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Alors que l'individualisme a été aux origines du déclin de Gênes au XVe siècle, l'individualisme est aussi et paradoxalement à la source de son renouveau. C'est en effet dans une période de crise marquée par la fin de son débouché oriental - lié à la chute de Constantinople - qu'elle met en place les ferments d'une société capitalistique et financiarisée. Elle part aussi à la découverte de nouveaux espaces et territoires. Dans ce deuxième volet consacré à Gênes, Fabien Lévy décrit la renaissance d'une société tournée vers le monde, capable de trouver en elle les ressources afin de rayonner autrement. En s'organisant et en se rationalisant, Gênes, par son cosmopolitisme nous apparaît comme une des grandes exceptions d'une société européenne elle-même en transformation.
L'invité : docteur en histoire médiévale (Paris IV) et agrégé, Fabien Lévy est chargé de cours à l'université de Savoie-Mont-Blanc, membre associé du laboratoire LLSETI et enseignant au lycée international Ferney-Voltaire. Spécialiste de Gênes, et notamment de ses relations avec la France, il est l’auteur de L'Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial (XIVe-XVIe siècles) paru chez Passés composés (320 p., 24€).
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“La propriété, c’est le vol !” Cette formule, issue de Qu'est-ce que la propriété ? publié en 1840, est sans doute l’héritage le connu de Pierre-Joseph Proudhon. Penseur et auteur socialiste majeur du XIXe siècle, il a choisi la provocation comme arme de prédilection pour critiquer l’État, la religion et le capitalisme, en plein essor avec la révolution industrielle. D'abord admiré, puis détesté par Karl Marx, Proudhon a produit une pensée radicale, anarchiste, qui le conduit derrière les barreaux et le condamne même à l’exil sous le Second Empire.
Au-delà des provocations, ses écrits, complexes et innovants, posent les prémices du mutuellisme et de l’économie politique. Il est le premier à se revendiquer anarchiste, tout en souhaitant l’ordre. Défenseur de la révolution, il s'inquiète toutefois des mouvements insurrectionnels de 1848. Il s’affirme comme socialiste, mais pas anti-bourgeois. Critique de la démocratie représentative de la IIe République, il en devient pourtant député ! Son œuvre vise l’émancipation des individus, leur liberté et leur égalité, mais comporte des propos misogynes. Pour comprendre sa pensée inclassable et à première vue contradictoire, l’historienne Anne-Sophie Chambost analyse son œuvre au regard du contexte historique que le penseur a traversé.
L’invitée : Historienne de la pensée juridique, professeure des universités à Science Po Lyon, Anne-Sophie Chambost est une spécialiste de Pierre-Joseph Proudhon, auquel elle a consacré de nombreux ouvrages. Elle publie sa biographie aux éditions Dunod : Proudhon, l’enfant terrible du socialisme (400 p., 11,90 €).
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Qui a dit que la croisade n'avait rien rapporté à personne ? De fait, elle est aux sources de la puissance économique génoise, située au carrefour de l'Orient et de l'Occident. C'est parce que son territoire, la Ligurie, est une terre pauvre qu'elle a cherché sur les mers ses ressources.
Au cours de ce premier volet d'une nouvelle série de nos Cours d'Histoire qui lui est consacré, l'historien Fabien Lévy décrit les origines de cette puissance qui a fait dire à Pétrarque au XIVe siècle : « Tu verras une cité royale, adossée à une colline alpestre, superbe par ses hommes et par ses murs, dont le seul aspect indique qu’elle est la maîtresse de la mer. » Or, cette puissance est mise à mal, non seulement à cause des dominations étrangères, mais aussi de l'individualisme qui gangrène sa propre société.
L'invité : docteur en histoire médiévale (Paris IV) et agrégé, Fabien Lévy est chargé de cours à l'université de Savoie-Mont-Blanc, membre associé du laboratoire LLSETI et enseignant au lycée international Ferney-Voltaire. Spécialiste de Gênes, et notamment de ses relations avec la France, il est l’auteur de "L'Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial (XIVe-XVIe siècles)" paru chez Passés/Composés (320 p., 24€).
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Se préparant à monter sur le trône de France, il participe aux négociations pour régler la Succession d'Espagne aux côtés de son grand-père, Louis XIV. Il se rend sur le champ de bataille en Flandre en 1708, mais se révèle peut habile pour le commandement militaire et peine à s'affirmer face au duc de Vendôme.
Le duc de Bourgogne dispose d'une personnalité consensuelle et soucieuse d'exercer la justice, selon le modèle de Saint Louis. Cela ne lui vaut pas toujours l'admiration de la cour de Versailles, au sein de laquelle il faut employer son caractère à s'affirmer pour se faire une place. La grande dévotion du duc ne plaide pas non plus en sa faveur. On dit de lui qu'il est dévot et influençable.
Le duc est marié le 7 décembre 1697 à la jeune princesse Marie-Adélaïde de Savoie, en vertu du traité qui mettait fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Le couple donne naissance en 1710 au futur Louis XV, assurant ainsi la continuité dynastique.
Malgré cette belle union et l'application du duc à exercer le pouvoir, la mort emporte les deux époux à quelques jours d'intervalle. La princesse meurt des suites d'une infection buccale le 12 février 1712, et il est fort probable que le duc succombe à la peine de son cœur.
L'auteur : Jean de la Rochefoucauld, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est actuellement administrateur parlementaire au Sénat. Il vient de publier Le Duc de Bourgogne. Portrait du duc qui ne fut jamais roi, (Perrin, 2025, 384 p. 24 €).
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Dans l'histoire de l'histoire de l'Antiquité, Juba II, roi numide, fait figure d'exception. En effet, son règne a duré pas moins de 50 années, ce qui est bien évidemment considérable. Cependant, la particularité de ce règne est qu'il fut placé sous la dépendance de Rome depuis les fameuses guerres puniques et la chute de Carthage en 146 av. J.-C. Après la guerre de Jugurtha (112-105 av. J.-C.), Rome étend son influence vers la Numidie et la Maurétanie, régions correspondant à l’est de l’Algérie et au nord du Maroc actuels. La Numidie orientale est annexée en 46 av. J.-C. par Jules César, formant la province d’Africa Nova.
Dans ses bagages, César ramène le fils de Juba Ier, le jeune Juba II. Jeune captif, il est élevé en prince, s'imprégnant de la culture romaine mais aussi hellénique, aux côtés de l'empereur Auguste. Devenu adulte, Juba II revient en Numidie, dont il devient roi.
L'invitée : Stéphanie Guédon est professeure d'histoire romaine à l'université de Nantes et spécialiste de l'histoire ancienne du Maghreb. Ses recherches portent sur le passé romain de l'Afrique et l'héritage de l'antiquité au Maghreb. Elle vient de publier aux Belles Lettres Juba II. L'Afrique au défi de Rome (256 p., 19,50 €).
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Véritable choc traumatique, la rencontre des Amérindiens avec les Espagnols a lieu à un moment particulier de l'histoire impériale des Incas : celui du conflit entre les deux frères Huascar et Atahualpa pour la succession de Huayna Capac. Cette guerre, qui dure trois ans (1529-1532), facilite naturellement les desseins de domination espagnols. La mort d'Atahualpa en 1537 et la prise de Cusco constituant lors dès un tournant de la conquête. Pourtant, voir dans cette conquête une rupture entre un monde d'avant et un monde d'après est une thèse remise en cause par une historiographie distinguée, au contraire, les éléments de continuité.
L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l'art, professeur à l' université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècle. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes. (Tallandier, 528p., 29,50€).
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Invisibilisées par l’historiographie et négligées dans les sources, les reines et princesses médiévales sont longtemps restées au second plan. Pourtant, entre 1137 et 1226, dans un contexte de rivalité entre l’empire des Plantagenêts et le royaume de France, c’est bien une femme qui a inversé le rapport de force entre les deux royaumes ! Aliénor d’Aquitaine a été successivement reine de France, puis après son divorce d'avec Louis VII, reine d'Angleterre.
Outre la célèbre Aliénor, qu'en est-il de la vie des autres reines et princesses oubliées ? Pouvaient-elles régner sur leur fief ? Ont-elles joué un rôle lors des croisades qui ponctuent la période ? Au micro de Storiavoce, Gaëlle Audéon fait le récit de leur vie parfois grandiose, souvent violente, pour leur redonner toute leur place dans le jeu politique médiéval des XIIe et XIIIe siècles. Le mariage des princesses est effectivement un outil diplomatique et stratégique essentiel pour renforcer une assise territoriale, forger des alliances ou mettre fin à un conflit. Engagées en noces, parfois avant même l'adolescence, ces princesses sont sommées de fournir un héritier à leur époux, alors même que les règles de succession capétiennes n’interdisent pas aux femmes de gouverner...
L’invitée : Essayiste médiéviste et spécialiste de la dynastie capétienne, Gaëlle Audéon s'intéresse particulièrement à l’histoire politique des femmes de pouvoir. Elle publie aux éditions Perrin : Reines et princesses au temps des Capétiens. D’Aliénor d’Aquitaine à Blanche de Castille. (400 p., 24 €).
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L'empire le plus vaste de l'Amérique du Sud précolombienne avait pour centre la fameuse ville de Cuzco. Entouré d'un conseil, le souverain était considéré à la fois comme un homme et comme un dieu. Les guerres de succession étaient terribles et pouvaient affaiblir la gouvernance de l'Empire des quatre quartiers, comme on l'appelait à l'époque. Comment étaient précisément dirigés ces quatre "quartiers" ? Les régions étaient-elles autonomes ou soumises à une forte centralisation ? Dans ce cadre, la société était-elle figée, ou au contraire, en mouvement avec des échanges et des migrations ? Comment l'administration gérait-elle cet ensemble, et que nous disent les fameux "quipus" de cette administration ? Dans ce deuxième volet de nos Cours d'Histoire consacrés à l'Empire inca, l'historien Peter Eeckhout nous plonge dans cette civilisation perdue.
L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l'art, professeur à l'université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècle. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes. (Tallandier, 528p., 29,50€).
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Issu de la branche cadette de la famille Bourbon, Louis-Philippe d'Orléans naît en 1747. Sous le règne de Louis XV, il réalise ses premières expériences en politique. Cependant, il ne trouve pas la reconnaissance souhaitée de la part de la branche aînée et cultive une forme de rancœur à son encontre, comme en témoignent ses mauvais rapports avec Marie-Antoinette.
Lorsque l'on découvre plus en détail sa personnalité, Louis-Philippe, surnommé Philippe Égalité, apparaît comme un homme ambitieux et soucieux de traduire en décisions politiques son goût pour la liberté. En ce sens, il est particulièrement admiratif du libéralisme anglais. Très ouvert aux idées nouvelles, il s'engage dans la franc-maçonnerie et devient maître du Grand Orient de France. Philippe Égalité est avant tout un homme de son temps, marqué par l'avènement de la bourgeoisie comme catégorie sociale et économique désireuse de faire entendre sa voix dans la sphère politique.
L'auteur : Raphaël Dargent, historien et professeur à Strasbourg, a écrit plusieurs ouvrages, dont une histoire de la reine des Français, Marie-Amélie, la dernière reine, ainsi qu'une biographie de Napoléon III. Il vient de publier Philippe Égalité. Le Prince de la Révolution, (Tallandier, Paris, 2025, 528 p. 25€90).
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L'Empire des quatre quartiers, ou Tahuantinsuyu : tel était le nom de l'Empire inca qui, aux XVe et XVIe siècles, domina les peuples de toute une partie de l'Amérique du Sud. Au cours de ce premier volet d'une nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historien et archéologue belge Peter Eeckhout évoque les origines de cet empire où se mêlent mythologie, cosmologie et conquêtes. Comment faire précisément la part entre le mythe et la réalité ? Quelles sont les grandes étapes de cette construction impériale ? La conquête est-elle uniquement militaire ? Peut-on associer l'impérialisme inca à une forme de colonialisme ? Comment les stratégies de pouvoir s'adaptent-elles aux situations ?
L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l’art, professeur à l’université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècles. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes chez Tallandier (528p., 29,50€).
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Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Français ont sauvé et protégé des Juifs menacés de déportation.
Plus de 4 200 Français ont été reconnus "Justes parmi les nations" par l'institut israélien Yad Vashem. Il s'agit d'un titre qui récompense leurs actions, réalisées le plus souvent au péril de leur propre vie, par des hommes et des femmes d'horizons variés.
Qui étaient ces "Justes" qui se sont opposés à la politique génocidaire du régime nazi ? Comment sont-ils parvenus, en pleine Occupation et dans la France du régime de Vichy, à protéger des familles et des enfants juifs ? Des membres des clergés catholiques et protestants aux instituteurs, en comptant également les commerçants et les paysans, nombreux sont les visages des acteurs qui se sont impliqués personnellement pour préserver des vies.
Leur histoire met en lumière le revers de cette période, dont la mémoire retient en premier lieu les atrocités. Dans des temps troublés, les réseaux de solidarité, les diplomates, les associations et les
congrégations religieuses ont su déployer leurs forces pour venir en aide aux plus menacés. Les enfants juifs ont fait l'objet de toute leur attention et ont été protégés dans de larges proportions. 86% d'entre eux ont survécu grâce à leur placement dans des familles, aux réseaux de passeurs, aux écoles dans lesquelles ils n'ont pas été dénoncés.
Des lieux sont devenus emblématiques de cette solidarité, notamment Le-Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire.
C'est donc la belle part de l'histoire de France que nous propose de découvrir Patrick Cabanel, historien spécialiste de l'histoire du protestantisme, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Toulouse. Il publie Histoire des Justes en France, (Armand Colin, 2012, 576 p. 11.90€).
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[Rediffusion] Porté par de nombreux historiens depuis Jacques Benoist-Méchin, le mythe d'une Wehrmacht invincible a longtemps perduré. Certes, l’armée allemande bénéficiait d’une excellence tactique, d’un encadrement de qualité et d’une grande souplesse dans l’emploi des chars et de l’aviation. Pourtant, il est essentiel de rétablir la vérité historique en s’interrogeant sur des points fondamentaux : quelle était réellement la valeur de cette armée depuis le XVIIIe siècle ? Quelle a été la contribution de l’Allemagne à l’art militaire ? Quel rôle occupaient les officiers dans l’appareil militaire ? Et comment faut-il interpréter les victoires de la Wehrmacht en Pologne (1939) et en France (1940) ?
Dans cette émission, l’historien Jean Lopez revisite ces questions et apporte un éclairage nouveau, mettant ainsi un terme à la légende de la première armée du monde.
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[Rediffusion] La Seconde Guerre mondiale demeure un conflit entouré de mythes et d’interprétations multiples. Dans cet épisode, l’historien Olivier Wieviorka, auteur de Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, propose un regard neuf sur ses origines, son ampleur et ses conséquences sociales et politiques.
Tout d’abord, il interroge les racines du conflit : faut-il les chercher dans le traité de Versailles, ou s’inscrivent-elles dans une vision plus large, comme l’évoquait le général de Gaulle en parlant d’une nouvelle « guerre de Trente Ans » ? Existe-t-il une continuité entre Guillaume II et Hitler ? Quelle fut la portée réelle de la politique d’appeasement, et en quoi l’échec de la sécurité collective a-t-il rendu la guerre inévitable ? Une action préventive aurait-elle pu empêcher la catastrophe ?
Au-delà de ces questions, Olivier Wieviorka explore la nature même du conflit. Peut-on réellement parler de « Seconde Guerre mondiale » ? Si l'expression s’impose aujourd’hui, son évidence est remise en question selon les perspectives nationales et géographiques. La guerre a-t-elle touché tous les continents avec la même intensité ? À partir de quel moment acquiert-elle une dimension véritablement mondiale ? Faut-il aussi la considérer comme une guerre idéologique, opposant les totalitarismes aux idéaux universalistes des Alliés ? Enfin, quelle fut la place des pays neutres dans cette conflagration planétaire ?
Mais ce conflit ne se limite pas aux seuls affrontements militaires. Contrairement à la Première Guerre mondiale, où les sociétés civiles avaient largement soutenu leurs gouvernements, la Seconde Guerre mondiale révèle des fractures internes profondes : tensions sociales, montée du racisme, déclassement économique, oppositions politiques... L’unité nationale apparaît alors comme une illusion. Même face à l’extermination des Juifs par l’Allemagne nazie, les Alliés et les pays neutres restent passifs, malgré des informations confirmant les massacres dès 1941.
À travers cette analyse, Olivier Wieviorka déconstruit bien des idées reçues et éclaire d’un jour nouveau l’histoire de ce conflit mondial, reprenant à son compte les mots de Raymond Aron : « Les hommes font leur histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. »
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[Rediffusion] Le 14 juin 1940, l'armée allemande entre dans Paris, marquant le début de quatre longues années d’Occupation. Vue du côté allemand, cette période commence comme un rêve de puissance, nourri par les profits, l’abondance et un certain engouement pour les évasions culturelles. Pourtant, au fil du temps, l’obsession du contrôle s’installe, conduisant les occupants à un jusqu’au-boutisme meurtrier, accentué par l’enchaînement des défaites militaires.
Côté français, la peur s’impose dès les premiers jours. Après le traumatisme de l’exode, la population se retrouve soumise à des restrictions sévères, tandis que l’économie du pays est méthodiquement pillée par l’occupant. Si la collaboration politique s’avère un échec, la collaboration économique, elle, fonctionne à plein régime, ne servant que les intérêts du Reich. Dans cette émission, l’historien Éric Alary revient sur cette sombre période, entre oppression, résistance et survie.
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Pour qualifier la Palestine ottomane, l’historien Tom Segev décrit “une province reculée, sans loi ni administration. La vie s’y déroulait au ralenti, dans le carcan de la tradition et au rythme du chameau.” Pourtant, comme le reste de l'Empire ottoman, elle s'inscrit dans un mouvement de modernisation. À Jérusalem, les institutions politiques pluri-confessionnelles veillent au développement des infrastructures publiques : hôpital, pharmacie, et même une gare depuis 1892. Loin d’être une ville éternellement fragmentée depuis les croisades, Jérusalem abrite une communauté citadine dont les catégories sont fluides, mouvantes et complexes. La ville sainte vers 1900 est faite d’équilibre et de conflictualité, mais pas forcément selon les lignes de fractures actuelles.
Comment les différentes communautés religieuses, culturelles et nationales coexistent-elles et administrent-elles ensemble la vie publique ? Quel a été l'impact de la révolution des jeunes-turcs sur la ville sainte ? Comment les débuts de l'idéologie sioniste sont-ils reçu par les citadins ? Pourquoi le nationalisme palestinien émerge-t-il en opposition à l'ottomanisme ? Au micro de Storiavoce, l’historien Vincent Lemire dévoile une histoire renouvelée de Jérusalem sans fatalisme, à un moment où tout était encore possible.
L’invité : Historien spécialiste de Jérusalem et professeur à l’université Paris-est Gustave-Eiffel, Vincent Lemire travaille à la diffusion de l’histoire de la ville sainte par la publication d’une bande dessinée Histoire de Jérusalem (Les Arènes, 256 p., 27€) et par le projet européen “Open Jerusalem”, qui partage ses archives municipales en libre accès. Il a écrit Jérusalem 1900. La ville sainte à l’âge des possibles (Dunod poche, 336 p., 9€90).
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Depuis que l'histoire est découpée en tranches, la date de 476 marque généralement la fin de l'Antiquité. En effet, le 4 septembre, le chef hérulien Odoacre dépose l'empereur Romulus Augustule, âgé de 14 ans, à Ravenne. Ironiquement, ce dernier porte les noms de Romulus (fondateur légendaire de Rome) et d'Auguste (premier empereur). Cette date constitue donc la fin institutionnelle de l'Empire romain : Odoacre renvoie les insignes impériaux à Constantinople, reconnaissant l'autorité unique de l'empereur d'Orient Zénon. Or, la date de 542, à bien des égards, semble bien plus pertinente pour illustrer le passage d'une époque à l'autre. Historien de l'Antiquité, Sylvain Destephen nous décrit ce tournant à la fois politique, militaire, diplomatique, religieux et culturel.
L'invité : Sylvain Destephen est historien de l'Antiquité tardive. Il enseigne à l'Université Caen-Normandie. Il vient de publier 542 : la fin de l'Antiquité (PUF, 23 p., 16€).
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[Rediffusion] Symbole de la capitulation des démocraties française et britannique face à la montée du totalitarisme allemand, les accords de Munich, signés en septembre 1938, scellent le sort de l’Europe à la veille du chaos. Conclues quelques semaines seulement après l’Anschluss, ces négociations précipitent le continent dans l’abîme. Dans son ouvrage magistral, Munich 1938, la paix impossible, Maurizio Serra revient d’abord sur l’héritage politique laissé par la Grande Guerre. Il dresse ensuite le portrait des principaux acteurs de ce drame, dont la Tchécoslovaquie fut la victime expiatoire.
Qui était vraiment Neville Chamberlain ? Peut-on le considérer comme l’unique artisan de la politique d’apaisement envers l’Allemagne ? Quel rôle a joué la France sous la direction d’Édouard Daladier ? Comment Mussolini a-t-il su tirer parti de cette crise pour en faire son dernier succès diplomatique ? Enfin, pourquoi Hitler a-t-il abandonné le plan radical de Ribbentrop, préférant une approche plus insidieuse pour mener à bien ses ambitions expansionnistes ?
Dans cette émission, l’auteur éclaire ces questions avec une analyse fine et nuancée, offrant une nouvelle lecture de ce moment clé de l’histoire contemporaine.
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Née en Espagne en 1601, peu de jours avant la naissance de Louis XIII, Anne d'Autriche est partie à l'âge de 14 ans épouser le jeune prince afin d'entretenir les liens entre les deux royaumes de part et d'autre des Pyrénées. Sa vocation était alors de donner un héritier à la couronne de France. Le destin en décida autrement : la vie d'Anne d'Autriche est tellement riche qu'elle aurait pu être l'héroïne de plusieurs romans. Elle fut à la fois une femme rejetée par son mari, une reine soupçonnée d'intelligence avec l'ennemi, une régente absolue selon l'expression de Voltaire, et une mère aimante qui donna tout pour son fils Louis XIV dans un temps de crise : la Fronde. Le grand historien Joël Cornette lui consacre une biographie qui, "par-delà les polémiques et les dénigrements dont on l’a souvent accablée, la restitue telle qu’elle fut. En majesté."
L'invité : Professeur émérite à l'université Paris 8-Vincennes, Joël Cornette est l’auteur de nombreux ouvrages sur la France d’Ancien Régime, dont La Mort de Louis XIV (Gallimard, 2015) et une récente biographie d’Anne de Bretagne (Gallimard, 2021). Il a reçu le grand prix d’histoire de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Il vient de publier Anne d'Autriche. La régente absolue chez Gallimard, (496 p., 25,50 €).
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1430 : au cours du siège de Compiègne, Jeanne d'Arc est capturée alors qu'elle tentait de repousser les Anglo-Bourguignons qui assiégeaient la ville. Quel est le rôle de Philippe le Bon dans cette capture ? Est-ce que le duc avait déjà eu un contact avec la Pucelle et, à la suite de cette capture, l'a-t-il d'ailleurs rencontrée ? Pour nous, Français, le fameux duc est éternellement attaché à un acte contre la volonté de la Providence. Pourtant, Philippe le Bon fut un dévot et un grand prince catholique. Homme bienveillant en société et charitable, il fut l'un des fervents partisans d'une nouvelle croisade. En outre, alors que le grand schisme d'Occident touchait à sa fin, Philippe a été un défenseur des prérogatives du pape.
L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier (974 p., 31,90€).
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Dans nos représentations, la Bourgogne est intimement liée à l'Angleterre dans la guerre de Cent Ans. Pourtant, les relations entre les deux protagonistes sont loin d'être apaisées, tandis que celles entre la France et la Bourgogne ne forment pas une suite ininterrompue d'affrontements. Le règne de Philippe le Bon nous révèle ainsi cette complexité et cette nuance propre à tous les événements qui s'inscrivent sur le temps long. Pourtant, l'avènement de Philippe le Bon a lieu à la suite de l'assassinat de son père, Jean sans Peur, par des partisans du dauphin, futur Charles VII, en 1419. Comment ce moment politique influence-t-il l'action du nouveau duc de Bourgogne ? Quelle est la place des liens familiaux dans les rapports entre le roi de France et Philippe de Bourgogne ? Comment l'alliance anglaise permet-elle au duc d'asseoir sa domination sur son duché ? Quels sont les éléments qui amènent Philippe à signer la paix d'Arras en 1435 ?
L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier ( 974 p., 31,90€).
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