Storiavoce est le podcast du magazine Histoire & Civilisations. Il s’adresse à tous les passionnés, curieux et amateurs d’histoire, du grand public aux étudiants et chercheurs.
Chaque épisode vous plonge dans les grandes périodes, les personnages clés et les événements fondateurs de notre passé, grâce à des entretiens exclusifs et des récits vivants et accessibles.
Pensé comme un outil de transmission des savoirs, Storiavoce propose une approche rigoureuse, pédagogique et incarnée, en donnant la parole à des historiens, auteurs, enseignants et spécialistes reconnus.
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Cette émission est réalisée en partenariat avec la Fondation Pierre Lafue. Pour en savoir plus sur la fondation : www.fondationpierrelafue.org
42e prix de la Fondation Pierre Lafue, la bande dessinée La ballade nationale de Sylvain Venayre (scénario) et d'Étienne Davodeau (dessin), revisite l'histoire de France en suivant Jeanne d'Arc, Molière, Marie Curie, l'historien Jules Michelet et le général républicain Alexandre Dumas. Après avoir dérobé le cercueil du Maréchal Pétain, les cinq héros de notre histoire commencent une folle équipée à travers le territoire national et s'interrogent sur la perception de notre passé. Dans la deuxième partie de l'émission, Sylvain Venayre évoque la richesse des voyages au XIXe siècle et la façon dont ils ont façonné notre propre perception de l'évasion et des périples à travers le monde. Enfin, l'historien répond au questionnaire de Clio en évoquant son propre parcours personnel.
L'invité : Sylvain Venayre est professeur d’histoire contemporaine à l’université Grenoble-Alpes et membre sénior de l’Institut universitaire de France. Spécialiste d’histoire culturelle, il est l'auteur de Les Origines de la France (Seuil, 2013), paru en format poche (Points Seuil, 2025). Il dirige la collection « Histoire dessinée de la France » (La Découverte/La Revue dessinée), dont il a signé avec Étienne Davodeau le premier volume : La Balade nationale en 2017, qui a remporté le 42e prix de la Fondation Pierre Lafue (176 p., 22€). Il vient de publier Pourquoi voyager ? 17 leçons du XIXe siècle (CNRS éditions, 344 p., 24 €).
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Républicain intransigeant devenu premier peintre de l’Empire, Jacques-Louis David traverse les bouleversements de son époque. Acteur autant que témoin, il s’engage dans la Révolution comme jacobin, participe à la vie politique de la Convention, échappe à la chute de Robespierre, puis met son art au service du pouvoir napoléonien. Par ses compositions monumentales et ses portraits officiels, il contribue à fixer l’imagerie du nouveau régime avant de s’exiler à Bruxelles à la Restauration.
À travers le destin de cet artiste au tempérament complexe, David Chanteranne restitue la trajectoire d’un peintre dont l’œuvre, entre engagement politique et ambition esthétique, reflète les idéaux et les contradictions de la Révolution et de l’Empire.
L’invité : David Chanteranne est historien et rédacteur en chef de la Revue du Souvenir napoléonien. Spécialiste du Premier Empire, il publie Jacques-Louis David. L’empereur des peintres (mis en italique) aux éditions Passés composés (336 p., 24 €).
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Les livres sur le nazisme sont légion, et pourtant, aucun ouvrage n'avait pris la peine de représenter l'histoire du Troisième Reich en infographie. C'est désormais chose faite grâce au travail remarquable de l'historienne Marie Moutier-Bitan et du data graphiste Nicolas Guillerat. Comment est née cette infographie ? Est-ce qu'une historienne change son regard sur les faits, les événements et les idées lorsqu'elle représente littéralement en images et en données l'Histoire ? Quelles ont été les plus grandes difficultés auxquelles les deux auteurs ont été confrontés ? Dans cette émission, Marie Moutier-Bitan s'arrête sur plusieurs parties du livre : la fabrication de Mein Kampf et la carte mentale d'Hitler ; l'économie de guerre ; les pratiques d'euthanasie du régime ; la cartographie des fusillades de la Shoah par balle ; etc.
L'invitée : titulaire de la chaire d’excellence « Shoah et entreprises génocidaires » de l’université de Caen, docteure en histoire contemporaine, Marie Moutier-Bitan a travaillé sur la Shoah par balles et les crimes de masse dans l'est de l'Europe. Elle est l’autrice de Les Champs de la Shoah. L’extermination des Juifs en Union soviétique occupée, 1941-1944, Le pacte antisémite. Le début de la Shoah en Galicie orientale et Lettres de la Wehrmacht. Avec Nicolas Guillerat, elle vient de publier Infographie du nazisme (Passés composés, 176p., 29 €)
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De Lisbonne à Saint-Pétersbourg, Éric Hassler et Pauline Lemaigre-Gaffier retracent l’histoire de ces foyers du pouvoir et de la culture à l’époque moderne. Loin du seul modèle versaillais, ils montrent comment les cours des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, tout en partageant une culture commune, reflètent la diversité des monarchies européennes. Lieux de rencontres, de circulations et d’innovations, ces microcosmes offrent une voie vivante et concrète pour explorer les sociétés et les systèmes politiques de l’Europe d’Ancien Régime.
L’invité : Éric Hassler est historien, maître de conférences à l’université de Strasbourg. Il vient de publier avec Pauline Lemaigre-Gaffier Une histoire des cours princières. De Lisbonne à Saint-Pétersbourg (XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècles), paru aux éditions Armand Colin (392 p., 26,90 €).
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L’arrivée de James Cook ou de Louis-Antoine de Bougainville dans les îles du Pacifique à la fin du XVIIIe est un épisode connu de l’histoire des explorations européennes. Ce que l’on sait moins, c’est que plusieurs Tahitiens, comme Ahutoru, Tupaia ou Mai, ont embarqué sur les navires pour rejoindre l’Europe et rencontrer la bonne société parisienne et londonienne. Étaient-ils des captifs, des ambassadeurs ou des explorateurs ? Quelles étaient leurs motivations ? Est-il possible de restituer leur point de vue à partir des sources européennes ? Quelles traces ont-ils laissé dans la mémoire tahitienne ?
Au micro de Storiavoce, Antoine Lilti retrace la vie de ces voyageurs du Pacifique et de leur impact sur la société des Lumières. Le récit de ces rencontres charrie son habituel lot de malentendus, de commerce et de violences annonçant la colonisation à venir. Dans les salons mondains, la curiosité cède rapidement place au désintérêt et au jugement eurocentré et raciste. Ce ne sont pas les véritables Tahitiens qui nourrissent les réflexions des philosophes, mais l’image fantasmée qu’en projette l’Europe : la société des Lumières semble surtout dialoguer avec elle-même.
L'invité : Antoine Lilti est historien, professeur au Collège de France et directeur d'étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Spécialiste de l'histoire sociale, culturelle et intellectuelle des Lumières mais aussi de ses héritages, il publie aux éditions Flammarion L’Illusion d’un monde commun. Tahiti et la découverte de l’Europe (368 p., 23,90 €).
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Lauréat de la Fondation Pierre Lafue en 2023, l'historien Laurent Joly est l'invité de Storiavoce. Dans une première partie, il revient sur son livre primé La Rafle du Vel d'Hiv. Paris, juillet 1942 (Grasset, 400 p., 24€) en évoquant les origines de l'événement, la gestion administrative de la rafle et ses trois étapes. Dans une seconde partie, il évoque son dernier livre, Le Savoir des victimes. Comment on a écrit l'histoire de Vichy et du génocide des juifs de 1945 à nos jours (Grasset, 448 p., 25€). La dernière partie de l'émission est consacrée au questionnaire de Proust revisité par la muse Clio.
L'invité : Laurent Joly est directeur de recherche au CNRS. Spécialiste de l'antisémitisme, du régime de Vichy et de la collaboration, il a consacré de nombreux ouvrages aux persécutions antijuives et à leurs acteurs, tels Vichy dans la "Solution finale". Antisémitisme et politique française, ou Darlan. Son travail, fondé sur une exploitation rigoureuse des archives policières et administratives, fait de lui l'un des meilleurs connaisseurs de la France de l'Occupation. Il vient de publier récemment Vichy. Histoire d'une dictature 1940-1944 (Tallandier, 560 p., 26,50€).
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Dans le cadre des Rendez-vous de l'Histoire de Blois 2025 consacrés à la France, Storiavoce a enregistré trois émissions avec Éric Anceau, directeur d'une Nouvelle Histoire de France monumentale, regroupant pas moins de 100 historiens issus de 15 disciplines des sciences humaines et sociales. Au cours de ce dernier volet, l'historien revient sur sa période de prédilection, en s'attardant sur l'idée de nation au XIXe siècle. Quels sont les éléments de continuité du fait national entre les XVIIIe et XIXe siècles ? Existe-t-il un lien entre absolutisme et nation ? Que signifie la devise révolutionnaire "La loi, le roi, la nation" ? Comment le concept de nation évolue-t-il au XIXe siècle ? Comment la IIIe République a-t-elle construit la nation républicaine ? Quel a été le rôle du roman national dans la construction de la nation ?
Invité : spécialiste du Second Empire, Éric Anceau est professeur des universités en histoire politique et sociale de la France et de l'Europe contemporaines à l'université de Lorraine. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié chez Tallandier une Histoire de la nation française et vient de diriger une Nouvelle Histoire de France (Passés Composés, 1099 p., 36 €).
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Dans la littérature médiévale, l’amour est omniprésent. Or, longtemps, notre conception de l’amour au Moyen Âge s’est réduite à ce que Gaston Paris a appelé en 1883 l’amour courtois. Les poètes médiévaux utilisaient le terme occitan de fin'amor, que l’on retrouve chez les troubadours du XIIᵉ siècle, tels que Guillaume IX d’Aquitaine, et chez leurs continuateurs dans le sud de la France. Mais l’amour peut-il être réduit à un modèle interprétatif unique ? Valeria Russo pense le contraire et met en valeur, dans ses travaux de recherche, la richesse et la diversité des textes, qu’ils soient laïcs, moraux ou même spirituels. Il existe ainsi plusieurs figures de l’amour selon les genres littéraires, les milieux sociaux, les langues, la géographie et les époques.
L’invitée : Valeria Russo a enseigné la langue et la littérature médiévales dans plusieurs universités françaises. Elle est actuellement post-doctorante à l’université Ca’ Foscari de Venise. Elle a publié Archéologie du discours amoureux. Prototypes et régimes de l’amour littéraire dans les traditions galloromanes médiévales (Droz, 512 p., 38 €).
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Dans le cadre des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2025 consacrés à la France, Storiavoce a enregistré trois émissions avec Éric Anceau, directeur d'une Nouvelle Histoire de France monumentale regroupant pas moins de 100 historiens issus de 15 disciplines des sciences humaines et sociales. Au cours de ce deuxième volet, l'historien revient sur la définition de la nation France. Quand certains la voit voient naître chez les tribus gauloises, d'autres ne la considère considèrent qu'à partir du XIXe siècle. Entre ces deux pôles idéologiques, d'autres évoquent le baptême de Clovis, la bataille de Bouvines ou même 1789. Au-delà de la chronologie, comment définir la France : faut-il la voir comme une communauté ethnique, linguistique ou bien territoriale ?
L'invité : spécialiste du Second Empire, Éric Anceau est professeur des universités en histoire politique et sociale de la France et de l'Europe contemporaines à l'université de Lorraine. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié chez Tallandier une Histoire de la nation française et vient de diriger une Nouvelle Histoire de France (Passés Composés, 1099 p., 36 €).
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Présents en Turquie, en Syrie, en Irak et en Iran, les Kurdes forment une population d’environ 40 millions de personnes, le plus grand peuple sans État du monde. Cette fragmentation contemporaine prolonge une constante de leur histoire : depuis la conquête musulmane, l’espace kurde est au cœur des rapports de force entre ensembles impériaux — califats arabes, Empire ottoman, puissance perse.
L’histoire des Kurdes est traversée par une succession de révoltes et de luttes pour affirmer leur existence, face à des puissances qui, selon les époques, ont choisi tantôt de les instrumentaliser dans leurs rivalités, tantôt de leur dénier ce droit. Hamit Bozarslan dessine ainsi une fresque de deux millénaires, des premiers émirats à la centralité actuelle de la “question kurde”.
L’invité : Hamit Bozarslan est historien et politiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Il a dirigé Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours aux éditions du Cerf (609 p., 29 €).
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Parce qu'il était le médiateur entre Dieu et ses sujets, parce qu'il menait des rituels publics, on a pu croire que Louis XIV se prenait pour Dieu lui-même. S'il était, certes, un « prodige de gloire », il était aussi un « pauvre pécheur. » Tout au long de son règne, comme tout chrétien, sa religion évolue. Sa spiritualité et sa religiosité sont donc complexes. C'est ce qu'Alexandre Maral explique au cours de cette émission enregistrée en partenariat avec la fondation Pierre Lafue qui lui a remis pour son ouvrage Le Roi-Soleil et Dieu. Après une première partie d'émission consacrée, l'auteur évoque ensuite son dernier ouvrage : Versailles. Des origines à nos jours. Une somme monumentale de près de 1500 pages sur un des bâtiments les plus emblématiques de l'histoire de France et une référence incontournable. L'émission se termine par le questionnaire de Clio, un questionnaire de Proust revisité à la lumière de la muse de l'Histoire.
L'invité : Alexandre Maral est historien, spécialiste du Grand Siècle. Après avoir travaillé près de 20 ans pour le château de Versailles en tant que conservateur, il est actuellement conservateur du patrimoine au château de Malmaison. Lauréat de la fondation Pierre Lafue en 2012 pour son livre Le Roi-Soleil et Dieu (Tempus, 389 p., 9€), il vient de publier chez Perrin Versailles. Des origines à nos jours (1495 p., 45€).
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Dans le cadre des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2025 consacrés à la France, Storiavoce a enregistré trois émissions avec Éric Anceau, directeur d'une Nouvelle Histoire de France monumentale regroupant pas moins de 100 historiens issus de 15 disciplines des sciences humaines et sociales. Au cours de ce premier volet, Éric Anceau présente les motivations de cet ouvrage, ainsi que les débats qui entourent la question : l'historien estime évoluer sur une ligne de crête, éloignée des deux pôles d'une déconstruction par trop idéologique et d'un roman national le plus souvent caricatural.
Invité : spécialiste du Second Empire, Éric Anceau est professeur des universités en histoire politique et sociale de la France et de l'Europe contemporaines à l'université de Lorraine. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié chez Tallandier une Histoire de la nation française et vient de diriger une Nouvelle Histoire de France (Passés Composés, 1099 p., 36 €).
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Même si l'Empire romain s'est peu à peu délité afin de laisser la place aux royautés romano-barbares, l'idée d'empire reste une ambition et même une obsession pour les hommes du Moyen-âge. Alors qu'en Europe occidentale la société évolue au rythme de l'évangélisation chrétienne, les pouvoirs politiques eux-mêmes se transforment. On assiste ainsi à un décentrement de l'Empire vers l'Est alors que la Rome pontificale cultive un immense prestige puisque les Empereurs y sont couronnés. C'est cette mutation que présente Xavier Hélary au cours de cette émission enregistrée aux Rendez-vous de l'histoire de Blois 2025. L'historien décrit aussi la nouvelle place que prend l'homme d'arme dans la société européenne.
L'invité : Spécialiste de l'histoire de la guerre au Moyen Âge, Xavier Hélary a publié plusieurs livres (L'Armée du roi de France. La Guerre de Saint Louis à Philippe le Bel, 2012 ; La Dernière croisade. Saint Louis à Tunis, Paris, Perrin, 2016). Il vient de diriger avec Paul Bertrand et Sylvie Joye, le volume 2 de l'Histoire de l'Europe : Histoire de l'Europe. La naissance de l'Europe ? Ve-XVe siècle (550 p., 42€)
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Si aujourd'hui le système éducatif est organisé par l'État, du temps de la République romaine, l’instruction relève de la prérogative du père de famille. Sans écoles, sans programmes et sans professeurs diplômés, à quoi peut bien ressembler la “scolarité” des jeunes Romains ? Les jeunes filles y ont-elles accès ? Quels sont les impacts des bouleversements politiques et sociaux sur l’éducation lors du passage de la République à l’Empire ?
Pour Storiavoce, Jean-Noël Robert témoigne de pratiques éducatives réservées à une élite, centrées sur la transmission de traditions et l’imprégnation religieuse. D’abord domaine réservé du père, l’enseignement est peu à peu confié à des grammairiens, rhéteurs et pédagogues, en écrasante majorité des esclaves grecs ! Avec des méthodes éducatives parfois violentes, ils cherchent à former de futurs sujets politiques. À la fin de la République, les profondes mutations dans l’éducation inquiètent les Anciens, qui désespèrent - déjà ! - de l’oisiveté de la jeunesse.
L’invité : Latiniste et historien spécialiste de Rome, Jean-Noël Robert dirige la collection Realia. Il est l’auteur de L'Éducation des jeunes Romains au temps de Cicéron (Les Belles Lettres, 240 p., 23 €).
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Filles d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon, Catherine et Jeanne ont été des reines maudites. Les deux sœurs illustrent à elles seules la tragédie des alliances qui étaient le propre de leur temps. Naviguant entre l'Espagne, les Flandres et l'Angleterre, Dounia Tengour fait le portrait croisé de ces deux personnages, qui, victimes de leur époque, n'en restent pas moins mères de deux géants de l'histoire européenne : Charles Quint et Marie Tudor. Comment ont-elles chacune accueilli leur destinée ? Que garde-t-on de son hispanité quand on vit dans les Flandres ou en Angleterre ? Quelle était la place de la religion et de la politique dans leur quotidien ? Ont-elles toujours vécu comme des "exilées" ? Que révèlent la solitude de Jeanne et la répudiation de Catherine sur la condition des reines au XVIe siècle ?
L'invitée : Dounia Tengour est docteure en civilisations hispaniques et spécialiste de l'Espagne au Siècle d'or. Elle vient de publier Catherine d'Aragon et Jeanne la Folle. Deux sœurs dans la tourmente (Perrin, 410 p., 24 €)
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Lauréat de la Fondation Pierre Lafue en 2024, La Nuit de noces d’Aïcha Limbada est une étude historique approfondie qui explore l’intimité conjugale autour de la première nuit des époux en France au XIXᵉ siècle. L’auteure analyse ce moment secret en s’appuyant sur une large variété de sources, telles que des archives judiciaires, des romans ou des manuels médicaux jusqu'aux archives vaticanes, pour mettre au jour les imaginaires, rites et pratiques entourant la nuit de noces. Véritable plongée dans les normes et controverses du passé, l’ouvrage offre un éclairage précieux sur les rapports de genre et l’évolution des pratiques conjugales.
L'invitée : Aïcha Limbada est docteur en Histoire et ancien élève de l'Ecole française de Rome. Elle a été lauréate de la Fondation Pierre Lafue pour son ouvrage La Nuit de noces. Une histoire de l'intimité conjugale (Editions de La Découverte, 352 p., 23 €).
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Pris entre la spirale des échecs militaires et l'étau des rivalités politiques, les Girondins tombent sous la pression populaire (31 mai - 2 juin 1793) qui les accuse d'entraver la révolution. Assignés à résidence, ils seront ensuite jugés sans réelle défense, et guillotinés. Leur chute pose la question de la centralisation : celle-ci triomphe au détriment du fédéralisme. Comment expliquer le basculement de l’image des Girondins, de « traîtres » à la patrie, dans les discours de 1793, à celle de martyrs républicains, dans l’historiographie ultérieure ? La mémoire des Girondins a-t-elle été instrumentalisée au XIXᵉ siècle pour servir la cause libérale et républicaine ? Que retenons-nous aujourd’hui de figures comme Vergniaud, Brissot ou Condorcet, et comment ces personnages ont-ils été incarnés dans la littérature ou l’art ?
L'invité : Jean-Paul Desprat est un historien, spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, et écrivain français. Son dernier livre retrace l'Histoire des Girondins (Perrin, 672 p., 28 €).
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Considérés comme une période obscurantiste, les derniers siècles du Moyen Âge sont pourtant à l'origine des sciences modernes comme l'affirmait le savant Oppenheimer. Ainsi, la Bible, même si elle était considérée comme un texte sacré, fit l'objet de nombreux commentaires. À l'époque, elle est passée au tamis du sens critique : une méthode est même élaborée afin d'interpréter le texte selon quatre lectures différentes. Dans cette émission, le professeur de littérature médiévale Xavier-Laurent Salvador révèle comment les médiévaux furent des "modernes" en traduisant en langue romane l'Ancien et le Nouveau Testament et en les commentant. Pourquoi fallait-il traduire la Bible ? Comment la versification a-t-elle laissé la place à la prose ? Pourquoi un tel changement constitue-t-il une révolution intellectuelle ? Pourquoi, enfin, les hommes d'Église se sont-ils aussi inspirés des études juives afin de développer leur perception du texte ? Qui sont Pierre le Mangeur et Guyart des Moulins, et quel a été leur rôle dans ces changements ?
L'invité : Xavier-Laurent Salvador est maître de conférences en langue et littérature médiévales à l'université Sorbonne Paris-Nord. Il vient de publier Les Secrets de la Bible au Moyen Âge (Editions du Cerf, 234 p., 22 €).
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Dans ce deuxième volet de nos Cours d'Histoire consacrés aux Girondins, l'historien Jean-Paul Desprat se penche sur la question centrale de la guerre et du procès de Louis XVI. Quelle lecture les Girondins font-ils de l’entrée en guerre en 1792, et pourquoi leur position a-t-elle été si déterminante ? Peut-on considérer que leur soutien à la guerre a renforcé leur isolement politique, notamment vis-à-vis des Montagnards Comment expliquer leur difficulté à maintenir une base populaire parisienne, contrairement à leurs rivaux ? À travers leurs débats sur la figure du roi au procès de Louis XVI, que révèlent-ils de leur rapport à la légitimité et à la justice politique ?
L'invité : Jean-Paul Desprat est un historien, spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, et écrivain français. Son dernier livre retrace l'Histoire des Girondins (Perrin, 672 p., 28 €).
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À son apogée, le royaume nabatéen dominait un vaste espace s’étendant de la Jordanie à la Syrie, d’Israël à l’Arabie saoudite, jusqu’aux confins de l’Égypte et de la Palestine d’aujourd’hui. Enrichis par le contrôle des routes caravanières de l’Orient antique, les Nabatéens furent capables de rivaliser avec leurs puissants voisins séleucides, lagides et judéens. Puissance commerciale et militaire, le royaume nabatéen fut aussi le creuset de transferts culturels, où traditions arabes et influences grecques se rencontrèrent pour donner naissance à une civilisation florissante, dont les sites de Pétra et d’Al-‘Ula offrent les témoignages les plus spectaculaires. Christian-Georges Schwentzel explore près de six siècles d’histoire, de l’essor d’une petite société tribale jusqu’à son sommet, avant son annexion par l’empereur Trajan comme province romaine d’Arabie.
L’invité : Christian-Georges Schwentzel est historien, professeur à l’Université de Lorraine et spécialiste de l’Orient hellénistique. Il vient de publier Les Nabatéens. IVᵉ siècle av. J.-C. – IIᵉ siècle chez Tallandier (384 p., 27,90 €).
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