Se faire aider dans les périodes de
stress, de perte de repères ou de changement est un cap à passer. Les peurs et les
angoisses avant d’aller chez le psy ou lorsque l’on a un premier rendez-vous sont des réactions normales. En effet, prendre la décision d’aller voir un psychologue, un thérapeute ou un accompagnant peut-être stressant. Cela demande du courage, de la vulnérabilité et du lâcher-prise. Nous pouvons d’ailleurs nous poser certaines questions. Dans quel cas aller voir un psychologue ? Dois-je aller voir un psy? Quand faut-il consulter ? Vers qui me tourner ? Dans cet article, nous disons stop aux préjugés. Il est illustré d’idées reçues qui m’ont été personnellement explicitées. Pourquoi a t-on peur d’aller chez un psy?
Je remercie @cbs9827 pour son commentaire sous le post instagram lancé à ce sujet:
« Voici un retour d’expériences. Lorsque j’ai consulté pour la 1ère fois, je voulais, j’exigeais que ça aille vite car mes symptômes étaient très invalidants (attaques de panique plusieurs fois par jours et phobies). Je ne savais alors pas que j’entamais une thérapie qui a duré 12 ans. Mes symptômes invalidants avaient disparus en quelques mois. J’ai alors décidé de continuer pour me débarrasser du reste. Ces transmissions familiales, un sacré voyage! Aller voir un psy alors que l’on va bien peut être intéressant à titre exploratoire, par exemple pour mieux se connaître ou essayer d’interpréter ses rêves. j’aime croire que l’on ne consulte jamais un psy par hasard, surtout lorsque l’on av bien (ou que l’on croit aller bien) »
» Si je fais une thérapie, je veux que ça aille vite »
« J’ai peur de faire une thérapie car si elle dure, cela veut dire que je vais mal ».
Il est tout à fait légitime d’avoir le besoin profond d’être apaisé, soulagé et serein lorsque l’on vit des périodes de profondes transformations. Dans l’urgence d’agir, nous pouvons exiger que ces modifications internes soient immédiates. Cependant, il est important de toujours être conscient quand au processus d’évolution. Notre inconscient suit un rythme spécifique. Cela dépend des étapes de vie que nous avons franchies, des points de fixation qu’il a pu faire à certaines périodes et bien d’autres paramètres. Lui demander qu’il aille plus vite que nos propres capacités à accéder aux informations semble alors impensable. Nos propres
résistances au changement peuvent parfois nous limiter. Intervient alors la résilience, qui peut nous permettre d’accueillir ces étapes de vie comme nécessaires et constructives.
Aller vite, c’est tout à fait possible. D’ailleurs, les thérapies brèves nous le démontrent (hypnose, sophrologie, thérapies psycho-corporelles). Néanmoins, l’idée est d’envisager notre conception-propre. Si cela est pour nous reprogrammer en profondeur, plus de temps nous sera nécessaire. Par contre, si nous avons besoin d’aide pour arrêter de fumer, peut-être que cela peut être plus rapide. Néanmoins, il faudra vérifier que cette addiction ne se faufile pas dans un autre aspect de notre vie. Les thématiques se transmettent, dans un schémas assez répétitif, souvent.
« La thérapie, ce n’est pas pour moi »
« J’ai peur qu’aucune thérapie ne me convienne ».
Nous savons tous,