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Notre vie est rythmée par notre horloge biologique (dormir, manger, boire, etc) et notre horloge sociale (se lever pour aller au travail, faire des sorties au restaurant, aller dans des bars, etc) et nous sommes bien entendu tous confrontés à des deadlines (ou des dates butoirs) au quotidien qui y sont liées.A moins que vous ne soyez un/e obstiné/e de l’organisation, vous avez sûrement déjà failli dépasser ou carrément louper des échéances :
* Remplir votre fiche d’impôt, * Rendre un travail qui vous a été demandé (et que vous n’avez aucune envie de faire), * Monter votre table IKEA avant d’inviter les beaux-parents à manger dans le nouvel appartement,
Hors, afin de mener ces tâches au bout du bout , on ne cesse de répéter qu’il est VITAL d’avoir des deadlines. D’ailleurs, la méthode la plus connue sur la fixation d’objectifs, la méthode S.M.A.R.T, a dans son acronyme le « T » pour « Temporellement défini » (aka avec une deadline) !Et bien entendu, avoir une deadline offre de nombreux avantages ! Mais cela entraîne aussi des effets indésirables dont notamment le stress …Nous allons voir ensemble dans cet article comment envisager autrement l’avancement dans un projet ou des tâches que vous avez à réaliser pour ne pas sacrifier votre tranquillité d’esprit mais tout en restant diablement efficace !
😬 Le problème des deadlines …
Avant de mettre en perceptive, le concept de « deadline », nous allons déjà revenir à la définition :
À l’origine, ce mot a un sens très fort. Deadline, « ligne de mort », désigne la limite au-delà de laquelle un prisonnier ne peut s’aventurer sans courir le risque d’être abattu par les gardiens. Par extension, il désigne aujourd’hui, en anglais, la date avant laquelle un travail doit obligatoirement être achevé. Le français dispose de nombreux moyens pour marquer cette limite temporelle.Académie Française
Bon, peut être que l’image du prisonnier paraît un peu extrême !
Mais à la fois, notamment chez des cadres, on peut se retrouver avec des deadlines très courtes, en grand nombre, et à la fois très importantes pour leur carrière. Et avoir autant d’attente, d’autres personnes ou de vous-même (ou des deux), peut mener à une sensation très désagréable : celle de toujours courir après le temps…
Toutefois, on peut largement étendre cela aux personnes : ayant certaines maladies, devant s’occuper d’autres personnes, qui ont plein d’idées, qui ne savent pas vraiment dire non, etc.
Le temps file continuellement et vous rapproche inexorablement de votre deadline. Cette perte de temps constante va générer du stress auquel chacun réagira d’une manière différente :
* Se crever à la tâche sur des détails sans importance.* Abandonner ou carrément être en burn out.* Devenir colérique / déprimé.* etc
Sachant (ou pas) cela, on essaye d’organiser son temps : agenda, post-it, rappels, etc. Mais est-ce que tout ce qu’on mettra en place marchera bien comme sur des roulettes ?
🧠 Nos biais sur le temps
📙 Loi de Hofstadter
« Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la loi de Hofstadter. » Douglas Hofstadter
Comme l’explique la loi de Hofstader, nous sommes plutôt mauvais pour estimer la durée d’une tâche. Bien entendu plus une tâche correspond à une
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