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TIME SHOT, Une minute pour comprendre l'Histoire du Monde
STORYCAST
124 episodes
1 day ago
TIME SHOT – Une minute pour comprendre l’Histoire du Monde. Chaque jour, plongez dans un fait marquant de l’Histoire mondiale en “une minute”… ou un peu plus, quand le sujet le mérite ! De la prise de la Bastille à la marche pour les droits civiques de Martin Luther King, de l’abolition de l’esclavage au Royaume-Uni à l’élection de Nelson Mandela, de la naissance de la Croix-Rouge au premier pas de l’Homme sur la Lune, de Pasteur et son vaccin contre la rage à la découverte du Machu Picchu, de la guerre de Sécession à l’invention d’Internet… TIME SHOT remet en perspective les dates-clés qui ont façonné le monde. Pensé pour les esprits curieux et pour tous les amateurs d’Histoire et de Culture – l’équipe de TIMELINE, L'Histoire en Podcast a voulu vous offrir un podcast court, vivant et rigoureux, documenté par de vrais historiens. Parce que connaître le passé, c’est aussi mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Disponible gratuitement sur toutes les plateformes audio, ce programme quotidien raconte l’Histoire autrement, avec un ton moderne, une narration incarnée, et une voix jeune qui parle à sa génération : celle de Margot, l’animatrice de TIME SHOT, qui vous adresse ce message : "Si les premiers épisodes de TIME SHOT t’ont plu, abonne-toi sur Apple Podcasts ou sur ta plateforme préférée pour ne manquer aucune date. Et, s’il te plaît, laisse-nous un avis positif et une pluie d’étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ pour nous encourager ! On compte sur toi pour partager autour de toi : famille, amis, collègues… car sans toi, sans ton soutien et sans le bouche-à-oreille, ce podcast n’existerait pas. Et surtout, écris-moi si tu as une question ou une idée de date historique à me suggérer ! Je répondrai personnellement – et rapidement – à tous vos messages sur : margot@time-shot.fr Merci encore, et comme je te le dis chaque jour en fin d’émission… À demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire." Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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TIME SHOT – Une minute pour comprendre l’Histoire du Monde. Chaque jour, plongez dans un fait marquant de l’Histoire mondiale en “une minute”… ou un peu plus, quand le sujet le mérite ! De la prise de la Bastille à la marche pour les droits civiques de Martin Luther King, de l’abolition de l’esclavage au Royaume-Uni à l’élection de Nelson Mandela, de la naissance de la Croix-Rouge au premier pas de l’Homme sur la Lune, de Pasteur et son vaccin contre la rage à la découverte du Machu Picchu, de la guerre de Sécession à l’invention d’Internet… TIME SHOT remet en perspective les dates-clés qui ont façonné le monde. Pensé pour les esprits curieux et pour tous les amateurs d’Histoire et de Culture – l’équipe de TIMELINE, L'Histoire en Podcast a voulu vous offrir un podcast court, vivant et rigoureux, documenté par de vrais historiens. Parce que connaître le passé, c’est aussi mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Disponible gratuitement sur toutes les plateformes audio, ce programme quotidien raconte l’Histoire autrement, avec un ton moderne, une narration incarnée, et une voix jeune qui parle à sa génération : celle de Margot, l’animatrice de TIME SHOT, qui vous adresse ce message : "Si les premiers épisodes de TIME SHOT t’ont plu, abonne-toi sur Apple Podcasts ou sur ta plateforme préférée pour ne manquer aucune date. Et, s’il te plaît, laisse-nous un avis positif et une pluie d’étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ pour nous encourager ! On compte sur toi pour partager autour de toi : famille, amis, collègues… car sans toi, sans ton soutien et sans le bouche-à-oreille, ce podcast n’existerait pas. Et surtout, écris-moi si tu as une question ou une idée de date historique à me suggérer ! Je répondrai personnellement – et rapidement – à tous vos messages sur : margot@time-shot.fr Merci encore, et comme je te le dis chaque jour en fin d’émission… À demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire." Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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TIME SHOT, Une minute pour comprendre l'Histoire du Monde
Le 31 octobre 1517, Martin Luther cloue ses 95 thèses
Jeudi 31 octobre 1517, l’air est frais à Wittenberg, petite ville de Saxe, au cœur du Saint-Empire. Les feuilles tombent, la Toussaint approche, et ce matin-là, un moine inconnu du grand public s’avance vers la porte de l’église du château. Il s’appelle Martin Luther. Il est théologien, professeur, docteur en théologie. Et dans la main, il tient un texte : 95 thèses. 95 propositions rédigées en latin, pointues, provocantes, contre les dérives de l’Église catholique. Il les cloue — ou les fait afficher — sur la porte de l’église, comme on le fait pour annoncer un débat universitaire. Rien de plus, rien de moins. Mais ce geste, modeste en apparence, va faire l’effet d’un coup de tonnerre. Luther s’insurge contre la vente des indulgences : ces documents vendus par l’Église, censés garantir le pardon des péchés… moyennant finance. Il accuse le clergé de manipuler les fidèles, de trahir l’esprit de l’Évangile. Et très vite, ses idées circulent. Grâce à un outil nouveau : l’imprimerie. En quelques mois, les thèses sont traduites en allemand, copiées, diffusées dans toute l’Europe. La contestation enfle, et avec elle, un mouvement immense : la Réforme. Bientôt, des églises rompent avec Rome. Le protestantisme naît. Les guerres de religion éclateront. Les cartes politiques, religieuses, intellectuelles de l’Europe seront bouleversées. Mais tout commence ce 31 octobre, avec un moine, une porte, et un texte. Et qu’on soit croyant ou non, catholique, protestant ou simple observateur de l’Histoire, ce geste marque une date-clé dans l’affirmation de la liberté de conscience. Ce jour-là, la foi sort des cathédrales, entre dans les langues vernaculaires, rejoint les peuples. Et jamais plus le monde chrétien ne sera le même. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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6 days ago
2 minutes 18 seconds

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Le 30 octobre 1938, les Martiens attaquent l’Amérique
30 octobre 1938, il est 20 heures sur la côte Est des États-Unis. Des millions d’Américains allument leur radio, on est à la veille d’Halloween, ils s’attendent à de la musique, du divertissement, des histoires peut-être… Mais ce qu’ils vont entendre ce soir-là va faire trembler tout un pays. Une voix grave, urgente, interrompt la musique classique : « Mesdames et messieurs, une explosion a été signalée à Princeton, dans le New Jersey… » Puis : « Un objet cylindrique inconnu s’est écrasé dans un champ… Il s’ouvre… Oh mon Dieu ! Ce sont des Martiens ! » Ce n’est pas un flash info. C’est une fiction, écrite et mise en scène par un jeune prodige de 23 ans : Orson Welles. Il adapte le roman de H. G. Wells, La Guerre des Mondes, en émission radio réaliste, présentée comme un journal en direct. Et ça fonctionne trop bien. Car beaucoup d’auditeurs ratent le début, où il est précisé qu’il s’agit d’une œuvre de fiction. Ils prennent le canular pour une attaque réelle. Paniques dans les rues. Des gens fuient les villes. Des familles s’enferment dans leurs caves avec des armes. D’autres prient en pensant que la fin du monde est là. Les standards des radios, des pompiers, de la police, explosent sous les appels. L’émission dure une heure. Quand Orson Welles révèle à la fin que tout cela n’était qu’un spectacle, c’est trop tard. La panique a déjà enflammé l’imaginaire collectif. Le lendemain, l’Amérique se divise : scandale pour certains, génie pour d’autres. Welles, lui, passe de jeune metteur en scène inconnu… à légende naissante. Et quelques années plus tard, il signera un chef-d’œuvre du cinéma : Citizen Kane. Ce 30 octobre 1938, la radio a prouvé qu’elle pouvait faire rire, rêver… ou terrifier. Et qu’en temps de paix, le plus puissant des envahisseurs, c’est l’imagination. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
2 minutes 13 seconds

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Le 29 octobre 1923, Atatürk fonde la République de Turquie
Lundi 29 octobre 1923, Ankara, capitale encore poussiéreuse et en construction. Dans une salle du Parlement turc, les députés votent à l’unanimité, et à cet instant précis, un empire meurt… et une république naît. La République de Turquie est officiellement proclamée. À sa tête : Mustafa Kemal, général victorieux, modernisateur farouche, aussitôt élu premier président. Quelques années plus tard, on l’appellera Atatürk — le père des Turcs. Mais cette naissance n’a rien d’un hasard. Car depuis 1918, l’Empire ottoman agonise. Défait pendant la Première Guerre mondiale, occupé, morcelé par les puissances occidentales. Mais Mustafa Kemal, lui, refuse la résignation. Il quitte Constantinople, organise la résistance depuis l’Anatolie, lance une guerre d’indépendance contre les forces grecques et les puissances coloniales. Et il gagne. Le Traité de Lausanne, signé en juillet 1923, reconnaît les frontières d’un nouvel État souverain. Mais Atatürk veut plus qu’un État indépendant. Il veut un pays moderne, laïc, tourné vers l’Occident. Fini les sultans, les califes, la charia : place à la République. Langue turque simplifiée. Code civil inspiré de l’Europe. Droit de vote pour les femmes. Interdiction du port du fez. Changement de l’alphabet arabe au latin. C’est une révolution à marche forcée. Et parfois, la modernité heurte, divise, bouscule. Mais ce 29 octobre 1923, l’Histoire bascule. L’Empire ottoman, vieille de six siècles, tire sa révérence. Et la Turquie moderne entre sur la scène du XXe siècle. Chaque année depuis, le 29 octobre est fête nationale. Feux d’artifice, défilés, drapeaux rouges et blancs, et toujours, quelque part, le regard sérieux d’Atatürk, qui semble encore veiller sur la république qu’il a fondée de ses mains. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
2 minutes 21 seconds

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Le 28 octobre 1886, la Liberté éclaire le monde
Jeudi 28 octobre 1886, il fait gris sur New York, la brume flotte sur la baie. Mais ce matin-là, les bateaux klaxonnent, les foules se pressent et tous les regards se tournent vers une île minuscule, au large de Manhattan. Sur Bedloe’s Island, rebaptisée depuis Liberty Island, une statue gigantesque dresse sa silhouette de cuivre. 46 mètres de haut, plus de 200 tonnes, un flambeau dans une main, une tablette dans l’autre, et une inscription gravée : 4 juillet 1776. C’est la date de l’indépendance américaine, et cette femme colossale, c’est la Liberté. Offerte par la France aux États-Unis. Un cadeau politique, artistique… et profondément symbolique. Le projet est né dans l’esprit du juriste français Édouard de Laboulaye, fervent admirateur de la démocratie américaine. Il est confié au sculpteur Auguste Bartholdi, et c’est Gustave Eiffel, lui-même, qui conçoit la structure interne. Il faudra 10 ans de travail, des fonds levés en France… puis aux États-Unis. Des morceaux expédiés par bateau. Des ouvriers qui assemblent la statue comme un puzzle. Et ce 28 octobre 1886, elle est enfin inaugurée, en grande pompe, en présence du président américain Grover Cleveland. Mais ce que personne n’imagine encore, c’est que cette statue va devenir bien plus qu’un monument. Dans les décennies suivantes, des millions de migrants, venus d’Europe, d’Asie ou du Moyen-Orient, passeront devant elle. Épuisés, entassés sur les ponts de bateaux, les yeux levés vers cette femme de cuivre qui, pour eux, incarne l’espoir, la dignité, la seconde chance. Ce 28 octobre 1886, la Statue de la Liberté n’est pas encore une icône mondiale. Mais elle est déjà une promesse. Et aujourd’hui encore, dans un monde en quête de sens, elle rappelle que la liberté, c’est un idéal… mais aussi un combat. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
2 minutes 25 seconds

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Le 27 octobre 312, Constantin gagne par la foi
Jeudi 27 octobre de l’an 312, aux abords de Rome, l’armée de Constantin se prépare à l’assaut. Face à elle, les troupes de Maxence, empereur autoproclamé, retranché dans la capitale. C’est un affrontement pour le pouvoir impérial. 2 hommes, 2 visions de l’Empire. Et ce jour-là, le destin de Rome se joue sur un pont : le pont Milvius, jeté au-dessus du Tibre. Mais avant le combat, selon la légende, un signe. Constantin, païen comme tous les empereurs avant lui, aurait vu dans le ciel un symbole lumineux, une croix, accompagnée de ces mots : "In hoc signo vinces", "Par ce signe, tu vaincras." La nuit suivante, le Christ lui serait apparu en rêve. Constantin fait alors peindre le chrisme — ce X barré d’un P, symbole du Christ — sur les boucliers de ses soldats. Le lendemain, il attaque. Les troupes de Maxence sont repoussées, refoulées vers le pont. Dans la panique, le pont s’effondre, ou Maxence se noie en tentant de fuir, selon les versions. Peu importe : Constantin est vainqueur. Et ce n’est pas qu’une victoire militaire. C’est le début d’un basculement immense : quelques mois plus tard, en 313, il signe l’édit de Milan, qui légalise le christianisme dans tout l’Empire. Pour la première fois, les chrétiens ne sont plus traqués, mais protégés. Et dans les décennies suivantes, le christianisme deviendra la religion dominante de Rome, jusqu’à se confondre avec son pouvoir. Ce 27 octobre 312, sur un pont effondré, un monde s’achève, un autre commence. Et dans les siècles à venir, l’Histoire n’oubliera jamais que c’est en croisant le fer… qu’un empereur a croisé la foi. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
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Le 26 octobre 1955, l’Autriche choisit la neutralité
Mercredi 26 octobre 1955, à Vienne, les cloches sonnent, des drapeaux flottent sur les bâtiments publics, et dans la rue, les Autrichiens respirent enfin. La guerre est finie. Vraiment. Car ce jour-là, l’Autriche déclare sa neutralité permanente. Pas seulement une posture politique : c’est un engagement inscrit dans la Constitution. Désormais, le pays ne rejoindra aucune alliance militaire, n’autorisera aucune base étrangère sur son sol, et s’engage à ne jamais participer à une guerre. Mais pour comprendre ce moment, il faut revenir un peu en arrière. En 1945, après la chute du nazisme, l’Autriche — comme l’Allemagne — est occupée par les Alliés : Américains, Soviétiques, Britanniques, Français. Le pays est divisé en zones. Vienne, elle aussi, est partagée. Et pendant dix ans, l’Autriche vit sous tutelle, coincée entre les tensions de la Guerre froide. Mais contrairement à l’Allemagne, les Autrichiens réussissent à s’unir, à reconstruire, à négocier. Et en mai 1955, les quatre puissances signent le traité d’État autrichien, qui rend au pays sa pleine souveraineté. À une condition : la neutralité. 5 mois plus tard, le 26 octobre, le Parlement adopte cette clause historique. Et depuis, ce jour est devenu la Fête nationale autrichienne. La neutralité ne signifie pas l’isolement. L’Autriche accueille l’ONU, les négociations diplomatiques, les sommets confidentiels. Elle devient un pont entre l’Est et l’Ouest, une sorte d’île politique au cœur de l’Europe tendue. Ce 26 octobre 1955, un petit pays fait un grand choix : celui de l’équilibre, du dialogue… et de la paix durable. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
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Le 25 octobre 1415, Azincourt, le triomphe dans la boue
Vendredi 25 octobre 1415, il pleut, les chemins sont noyés dans la boue. Et sur une clairière boueuse du nord de la France, deux armées se font face. D’un côté : le roi Henri V d’Angleterre, jeune, déterminé, à la tête d’environ 6 000 hommes. Affamés, épuisés : ils viennent de traverser la Normandie et d’assiéger Harfleur. En face : les Français, bien plus nombreux — près de 20 000 hommes. Des chevaliers bardés de fer, sûrs de leur supériorité. La logique voudrait que les Anglais soient écrasés. Mais ce jour-là, la logique reste coincée dans la boue. Henri V choisit un terrain étroit, encadré de bois, où la cavalerie française ne peut pas manœuvrer. Il place ses archers en première ligne, protégés par des pieux plantés dans le sol. Et surtout, il attend. Les Français, sûrs d’eux, foncent. Mais dans la boue, les chevaux s’embourbent, les armures pèsent des tonnes, les lignes se brisent. Et les archers anglais décochent des milliers de flèches. Des pluies d’acier qui transpercent les visières, frappent les chevaux, sèment la confusion. Ce qui devait être une charge glorieuse devient un massacre. Les corps s’empilent, les nobles tombent les uns après les autres. La fleur de la chevalerie française est décimée. Henri V remporte une victoire éclatante, presque miraculeuse. Il fera même exécuter des centaines de prisonniers, redoutant une nouvelle attaque. Et dans les années qui suivent, cette victoire lui ouvre les portes de la couronne de France. Mais Azincourt, ce n’est pas seulement une bataille. C’est la fin d’un monde chevaleresque, broyé par la discipline, la stratégie… et l’arc long anglais (en anglais longbow). Et dans les siècles à venir, ce 25 octobre deviendra un symbole de bravoure nationale en Angleterre, immortalisé par Shakespeare dans son Henri V, où le roi clame : « We few, we happy few, we band of brothers… » Ce jour-là, dans la boue de Picardie, les Anglais n’étaient que quelques-uns… mais ils sont entrés dans la légende. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
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Le 24 octobre 1929, le krach de Wall Street
Jeudi 24 octobre 1929, Il est 10 heures du matin à Wall Street, New York. Les téléphones sonnent sans arrêt. Les courtiers crient. Les visages sont tendus. Et soudain… la Bourse bascule. En quelques minutes, les cours s’effondrent. Des millions d’actions mises en vente… sans acheteur. C’est la panique. Les plus grandes fortunes fondent comme neige au soleil. Des industriels, des banquiers, des petits épargnants… tous perdent pied. Certains s’évanouissent. D’autres sautent par les fenêtres – ou du moins, c’est ce que retiendra la légende noire de cette journée. La veille encore, l’Amérique était en pleine euphorie. Les années 20 — les Roaring Twenties — avaient tout promis : progrès, automobile, électroménager, radio, et surtout la Bourse pour tous. Des millions d’Américains avaient investi, parfois à crédit, dans un marché qui semblait ne jamais devoir s’arrêter de monter. Mais ce 24 octobre, le rêve se déchire. Les banques tentent de rassurer, injectent des millions. Mais la confiance est brisée. Et ce n’est que le début : cinq jours plus tard, le "Mardi noir" du 29 octobre achèvera l’effondrement. La Grande Dépression commence. Chômage massif, faillites en cascade, files d’attente pour un bol de soupe. Les usines ferment, les banques aussi. Et ce qui n’était au départ qu’un krach financier, devient une crise économique mondiale. En Allemagne, au Japon, en France… les répercussions sont planétaires. Le monde entre dans une décennie de doute, d’austérité, de désillusion — qui portera, hélas, les extrémismes au pouvoir. Ce 24 octobre 1929, ce n’est pas seulement un marché qui s’effondre. C’est une époque qui perd ses certitudes. Et l’Amérique, ce jour-là, comprend que la prospérité éternelle n’existe pas. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 23 octobre 1983, l’attentat de Beyrouth
Dimanche 23 octobre 1983, Beyrouth, 6 h 20 du matin. Le soleil se lève à peine sur une ville meurtrie. Depuis huit ans, le Liban est déchiré par une guerre civile sanglante. Les milices s'affrontent, les obus pleuvent, et les Casques bleus ne suffisent plus. Ce matin-là, les soldats américains dorment, dans leur base près de l’aéroport. Ils font partie de la force multinationale de maintien de la paix, envoyée là pour tenter de calmer le chaos. Soudain, un camion surgit, force l’entrée, fonce à toute allure à travers les grillages. À l’intérieur : une bombe. Énorme. L’explosion est cataclysmique. Le bâtiment s’effondre comme un château de cartes. 241 soldats américains meurent sur le coup. Deux minutes plus tard, même scénario à quelques kilomètres, contre un immeuble occupé par le 1er régiment de chasseurs parachutistes français, installé au Drakkar. Là encore, un camion piégé. Là encore, une bombe d’une puissance folle. 58 parachutistes français sont tués. La plupart, encore dans leur lit. 299 morts en quelques minutes. Le plus lourd tribut jamais payé par la France et les États-Unis dans une mission dite "de paix", depuis la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs ? Un groupe chiite pro-iranien, qui deviendra plus tard le Hezbollah. Le message est clair : les forces occidentales ne sont plus vues comme neutres. Elles sont désormais des cibles. Les États-Unis se retirent quelques mois plus tard. La France, elle, reste un peu… puis se retire aussi. La paix ne viendra pas. Pas cette fois. Ce 23 octobre 1983, le terrorisme a changé d’échelle. Plus de fusils dans les ruelles, mais des camions piégés, dans le silence d’un matin calme. Et dans les mémoires des soldats, de leurs familles, et des témoins, le nom de Beyrouth reste associé à ce dimanche d’horreur. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
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Le 22 octobre 1797, l’homme qui osa sauter du ciel
Dimanche 22 octobre 1797, le ciel au-dessus du parc Monceau, à Paris, est dégagé. Une foule immense s’est massée dans l’herbe. Certains ont grimpé aux arbres, d’autres aux toits. Tous ont les yeux tournés vers le ciel. Car là-haut, à 1 000 mètres d’altitude, un ballon gonflé à l’hydrogène flotte dans l’air. Suspendu à ce ballon, une nacelle. Et dans la nacelle… un homme.André-Jacques Garnerin, 28 ans, Aéronaute de génie, et aujourd’hui, candidat à la chute la plus audacieuse du siècle. Car Garnerin va sauter. Pas pour fuir. Pas pour tomber. Pour voler. Et prouver que l’homme peut revenir du ciel… en douceur. Il détache la nacelle. Elle tombe. D’abord en chute libre. La foule hurle. Les femmes s’évanouissent. Certains pensent qu’ils vont assister à une mort en direct. Mais non ! Le parachute — un simple dôme de toile blanche, sans ouverture centrale, imaginez un parapluie géant sans baleines— se déploie. Et ça y est : il plane. La descente n’est pas très stable — ça tangue, ça tourne, il frôle des toits — mais au final, il se pose, vivant, dans un nuage de poussière. Le premier saut en parachute de l’Histoire vient d’avoir lieu. Et Garnerin devient, instantanément, un héros de l’air. Il enchaînera les démonstrations à travers l’Europe. Mieux : sa propre femme, Élisa, sera la deuxième parachutiste de l’Histoire quelques années plus tard. Ce 22 octobre 1797, Paris a retenu son souffle, puis a explosé d’admiration. Et depuis ce jour, tous les parachutistes, de loisir ou de guerre, doivent un petit clin d’œil à ce Français qui, un jour d’automne, a osé se jeter dans le vide… pour atterrir dans l’Histoire. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 21 octobre 1805, Trafalgar, la mer et la gloire
Lundi 21 octobre 1805, au large du cap Trafalgar, au sud de l’Espagne, les vagues sont hautes, le vent rugit, et 33 vaisseaux français et espagnols se mettent en ordre de bataille. En face : 27 navires britanniques, menés par un nom que toute l’Europe connaît déjà : Horatio Nelson. Le combat s’annonce inégal. Sur le papier, la flotte franco-espagnole est plus nombreuse, mieux équipée. Mais les Anglais ont Nelson. Et Nelson, lui, a une idée. Il ne suit pas les règles. Au lieu d’affronter la ligne ennemie de face, il la coupe en deux, en colonne, pour la briser de l’intérieur. C’est audacieux. Risqué. Mais dévastateur. À midi, les premiers coups de canon retentissent. Pendant des heures, le tonnerre des boulets secoue la mer, les mâts s’effondrent, les coques éclatent, les ponts se teintent de sang et de poudre. Nelson, sur le Victory, refuse de se mettre à l’abri. Il veut voir, guider, inspirer. Mais à 13h15, il est touché d’une balle dans l’épaule, qui traverse les poumons et la colonne. Il s’effondre. Pendant trois heures, il agonise, mais tient bon. Ses derniers mots ? « Merci Dieu, j’ai fait mon devoir ». À la tombée du jour, la flotte franco-espagnole est anéantie. 22 navires perdus. Zéro du côté britannique. Mais Nelson est mort, et l’Angleterre pleure… tout en célébrant sa plus grande victoire navale. Car Trafalgar, ce n’est pas seulement une bataille. C’est la fin des rêves maritimes de Napoléon. Jamais il ne pourra envahir l’Angleterre. La mer appartient à la Royal Navy. Et dans l’Histoire britannique, le nom de Nelson devient légende. Son corps, conservé dans un tonneau de rhum, sera rapatrié à Londres et inhumé comme un roi. Ce 21 octobre 1805, la mer a choisi son maître. Et Trafalgar est devenu synonyme de courage, de stratégie… et de sacrifice. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
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Le 20 octobre 1827, la victoire grecque de Navarin
Samedi 20 octobre 1827, le soleil se couche lentement sur la baie de Navarin, dans le sud-ouest de la Grèce. L’eau est calme, Les voiles claquent doucement, t pourtant… l’Histoire est sur le point d’embraser la mer. Dans la rade, 3 grandes puissances occidentales — la France, l’Angleterre et la Russie — croisent au large. Leurs flottes sont là pour observer officiellement. Mais en face, la flotte ottomane et égyptienne est bien ancrée. Elle protège les intérêts de l’Empire ottoman, qui tente d’écraser la révolte des Grecs, débutée en 1821. Car depuis 6 ans, la Grèce se bat pour son indépendance. Une guerre sanglante, marquée par des massacres terribles : Chios, Missolonghi… Et en Europe, l’émotion grandit. Les poètes, les artistes, les peuples se passionnent pour la cause grecque. Même Lord Byron, le poète anglais, est mort sur le sol grec, sabre à la main. Alors ce 20 octobre, sans déclaration de guerre, le feu prend. Un tir de canon. Puis un autre. Et la bataille de Navarin éclate. En quelques heures, la flotte ottomane est détruite. Littéralement. Des dizaines de navires coulés. Des milliers de marins morts ou brûlés. Face à elle, la coalition européenne n’a perdu aucun bâtiment majeur. C’est une humiliation pour l’Empire ottoman. Et un tournant décisif pour les Grecs. Cette victoire ne signifie pas encore l’indépendance officielle — il faudra attendre 1830 — mais c’est le moment où l’Europe bascule ouvertement du côté grec. Ce 20 octobre 1827, la Grèce ne gagne pas seulement une bataille. Elle gagne le soutien du monde. Et avec lui, le droit d’espérer une nation libre. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
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TIME SHOT, Une minute pour comprendre l'Histoire du Monde
Le 19 octobre 1781, la défaite du roi George à Yorktown
Vendredi 19 octobre 1781, sur une plaine de Virginie balayée par le vent d’automne, les tambours résonnent. Mais ce ne sont pas des tambours de guerre… ce sont des tambours de reddition. L’armée britannique capitule. Lord Cornwallis, général du roi George III, rend les armes devant une coalition inattendue : des soldats américains, menés par George Washington, et des troupes françaises, venues prêter main-forte, sous le commandement de Rochambeau. Yorktown, c’est le coup de grâce. Depuis plusieurs semaines, la ville est assiégée par terre et par mer. Les Britanniques sont encerclés. Leurs renforts n’arrivent pas. Et la flotte française, commandée par l’amiral de Grasse, bloque la baie de Chesapeake. Sans issue, Cornwallis abdique. Mais il refuse de sortir lui-même remettre son épée. Il envoie un de ses subalternes. L’humiliation est totale. Sur les visages américains et français, c’est la joie, la fierté, la revanche. Côté britannique… le silence. Car ce vendredi 19 octobre, c’est la fin d’un monde. L’Empire britannique, jusqu’ici invaincu, vient de perdre sa plus belle colonie. Et à Philadelphie, le Congrès célèbre la victoire. Des cloches sonnent. Des canons tonnent. Mais il faudra attendre deux ans, en 1783, pour que le traité de Paris reconnaisse officiellement l’indépendance des États-Unis d’Amérique. Mais dans les faits, tout s’est joué ce jour-là. Le 19 octobre 1781, sur une plaine poussiéreuse de Virginie, naît un pays… et vacille un empire. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 18 octobre 1963, Valentina, la première femme dans l’espace
Vendredi 18 octobre 1963, à Paris, les photographes s’agglutinent au Bourget. Les micros sont prêts, les journalistes aussi. Ce n’est pas une star de cinéma qui descend de l’avion… mais une cosmonaute. Et une femme. Son nom : Valentina Terechkova. 26 ans. Ouvrière textile devenue pilote de chasse, parachutiste… et héroïne de l’Union soviétique. Quatre mois plus tôt, en juin, elle est entrée dans l’Histoire : première femme à voyager dans l’espace, seule à bord de la capsule Vostok 6, pendant près de trois jours. Elle a tourné 48 fois autour de la Terre, flirté avec les étoiles, résisté au mal de l’espace, et réussi ce que des milliers d’hommes n’ont jamais osé tenter. Et ce 18 octobre, elle est à Paris pour montrer au monde que l’URSS a de l’avance… y compris sur les femmes. Robe sobre, sourire calme, décorée comme un général. Elle rencontre des ministres, visite la Sorbonne, s’adresse aux étudiants, serre les mains des ouvrières.C’est un triomphe diplomatique autant qu’un hommage féministe. Car en pleine guerre froide, chaque cosmonautique est politique. Et l’URSS prend soin de présenter Valentina comme le visage humain et progressiste du socialisme. Mais au-delà de l’idéologie, ce que le monde retient, c’est l’exploit. Une femme dans l’espace, en 1963 ? Ce n’est pas de la science-fiction. C’est Valentina. Et ce 18 octobre, dans un Paris encore très masculin, elle incarne un rêve devenu réalité, celui d’un ciel où les femmes ont, elles aussi, leur place. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 17 octobre 1961, Paris, des morts dans la Seine
Mardi 17 octobre 1961, Il est un peu plus de 19 heures. À Paris, la nuit tombe. Et des milliers d’hommes, d’origine algérienne, descendent dans la rue. En silence. Ils manifestent pacifiquement, par familles entières. Femmes voilées, enfants, ouvriers en bleu de travail. Ils marchent pour protester contre le couvre-feu discriminatoire imposé par la préfecture, qui interdit aux "Français musulmans d’Algérie" de sortir le soir. Mais ce n’est pas un simple fait divers. Nous sommes en pleine Guerre d’Algérie. Et derrière cette manifestation, il y a le FLN, v, qui tente de mobiliser la diaspora algérienne en métropole. En face : le préfet Maurice Papon, déjà connu pour sa répression brutale. Ce soir-là, les ordres sont clairs : pas de tolérance. Ce qui suit, ce n’est pas un maintien de l’ordre. C’est une rafle géante, une chasse à l’homme, une nuit de violences étouffées. Des manifestants sont tabassés à coups de matraques, arrêtés, parqués dans des commissariats surpeuplés. D’autres sont jetés dans la Seine, depuis les ponts de Paris. Certains meurent étouffés dans des bus. D’autres, disparaissent à jamais. Combien de morts ? Des dizaines, peut-être plus de 100. Mais le silence tombe immédiatement. Le pouvoir nie. La presse se tait. Et la République… détourne le regard. Pendant des décennies, ce massacre est effacé des manuels, des discours, des consciences. Il faudra 40 ans pour qu’un président français — Jacques Chirac — reconnaisse les faits. Ce 17 octobre 1961, ce n’est pas seulement une tragédie. C’est une fracture. Entre la France et son passé colonial, entre la mémoire et l’oubli, entre ce qu’on veut savoir… et ce qu’on préfère taire. Pas d’heures sombres, pas d’heures roses, simplement l’Histoire, qui passe. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 16 octobre 1946, les pendus de Nuremberg
Mercredi 16 octobre 1946, il est un peu plus d’une heure du matin à Nuremberg, en Allemagne. Et dans les sous-sols d’une prison américaine, les derniers lambeaux du IIIe Reich tombent un par un… au bout d’une potence. 12 ans après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, 1 an après la fin de la guerre, les Alliés rendent leur verdict. Au total : 22 accusés, parmi les plus hauts dignitaires du régime nazi, ont comparu devant un tribunal international, le premier du genre dans l’Histoire. Crimes de guerre. Crimes contre la paix. Et surtout, Crimes contre l’humanité. Le monde a découvert, horrifié, les camps d’extermination, les massacres, les expérimentations médicales, les génocides. Et pour la première fois, des chefs d’État et de guerre sont jugés non pas pour avoir perdu… mais pour ce qu’ils ont fait. Cette nuit du 16 octobre, 11 hommes doivent être exécutés par pendaison. Parmi eux : - Wilhelm Keitel, chef de la Wehrmacht ; - Alfred Jodl, stratège militaire ; - Joachim von Ribbentrop, ancien ministre des Affaires étrangères. Mais aussi Hermann Göring, bras droit d’Hitler et fondateur de la Gestapo. Lui, pourtant, ne montera jamais à l’échafaud : il se suicide dans sa cellule, quelques heures avant l’exécution. Les autres, eux, montent un par un. Certains crient "Heil Hitler", d’autres restent silencieux. Tous tombent. Et dans le silence de cette nuit d’octobre, la justice humaine fait ce qu’elle peut. Pas pour venger, mais pour marquer une frontière. Un “plus jamais ça”… qui ne veut jamais rien dire bien sûr. Ce 16 octobre 1946, l’Histoire tourne une page dans le sang froid de la loi. Et les mots "Crimes contre la paix", jusque-là inconnus, entrent à jamais dans notre vocabulaire. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 15 octobre 1793, la reine face à la foule
Mardi 15 octobre 1793, il est à peine 8 heures du matin quand Marie-Antoinette - veuve Louis Capet - entre dans la salle d’audience du Tribunal révolutionnaire, pour le 2è jour. Elle est pâle, amaigrie, les cheveux coupés court. Loin, très loin, de la fastueuse reine de Versailles. Les audiences suivent les interrogatoires secrets préparatoires. Elle vit un véritable calvaire. La foule, elle, est venue assister à la chute. Cela fait 9 mois que son mari, Louis XVI, a été exécuté. Et depuis, "l’Autrichienne", comme on l’appelle, vit enfermée à la Conciergerie. Elle n’est plus reine, elle n’est plus épouse, elle n’est plus mère. Elle est accusée. Face à elle : le peuple révolutionnaire, en colère, en quête de justice… ou de vengeance. On l’accuse de tout : — d’avoir vidé les caisses de l’État, — d’avoir conspiré avec l’ennemi, — et même, crime ignoble : d’inceste sur son fils. Cette dernière accusation, Marie-Antoinette l’encaisse en silence. Puis, enfin, elle répond. Calmement, d’une voix tremblante : « J’en appelle à toutes les mères ». Et dans la salle, le silence se fait. Pour la première fois, même ses ennemis semblent hésiter. Mais le verdict est déjà écrit. Le procès se termine à 4 h du matin le lendemain, Coupable ! La mort ! L'exécution a lieu 8 heures plus tard, guillotinée, place de la Révolution, sous les cris de la foule. Elle montera à l’échafaud sans un mot, sans une larme. Juste une dernière phrase : « Monsieur, je vous demande pardon, je ne l’ai pas fait exprès », dit-elle après avoir marché sur le pied du bourreau. Ce 15 octobre 1793, ce n’est pas seulement une reine qu’on juge. C’est un ancien monde qu’on enterre, et un autre, plus violent, plus instable, qui prend la relève. Et dans les couloirs sombres de la Conciergerie, le silence de Marie-Antoinette restera, peut-être, sa seule vraie défense. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 14 octobre 1066, un trône, un combat, une flèche dans l’œil
Samedi 14 octobre 1066, une colline verdoyante au sud de l’Angleterre, une brume légère... Et 2 hommes qui veulent une seule chose : le trône d’Angleterre. Ce jour-là, Guillaume, duc de Normandie, surnommé plus tard "le Conquérant", affronte le roi Harold II, tout juste couronné, dans une bataille qui va redessiner l’histoire britannique. Mais ce combat, ce n’est pas juste une querelle de royaumes. C’est un choc de civilisations, de langues, de cultures, de stratégies. Harold est fatigué : deux semaines plus tôt, il a combattu au nord contre les Vikings, à Stamford Bridge. Il a dû redescendre à marche forcée vers le sud pour faire face à l’invasion normande. Guillaume, lui, est frais, prêt, déterminé. Il croit que ce trône lui revient de droit. Et il compte bien le prouver… par l’épée. La bataille d’Hastings dure toute la journée. À coups de flèches, de haches, de charges de cavalerie. Les Anglo-Saxons tiennent leur ligne, formant un redoutable mur de boucliers. Mais Guillaume ruse, feint la retraite, attire l’ennemi, puis frappe. Et puis, le roi Harold tombe. D’une flèche dans l’œil, dit la légende. Ou dans un corps-à-corps sanglant. Peu importe : il est mort. Et avec lui, c’est l’Angleterre anglo-saxonne qui s’éteint. Guillaume devient roi. Et la Normandie s’installe à Londres. Avec ses chevaliers, sa langue, ses lois. C’est le début d’une nouvelle Angleterre, métissée, féodale, tournée vers le continent. Son véritable acte de naissance. Ce 14 octobre 1066, c’est plus qu’une bataille. C’est une fondation. Et mille ans plus tard, le français d’alors continue de résonner dans l’anglais d’aujourd’hui. Victory vient de victoire. Government de gouvernement. Et beef, mutton, pork… sont les restes linguistiques des cuisines de Guillaume. Et 300 ans plus tard, la devise de l’Angleterre sera en français : Honni soit qui mal y pense. Ce qu’elle est toujours. Ce jour-là, à Hastings, le sang a coulé… mais les mots sont restés. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 13 octobre 1307, vendredi noir pour les Templiers
Timeshot vous plonge aujourd’hui le 13 octobre 1307. C’est un vendredi, un vendredi 13, et ce n’est pas une légende : ce jour-là, la peur change de camp. À l’aube, dans tout le royaume de France et en même temps, les portes claquent, les soldats frappent, les chaînes tombent. Sous ordre direct du roi Philippe le Bel, tous les Templiers de France sont arrêtés. Tous. D’un coup. Ils étaient moines. Ils étaient guerriers. Ils avaient combattu en Terre sainte. Et surtout : ils étaient riches. Très riches. Trop riches.Un ordre militaire devenu une véritable banque internationale, avec des domaines partout en Europe, un trésor colossal, et, surtout … une indépendance qui déplaît de plus en plus aux puissants. Philippe IV, endetté jusqu’au cou auprès de l’ordre, décide d’en finir. Il accuse les Templiers d’hérésie, d’idolâtrie, de pratiques occultes. Des charges invraisemblables, mais utiles. Sous la torture, certains avouent tout et n’importe quoi. Le grand maître, Jacques de Molay, résiste, puis cède, puis se rétracte. Mais le coup est fatal : l’ordre du Temple est discrédité, son prestige brisé, ses biens confisqués par la Couronne. Et quelques années plus tard, en 1312, le pape dissout l’ordre. 2 ans après, Jacques de Molay est brûlé vif à Paris. Et avec lui, une part du mystère. Car les Templiers ne disparaissent jamais vraiment. Leur légende, elle, commence là. On parlera de trésor caché, de secrets maudits, de vengeances divines, de vendredi 13 porte-malheur... Et des siècles plus tard, ils hanteront encore les romans, les jeux vidéo, les fantasmes. Ce 13 octobre 1307, un ordre tombe, mais une énigme s’installe. Et l’Histoire, parfois, a plus d’imagination que les mythes. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le 12 octobre 1492, quand l’Ancien Monde touche le Nouveau
12 octobre 1492, après plus de deux mois de mer, de doutes, de silence et de prières, un cri retentit dans la nuit noire. "Terre ! Terre !". À bord de la caravelle La Pinta, un marin du nom de Rodrigo de Triana aperçoit une bande sombre à l’horizon. Au petit matin, Christophe Colomb et son équipage posent le pied sur une île des Bahamas, qu’il baptise San Salvador. Il croit être arrivé en Asie. Il ne sait pas encore qu’il vient de changer la face du monde. Financé par les Rois Catholiques d’Espagne, Colomb ne cherchait pas un continent, mais une route. Une route vers les Indes, l’or, les épices. Il trouvera autre chose : des hommes, une terre, un monde nouveau. Les habitants qu’il rencontre — pacifiques, curieux — seront appelés "Indiens", par erreur géographique. Et très vite, derrière les promesses d’échanges et de foi chrétienne, viendront les maladies, l’exploitation, la conquête. Car ce 12 octobre, ce n’est pas seulement la rencontre de deux mondes, c’est le début d’un choc. Brutal. Inégal. Irréversible. Pour l’Europe, c’est l’euphorie : le rêve devient carte. Un continent entier à explorer, exploiter, évangéliser. Pour les peuples autochtones, c’est le début d’un cauchemar qui durera des siècles. Et pourtant, la scène reste sobre : quelques pas sur une plage, une croix plantée, un regard tourné vers l’intérieur des terres. Ce jour-là, personne ne se doute qu’il s’agit là d’un tournant planétaire. Un 12 octobre qui ouvre la porte à l’Amérique, aux empires, aux révolutions, aux migrations, au monde tel que nous le connaissons. A demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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TIME SHOT – Une minute pour comprendre l’Histoire du Monde. Chaque jour, plongez dans un fait marquant de l’Histoire mondiale en “une minute”… ou un peu plus, quand le sujet le mérite ! De la prise de la Bastille à la marche pour les droits civiques de Martin Luther King, de l’abolition de l’esclavage au Royaume-Uni à l’élection de Nelson Mandela, de la naissance de la Croix-Rouge au premier pas de l’Homme sur la Lune, de Pasteur et son vaccin contre la rage à la découverte du Machu Picchu, de la guerre de Sécession à l’invention d’Internet… TIME SHOT remet en perspective les dates-clés qui ont façonné le monde. Pensé pour les esprits curieux et pour tous les amateurs d’Histoire et de Culture – l’équipe de TIMELINE, L'Histoire en Podcast a voulu vous offrir un podcast court, vivant et rigoureux, documenté par de vrais historiens. Parce que connaître le passé, c’est aussi mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Disponible gratuitement sur toutes les plateformes audio, ce programme quotidien raconte l’Histoire autrement, avec un ton moderne, une narration incarnée, et une voix jeune qui parle à sa génération : celle de Margot, l’animatrice de TIME SHOT, qui vous adresse ce message : "Si les premiers épisodes de TIME SHOT t’ont plu, abonne-toi sur Apple Podcasts ou sur ta plateforme préférée pour ne manquer aucune date. Et, s’il te plaît, laisse-nous un avis positif et une pluie d’étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ pour nous encourager ! On compte sur toi pour partager autour de toi : famille, amis, collègues… car sans toi, sans ton soutien et sans le bouche-à-oreille, ce podcast n’existerait pas. Et surtout, écris-moi si tu as une question ou une idée de date historique à me suggérer ! Je répondrai personnellement – et rapidement – à tous vos messages sur : margot@time-shot.fr Merci encore, et comme je te le dis chaque jour en fin d’émission… À demain dans TIME SHOT pour une nouvelle Minute Histoire." Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.