Nous sommes nombreux et nombreuses aujourd'hui à nous accorder sur l'urgence sociale et écologique de sortir du capitalisme. Oui, mais qu'est-ce qu'on entend par capitalisme ?
Comment penser les rapports d'exploitation et de domination qui lui sont indissociables, c'est-à-dire les rapports entre classes sociales ?
Comment penser les structures de domination qui lui sont associées, comme l’État, ou les rapports de domination avec lesquels il co-évolue, comme le racisme et le sexisme ?
Sortir du capitalisme, oui, mais comment, et avec quel horizon ?
Que penser de l'histoire des gouvernements de gauche s'étant revendiqué anti-capitalistes et qui, du PS de François Mitterrand à Syriza en Grèce, ont été des gouvernements au service du capital, ou qui, comme au Venezuela, ont constitué une nouvelle classe dominante ?
Que penser des révolutions du passé qui ont mal tourné, comme la révolution russe de 1917, ou de celles qui ont échoué, comme la révolution espagnole de 1936 ?
Que penser des partis, des organisations, des syndicats et des mouvements qui se proclament aujourd'hui anti-capitalistes, mais aussi des luttes et des mouvements sociaux comme les gilets jaunes ?
Comment pouvons-nous sortir du capitalisme de manière émancipatrice ?
Et enfin, sortir du capitalisme, mais avec quel type de société à l'horizon ?
Voilà des problèmes sur lesquels nous tenterons avec nos invité·es de vous donner du grain à moudre, sur lesquels on mettra notre grain de sel en espérant être un grain de sable dans la machine, chaque mois sur Spectre.
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Nous sommes nombreux et nombreuses aujourd'hui à nous accorder sur l'urgence sociale et écologique de sortir du capitalisme. Oui, mais qu'est-ce qu'on entend par capitalisme ?
Comment penser les rapports d'exploitation et de domination qui lui sont indissociables, c'est-à-dire les rapports entre classes sociales ?
Comment penser les structures de domination qui lui sont associées, comme l’État, ou les rapports de domination avec lesquels il co-évolue, comme le racisme et le sexisme ?
Sortir du capitalisme, oui, mais comment, et avec quel horizon ?
Que penser de l'histoire des gouvernements de gauche s'étant revendiqué anti-capitalistes et qui, du PS de François Mitterrand à Syriza en Grèce, ont été des gouvernements au service du capital, ou qui, comme au Venezuela, ont constitué une nouvelle classe dominante ?
Que penser des révolutions du passé qui ont mal tourné, comme la révolution russe de 1917, ou de celles qui ont échoué, comme la révolution espagnole de 1936 ?
Que penser des partis, des organisations, des syndicats et des mouvements qui se proclament aujourd'hui anti-capitalistes, mais aussi des luttes et des mouvements sociaux comme les gilets jaunes ?
Comment pouvons-nous sortir du capitalisme de manière émancipatrice ?
Et enfin, sortir du capitalisme, mais avec quel type de société à l'horizon ?
Voilà des problèmes sur lesquels nous tenterons avec nos invité·es de vous donner du grain à moudre, sur lesquels on mettra notre grain de sel en espérant être un grain de sable dans la machine, chaque mois sur Spectre.
Un épisode autour de la grossesse comme travail dans une perspective sociologique féministe – avec Sofia, co-animatrice de Sortir du patriarcapitalisme, et Elsa Boulet, sociologue du genre, co-directrice d’Enfanter, entre normes médicales et représentations sociales (Erès, 2024) et autrice de Espaces et temps de la "production d'enfants". Sociologie des grossesses ordinaires (thèse de sociologie, Université Lumière Lyon 2, 2020).
Un épisode sur la reproduction du capitalisme patriarcal et la dépossession systémique des femmes au moment des séparations et des héritages, à partir de Le genre du capital. Comment la famille reproduit les inégalités (La Découverte, 2020) – avec les autrices, Céline Bessière, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine, et Sybille Gollac, sociologue chargée de recherche au CNRS.
Un épisode en deux parties qui va aux racines de la domination masculine à partir de travaux de l’anthropologue et féministe matérialiste Paola Tabet rassemblés dans Les doigts coupés. Une anthropologie féministe (La Dispute, 2018) – avec Lise K., doctorante en sociologie du travail et du genre, et Leila Ouitis, autrice de plusieurs articles sur l’Algérie et une approche matérialiste de la question raciale.
Un épisode en deux parties qui va aux racines de la domination masculine à partir de travaux de l’anthropologue et féministe matérialiste Paola Tabet rassemblés dans Les doigts coupés. Une anthropologie féministe (La Dispute, 2018) – avec Leila Ouitis, autrice de plusieurs articles sur l’Algérie et une approche matérialiste de la question raciale, et Lise K., doctorante en sociologie du travail et du genre.
4ème et dernière partie d'un épisode qui revient aux origines de la révolution iranienne de 1979 par une histoire marxiste de l’Iran moderne, de sa révolution constitutionnelle de 1906 à celle de 1979, à partir de Iran between two revolutions (Princeton University Press, 1982) de Ervand Abrahamian et de De la politique en Iran (Senonevero, 2010) de Théo Cosme – avec Habib, préfacier de ce dernier ouvrage et participant à la révolution iranienne de 1979.
3ème partie d'un épisode qui revient aux origines de la révolution iranienne de 1979 par une histoire marxiste de l’Iran moderne, de sa révolution constitutionnelle de 1906 à celle de 1979, à partir de Iran between two revolutions (Princeton University Press, 1982) de Ervand Abrahamian et de De la politique en Iran (Senonevero, 2010) de Théo Cosme – avec Habib, préfacier de ce dernier ouvrage et participant à la révolution iranienne de 1979.
2ème partie d'un épisode qui revient aux origines de la révolution iranienne de 1979 par une histoire marxiste de l’Iran moderne, de sa révolution constitutionnelle de 1906 à celle de 1979, à partir de Iran between two revolutions (Princeton University Press, 1982) de Ervand Abrahamian et de De la politique en Iran (Senonevero, 2010) de Théo Cosme – avec Habib, préfacier de ce dernier ouvrage et participant à la révolution iranienne de 1979.
1ère partie d'un épisode qui revient aux origines de la révolution iranienne de 1979 par une histoire marxiste de l’Iran moderne, de sa révolution constitutionnelle de 1906 à celle de 1979, à partir de Iran between two revolutions (Princeton University Press, 1982) de Ervand Abrahamian et de De la politique en Iran (Senonevero, 2010) de Théo Cosme – avec Habib, préfacier de ce dernier ouvrage et participant à la révolution iranienne de 1979.
Décembre 2024 : le régime des Assad tombe après plus de 50 ans de dictature sanguinaire. Un régime oppresseur des kurdes syriens mais aussi parfois soutien contre la Turquie du mouvement armé de guérilla kurde PKK et de sa branche syrienne, le PYD. La chute du régime remet en cause le statu quo et notamment le pacte de non-agression entre le régime d’Assad et le PYD, qui avait permis à ce dernier de prendre le contrôle d’une partie du nord-est de la Syrie en 2011 en échange de sa complicité plus ou moins active avec l’écrasement du soulèvement syrien. Dans le Nord Est de la Syrie, les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), force militaire multiethnique créée en 2015 contre Daech et sous contrôle du PYD, sont attaquées par l'Armée Nationale Syrienne (ANS), des anciens révolutionnaires syriens désormais la solde de la Turquie, avec des crimes de guerre, des viols, des pillages et une épuration ethnique, comme en 2018 et en 2019. Enfin, les FDS se retirent petit à petit, notamment suite à la révolte des populations arabes locales qui les perçoivent comme des occupants – et contre lesquels ils n’ont pas hésité à tirer à balles réelles, faisant des dizaines de morts –, de certaines zones conquises à l'Etat islamique le long de l’Euphrate en 2016-17. Oppression turque et arabe des kurdes syriens, liens troubles entre le régime des Assad et le PKK/PYD, offensives turques contre les FDS à l'aide de supplétifs issus de la révolution syrienne, conquête/occupation militaire de zones arabes par les FDS à l'occasion de la lutte contre Daech, et faillite de la gauche française à sortir d’un récit contre-révolutionnaire réduisant la guerre en Syrie à un affrontement entre les Kurdes et les islamistes, c'est précisément ce que cet épisode permet de comprendre, car la situation actuelle dans le Nord-est de la Syrie et notamment au Rojava plonge ses racines dans les années 2010 et même avant.
Un entretien de 2020 autour de sa vie, de son œuvre et de ses engagements politiques, et donc notamment au sujet de Socialisme ou barbarie, du refus du travail et des luttes de classe en France, en Pologne, en Espagne et Angleterre au cours des années 1950-1980 avec Henri Simon (1922-2024), communiste de conseils, notamment auteur de Le 25 juin 1976 en Pologne : travailleurs contre capital, Spartacus, 1977 ; Pologne 1980-82, lutte de classes et crise du capital, Spartacus, 1982 et de « To the bitter end ». Grève des mineurs en Grande-Bretagne (mars 1984-mars 1985), Acratie, 1987 ; et co-auteur avec Cajo Brendel de De l'anti-franquisme à l'après-franquisme. Illusions politiques et lutte de classe, Spartacus, 1979.
Une interview de Leila Al-Shami, co-autrice de Burning Country. Au cœur de la révolution syrienne (L’échappée, 2019), et de deux membres du collectif de traduction de Burning Country, autour de l’insurrection syrienne, de ses racines historiques, de son déclenchement, de son dénigrement, de sa répression, de sa militarisation et de son islamisation.
Une histoire de la révolution syrienne de 2011, de sa répression, de sa militarisation et de son internationalisation jusqu'en 2019 – avec Vivian Petit, co-auteur à ce sujet de plusieurs articles parus sur Agitations autonomes et Lundi matin.
Dans un contexte de montée de l’antisémitisme en France, de guerre coloniale à Gaza, et plus récemment de polémique sur le caractère antisémite des violences à Amsterdam en novembre 2024, un épisode qui vise à poser les jalons d’une articulation entre la lutte contre l’antisémitisme et la lutte contre le colonialisme israélien – avec Armand Paris de l’équipe de Sortir du capitalisme.
Un épisode en deux parties avec Stive, aujourd'hui proche de Théorie Communiste, qui nous raconte sa trajectoire existentielle de parachutiste défenseur de l'Algérie française à ouvrier syndicaliste défenseur du communisme libertaire. Dans cette première partie, Stive nous parle de sa trajectoire existentielle de son enfance en Tunisie sous domination coloniale jusqu'à la fin de ses engagements dans les guerres d'Algérie (1959-62), du Congo (1964-1967) et du Biafra (1968).
Une émission sur l'ingénierie, la division technique du travail productif, ce que son analyse nous apprend sur l'architecture productive moderne et les perspectives communistes de reconfiguration de cet appareil productif, à partir de textes récents de Nick Chavez. Émission enregistrée à la Parole Errante avec Tom, ingénieur de métier et membre de l'équipe de sortir du capitalisme (2ème partie)
Une émission sur l'ingénierie, la division technique du travail productif, ce que son analyse nous apprend sur l'architecture productive moderne et les perspectives communistes de reconfiguration de cet appareil productif, à partir de textes récents de Nick Chavez. Émission enregistrée à la Parole Errante avec Tom, ingénieur de métier et membre de l'équipe de sortir du capitalisme (1ère partie).
Un épisode autour de l'expulsion forcée de 750 000 Palestiniens et Palestiniennes en 1948, la "Nakba", moment fondateur de l'Etat colonial d'Israël, à partir de L'épuration ethnique de la Palestine (La Fabrique, 2024) de l'historien israélien Ilan Pappe.
Une émission enregistrée peu avant le premier tour des législatives 2024 avec Hervé, membre du collectif antifasciste autonome la Horde, à partir de leur livre Dix questions sur l'antifascisme (Libertalia), autour de l'histoire récente de l'antifascisme, ses évolutions contemporaines et son actualité alors que l'extrême-droite est aux portes du pouvoir.
En commémoration de l'expulsion forcée d'environ 750 000 Palestinien-ne-s en 1947-1948 (la Nakba), deuxième partie de notre épisode qui va aux racines du "conflit israélo-palestinien", de l'Etat d'Israël et du massacre à Gaza : la colonisation de peuplement.
En commémoration de l'expulsion forcée d'environ 750 000 Palestinien-ne-s en 1947-1948 (la Nakba), un épisode en plusieurs parties qui va aux racines du "conflit israélo-palestinien", de l'Etat d'Israël et du massacre à Gaza : la colonisation de peuplement.
Nous sommes nombreux et nombreuses aujourd'hui à nous accorder sur l'urgence sociale et écologique de sortir du capitalisme. Oui, mais qu'est-ce qu'on entend par capitalisme ?
Comment penser les rapports d'exploitation et de domination qui lui sont indissociables, c'est-à-dire les rapports entre classes sociales ?
Comment penser les structures de domination qui lui sont associées, comme l’État, ou les rapports de domination avec lesquels il co-évolue, comme le racisme et le sexisme ?
Sortir du capitalisme, oui, mais comment, et avec quel horizon ?
Que penser de l'histoire des gouvernements de gauche s'étant revendiqué anti-capitalistes et qui, du PS de François Mitterrand à Syriza en Grèce, ont été des gouvernements au service du capital, ou qui, comme au Venezuela, ont constitué une nouvelle classe dominante ?
Que penser des révolutions du passé qui ont mal tourné, comme la révolution russe de 1917, ou de celles qui ont échoué, comme la révolution espagnole de 1936 ?
Que penser des partis, des organisations, des syndicats et des mouvements qui se proclament aujourd'hui anti-capitalistes, mais aussi des luttes et des mouvements sociaux comme les gilets jaunes ?
Comment pouvons-nous sortir du capitalisme de manière émancipatrice ?
Et enfin, sortir du capitalisme, mais avec quel type de société à l'horizon ?
Voilà des problèmes sur lesquels nous tenterons avec nos invité·es de vous donner du grain à moudre, sur lesquels on mettra notre grain de sel en espérant être un grain de sable dans la machine, chaque mois sur Spectre.