"Sur le vif" est une locution désignant quelque chose qui a été immortalisé, capturé, à l'instant T, dans les conditions du réel, sans retouche.
Au fil des rencontres dans les vernissages, festivals, centres d'art, je tends mon micro aux photographes.
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"Sur le vif" est une locution désignant quelque chose qui a été immortalisé, capturé, à l'instant T, dans les conditions du réel, sans retouche.
Au fil des rencontres dans les vernissages, festivals, centres d'art, je tends mon micro aux photographes.
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Denis Brihat nous a quitté le 3 décembre 2024.
Interviewer Denis Brihat est un très beau souvenir dans ma vie de journaliste photo à France Inter.
Rares étaient ses déplacements à Paris. En 2016, il exposait à la Galerie Calera Obscura, j'étais venue le rencontré et nous avions parlé ensemble dans l'appartement au dessus de la galerie.
Vous pouvez ré écouter l'émission REGARDEZ VOIR ici, écouter sa voix est un bel hommage, voir ses photographies un magnifique cadeau. C'est ce que vous pouvez faire en allant à la Galerie Caméra Obscura jusqu'au 31 mai 2025. Entrée libre.
Le 15 mars dernier, je suis allée rencontrer Solange Brihat, l'épouse de Denis, et Didier Brousse, le directeur de la galerie pour qu'ils me disent leurs pensées à quelques heures du vernissage, le choix des photos exposées, la pratique de ce photographe singulier.
Dans cet épisode, Solange Brihat et Didier Brousse évoquent :
"La force de Denis Brihat"
"Qu'est qu'un virage ?"
"Le chemin très particulier de Denis Brihat"
Les exercices qu'il proposait à ses stagiaires : "Vous partez tout seul, vous choisissez un sujet, plutôt un arbre, et vous me faites un portfolio. Certains cherchaient l'arbre pensant un mois !"
Jean-Pierre Sudre, Jean-Marc Bustamente, Jean Dieuzaide, les éditions le Bec en l'air, Michel Tournier qui l'interview en 1966 pour la seule émission sur la photo à la télévision, et bien d'autres anecdotes recueillies pendant cette rencontre "sur le vif".
Extrait du dossier de presse :
Denis Brihat nous a quitté le 3 décembre 2024. Avec lui, c’est un pan de l'histoire de la photographie française qui disparaît
Brihat fut en effet un acteur majeur de cette histoire, par son œuvre d’abord. Mais aussi par on engagement et pour la reconnaissance de la photographie comme art, et enfin par l’enseignement qu’il a dispensé au cours des ans dans sa maison de Bonnieux, formant une génération de photographes.
Né à Paris en septembre 1928, il quitte la ville en 1952, désireux de se rapprocher de la nature.
Il s’installe d’abord à Biot, dans les Alpes Maritimes, avant de trouver son lieu idéal, son port d'attache, à Bonnieux, dans le Lubéron, où il construit une maison et son atelier, crée un jardin, fonde une famille.
Tout son travail est axé vers la reconnaissance de la photographie comme l’un des beaux-arts : selon lui elle a toute sa place sur les murs des musées et des collectionneurs.
Cette façon de considérer la photographie est alors minoritaire en France : on est à l’âge d’or de la presse, du reportage.
Brihat, qui vient pourtant de recevoir le prix Niépce en 1956 pour un travail documentaire réallisé en Inde, abandonne ce champ de l’illustration pour se tourner avec conviction vers la photographie pure, très impressionné par le travail d’Edward Weston et le mouvement de la Straight Photography aux Etats-Unis.
Installant son atelier dans des conditions spartiates sur le plateau de Bonnieux, il est un photographe plasticien avant l’heure, travaillant intensément à inventer une esthétique du tirage photographique. Il aime à partager ses recherches et ses convictions au travers d'expériences collectives et
participe activement aux premières Rencontres d'Arles en 1970 avant de créer chez lui une véritable école de photographie. Il reçoit des étudiants sur une période de neuf mois dans sa maison de Bonnieux, pour une vie d’atelier et de partage, enseignant l’esthétique autant que la technique, et notamment ses découvertes et expériences dans le domaine du tirage.
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Raphaël Neal est passionné de cinéma. Il est acteur, réalisateur et photographe.
Une triste expérience de deuil et une sale épreuve de harcèlement sur un film l'ont conduit à créer ces images parues dans le livre "Hollywood Nightmares"
"À l'automne 2020, j'ai vécu simultanément deux drames personnels : le décès brutal d'un parent atteint d'une malade neurodégénérative
et une désastreuse expérience professionnelle en France sur un film de cinéma. À mon retour à Londres, astreint à un nouveau confinement,
je me suis lancé dans une série d'autoportraits, sans m'apercevoir tout de suite que se dessinait un travail autour d'un deuil double :
la disparition d'un proche ainsi que celle d'une certaine vision - sans doute naïve - de la production cinématographique".
Hollywood Nightmares est une série de 42 autoportraits du photographe et réalisateur franco-britannique Raphaël Neal, inspirée par les portraits d’actrices
et d’acteurs de l’âge d’or du cinéma hollywoodien et européen des années 1930 à 1950, dont il est un collectionneur passionné.
Fidèles à l’esthétique presque liturgique qui baignait ces icônes du 20e siècle dans une lumière glorieuse, les photographies de Raphaël Neal sont pourtant dérangeantes. Quelque chose ne s’est pas passé comme prévu. Quelque chose a dérapé. La mort, la violence et la démence hantent ces images.
Les photographies, mises en scènes avec un magistral soin du détail, chez lui ou en studio, sont agrémentées de touches horrifiques, tantôt sautant aux yeux, tantôt plus discrètes. Derrière l’éclat des costumes, le vernis du glamour, les faux-cils et les paillettes, une dramaturgie grinçante se joue. De ces situations scabreuses, les personnages, visage confus, affectant un détachement froid, ne paraissent pas s’inquiéter. La douleur est niée. L’horreur est normale.
Les personnages sont des victimes arrivées tout en haut les mains sales, s’oubliant dans une illusion de grandeur créée de toutes pièces par les producteurs les plus cyniques du monde du cinéma.
Raphaël Neal est distribué par l'Agence VU.
Le livre est accompagné d’un long texte sous forme d’entretien d’Alice Zeniter, qui connaît bien le travail de Raphaël Neal (l’écrivaine avait déjà écrit un texte
en accompagnement de ses photographies dans De qui aurais-je crainte ?) ; elle était aussi coscénariste du film que Raphaël Neal a réalisé en 2015, Fever.
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C'est un beau cadeau que ce dernier album de RSF. Vous découvrez l'oeuvre de Martine Franck qui a souvent été "l'épouse d'Henri Cartier-Bresson", au lieu d'être juste photographe.
A la fin de l'ouvrage, vous lirez des textes en hommage à Christophe Deloir, secrétaire générale de RSF depuis 2012, décédé brutalement le 8 juin 2024.
L'album coute 12,50 euros et il est essentiel pour l'association REPORTERS SANS FRONTIERES puisque le produit des ventes représente 30% de son budget global.
Je vous lis un texte de CLara Bouveresse à propos de Martine Franck et je vous laisse avec ce 77 ème album de la collection 100 photos pour la liberté de la presse.
L'album est également en vente ici.
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L'une des rares galeries indépendantes en France ferme à la fin de l'année, dans quelques jours. C'est la galerie Le Réverbère à Lyon.
Le 21 septembre était donc le vernissage de la dernière exposition : "Histoire(s) sans fin". J'y suis allée.
Tous les photographes étaient présents.
Jaques Damez et Catherine Derioz, les galeristes qui étaient évidemment là.
J'ai essayé de me frayer un chemin entre les photos, la familles, les amis, les photographes et avec mon micro j'ai recueilli des paroles.
Le lendemain matin, je les ai retrouvé au petit déjeuner, les voix sont un peu fatiguées, les mots parfois se bousculent.
Voici donc Arièle Bonzon représentée par la Galerie depuis 1982.
Vous pourrez découvrir ici son parcours et son travail, Catherine Dérioz l'appelle "la mascotte".
Pour moi c'est encore une découverte dans ce dernier vernissage de la galerie Le réverbère.
"Histoires sans fin" jusqu'au 28 décembre 2024.
Dans cet échange à la Galerie Le Réverbère, Arièle Bonzon vous parle de 3 séries, voici les titres :
Chère Absente. Épiphanies & Fondations, 1993-1994
• Épiphanies
Tirages baryté, granit noir, verre clair et plomb.
• Fondations
Fondation I : Polaroids & schistes.
Fondation II : Baryté & ardoises.
Pièces uniques.
——
Équinoxe d’automne, 1995-1996
Épreuve photographie sur papier baryté.
Technique mixte.
Pièces uniques
L'exposition collective "Histoire(s) sans fin" jusqu'au 28 décembre 2024.
Bonne écoute !
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L'une des rares galeries photo indépendante en France ferme fin décembre 2024, dans quelques jours c'est la galerie Le Réverbère à Lyon.
Voici les artistes qu'elle représente :
Frédéric BELLAY
Arièle BONZON
Dirk BRAECKMAN
Pierre CANAGUIER
Thomas CHABLE
Serge CLÉMENT
Beatrix VON CONTA
Jacques DAMEZ
François DELADERRIÈRE
André FORESTIER
Lionel FOURNEAUX
Rip HOPKINS
William KLEIN
Géraldine LAY
Baudoin LOTIN
Jean-Claude PALISSE
Philippe PÉTREMANT
Bernard PLOSSU
Marc RIBOUD
Denis ROCHE
Yves ROZET
Le 21 septembre était donc le vernissage de la dernière exposition : "Histoire(s) sans fin". J'y suis allée.
Tous les photographes étaient présents.
Jaques Damez et Catherine Derioz, les galeristes étaient évidemment là.
J'ai essayé de me frayer un chemin entre les photos, la familles, les amis, les photographes et avec mon micro j'ai recueilli des paroles.
Le lendemain matin, je les ai retrouvé au petit déjeuner, les voix sont un peu fatiguées, les mots parfois se bousculent.
Frédéric Bellay vous raconte son lien avec Le Réverbère.
Sa biographie est là !
"Histoire (s) sans fin, l'exposition collective de la galerie est ouverte jusqu'au 28 décembre 2024.
Ce podcast "Sur le vif" est sur Tipeee, avec le lien ICI pour soutenir ce travail.
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L'une des rares galeries indépendantes en France ferme à la fin de l'année, dans quelques jours, le 28 décembre. Elle est dirigée depuis 45 ans par Catherine Dérioz et Jacques Damez : la galerie le Reverbère à Lyon.
Le 21 septembre 2024 était donc le "dernier" vernissage de cette galerie. J'y suis allée.
Tous les photographes étaient présents.
J'ai essayé de me frayer un chemin entre les photos, la familles, les amis, les photographes et avec mon micro j'ai recueilli des paroles.
Serge Clément est québécois, il est représenté par la galerie depuis 2001.
Et voici le texte qui accompagne cette expositions collective, la dernière !galerie le reverbère
"45 ans d’engagement en couple pour la photographie, 43 ans de galerie dont 35 au 38 rue Burdeau à Lyon : une incroyable aventure vécue
intensément avec ses hauts et ses bas, ses fous rires et ses colères, ses rencontres fabuleuses avec des artistes et des collectionneurs qui ont été au cœur de tous nos débats et états d’âme !
Et puis, 20 ans après l’ouverture, l’arrivée des assistant(e)s qui nous ont offert leur énergie, leurs compétences et ont accompagné cette utopie.
Ouvrir, hors Paris, en 1981, une galerie indépendante consacrée uniquement à la photographie contemporaine dans tous ses « états » et la
garder ouverte pendant 4 décennies étaient un pari fou mais gagné !
Enfin presque... car depuis une dizaine d’années le marché a beaucoup changé : il s’est codifié, « financiarisé » et concentré dans les mains
d’un certain goût international qui ne permet plus la même liberté d’action et de choix.
Nous avons tant aimé les 15 premières années de Paris Photo où galeristes, photographes, journalistes, institutionnels faisaient communauté
avec l’équipe de la foire (merci à Rick Gadella et Valérie Fougeirol) grâce à des échanges confiants et libres, tous tendus vers un seul et
même but : partager notre passion pour la Photographie avec les collectionneurs pionniers ou les amateurs curieux et cultivés.
Nous étions plus brouillons peut-être mais créatifs, généreux et ouverts aux débats parfois musclés ! Petit à petit chacun a dû choisir sa
« place ». La langue de bois s’est installée, les discours de l’art contemporain se sont appauvris et le tout culturel a gagné du terrain...
Malgré notre réputation, nos commissariats payés et partagés avec les artistes pour des expos hors les murs ainsi que nos prestations
intellectuelles se sont amenuisés pour quasi disparaitre après le Covid et nous obligent aujourd’hui à fermer la galerie et arrêter sa
programmation à la fin de l’année 2024. La suite de ce texte est sur le site de la Galerie Le Réverbère....
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Bonjour ou Bonsoir,
Je vous fais un message pour vous dire ce qu'est TIPEEE et pourquoi j'en parle parfois.
Merci d'être là, merci d'écouter, de partager "sur le vif" et de l'évaluer sur les plateformes avec une ou deux étoiles (ou plus :-))
Mercredi 11 décembre 2024 trois nouveaux épisodes seront en ligne.
Bonne écoute !
Brigitte
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Avoir son agenda à portée de main est utile en ce moment pour rencontrer Sylvie Bonnot (représentée par Le Hangar à Bruxelles), la preuve :
Ses expositions
- Prochainement : La photo à tout prix, Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, Paris. 10 nov 2024 - 30 mars 2025. Commissariat : Héloïse Conesa.
- En cours : Un monde en mue, solo show A PPR OC HE X Réseau LUX, Paris, 6 nov - 8 déc 2024. Commissariat : Emilia Genuardi
- En cours : Apparitions, exposition de lancement de la galerie du Hangar, Bruxelles (BE). 14 nov - 21 déc 2024. Commissariat : Hangar Team
- En cours : Membranes, exposition de restitution de la résidence Adhex x Interface, avec les soutiens de l'entreprise et du ministère de la Culture (Dispositif Artistes en entreprise). 19 Nov - 19 déc 2024. Commissariat : Frédéric Buisson
- En cours : En lisière, Centre d'Art d'Ugine, 21 septembre - 18 décembre
Commissariat : Marie Bondy, Héloïse Conesa & Emmanuelle Hascoët
- Récemment : Demain est un autre jour, Musée Nicéphore Niépce. 29 juin - 29 septembre 2024. Commissariat : Sylvain Besson
- Récemment : UNIQUE, Beyond photography, Hangar, Bruxelles (BE). Avril - juin 2024. Commissariat : Hangar Team
- Récemment : Décoller - Atterrir, solo show, Château de Tours, 28 juin - 01 décembre 2024. Commissariat : Hélène Jagot
Presse / Publications :
- Tout juste paru : Livre photo L'Arbre-machine, un monde en mue, Sylvie Bonnot, éditions Loco, Paris
- Shortlist du NADAR 2024 - Gens d'Images
- En cours : Forêts épidermiques, article de Michèle Warnet sur L'Arbre-machine >> Les Échos
- En cours : À lire : Fabien Ribéry sur L'Intervalle, texte sur le livre L'Arbre-machine, un monde en mue, Sylvie Bonnot, éditions Loco.
- En cours : À écouter : ITW avec Anne-Frédérique Fer, Décoller-Atterrir solo show au Château de Tours, sur France Fine Art
- Récemment : Lancement du livre L'Arbre-machine, un monde en mue, éditions Loco, à La Comète, Paris.
- Récemment : Rencontres d'Arles : Arles Books Fair X éditions Loco / L'Arbre-machine, un monde en mue, Sylvie Bonnot, Collège St-Charles, Arles
- À lire ou à relire : Portfolio Houle sentimentale, texte d'Éric Karsenty, Fisheye magazine #64
Résidence :
- Prochainement : Lauréate Elles & Cité, programme de la Cité Internationale, avec le soutien du ministère de la Culture, ADAGP & Neuflize OBC, Paris, 2025 :
Je lui ai donc donné rendez vous à la Poste Cordier, à Paris, là ou s'est installé le Réseau Lux jusqu'au 8 décembre. Et sur fond de murs rouges, elle me parle de son travail photographique et de la sylviculture.
Et puisque la présidente du Réseau Lux, Sylvie Hugues, est dans les lieux et qu'elle dirige aussi le Festival du Regard à Cergy-Pontoise, elle nous raconte la programmation de son festival et ses souvenirs dans mon émission sur France Inter. C'est vraiment "SUR LE VIF".
Sylvie Bonnot évoque Balthazar Burkhard, il est ici.
Son livre " L'arbre-machine" est aux éditions LOCO.
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Michel Slomka est un photographe de l'Agence Myop.
Je découvre son travail pour la première fois et je suis fortement marquée.
Il s'attaque à cette question "Comment photographier la disparition".
"Tout entier, tu es tissé de ce qui s'est tu"
Il part d'un lieu où en apparence, il n'y a plus rien : Birkenau. C'est une zone de bois et de champs.
Mais, et par exemple, le rail existe encore dans la végétation, comme oublié sur une zone de 500 mètres, il perce au présent.
Le passé demeure, il ne disparait pas.
Le passé est présent de manière fragmentaire, cachée. Ce sont ces fragments du passé que Michel Slomka nous restitue dans "Birkenau, une écologie de la mémoire".
"Le pays entier esr devu un pays de cendres"
Dans ce "Sur le vif" réalisé dans la salle d'exposition, LA GALERIE DU CROUS DE PARIS, pendant Photo Saint Germain, Michel Slomka vous parle du projet, comment il l'a réalisé, pourquoi et à la toute fin il évoque le statut du livre photo en 2024. Il aimerait qu'une maison d'édition qui ne soit pas spécialisée en photographie prenne à bras le corps le projet car les mots du livret sont aussi importants que les photos.
"Tu es notre désert et nous te savons peuplé"
Le photographe salue CADRE EN SEINE et son tireur Vincent.
Il remercie bien sûr le CNAP qui a soutenu le projet et produit l'exposition.
Commissariat : Pascal Beausse et Aurélia Mercadier.
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Début septembre, je suis allée découvrir ZONE I. Dans l'une des expositions, une jeune femme m'a accostée :
"Bonjour, je suis Jérômine Derigny, photographe et je fais partie du Collectif Argos, un jour quand vous aurez le temps, j'aimerais bien vous parler de notre travail".
Effectivement, je ne connaissais pas bien ce collectif, alors un mois plus tard, j'ai rencontré Jérômine à l'Académie du Climat à Paris.
Aujourd'hui je vous propose d'écouter cette rencontre "sur le vif", à l'heure de la 29e conférence sur les changements climatiques organisée par les Nations unies, à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024.
Jérômine Derigny vous raconte son travail sur le dernier projet du Collectif Argos, Océan et climat, le boomerang, et le fonctionnement de ce groupement (crée en 2001) de photographes et de rédacteurs. Elle parle aussi de son métier au quotidien.
Il y a 20 ans, le premier gros projet du Collectif Argos naît : Réfugiés climatiques.
Le dernier : OCEAN ET CLIMAT, LE BOOMERANG.
Du 16 septembre au 21 octobre 2024, le Collectif Argos a exposé sur les quais de Seine à Paris cette dernière série documentaire consacrée aux conséquences du dérèglement climatique sur l’océan et les populations.
Ce projet des journalistes et photographes du Collectif Argos réunit dix reportages réalisés en France, sur le territoire hexagonal et en Outre-mer, aux États-Unis, au Mexique, en Mauritanie, ou encore en Espagne.
Vous pouvez prendre la mesure du travail de ce collectif, photographes et rédacteurs en allant ici ou lors d'une prochaine exposition, à l'UNOC par exmple, à Nice au mois de Juin 2025,
(UNOC : Conférence des Nations Unies sur l'Océan).
Et un livre est en préparation aux éditions de Juillet.
SUR LE VIF peut être soutenu ici.
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La vie nous réserve de belles surprises dans la photographie et la radio.
J'ai toujours regretté de ne pas avoir interviewé Julien Daniel pour regardez Voir sur France Inter.
Mais nous nous sommes rencontré autrement lors du festival Les Promenades Photographiques de Vendôme, il y a quelques années, et à l'Ecole des métiers de l'Information à Paris.
Nous nous sommes croisés lors de vernissages, il m'avait alors parlé de son projet : Jeunesse (s). En ce mois de novembre, le live sort. Jeunesse (s) aux éditions de Juillet.
La postface est signée Irène Jonas (Agence Révélateur).
Alors sur le vif est en route pour vous, avec ce talentueux photographe, dans 5 pays dont les dirigeants (présidents ou premiers ministres) sont restés au pouvoir ces deux dernières décennies. La Russie de Vladimir Poutine, l’Allemagne d’Angela Merkel, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, le Rwanda de Paul Kagame, et l’Israël de Benjamin Netanyahou… Portraits et paysages urbains dialoguent et questionnent les politiques, les sociétés et les constructions des identités.
La génération Z vous parle et vous regarde.
Julien Daniel fait partie de l'Agence MYOP.
Autre livre d'un photographe de cette agence:
Notre famille afghane d'Olivier Jobard
Vous pouvez soutenir ce podcast ici.
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J'ai rencontré une première fois Marília Destot aux festival du Regard en 2021. Elle montrait une série LA PROMESSE qui est un livre aux éditions Filigranes.
Elle revient en France pour exposer une nouvelle série "THE JOURNEY" à la Galerie Ségolène Brossette dans le parcours PHOTO ST GERMAIN et à l'occasion de
la Saison de la Lituanie 2024 en France.
Je suis allée la rencontrer dans sa galerie à Paris pour l'entendre sur cette recherche photographique The journey, un voyage poétique et mémoriel vers ses origines juives lituaniennes.
Je vous propose de l'écouter et d'aller vite voir son travail qui est exposée encore quelques jours. Elle vous donne les dates et les rdv en fin de rencontre !
Exposition du 31 octobre au 23 novembre 2024
Du mercredi au samedi de 14h à 19h
Vernissage Mercredi 30 octobre 2024 de 18h à 21h, en présence de l’artiste
Lecture de Johanna Korthals Altès Samedi 16 novembre à 17h
Rencontre avec Marilia Destot Samedi 23 novembre de 16h à 18h
Une exposition présentée dans le cadre de Photo Saint Germain et de la Saison de la Lituanie en France.
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Quand j'ai appris que Jean-Louis Courtinat avait une exposition à Paris : 40 ans de photographie sociale à la Grande Chapelle de l'hôpital La Salpetrière jusqu'au 29 novembre, qu'un livre était édité chez Delpire & Co, j'ai voulu le rencontrer.
"Je suis malgré tout photographiquement timide"
Nous nous sommes rencontrés dans le Berry à l'Abbaye de La Prée qui est une propriété des Petits Frères des Pauvres.
C'est à la fois une maison de vacances et un lieu de résidence pour les artistes.
Jean louis Courtinat y vient depuis 10 ans pour donner des stages de photographie aux personnes protégées par l'association "Les Petits frères des pauvres".
Un après-midi, alors que les stagiaires font un travail d'éditing, nous nous installons pour discuter.
Prix Niepce en 1991, Jean-Louis vous parle de son travail, de Robert Delpire et de Robert Doisneau,
de Bertrand Eveno, des infirmières, des gens précaires, fragiles, de sa photographie en noir et blanc.
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L'une des rares galeries indépendantes en France ferme à la fin de l'année, la galerie Le Réverbère à Lyon, elle a 43 ans.
Chaque année, cette galerie avait son stand à Paris Photo.
Cette année, Catherine Dérioz et Jacques Damez n'y sont pas.
Ils ont décidé de fermer la galerie, contraints et forcés, fin décembre 2024.
Vous allez entendre Catherine Dérioz, la directrice qui s'exprime à ce propos,
et Jacques Damez qui nous parle plus de sa photographie.
J'ai enregistré "sur le vif" le we du 21 et 22 septembre lors du dernier vernissage. Tous les photographes étaient présents.
J'ai choisi de publier aujourd'hui le duo fondateur de la galerie Le Réverbère parce je pense à ce marché de l'art si "apparent" si "voyant" ces jours -ci avec Paris Photo qui commence jeudi 7 novembre 2024 au Grand Palais.
Vous pouvez écouter les artistes de la galerie : RIP HOPKINS, Géraldine Lay, Philippe Pétremant, Béatrix Von Conta,
ils, elles sont tous là : "sur le vif".
Après cet épisode, 3 autres conversations seront diffusés avec Arièle Bonzon, Serge Clément et Frédéric Bellay.
Un grand merci à Laure Abouaf et Alice Creux.
Catherine Derioz cite :
La plateforme d'Ericka Weidmann : 9 Lives
Marine Lefort pour le podcast : les Voix de la Photo
Christine Coste pour Le Journal des Arts
Jacques Damez cite :
Le Pangolin à Marseille
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L'une des galeries historiques en France ferme à la fin de l'année. C'est une Galerie INDEPENDANTE depuis 45 ans dirigée par Catherine Dérioz et Jacques Damez :
La galerie le Réverbère à Lyon.
Le 21 septembre 2024 était donc le "dernier" vernissage de cette galerie. J'y suis allée.
Tous les photographes étaient présents.
J'ai essayé de me frayer un chemin entre les photos, la familles, les amis, les photographes et avec mon micro j'ai recueilli des paroles.
Philippe Pétremant est à son tour sur les marches de l'escalier, il vous raconte son aventure avec la galerie.
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La Galerie Le réverbère tient sa dernière exposition jusqu'au 28 décembre 2024 alors je tends mon micro "Sur le vif" à de nombreuses personnalités qui sont là pour le vernissage le 21 septembre 2024.
Vous avez peut-être déjà écouté Rip Hopkins et Géraldine Lay.
Je vous présente aujourd'hui Béatrice Von Conta. J'ai dans ma bibliothèque un très beau livre de ses photographies :
Glissement de terrain aux éditions LOCO, mais je ne l'avais jamais rencontrée.
Cet échange se fait de façon inattendue, alors il faut essayer de se concentrer, trouver les mots essentiels, ce n'est pas aisée pour quelqu'un de discret comme l'est cette photographe, avec un micro qui n'apaise pas l'esprit !
L'un de ses mots clés est rencontre, j'espère que ses paroles vous donneront envie d'aller regarder son travail si vous ne la connaissez pas.
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Emilia Genuardi fut agent de photographes, directrice artistique d'une galerie, elle est collectionneuse.
Elle vous raconte ici pourquoi elle a crée 3 salons.
Tous les renseignements, dates, artistes sur sur ces liens.
Elle fait parti du tout nouveau réseau LUX.
a ppr oc he : les artistes exposés :
01 Daniel Bourgais [FR] Galerie Data [FR]
02 Alessandra Calò [IT] Lab 1930. Fotografia contemporanea [IT]
03 Isabelle Chapuis [FR] Analix Forever [CH]
04 Alexandre Dupeyron [FR] Galerie du Jour Agnès b. [FR]
05 Hiền Hoàng [VN] MUCHO MAS! [IT]
06 Sara Imloul [FR] Hopstreet Gallery [be]
07 Benoît Lefeuvre [fr] Porte B [fr]
08 Sandrine Marc [fr] Résidence PICTO LAB [fr]
09 Jackie Mulder [nl] Janknegt Gallery [nl]
10 Inês D’Orey [pt] Galeria Presença [pt]
11 Homayoun Sirizi [ir] Ag Galerie [ir]
12 Jesse Wallace [fr] Écho 119 [fr]
13 Elles Walschaerts [be] Nationale 8 Gallery [be]
14 Susanne Wellm [dk] Galerie XII [FR, us]
15 Antoine De Winter [be] Hangar Gallery [be]
16 Avec la participation de PODA, La Petite Œuvre d’Art [fr
a ppr oc he extended C'est
Lionel Bayol-Thémines [FR]
Daniel Bourgais [FR]
Brodbeck & de Barbuat [FR]
Albertine Meunier [FR]
Edouard Taufenbach & Bastien Pourtout [FR]
Événements satellites
Sylvie Bonnot [FR] — a ppr oc he × Réseau Lux
Juliette-Andrea Elie [FR] — a ppr oc he × Drawing Hotel
Ce podcast a besoin de votre soutien, évaluez-le, partagez-le et allez voir sur Tipeee.
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"Disperser l'horreur pour en proposer une forme poétique et aller vers une quête de délivrance"
Ce fut une joie réelle de rencontrer Jean-Michel André. J'avais beaucoup aimé son travail "BORDERS" exposé aux Rencontres d'Arles en 2021. Les photos sont restés ancrées dans ma mémoire. Le livre est édité chez Actes Sud.
Il publie aujourd'hui un livre "Chambre 107" à nouveau aux éditions Actes Sud.
Je ne le connais pas mais les réseaux sociaux ont du bon, je lui écris, il me répond et nous nous rencontrons.
Entre temps, j'ai lu le livre. C'est un magnifique travail lié à son histoire personnelle : l'assassinat de son père dans un hôtel à Avignon.
Jean Michel André avait 7 ans, il dormait dans la chambre d'à coté. Dis comme cela, cela sonne comme un horrible fait divers. Mais ce que ce photographe de 48 ans a composé avec sa photographie et les documents qu'il a consulté, exploré, travaillé pour fuir le pathos est magnifique.
C'est un travail de création, de réappropriation de ce drame, de son drame. Le fait divers s'efface sur la surface du papier photographique
Avec Chambre 207, il se déleste d'un poids énorme.
Des anges gardiens viellent sur lui pour ce projet qui a mis du temps à voir le jour :
et bien sur Actes Sud qui édite le livre.
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Connaissez vous Valérie Cazin ?
Connaissez vous la Galerie Binôme à Paris .
Connaissez vous Manifesta à Lyon ?
Connaissez vous les artistes présentés par Valérie Cazin à Manifesta ?
Si vous répondez au moins 1 fois non à ces 4 questions, vous écoutez cet épisode et ensuite vous répondrez oui partout !
Voici les liens des artistes dont parle Valérie Cazin
Tony Garnier et son projet utopique à Lyon.
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Connaissez vous Valérie Cazin ?
Connaissez vous la Galerie Binôme à Paris .
Connaissez vous Manifesta à Lyon ?
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Les artistes de la galerie sont dans ce lien.
Valérie Cazin parle de Claude Cartier
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