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Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Institut de France
300 episodes
1 week ago
Émission de culture générale. Chaque semaine, un nouvel invité (académicien, chercheur, etc) apporte des éclairages approfondis et nuancés sur un sujet tiré de sa spécialité.
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Émission de culture générale. Chaque semaine, un nouvel invité (académicien, chercheur, etc) apporte des éclairages approfondis et nuancés sur un sujet tiré de sa spécialité.
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Society & Culture
Episodes (20/300)
Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Géopolitique du sport. Une autre compréhension de la puissance et du monde
Révélateur de ce que nous sommes et de ce que nous voulons être, le sport constitue un « fait social total » qui révèle la nature profonde des sociétés et transcende largement le cadre du simple divertissement. L’approche du sport par la géopolitique constitue ainsi une autre grille de compréhension du monde.Par essence, le sport est politique et géopolitique à toutes les échelles. Il s’affirme comme un outil de gouvernance, un levier géopolitique et un instrument de pouvoir flexible et efficace. Depuis l’ère moderne et la relance des Jeux Olympiques, le sport ne cesse d’être un enjeu, un moyen et un révélateur des relations internationales depuis la décennie 1930. La géopolitique du sport permet en cela de mesurer et de comprendre l’expression de la puissance étatique dans toutes ses dimensions dans le sport, avec le sport et par le sport.
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1 week ago
1 hour 53 minutes 1 second

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Géopolitique des religions
La géopolitique des religions étudie l’influence des religions dans les mutations mondiales, ni surestimée ni occultée. Longtemps marginalisé par l’idéologie de la sécularisation, ce facteur est revenu au premier plan depuis la révolution iranienne (1979), Samuel Huntington et le choc des civilisations et le 11 septembre.La géopolitique des religions analyse les religions comme puissances en interaction avec les États, leurs territoires et les migrations qui recomposent sans cesse les paysages religieux. Elle distingue influence « voulue » (discours officiels) et influence réelle (effets concrets), comme l’illustre le faible impact des appels religieux sur la fécondité en Russie ou en Iran.Les religions sont aussi « représentées » par le politique, instrumentalisées pour légitimer des projets nationaux : hindutva de Modi en Inde, intégralisme catholique de Vance aux États-Unis. Elles nourrissent soft power, rivalités géopolitiques, persécutions et radicalismes.La géopolitique des religions scrute également leur rôle dans les organisations internationales, l’opposition à l’Occident, la montée des fondamentalismes et la progression du djihadisme, notamment en Afrique, où pourrait émerger un futur califat.La discipline vise à anticiper ces dynamiques : ni réduire la religion à un résidu du passé, ni la fantasmer en menace absolue.Ressource spirituelle, identitaire et politique, la religion demeure une force structurante des sociétés et un enjeu incontournable des relations internationales.
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1 month ago
1 hour 46 minutes 59 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Les eaux continentales : ressources et problèmes de gestion
Laurent Touchart commence en évoquant la question du volume total de l’hydrosphère et de sa mesure. Un consensus scientifique s’est établi autour d’un chiffre stable, évalué à 1 386 000 000 km3 d’eau. Largement diffusée par l’US Geological Survey, cette estimation trouve en réalité ses origines dans les travaux de géographes russes et austro-allemands des années 1920 à 1950. Les méthodes pionnières – bilans climatiques pour l’école austro-allemande, quantification des eaux souterraines et des pertes par transpiration pour l’école soviétique – avaient déjà fourni des résultats très proches de ceux obtenus aujourd’hui. L’essor des technologies de télédétection et de gravimétrie satellitaire (programme GRACE, 2002-2017) a permis de raffiner les mesures des nappes, glaciers et océans, mais sans modifier de façon significative les ordres de grandeur. La conclusion est claire : les chercheurs du milieu du XXe siècle avaient déjà atteint une précision remarquable, et le volume global d’eau terrestre apparaît comme invariable à l’échelle humaine.
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1 month ago
1 hour 41 minutes 7 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Les villes, terres des hommes ?
L’intervenante défend tout d’abord la place légitime de la géographie parmi les sciences morales et politiques. Discipline des mœurs, la géographie s’attache à comprendre comment les sociétés habitent et façonnent l’espace ; science politique également, elle éclaire les logiques de la vie collective dans la cité. Trop souvent mal enseignée et réduite à une discipline annexe de l’histoire, elle gagnerait à être réhabilitée pour sa capacité à rendre intelligibles les mutations contemporaines. Parmi celles-ci, la plus décisive est la révolution urbaine survenue au cours du XXè siècle : depuis 2008, l’humanité est majoritairement citadine, une première dans l’histoire. Ce basculement s’est produit en Europe dès le XIXe siècle avec la révolution industrielle, et le point de bascule se produit en France dans les années 1930. Il a bouleversé paysages, modes de vie et catégories statistiques. L’opposition traditionnelle entre ville et campagne, matérialisée dans le paysage par les remparts ou illustrée par la fable du rat des villes et du rat des champs, tend aujourd’hui à s’atténuer, même si elle continue d’éclairer l’histoire sociale et spatiale.
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2 months ago
1 hour 46 minutes 48 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Un point chaud du globe : la péninsule coréenne
Valérie GELEZEAU analyse la complexité de la frontière coréenne à travers l’exemple de projets de développement sud-coréens planifiés pour la période 2000-2030, et la manière dont ceux-ci se sont heurtés à la persistance de la division politique. Malgré l’ouverture partielle des années 2000, la circulation transfrontalière est restée marginale, et les slogans de la réunification ont fonctionné davantage comme une injonction contradictoire que comme un horizon réalisable.La cartographie officielle montre une frontière densément aménagée, sillonnée de réseaux de transport et ponctuée de projets économiques et touristiques : aménagements fluviaux, valorisation des littoraux, développement des zones montagneuses. Cependant, la réalité est bien différente : les infrastructures d’échange mises en place (routes réouvertes à l’est et à l’ouest, zones spéciales de Kaesong et de Bongamgang) ont été refermées. Si certaines zones nord- coréennes restent accessibles aux visiteurs étrangers (russes, chinois) et locaux, aucune structure d’intégration durable n’a subsisté.
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2 months ago
1 hour 39 minutes 44 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Géographie et géopolitique
Yves Lacoste est le géographe qui a osé utiliser le terme de géopolitique pour parler des conflits. Pour Yves Lacoste la géographie est fondamentalement un savoir stratégique. Le retour de la géopolitique commence en 1979, avec l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS, mais aussi la chute du shah et l’installation d’une théocratie en Iran. La fin de la guerre froide (la chute du mur de Berlin et l’éclatement de l’URSS) a fait des États-Unis le grand vainqueur de la guerre froide, confirmé par sa victoire lors de la première guerre du Golfe et la défaite de Saddam Hussein, victoire dont les conséquences géopolitiques ont été l’attentat du 11 septembre 2001. En 1993, le géographe, Yves Lacoste, définit la géopolitique comme l’analyse des rivalités de pouvoirsur desterritoires pour en prendre, ou en garder, le contrôle, et celui des populations comme des ressources. La géopolitique est un savoir, une méthode d’observation, un mode de raisonnement fondé sur la superposition et l’articulation de différents niveaux d’analyse spatiale (raisonnement diatopique) pour comprendre et expliquer des évènements conflictuels. De même la recherche des causes plus ou moins anciennes de ces conflits nécessite de conduire un raisonnement en historien (diachronique). C’est donc la combinaison des raisonnements diatopique et diachronique et la prise en compte des représentations contradictoires, vraies ou fausses mais mobilisatrices, que se font les acteurs du ou des territoires en jeu qui caractérisent la méthode scientifique géopolitique. À l’issue de sa communication Béatrice Giblin a répondu aux observations et aux questions que lui ont adressées J.D. Levitte, Y. Gaudemet, S. Sur, R. Brague, H. Gaymard, J.C. Trichet, J. de Larosière, G. Guillaume.
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5 months ago
2 hours 44 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Droit et géographie
La matinée du 2 juin 2025 s’est attachée à interroger les articulations entre le droit et la géographie, deux disciplines dont les connexions, bien que profondes, demeurent trop rarement explorées de manière systématique. L’initiative, saluée comme inédite, visait à susciter un dialogue interdisciplinaire fécond entre deux sociétés savantes fondées au XIXe siècle, entre juristes et géographes, autour des enjeux spatiaux du droit et de l’influence normative sur les territoires. Dans son propos introductif, Bernard Stirn, Secrétaire perpétuel de l’Académie, a rappelé que si le droit entretient depuis longtemps des affinités naturelles avec l’histoire — comme en témoigne la célèbre formule de Montesquieu : « il faut éclairer l’histoire par les lois et les lois par l’histoire » —, ses liens avec la géographie ont été beaucoup plus ténus. Pourtant, la pensée de Montesquieu elle-même appelait à considérer les lois comme relatives « au physique du pays », au climat, au sol et aux modes de vie. À cette fin, Bernard Stirn a proposé de renouveler l’approche du droit en affirmant la nécessité de « l’éclairer par la géographie et d’éclairer la géographie par le droit ». La géographie constitue un éclairage nécessaire du droit. La délimitation des domaines publics, la détermination des frontières étatiques ou encore l’application territoriale des normes juridiquess’appuient sur des considérationsspatiales comme en témoigne la portée toujours actuelle de l’ordonnance de Colbert de 1681 sur le rivage maritime, enrichie par la jurisprudence Kreitmann du Conseil d’État (1973), ainsi que le rôle structurant du droit international dans la définition des zones maritimes (eaux territoriales, ZEE, haute mer). De même, Bernard Stirn a souligné l’importance croissante de l’extraterritorialité des normes, notamment à travers les traités internationaux, les régimes juridiques régionaux comme l’Union européenne ou encore la diffusion de modèlesjuridiques(common law, charia, droit romain, droit chinois). Le droit, dès lors, se projette au-delà des frontières nationales, dessinant une cartographie normative en constante expansion. En retour, le droit contribue puissamment à structurer l’espace géographique. Il en organise l’occupation à travers le droit de l’urbanisme (depuis la loi Cornudet de 1919 jusqu’à la loi SRU de 2000) et participe à la protection de l’environnement et des paysages par le biais de normes dédiées (lois Montagne, Littoral, Air, Eau, Charte de l’environnement). Le droit de l’environnement en particulier illustre cette interpénétration croissante des logiques juridiques et géographiques, dans un contexte de préoccupations accrues pour le changement climatique et la biodiversité. Dans son intervention, François Molinié, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation et président de la Société de législation comparée, a poursuivi cette réflexion en insistant sur le rôle central du droit comparé comme lieu de convergence entre le droit et la géographie. Rappelant la pensée de Montesquieu, il a souligné que les lois, pour être pleinement comprises, doivent être situées dans leur contexte historique, culturel et géographique. À l’instar des géographes, les juristes construisent des typologies, élaborent des classifications (droit continental, common law, droit musulman, droit coutumier) et utilisent des représentations cartographiques des systèmes juridiques.
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5 months ago
1 hour 38 minutes 54 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Louis XIV géographe et aménageur du territoire
Au plafond de la galerie des Glaces, Louis XIV figure en empereur romain, recevant de Minerve la carte de la vallée du Rhin. Les cartes sont alors rares, imparfaites, et la cartographie ne fait pas encore partie de l’outillage mental commun. Le XVIIe siècle marque toutefois un tournant, exprimant un besoin croissant de cartes et un progrès dans la représentation de l’espace. Le territoire français sous le règne de Louis XIV ne se définit pas encore géographiquement mais historiquement, politiquement et juridiquement : c’est un royaume, une communauté de sujets, non une forme colorée sur une carte. L’espace royal correspond à la somme des seigneuries vassales du roi suzerain. Progressivement, les limites du royaume se linéarisent. La France du XVIIe siècle se distingue par une certaine cohérence géographique : 450 000 km², 20 millions d’habitants, et un territoire plus homogène que ceux d’autres princes européens. Même si subsistent une quarantaine de principautés enclavées et une Lorraine rendue à son duc après occupation, l’ensemble forme un bloc géographique relativement uni.Les conquêtes militaires de Louis XIV ont profondément modifié la géographie du royaume. La France cherche à desserrer l’encerclement exercé par les Habsbourg, présents en Espagne, en Franche-Comté, en Alsace et aux Pays-Bas espagnols. La paix de Westphalie (1648) puis les traités comme celui des Pyrénées (1659) ou de Nimègue (1678) permettent de mieux sécuriser le territoire. Vauban, ingénieur militaire, propose une stratégie de « pré carré » : un espace bien délimité, sans enclaves, avec des frontières cohérentes et continues. Enfin, l’expansion géographique ne se limite pas à l’Europe : Louis XIV engage aussi la France dans la colonisation. La monarchie établit une géographie impériale par sa présence en Amérique du Nord, aux Antilles, dans l’océan Indien et en Inde. Bien que Louis XIV ait cherché à dominer la nature pour faire resplendir sa grandeur, certaines de ses actions, telles que les réformes forestières et la gestion des espaces, préfiguraient des préoccupations environnementales qui résonnent encore aujourd’hui. Les cartes et la cartographie ont joué un rôle essentiel dans cette entreprise, contribuant à l’organisation de l’espace et à une meilleure compréhension géographique du royaume.
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6 months ago
1 hour 41 minutes 56 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Le nouveau tableau politique de la France
Jérôme Fourquet s'exprime sur les deux enseignements majeurs des dernières élections législatives en France : la poursuite de la montée du vote pour le Rassemblement National, ce qu’il appelle « les eaux bleu marines », et la réactivation du front républicain. La montée du vote en faveur du Rassemblement National a progressé de manière significative entre les élections présidentielles de 2022 et les élections législatives de 2024 passant de 18% à 33% avec une participation électorale en hausse. La géographie de ce vote reste stable avec des zones prévalentes (pourtour méditerranéen, vallée de la Garonne, Nord-Est de la France) où le RN fait plus de 40% au premier tour – les plafonds d’hier (Var, Vaucluse des années 1980) étant devenus les planchers d’aujourd’hui. Pour comprendre les motivations des électeurs du Rassemblement National, l’IFOP a construit un indice baptisé IPI rassemblant les enjeux les plus importants pour les électeurs de Marine Le Pen selon un sondage IFOP : l’insécurité, la pauvreté, l’immigration. La superposition des cartes où cet indice est élevé et le score des candidats RN au 1 er tour des élections législatives de 2024 permet d’éclairer les ressorts de ce vote sans toutefois l’expliquer complètement – l’Ile-de-France, qui rassemble 16% de la population française, et où cet indice IPI est, par endroit, très élevé vote peu pour le RN. Une 2 ème variable peut être identifiée : celle de la taille de la commune. Les communes de moins de 500 à 10 000 habitants rassemblent 7 millions de voix pour le RN et les communes de moins de 500 habitants ont voté à près de 43% pour ce parti. Jérôme Fourquet explique l’importance du vote RN dans ces petites communes par la place de la voiture dans ces territoires, où la dépendance à l’automobile est forte et l’utilisation de la voiture absolument inévitable dans tous les actes du quotidien. Enfin, un 3 ème paramètre peut influer sur les comportements électoraux et rendre compte de la montée du vote RN : celui de capital résidentiel. Le deuxième enseignement des élections législatives de 2024 a été la réactivation du front républicain. Alors que, lors des élections législatives de 2022, le taux de victoire des candidats du RN dans des duels face à des macronistes était de 50%, il n’a été que de 17% en 2024. Le front républicain a donc été massivement réactivé, même s’il l’a été à géométrie variable (le report de voix des électeurs macronistes se faisant moins bien dans le cas d’un duel du RN face à la gauche que celui des électeurs de gauche dans le cas d’un duel du RN face à des macronistes).
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6 months ago
1 hour 53 minutes 8 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« La terre et les militaires : de la conquête à la gouvernance des territoires »
Philippe Boulanger commence en soulignant que la connaissance géographique a toujours été un atout stratégique pour la conquête et la gouvernance des territoires. De nombreux stratèges, dont Charles de Gaulle, ont insisté sur l’importance du terrain dans leurs écrits sur « l’art de la guerre ». La géographie, qui étudie la relation entre les hommes et leur environnement, a donné naissance à une discipline spécifique : la géographie militaire. De Sun Tsé à la Revue stratégique nationale du ministère des Armées françaises (2022) les références à ce savoir sont constantes dans les doctrines militaires. La géographie, en tant que science appliquée, reste une source de puissance et un outil d’aide à la décision. Dès lors, comment la géographie militaire contribue-t'elle à la conquête et à la gouvernance des territoires ? Cette question renvoie à son rôle pour le stratège et le tacticien, son impact sur les manœuvres militaires et son renouvellement à travers les nouvelles technologies.
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7 months ago
1 hour 36 minutes 43 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
«Le rapport du judaïsme au territoire »
Le sionisme, mouvement né à la fin du XIXe siècle, a pour objectif d’établir un foyer national juif en Terre d’Israël, notamment par l’achat de terres par le KKL. Cet engagement aboutit en 1948 à la création de l’État d’Israël, rétablissant une souveraineté juive sur cette terre. Cependant, cette renaissance s’accompagne de défis majeurs, notamment le conflit israélo-palestinien et la question des territoires disputés. La seule issue viable reste une solution à deux États, avec des prérogatives à définir, mais il n’existe pas d’autre voie. Haïm Korsia conclue sur la dynamique complexe et riche qui unie le judaïsme au territoire, une dynamique qui entrelace dimensions religieuse, historique, culturelle et politique. Ce lien s’incarne dans l’attachement spirituel et historique à la Terre d’Israël, mais aussi à la terre où vivent les Juifs, comme la France pour ceux qui y résident. L’expérience de la diaspora illustre la capacité d’adaptation aux contextes variés, tandis que le sionisme et la création de l’État d’Israël témoignent d’un retour à la souveraineté territoriale. Enfin, Makom, qui signifie « l’endroit, le lieu », est aussi un des noms de Dieu, car Il est l’endroit du monde. Ainsi, le territoire du judaïsme est à la fois physique et spirituel : il se trouve dans la terre habitée, mais aussi dans la foi. Nous avons toujours un territoire qui nous porte : c’est soit la Terre, soit notre foi en Dieu. Et si, comme l’affirme la Bible, l’homme est comme un arbre des champs, alors en se réunissant, les êtres humains créent ensemble un territoire cohérent : celui de la fraternité.
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7 months ago
1 hour 50 minutes 49 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« Géopolitique du Proche-Orient »
Frédéric Encel commence en citant la définition d’Yves Lacoste de la géopolitique, entendue comme l’étude des rivalités de pouvoir sur des territoires et de leurs représentations. Il insiste sur le fait que ces rivalités portent avant tout sur la souveraineté, élément central des relations internationales. De nombreux collectifs militants cherchent ainsi à renforcer, obtenir ou ôter la souveraineté de leurs adversaires. Il rappelle que la souveraineté peut être assimilée à l’indépendance et souligne l’essor de cette quête par de nombreux collectifs depuis les années 1970. Frédéric Encel insiste ensuite sur le rôle fondamental de la géographie dans l’analyse géopolitique. Il explique que toute étude sérieuse doit prendre en compte les caractéristiques physiques d’un territoire. En situation de conflit, la géographie influence aussi bien les victoires et les défaites que les choix stratégiques des acteurs. Toutefois, cette dimension tend à être négligée en raison des avancées technologiques militaires. Il rappelle que moins les armes sont puissantes, plus la géographie reprend ses droits. Enfin, il souligne qu’il est essentiel en géopolitique de tenir compte des représentations, qui relèvent d’une perception identitaire et collective s’inscrivant sur le temps long, de chercher à comprendre la vision de l’autre, ses perceptions et ses aspirations. Ignorer ce que l’adversaire est prêt à faire, en temps de paix comme en temps de guerre, revient à se priver de toute chance de succès
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8 months ago
1 hour 45 minutes 40 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« Faut-il craindre la fonte des glaciers ?»
La surveillance des glaciers a débuté en 1894 avec la création de la Commission Internationale des Glaciers et se poursuit aujourd’hui sousl’égide du World Glacier Monitoring Service. En 2023, on recensait 274 531 glaciers, principalement situés dans les régions polaires et les grandes chaînes de montagnes. La majorité d’entre eux sont des vestiges de périodes climatiques plus froides, les glaces les plus anciennes se trouvant au Groenland et en Antarctique, et datant respectivement de 130 000 ans et plus d’1,2 million d’années. Les glaciers, sensibles aux variations climatiques, ont connu leur extension maximale il y a 20 000 ans, lors d’une période glaciaire induite par des facteurs astronomiques. Depuis, le réchauffement global entraîne leur recul, un processus accéléré ces dernières décennies par l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine anthropique. Si un répit temporaire a été observé durant le Petit Âge glaciaire, qui s’est achevé vers 1850, la tendance actuelle est une fonte généralisée.Face à ces défis, plusieurs stratégies d’adaptation se dessinent. L’urbanisation croissante des littoraux impose des choix d’aménagement qui peuvent accentuer ou atténuer les effets de la montée des eaux. Certainesrégions optent pour des protections dures, comme les digues ou les barrières anti-submersion, à l’image du Delta Plan aux Pays-Bas. D’autres privilégient des solutions fondées sur la nature, telles que la restauration des mangroves et des marais côtiers, qui jouent un rôle d’amortisseur face aux tempêtes et à l’élévation du niveau marin.
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8 months ago
1 hour 45 minutes 40 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
«La géographie du commerce»
La géographie du commerce est un champ d’étude en France depuis 1975, c'est-à-dire depuis la création de la Commission de géographie de la distribution par Jacqueline Beaujeu-Garnier au sein du Comité national français de géographie (CNFG). Presque inconnue dansla géographie d'inspiration vidalienne, l'émergence de la distribution et du commerce comme objet d'étude en géographie dans le monde universitaire doit d'abord être présentée en lien avec les transformations socio-économiques de la société française. En effet, la France devient une société urbaine, et le commerce accompagne cette transformation. Dans un deuxième temps, nous suivrons la transformation de la géographie du commerce en tenant compte du tournant culturel, qui a favorisé l'ouverture à de nouveaux sujets, de nouvelles problématiques, et permis de nouvelles recherches dans de nombreux sous-domaines de la géographie. L'étude du commerce de détail en géographie a bénéficié du tournant culturel, en contribuant à surmonter une opposition récurrente entre la culture et le commerce de détail dans la géographie comme dans de nombreuses autres sciences sociales. Cette situation prend une résonance particulière en France, où des sociologues comme Bourdieu et Baudrillard ont écrit une sociologie de la consommation qui dénonce la commercialisation de la culture par la consommation. Enfin, depuis le début du 21ème siècle, nous montrerons que la géographie du commerce en France continue à s’inscrire dansles débats de la discipline et traite de nouveaux sujetsliant commerce, culture et société, et s'élargit aujourd'hui à la géographie du commerce et de la consommation.
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9 months ago
1 hour 49 minutes 57 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« Géographie et diplomatie »
Michel Foucher retrace l’étymologie du terme diplomatie, d’abord issu du grec διπλÏŒειν et du latin diploma, un passeport métallique sous l’Empire romain. Michel Foucher définit ensuite la géographie comme la description et le dessin du monde, non seulement sous ses aspects localisés, mais aussi à travers les cartes mentales et les représentations. Il résume ainsi sa pensée : « Ce qui est cartographiable est géographique ». Le général de Gaulle, qui dans Vers l’armée de métier (1934), attribue à Napoléon l’assertion selon laquelle « la politique d’un État est dans sa géographie », analyse la vulnérabilité du Nord-Est français, dénué de barrières naturelles, et souligne l’importance de la diplomatie dans la quête d’unecouverture stratégique. C’est la compréhension de cette vulnérabilité qui le fait plaider, en vain, dès 1934, pour une armée de métier dotée de forces mécanisées. En 1940, la justesse de son diagnostic est fondée sur le choix de l’échelle pertinente : non pas seulement l’Europe et la lutte franco-allemande mais le monde. Penser juste en stratégie commence par le bon choix d’échelle de référence.Pour retrouver l'intégralité des séances de l'Académie des sciences morales et politiques : Calendrier 2025
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9 months ago
1 hour 53 minutes 52 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« Images de la terre des hommes »
Jean-Louis Tissier commence en rappelant qu’au temps de sa Terre des hommes, Saint-Exupéry, en tant que pilote, se savait un témoin privilégié du processus d’humanisation de la Terre. Aujourd’hui, grâce à des outils comme Google Earth ou le Géoportail de l’IGN, il est possible, depuis un bureau et en quelques clics, de repérer, d’un continent à l’autre, les signes de la présence humaine. La géographie entretient un lien particulier avec les images, à commencer par les cartes. Au XXe siècle, la combinaison de la photographie et de l’aviation a enrichi les analyses des géographes. Les satellites, à leur tour, ont introduit une nouvelle iconographie. Aujourd’hui, les usages techniques des images satellites sont multiples, notamment la télédétection spatiale, qui assure une surveillance, un monitoring permanent de l’atmosphère, les océans, les cultures, les forêts, les glaces… Ces analyses, souvent d’une grande précision, permettent de poser des diagnostics et d’orienter des gestions adaptées. Les nouvelles images satellites ouvrent deux perspectives principales. La première, clinique, évalue la vitalité de la planète et oriente vers des solutions thérapeutiques globales ou locales. La seconde, plus méditative, interroge les traces laissées par l’humanité sur la surface terrestre et le sens de ces empreintes. Qu’avons-nous fait sur la surface de la Terre et que continuons-nous à y faire ? Là où Saint-Exupéry parlait des « signes de notre présence », la télédétection fait référence aux « signatures spectrales ».Jean-Louis Tissier invite à voir dans l’ensemble de ces transformations une trace de l’Anthropocène, cette ère où l’homme marque indélébilement son empreinte sur la Terre. Il cite Julien Gracq, qui parlait de « Quaternaire historique » et survolant le Labrador en 1970 écrivait : « Tout à coup, au milieu de ces solitudes au feutrage fauve, déchirées d’eau sauvages et ocellées de blanc on aperçoit la ligne nette et tirée au cordeau de la première piste. Ces premières traces de l’homme rayent soudain ineffaçablement la solitude, comme le diamant une vitre ».À l’issue de sa communication Jean-Louis Tissier a répondu aux observations et aux questions que lui ont adressées J.R. Pitte, G.H. Soutou, B. Stirn, J.C. Trichet, X. Darcos, J.C. Casanova, M. Bastid-Bruguière, E. Roussel, S. Sur, G. Alajouanine, J.D. Levitte.
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9 months ago
1 hour 38 minutes 30 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« L’invention de l’environnement en géographie »
Yvette Veyret commence en rappelant que les rapports entre nature et sociétés ont toujours été un objet d’étude pour la géographie, bien avant l’apparition du terme « environnement ». Yvette Veyret souligne que la géographie, appuyée par la cartographie, a joué un rôle clé dans la découverte et l’exploitation des territoires, notamment à des fins militaires et coloniales. Au début du XXe siècle, la géographie physique s’affirme, tandis que les études régionales intègrent des données anthropiques (agriculture, industrie, villes) pour mieux comprendre les territoires. Les conceptions des rapports entre nature et société ont évolué au fil du temps. Au XIXe siècle, naît en Allemagne, l’écologie scientifique. Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que l’homme est intégré dans les écosystèmes, mais en en dénonçant exclusivement les méfaits, avec un regain d’intérêt pour les effets de la science et de la technique, souvent considérés comme une « nouvelle barbarie ». Dans l’étude de la relation entre l’homme et la nature, deux visions s’opposent. Le préservationnisme, et le conservationnisme. Après la Seconde Guerre mondiale, l’écologie politique émerge, critiquant les effets des activités humaines sur l’environnement. Yvette Veyret souligne que dans les fondements de la pensée écologiste, existent une constante dénonciation des actions anthropiques perturbant les équilibres naturels et la promotion des politiques de protection de la nature. Elle critique l’écologie politique, souvent exagérée, qui tend à considérer toute action humaine comme nuisible, sans prendre suffisamment en compte les réalités des populations locales, leurs attentes, leurs pratiques et leurs représentations de la nature.Yvette Veyret souligne que certains géographes ont intégré les rapports entre nature et société dans une géographie devenue science sociale au cours du siècle dernier. Pierre George, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, est l’un des premiers à définir l’environnement en géographie comme un ensemble d’éléments donnés (une montagne, un cours d’eau…), un produit de l’homme et un ensemble perçu. L’environnement résulte ainsi d’une hybridation entre nature et société. Yvette Veyret souligne qu’il est crucial de ne pas juxtaposer des temporalités naturelles et sociales. Les rythmes de la nature et des sociétés sont différents, et ces dissonances de temporalités sont souvent à l’origine de controverses et de conflits. Il est donc essentiel de les envisager ensemble pour mieux comprendre les enjeux contemporains. L’environnement est une composante majeure et indispensable de tout aménagement qui impose de définir à un moment donné les perceptions et les attentes des sociétés concernées, les limites et les seuils d’usage des ressources. L’environnement doit être envisagé dans son contexte, économique et politique ainsi que dans son cadre scientifique et technique qui peut contribuer à une meilleure gestion et à un usage raisonné de la nature et des ressources. L’environnement en géographie sait lire l’ampleur et l’importance de certains dysfonctionnements mais sait aussi les replacer à l’échelle voulue, sans dramatisation systématique, généralement contre-productive et sans tomber dans le déni de certaines évidences. Yvette Veyret conclut son discours en reprenant la formule de Jean Tricart : « l’environnement doit aider l’homme à vivre et /ou à mieux vivre ».À l’issue de sa communication Yvette Veyret a répondu aux observations et aux questions que lui ont adressées P. Delvolvé, Y. Gaudemet, B. Cotte, D. Andler, Th. de Montbrial, T. Fortsakis, J.C. Trichet, S. Sur, G. de Menil, J.C. Casanova, L. Ravel, L. Bély, M. Bastid-Bruguière, J.R. Pitte.
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9 months ago
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Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
" La géohistoire. Vertus du mariage de la géographie et de l’histoire. "
Christian Grataloup ouvre son discours par un questionnement : pourquoi particulièrement aujourd’hui, l’écriture de l’histoire des humains est-elle indissociablement une géographie ? Il rappelle qu’il existe un trait d’union historique entre ces deux disciplines, incarné par le concept de « géohistoire », popularisé par Fernand Braudel. L’histoire des humains est nécessairement géographique. Cette affirmation s’impose de manière croissante, notamment avec l’essor de la cartographie historique. Depuis les années 1980, le phénomène de mondialisation a transformé notre rapport à la géographie et à l’histoire. Dès lors, il devient nécessaire de concevoir les sociétés géographiquement plutôt que temporellement.L’Europe était vue comme le centre du monde moderne et progressif. Certaines cartes ont remis en question ce modèle eurocentré. La géohistoire, en associant « période » et « région », permet ainsi de mieux comprendre comment les dynamiques spatiales et temporelles se sont entrelacées pour façonner les événements du passé.Depuis des millénaires, les sociétés de l’Ancien Monde ont été interconnectées : les routes, la recherche des métaux précieux, ou encore l’expansion mongole démontrent une histoire commune. Ce tissage du monde ne peut se comprendre sans la prise en compte des facteurs naturels, tels que les courants marins et les cyclones.En conclusion, Christian Grataloup revient sur deux tensions géo-historiques actuelles. Les inégalités tropicales, et le développement des frontières et de la fragmentation spatiale. Monsieur Grataloup conclut en citant cette formule de Jacques Lévy : « Le monde n’a pas d’ennemi, il a des problèmes ».À l’issue de sa communication Christian Grataloup a répondu aux observations et aux questions que lui ont adresséesL. Bély, P.A. Chiappori, J. Tulard, G. Guillaume, J.C. Trichet, J.D. Levitte, C. Tiercelin, B. Cotte, H. Korsia, C. Delsol, G. de Menil.
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10 months ago
51 minutes 39 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
" La terre des hommes est belle. Une géographie amoureuse "
Sylvie Brunel rappelle que nous vivons aujourd’hui dans un monde marqué par des risques multiples – alimentaires, géopolitiques, énergétiques et migratoires – et pointe la montée des antagonismes exacerbés qui fragmentent les sociétés et rendent plus difficile la coexistence pacifique. Pour Sylvie Brunel, il n’y a pas de fatalité à l’effondrement des territoires. Tout dépend des priorités, des choix politiques et des moyens déployés. La géographie enseigne que les paysages évoluent constamment et que tenter de les figer conduit souvent à leur disparition. Cette préservation nécessite toutefois l’implication active des acteurs locaux.Sylvie Brunel aborde dans un deuxième temps les enjeux complexes de la sécurité alimentaire mondiale et de la souveraineté alimentaire, soulignant l’importance des campagnes agricoles pour résoudre la faim dans le monde. Fortement influencée par son expérience humanitaire, elle a été confrontée aux crises alimentaires dans les régions en guerre ou frappées par des catastrophes. Bien que la France fasse face à des défis importants, elle peut continuer à jouer un rôle majeur dans l’agriculture mondiale si elle défend son modèle, promeut l’innovation et protège ses intérêts dans un contexte de globalisation.À l’issue de sa communication Sylvie Brunel a répondu aux observations et aux questions que lui ont adressées Y. Gaudemet, H. Gaymard, L. Bély, M. Bastid-Bruguière, B. Cotte, J. de Larosière, A. Vacheron, P.M. Menger, H. Korsia.
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10 months ago
1 hour 2 minutes 41 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
« Le Conseil d’État aujourd’hui »
Didier-Roland Tabuteau commence par un constat qui s’impose : le Conseil d’État et la juridiction administrative sont de plus en plus sollicités. En 1990, les tribunaux administratifs jugeaient 58 000 recours ; en 2023, ce chiffre atteint 243 000 et pourrait dépasser 275 000 en 2024. Le Conseil d’État supervise un vaste ensemble juridictionnel incluant les tribunaux administratifs, les cours administratives d’appel, la Cour nationale du droit d’asile et la commission bientôt renommée Tribunal du stationnement payant. D.R. Tabuteau souligne que l’intérêt général dépasse l’arbitrage entre intérêts particuliers. Le service public, pierre angulaire du droit administratif selon Bernard Stirn, est intrinsèquement lié à la personne publique et au droit administratif. Cette relation trouve son origine dans l’arrêt Blanco (1873), qui a affirmé la spécificité des services publics et des règles applicables. Le juge administratif, garant de l’État de droit, est par nature le juge de l’excès de pouvoir, veillant à ce que l’action publique respecte la loi et les règlements. La fonction consultative du Conseil d’État connaît un renouveau. Traditionnellement limitée aux projets de loi, ordonnances et décrets, elle s’étend depuis la révision constitutionnelle de 2008 à des propositions de loi et des consultations facultatives par le gouvernement. Enfin, le Conseil d’État développe une approche prospective, comme en témoigne son étude de 2024 sur la souveraineté. Didier-Roland Tabuteau conclut en insistant sur l’importance de l’indépendance, socle des missions juridictionnelles, consultatives et prospectives du Conseil d’État. À l’issue de sa communication, Didier-Roland Tabuteau a répondu aux questions et observations de B. Cotte, P. Delvolvé, Y. Gaudemet, J.-C. Casanova, J.-C. Trichet, M. Bastid-Bruguière et H. Korsia.
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11 months ago
53 minutes 30 seconds

Séances de l'Académie des sciences morales et politiques
Émission de culture générale. Chaque semaine, un nouvel invité (académicien, chercheur, etc) apporte des éclairages approfondis et nuancés sur un sujet tiré de sa spécialité.