Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Gabrielle Légeret Gabrielle Légeret est fondatrice et dirigeante de l’association de l’or dans les mains, qui en quelques années est devenue une référence pour la sensibilisation des collégiens aux métiers manuels. Gabrielle Légeret est aussi ambassadrice du volet jeunesse du plan métiers d’art lancé par les ministères de la culture, de l’économie et de l’éducation nationale en 2023. Gabrielle Légeret réussit tout ce qu’elle fait. Elle pourrait passer pour une bonne élève sans histoire. Pourtant des histoires, elle en est pleine. Des histoires qui ont fait d’elle la personne rare, sensible, originale, déterminée, efficace et intègre que j’ai devant moi aujourd’hui et que j’ai la chance d’appeler mon amie.

Enfourner, cueiller, souffler, recuire. Tailler, graver, polir, décorer. Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui je vous propose un épisode spécial pour célébrer l’inscription des gestes verriers au Patrimoine Culturel Immatériel de l’humanité de l’UNESCO, intervenue le 6 décembre 2023. Cet épisode accompagne l’exposition photographique organisée par la Fédération du cristal et du verre du 21 septembre 2024 au 19 janvier 2025 sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris. Gratuite et ouverte à tous, elle présente à travers 80 images la variété et la richesse des gestes verriers. Les gestes verriers, ce sont à la fois la création de la matière, son travail et sa mise en forme à chaud, ainsi que les finitions à froid. De l’atelier indépendant à la manufacture, du patrimoine au savoir-faire, six membres de la communauté des verriers témoignent à mon micro de leur relation avec une matière à la fois ancestrale et futuriste.

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd'hui, j'interroge les frères Stokowski. Le cadet souffle, l’ainé vend, le benjamin opère sous le regard ému du père, jamais bien loin de l’établi. Cette histoire d’amour avec la matière se vit en famille, chacun étant étant aspiré dans le souffle de la destinée de Victor, le petit dernier. Un garçon autrefois paumé aujourd’hui poli et determiné qui n’aurait jamais pu imaginer qu’en aidant un vieil homme à porter des sacs de sable, il changerait sa vie à jamais.

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui je vous propose un épisode monologue qui servira de points de suspension avant la reprise de notre conversation avec l’esprit des métiers d’art. Pour la première fois, en cinq ans et 88 épisodes, je prends la parole avant un silence, le temps d’accueillir le bébé que je suis en train de fabriquer. C’est l’occasion pour moi de vous raconter l’aventure de The Craft Project, celle de Métiers Rares mais aussi mon chemin plus personnel au sein des métiers d’art français depuis bientôt quinze années.

La Fondation Bettencourt Schueller et The Craft Project, représenté par Sylvie Adigard sa marraine et par moi-même, sa fondatrice, lancent "Mon Métier Demain", une campagne de communication philanthropique pour valoriser les métiers de l'Intelligence de la Main® auprès des collégiens. Cet engagement commun a pour objet de susciter des vocations, attirer des profils motivés vers les formations aux métiers de l’artisanat d’art et faire connaître ces métiers d'excellence auprès de leurs parents. Vous pourrez découvrir sur les réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires institutionnels la série de films que nous avons réalisés en partant à la rencontre des futurs professionnels des métiers d’art. Dans cet épisode, je vous invite dans les coulisses des tournages pour écouter plus longuement les professeurs et les élèves qui construisent les métiers d’art de demain. Aujourd’hui, je vous emmène à l'école Boulle dont je remercie de tout coeur le proviseur, les professeurs et les élèves pour leur accueil enthousiaste et leur soutien précieux.

La Fondation Bettencourt Schueller et The Craft Project, représenté par Sylvie Adigard sa marraine et par moi-même, sa fondatrice, lancent "Mon Métier Demain", une campagne de communication philanthropique pour valoriser les métiers de l'Intelligence de la Main® auprès des collégiens. Cet engagement commun a pour objet de susciter des vocations, attirer des profils motivés vers les formations aux métiers de l’artisanat d’art et faire connaître ces métiers d'excellence auprès de leurs parents. Vous pourrez découvrir sur les réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires institutionnels la série de films que nous avons réalisés en partant à la rencontre des futurs professionnels des métiers d’art. Dans cet épisode, je vous invite dans les coulisses des tournages pour écouter plus longuement les professeurs et les élèves qui construisent les métiers d’art de demain. Aujourd’hui, je vous emmène au Lycée Octave Feuillet dont je remercie de tout coeur le proviseur, les professeurs et les élèves pour leur accueil enthousiaste et leur soutien précieux.

La Fondation Bettencourt Schueller et The Craft Project, représenté par Sylvie Adigard sa marraine et par moi-même, sa fondatrice, lancent "Mon Métier Demain", une campagne de communication philanthropique pour valoriser les métiers de l'Intelligence de la Main® auprès des collégiens. Cet engagement commun a pour objet de susciter des vocations, attirer des profils motivés vers les formations aux métiers de l’artisanat d’art et faire connaître ces métiers d'excellence auprès de leurs parents. Vous pourrez découvrir sur les réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires institutionnels la série de films que nous avons réalisés en partant à la rencontre des futurs professionnels des métiers d’art. Dans cet épisode, je vous invite dans les coulisses des tournages pour écouter plus longuement les professeurs et les élèves qui construisent les métiers d’art de demain. Aujourd’hui, je vous emmène à l’école Boulle dont je remercie de tout coeur le proviseur, les professeurs et les élèves pour leur accueil enthousiaste et leur soutien précieux.

La Fondation Bettencourt Schueller et The Craft Project, représenté par Sylvie Adigard sa marraine et par moi-même, sa fondatrice, lancent "Mon Métier Demain", une campagne de communication philanthropique pour valoriser les métiers de l'Intelligence de la Main® auprès des collégiens. Cet engagement commun a pour objet de susciter des vocations, attirer des profils motivés vers les formations aux métiers de l’artisanat d’art et faire connaître ces métiers d'excellence auprès de leurs parents. Vous pourrez découvrir sur les réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires institutionnels la série de films que nous avons réalisés en partant à la rencontre des futurs professionnels des métiers d’art. Dans cet épisode, je vous invite dans les coulisses des tournages pour écouter plus longuement les professeurs et les élèves qui construisent les métiers d’art de demain. Aujourd’hui, je vous emmène à l’école Boulle dont je remercie de tout coeur le proviseur, les professeurs et les élèves pour leur accueil enthousiaste et leur soutien précieux.

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Isabelle Dubern. Isabelle Dubern est une entrepreneuse du goût français qu’elle a décliné à travers sa carrière de journaliste mais aussi par les collections d’objets imaginées pour des marques comme Dior Maison ou Diptyque mais surtout à travers le projet digital le plus ambitieux sur la scène du Design international The Invisible Collection. A travers ce site de curation et d’édition de Design, The Invisible Collection met en avant le travail de dizaines d’artisans d’art français qu’ils opèrent comme atelier au service des décorateurs ou comme créateurs. Isabelle Dubern est aussi ma voisine puisqu’elle a installé son écrin parisien rue Amélie, juste à côté de Métiers Rares et en face de Duvelleroy. Bienvenue dans une conversation d’ambition et de passion.

Lionel Jadot est un créatif multi-matière, multi-savoir-faire et multi-univers. Il imagine des objets, des espaces et des lieux. Il a imaginé le lieu de métiers d’art le plus inspirant que j’ai jamais visité. Les ateliers Zaventem à Bruxelles. Un lieu de production, de création et de transmission. Un lieu ambiteu: les résidents sont soigneusement sélectionnés et exposent collectivement dans les plus grands rendez-vous de design internationaux. Un lieu familial dans lequel on s’aide et dans lequel on s’aime. Un lieu comme on aimerait en voir fleurir en France permettant une pratique exigeante par des artisans et des designers qui se mêlent et qui sont parfois les mêmes. Un lieu où l’on s’installe pour longtemps. Parce que cela a du sens de pratiquer ensemble et que cela permet de faire grandir son marché. Un lieu autonome pensé par ceux qui l’habitent. Un lieu auto-financé qui ne négocie jamais avec la liberté.

A une heure de Paris, dans les virages de la vallée de Chevreuse, se trouve la Fondation de Coubertin. Fonderie, ferronnerie, taille de pierre, menuiserie. Dans cette forêt, les compagnons du devoir font battre le cœur de leurs métiers rares. Silence, on fabrique pour les plus grands artistes, designers et ensembliers - Rodin en était. Silence, on transmet. Chez les compagnons, on s’attend à trouver un virtuose taiseux, mains ridées et regard éclairé. Pourtant ce sont Layla Berland et Chiara Crepaldi, monteuse et ciseleuse, qui m’accueillent en souriant ce jour-là. Les métiers les plus rares perdurent grâce à des commandes ambitieuses comme celle de la Maison Lignereux. A sa tête Gonzague Mézin, créateur d’objets rares, reprend le flambeau des ensembliers qui œuvraient au XVIIIe siècle comme chefs d’orchestres pour concevoir et piloter la production d’objets somptueux. Après nous, le déluge est une installation composée de vingt fontaines en porcelaine et en bronze symbolisant le règne de Louis XV. Gonzague Mézin l’a imaginée dans le cadre d’une carte blanche confiée par le Château de Versailles pour clôturer l’exposition Louis XV. Crédit Photo Camille Gentil. "Après moi le déluge" Oeuvre de la Maison Lignereux

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Loïc Prigent. Loïc Prigent est journaliste spécialisé dans la mode. Depuis plus de vingt ans, il promène sa caméra et son micro dans les coulisses des plus grandes maisons. Ses documentaires ont fait le tour du monde, sa chaîne youtube est une mine d’or pour les pasisonnés de mode et ses livres sont des trésors d’humour et d’intelligence. Loïc Prigent faisait partie du voyage de presse de l’exposition “Sur le Fil” organisée par le 19M à Dakar en janvier 2023. J’ai partagé son taxi dans un embouteillage infini pour reprendre notre avion pour Paris. Alors, j’ai sorti mon micro…

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui, je vous invite à une visite les yeux fermés de l’exposition “Sur le Fil” organisée par le 19M au musée Théodore Monod d’art africain, à Dakar en janvier 2023. La galerie du 19M est l’espace culturel du 19M, olympe des métiers d’art réunissant les ateliers rachetés par CHANEL Porte d’Aubervilliers. Cet espace est pensé comme un lieu de rencontres ouvert sur la vie et sur la ville. A travers cette première proposition hors les murs, la conversation s’élargit. La Galerie du 19M à Dakar c’est de la soie, des rencontres et de la joie. Vous venez avec moi? Après cette visite à Dakar les yeux fermés, vous pouvez visiter cette exposition "en vrai" à la galerie du 19M, 2 place Skanderberg (19e) du 17 mai au 20 juillet 2023. Exposition gratuite et ouverte à tous.

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Bruno Pavlovsky, président du 19M et président de CHANEL Mode. Cette interview a été réalisée à l’envolée pendant l’exposition “Sur le fil” organisée par la galerie du 19M au musée d’art africain Théodore Monod de Dakar en janvier 2023, quelques semaines après le premier défilé Chanel métiers d’art sur le continent. Vous pouvez visiter cette exposition les yeux fermés à nos côtés dans l'épisode #79 mais aussi à la galerie du 19M, 2 place Skanderberg (19e) du 17 mai au 20 juillet 2023. Exposition gratuite et ouverte à tous.

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui je vous propose une visite les yeux fermés d’Objets Sensuels. Objets Sensuels est une exposition clandestine réunissant la fine fleur des métiers d’art français autour du thème de la sensualité dans un parcours sensoriel au sein des espaces en rénovation du Meurice pendant la semaine de la Haute Couture de janvier 2023. A travers cette exposition manifeste, j’ai voulu montrer que la danse vitale menée par l’artisan avec sa matière est une danse sensuelle. Elle engage chacun de ses sens dans une expérience totale, vécue chaque jour à l’établi jusqu’à dessiner une vie. Vingt-cinq artisans de vingt-deux savoir-faire ont décliné la sensualité de leur métier. Ceci est une initiation par les sens pour entrer dans l’esprit, mal tourné bien sûr, des métiers d’art. L'exposition Objets sensuels a été réalisée par Métiers Rares grâce à l'aide de :  Le Meurice  Michelangelo Foundation Diptyque Mineral expertise Geronimo graphics Groupe CAA Voxxx Ecole Boulle Artisans exposés :  Arca ébénisterie - Steven Leprizé Atelier George Ateliers Jouffre Atelier Lucile Viaud Atelier Martial Atelier Thiery - Or & Décor Aurélia Leblanc Brimbois Duvelleroy Garde Républicaine Lauren Collin Laverdure Lognon Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière Manufacture de Couleuvre Marvin M'Toumo Marina Declarey - Gallery Lou Carter Mathias Kiss Morgane Baroghel-Crucq Nadège Mouyssinat Pascal Oudet Pierre Bonnefille Robert Mercier Solenne Jolivet Studio MTX Takahiro Yagi Voxxx - Lélé O

Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Bryan Raquin. Bryan Raquin est coutelier. Bryan Raquin forge en suivant son désir et sa matière faisant de chaque matin une aventure. Les chefs et les collectionneurs attendent, comme tout le monde, qu’un couteau soit prêt à être acheté. Depuis trois ans je sais que je vais le podcaster. Qu’il faut que ma route passe par son atelier. Aucune route ne passe par là. Il faut venir pour ça. Il faut venir pour lui. Il faut venir pour découvrir dans ses mots, dans sa voix, le choc du marteau qui cogne et la douceur du métal qui ploie. Il faut venir pour rencontrer sa femme Marmen dompteuse de fleurs et goûter le vin exceptionnel qu’il troque contre ses couteaux. Alors j’y suis allé. Et je vous ai emmenés avec moi.

Robert Mercier est maroquinier au départ. Il est artiste à l’arrivée. Entre les deux il a cousu une vie d’effort et d’excellence au point sellier avec des boucles invisibles et bien serrées. Des ateliers des plus grandes maisons, il est devenu le sous-traitant que la haute couture s’arrache pour imaginer et mettre au point des sculptures de cuir qui se portent en sac ou à même le corps. Sa virtuosité a peu de limites et dans le milieu, on le sait. La limite c’est Robert Mercier qui la met aujourd’hui après des années à travailler jour et nuit sans jamais être cité ou invité aux défilés. En attendant d’être respecté aussi pour sa créativité, il se consacre à son œuvre artistique tout aussi rock and roll que poétique.

Patrice Leguéreau est le directeur du studio de Chanel Joaillerie. Avant d’atteindre ce sommet, il a oeuvré dans d’autres sommets comme Van Cleef & Arpels ou Cartier. Cela fait trois ans que je lui cours après pour lui demander comment on passe de l’établi de gravure en modelé à l’école Boulle à la direction d’un des studios les plus créatifs de la joaillerie française. J’ai compris en arrivant dans son bureau. En voyant ses crayons avant de trouver son clavier. Sa table de dessin en marbre, nue, au centre de la pièce. Les couleurs dans ses carnets. L’extrême minutie de ses traits. Patrice Leguéreau est un homme qui dessine. Il dessine ses émotions, il dessine ses créations. Il a dessiné son chemin. Trait à trait. Page à page. Il a dessiné une trajectoire aussi précise qu’un gouaché et aussi vivante qu’une esquisse à la volée. La virtuosité d’un graveur et la sensibilité d’un créateur se conjuguent au creux de sa voix, à mon micro ce matin là.

La Fondation Bettencourt-Schueller œuvre depuis plus de 20 ans dans les métiers d’art à travers son prix pour l’intelligence de la main mais aussi en soutenant de nombreuses initiatives publiques ou privées. Par son engagement auprès des villas d’artistes, la Fondation Bettencourt-Schueller a permis aux métiers d’art d’intégrer les plus grandes résidences internationales au même titre que les artistes de tous les horizons. Nous nous retrouvons pour parler de la Villa Albertine, dont la Fondation Bettencourt-Schueller est le mécène principal, et qui a ouvert en 2021 un programme de résidence pour les artisans d’art dans ses différents sites aux Etats-Unis. Steven Leprizé, ébéniste bien connu des fidèles et que les autres peuvent découvrir dans notre premier épisode, Gaétan Bruel directeur de la Villa Albertine et Hedwige Gronier, responsable du mécénat de la Fondation Bettencourt Schueller se retrouvent à mon micro pour vous donner envie de profiter vous aussi de cette opportunité exceptionnelle d’ouvrir sa pratique à un nouveau marché et à de nouveaux horizons créatifs. La Fondation Bettencourt Schueller est partenaire de la Villa Albertine qui lance aujourd’hui deux appels pour la saison 2024 : un appel général ouvert à toutes les disciplines pour des résidences dans l’ensemble des Etats-Unis, et un appel spécifique Métiers d’art et Design pour deux résidences à New York. Candidatez ! https://villa-albertine.org/fr/professionals/appel-candidatures-metiers-dart-et-design

Mathieu Bassée est directeur artistique de studio Mtx. A travers son témoignage, vous allez assister à la rencontre entre un homme et un atelier. La façon dont un destin se tricote pour permettre à un étudiant d’école de commerce devenu designer de prendre la direction et de porter la vision d’un atelier de broderie. Pas n’importe quel atelier. Studio Mtx a inventé le terme de broderie architecturale et ouvert la voie pour les autres métiers de la haute couture qui voulaient explorer une nouvelle échelle et un nouveau marché. Mathieu Bassée c’est le goût, la passion et la détermination mis au service d’un savoir-faire et Mathieu Bassée c’est aussi une vision du design qui nous parle et que l’on veut faire mettre en lumière.