Boire et déboires ! Il était une fois un prince des ténèbres. Un homme aux cris déchirants, aux gestes flous, au regard chargé d’un autre monde. Le 22 juillet dernier, JOHN MICHAEL OZZY OSBOURNE a quitté cette planète, non sans y avoir laissé une empreinte indélébile.
Jamais un concert d’adieu n’aura aussi bien porté son nom que celui du 5 juillet dernier à BIRMINGHAM, sa ville natale. Le berceau du heavy metal lui disait adieu, et c’était bien plus qu’un concert. C’était un adieu au père fondateur qui a joué assis, presque un genou à terre.
Avec BLACK SABBATH, OZZY a créé un son. Un son lourd, sombre, métallique. Dès 1970, avec des albums comme BLACK SABBATH, PARANOID ou MASTER OF REALITY, il posait les fondations d’un genre : le HEAVY METAL. Rien que ça.
Puis il part en solo, tel un prophète de l’apocalypse. On le croit perdu, il revient en réalité plus fort. BLIZZARD OF OZZ, DIARY OF A MADMAN, NO MORE TEARS… et des hymnes immortels comme CRAZY TRAIN, MR. CROWLEY ou MAMA, I’M COMING HOME. À chaque fois, il flirte avec le chaos, la magie noire, la chute… mais il ne tombe jamais. Ou alors, il remonte encore plus haut.
Ses excès ? Il en a fait un art. Alcool, drogues, morsures de chauve-souris – OZZY OSBOURNE était un dérapage permanent. Mais c’est aussi ça, la légende. Un homme qui a survécu à tout ce qui aurait dû le tuer, et qui a transformé chaque déviance en mythe.
Et puis il y a eu la télé. Les années 2000. THE OSBOURNES sur MTV : OZZY, figure surréaliste d’un quotidien fou. Un rockeur qui crie sur ses chiens entre deux prises de médicaments. Le chaos devient sitcom.
Créateur aux États-Unis du OZZFEST en 1996, il a offert une scène à des dizaines de groupes, souvent à leurs débuts : SLIPKNOT, SYSTEM OF A DOWN, KORN ou encore TOOL. Un festival qui a porté le métal à bout de bras pendant plus d’une décennie.
OZZY OSBOURNE n’était pas seulement un chanteur. C’était un mouvement, une institution, un pan entier de l’histoire de la musique. Il a influencé des générations entières. Il a hurlé pour ceux qui n’avaient pas de voix. Même si, sur la fin, les ordinateurs l'aidait un peu…
Ce soir, STACK lui rend hommage avec une playlist spéciale, en direct. Que la nuit soit lourde, bruyante et belle.
Long live The Prince of Darkness.Long live OZZY OSBOURNE.
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