’affranchit de la narration pour explorer l’extraterritorialité de la photo. Elle s’affiche alors sans vergogne sur les murs extravertis des villes. Une semi clandestinité, une nouvelle clé à nos trousseaux, lui est déjà reparti explorer ailleurs. Enregistré à Arles Off, été 2024 Texte Felicie le Dragon
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7 months ago
32 minutes 57 seconds

TOKIO RADIO
#13 Robin Cerutti, photographe en liberté
Des rencontres comme je les aime, inattendues, spontanées et riches d’enseignements. Invité par la galerie Le Vaillant, je rencontre Robin Cerutti, franco-canadien fraîchement arrivé de Montréal quelques heures plus tôt. Je ne sais rien de lui, on discute autour d’un café frappé, j’installe mes micros et on démarre notre conversation. Robin débute par une carrière de scientifique, enchaine avec un job dans une prestigieuse multinationale à New-York. Personne ne l’encouragera à tout lâcher pour se lancer dans le monde artistique, et pourtant, la photographie deviendra son médium de prédilection. Il se confronte au réel, observe ses contemporains et dirige progressivement son travail vers l’épineuse question de l’identité. L’artiste se détourne des codes et des tendances. Pour Robin Cerutti l’œuvre d’art ne tombe pas non plus du ciel subitement tel un rayon de la grâce. Il ne cesse de produire, son regard aiguisé et exercé rejette, choisit, combine petit à petit selon son imagination. Enregistré à Arles lors des rencontres photographique.
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8 months ago
45 minutes 7 seconds

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#12 Agathe Catel, dévoreuse de langages
Agathe Catel, dévoreuse de langages. Sa voix vous happe dès la première note, retient votre souffle et fige un instant que vous désireriez éternel. Dans une mélodie envoûtante, elle égrène ses mots avec délicatesse et irrésistiblement, séduit votre âme. Éprise de sensations vibrantes, Agathe explore ses nombreux talents avec la même munificence que les arts du cirque, ce berceau du partage pourtant tant désavoué. Il en faut de la vaillance et de l’abnégation pour se frayer un chemin dans le monde de l’art, et plus encore pour une artiste multiste. Agathe ne manque pourtant pas d’ardeur, ni d’audace. Elle alterne entre la piste et les coulisses, entre son regard sensible et ses mélopées vertigineuses. La générosité de Agathe Catel n’a de frontières que les contours de son cœur.
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8 months ago
29 minutes

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TOKIO radio, Brouillon de culture ⚡️ Explorez l'inattendu. Plongez dans la spontanéité. Celle de l'art, du beau et des mots. Nos invités se livrent comme jamais dans des discussions de fin de soirée et offrent généreusement leur vision du monde. Dans l'intimité de notre studio écoutez la culture vue par les artistes, comme si vous y étiez. Soyez, vous aussi, nos invités privilégiés. TOKIO Radio est un podcast proposé par Boris PIERRE, fondateur du festival Réflexivité(s) Manifestation photographique. - Suivez moi sur Instagram tokio.radio- Abonnez-vous 🤩- Laissez un avis sur Apple Podcast https://podcasts.apple.com/fr/podcast/tokio-radio/id1751679915- Mentionnez-nous sur les réseaux sociaux Mixage et production exécutive : Revolver Studio et Dim Sum Entertainment Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.