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Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.
Dix ans après les attaques du 13 novembre 2015 qui ont fait plus de 130 morts et des centaines de blessés, les souvenirs s'estompent, mais demeurent toujours présents chez les victimes. Eux aussi ont été reconnus comme des victimes du terrorisme : les habitants d'un immeuble de la rue du Corbillon, à Saint-Denis. C'est dans cette ville du nord de Paris où s'étaient retranchés deux terroristes. L'immeuble a été détruit lors de l'assaut du Raid, le 18 novembre 2015, cinq jours après les attentats. Mais avant cette reconnaissance arrachée après avoir lutté devant la justice, leur parcours n'a pas été facile pendant des années, et ce, dès le lendemain, dès l'assaut des forces de police. Rencontre avec une ancienne habitante de la rue du Corbillon.
Nous commémorons aujourd'hui le dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ce soir-là, une série de fusillades et d’attaques-suicide revendiquées par le groupe État islamique fait 130 morts dans plusieurs bars parisiens, aux abords du Stade de France et dans la salle de concert du Bataclan. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs actes islamophobes et antisémites étaient recensés en France. Ils demeurent à des niveaux élevés dix ans après. Mais en France, une association s'efforce d’entretenir le vivre-ensemble. Son nom : Coexister. Son but : faire dialoguer des jeunes d'horizons et de convictions religieuses différentes pour déconstruire les préjugés et les unir dans la différence. Trois d’entre eux expliquent ce que le 13 novembre 2015 a changé dans leurs vies et les raisons de leur engagement au sein de cette association.
En 2015, la France vivait les attentats terroristes les plus meurtriers perpétrés sur son sol : aux abords du Stade de France, de la salle de concert du Bataclan et devant les terrasses animées des bars de la capitale, au total, 132 personnes ont perdu la vie. Retour dans l'un des quartiers touchés : le 11ᵉ arrondissement de Paris, connu pour sa vie nocturne. Dix ans après, l'ombre des attentats plane-t-elle encore sur la fête ? Marius Laffont a rencontré les noctambules du quartier.
Il y a six mois, l'Union européenne et la France lançaient l'initiative « Choose Europe for Science », en réponse à la dégradation des conditions de travail des chercheurs américains. La France avait alors annoncé débloquer 100 millions d'euros pour accueillir ces scientifiques. Une annonce qui avait fait bondir une partie du monde de la recherche en France, qui dénonce le manque d'investissement de l'Etat. Pour équilibrer leur budget, certains centres de recherches biomédicaux s'appuient de plus en plus sur d'autres sources de revenus. C'est le cas notamment de l'Institut Pasteur, un centre de référence internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses, qui a vu son budget augmenter de 38% en sept ans - atteignant aujourd'hui presque 400 millions d'euros. Reportage dans l'un des laboratoires de l'Institut Pasteur.
Près de 700 secouristes ont été déployés lors des attentats de Paris et du Stade de France, le 13 novembre 2015, et lors de la prise d'assaut des forces de l'ordre qui a suivi, le 18 novembre 2015, à Saint-Denis. Jamais encore la Croix-Rouge française n'était intervenue dans une telle configuration. Quelles leçons tirer de ces événements sur l'organisation des secours ? À La Croix-Rouge française, une vaste réflexion a été menée avec les principaux acteurs concernés, sur le plan « Aramis », le dispositif spécial attentat. Les objectifs sont de rendre plus efficaces encore les secours et renforcer la sécurité des intervenants sur le terrain.
Il y a dix ans, la France vivait les attentats terroristes les plus meurtriers jamais commis sur son sol. Le 13 novembre 2015, trois commandos du groupe État islamique s'élançaient, ceintures explosives et armes à la main, aux abords du Stade de France, dans la salle de concert du Bataclan et devant les terrasses animées des bars de la capitale. Au total, 132 personnes ont perdu la vie. Des attaques qui ont marqué l'ensemble de la société française, à commencer par ses forces de sécurité. En première ligne ce soir-là, policiers et gendarmes ont dû, en dix ans, intégrer la menace terroriste à leur métier. Retour sur l'évolution de la profession et ses conséquences sur le quotidien de la population.
Avec 1,6 million de donneurs chaque année, le don du sang est un acte de solidarité bien connu des Français. Moins connu, le don de plasma, un dérivé du sang, progresse toutefois en France, avec une augmentation de 16% en 2024 par rapport à 2023. Une croissance que l'Établissement français du sang (EFS) veut accélérer dans le cadre de son programme baptisé « Ambition plasma ». Il vise à mobiliser plusieurs centaines de milliers de nouveaux donneurs chaque année, d'ici à 2028. Arame Mbengue s'est rendue à Bobigny, en région parisienne, dans l'une des Maisons du don de l'EFS.
À l'appel de la Cimade, une association qui défend les droits et la dignité des personnes réfugiées et migrantes, plusieurs dizaines de personnes se sont mobilisées le 16 octobre dernier devant des préfectures et des sous-préfectures. Objectifs de cette action qui s'inscrit dans une campagne de sensibilisation du public lancée dès le 13 octobre sur les réseaux sociaux : dénoncer les obstacles, notamment administratifs que rencontrent les étrangers dans leurs démarches de régularisation ou de renouvellement de leur titre de séjour.
« Mort aux arabes ». Il y a quelques semaines, à Marseille, ces mots ont été tagués sur la porte du bureau d’Audrey Garino, une adjointe au maire. Dans un contexte électoral tendu autour des questions d’identité, un collectif d’une vingtaine d’associations s’est monté dans la ville. Stop Stigmatisation dénonce dans un manifeste « un climat nauséabond » et la libération d’une parole raciste dans une ville connue pour être multiculturelle. À Marseille, entre 50 000 et 100 000 personnes sont issues de la diaspora comorienne, environ 300 000 de la diaspora algérienne. Par le biais d’une pétition, le collectif Stop Stigmatisation exige la fin de la banalisation du racisme. Mais, surtout, des améliorations pour les générations à venir. Reportage de notre correspondante à Marseille Zoé Cottin.
Face à la recrudescence du moustique tigre et des maladies tropicales, favorisées par le changement climatique, les régions mettent en place des opérations de démoustications en zone humide et urbaine. Quels sont les risques des épandages d’antimoustique pour la population et l'écosystème ? Reportage dans le sud de la France, près de Marseille.
À l'opposé des pratiques de certaines entreprises de pompes funèbres où la rentabilité semble prime sur l'accompagnement des familles, les coopératives funéraires misent sur le social et l'éthique pour permettre aux familles de se réapproprier le moment des obsèques. Il en existe une dizaine en France, comme ici à Rennes. Reportage.
Il exerçait sous les bombes, dans des hôpitaux en ruine. Fadel Afana était psychiatre à Gaza. Il a vu l'impact de la guerre et de la violence extrême sur la santé mentale de ses compatriotes. Exilé en France depuis décembre 2024, il travaille désormais dans un institut de recherche à Paris. Notre correspondant l'a rencontré dans son petit appartement de Corbeil-Essonnes, au sud de la capitale, où il habite avec sa femme et ses deux filles.
Entré en vigueur le 6 août dernier, l'accord migratoire conclu entre Londres et Paris permet au Royaume-Uni de renvoyer des exilés en France et, en échange, d'en accueillir autant. Mais la mesure peine à se mettre en place et n'a aucun effet sur les traversées. Reportage à Calais, l'un des principaux points de départs des migrants.
Il y a 30% de femmes dans les écoles d'ingénieurs françaises. À peine 15% dans les filières de mathématiques. Ces chiffres, issus d'une enquête de la Conférence des grandes écoles (CGE), révèlent le manque de femmes dans les études de sciences fondamentales. À l'ESPCI (École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris), c'est une première : cette grande école d'ingénieurs à Paris accueillait tout au long de la semaine dernière un camp scientifique dédié aux lycéennes. Cinq jours de travaux pratiques, conférences et visites pour leur montrer que les filles ont toute leur place dans les métiers scientifiques. Marius Laffont les a rencontrés lors d'une matinée dans les laboratoires de l'école.
C’était il y a 20 ans à Clichy-sous-Bois en banlieue parisienne. Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, mouraient électrocutés après avoir été pourchassés par la police. Les adolescents s’étaient réfugiés dans un transformateur EDF pour tenter d’échapper à un contrôle d'identité. Le drame avait déclenché 21 nuits d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre en banlieue parisienne d'abord, puis partout en France. Des révoltes qui ont permis aux habitants de ces quartiers populaires de montrer les discriminations qu'ils vivaient au quotidien, sur le plan social, mais aussi géographique. 20 ans plus tard, RFI est retourné à Clichy-sous-Bois. Si les infrastructures de la ville se développent (le métro y fera d'ailleurs son arrivée en 2027), le poids de l'histoire tragique de Zyed et Bouna pèse toujours sur les Clichois.
Alors que le Centre Primo Levi a accompagné au cours de ces trente dernières années des milliers de personnes exilées victimes de torture, l’association fait aujourd’hui face à la coupe de ses subventions publiques. Pourtant, en proposant un accueil inconditionnel, le Centre Primo Levi accomplit une réelle mission de service public en prenant en charge toute personne qui se présente au centre. Il accompagne des profils aux troubles psychiques souvent sévères, parfois des enfants. L’association n’est pas la seule à subir ces coupes budgétaires. En octobre dernier, une enquête publiée par le Mouvement associatif, qui fédère 700 000 structures en France, montre que le secteur, qui fait vivre 1,9 million de salariés et mobilise 20 millions de bénévoles, est à bout de souffle.
En France, le salon international du patrimoine culturel se tient du 23 au 26 octobre. Plusieurs centaines d'exposants se réunissent au Carrousel du Louvre, à Paris, avec pour objectif la préservation et la transmission du patrimoine. Cette année, l'art déco est à l'honneur. De quoi inspirer la Maison du vitrail, un atelier situé dans le sud de Paris, où les équipes travaillent sur une pièce spécifique qui sera exposée au salon. Quelques jours avant sa finition, RFI s'est rendu à l'atelier.
En France, c'est encore un tabou, mais les récits de violence gynécologique émergent de plus en plus ces dernières années, sur les réseaux sociaux et auprès des professionnels. Pénétration par un spéculum sans avoir été prévenue, toucher vaginal non consenti, prélèvement sans aucune explication... Pour le Collège national des sages-femmes de France, ces violences ne sont plus tolérables. Elles ont lancé la semaine dernière une mini-série d'animation : L'examen gynécologique autrement. Six épisodes qui se veulent être une boussole pour les professionnels de santé et pour les femmes – l'objectif : rappeler des règles pour que l'examen gynécologique se passe bien.
L'ONG a enquêté pendant plusieurs mois sur les dérives du réseau social TikTok et leurs conséquences sur la santé mentale des plus jeunes. Les résultats sont accablants pour la plateforme qui, d'après le rapport, continue d'orienter les plus jeunes vers des contenus banalisant les actes de mutilation ou de suicide.
C’est la Journée mondiale de l'alimentation ce jeudi 16 octobre. Alors que la revue scientifique The Lancet interrogeait au début du mois nos régimes alimentaires et nos modes de productions agricoles, des initiatives pour mieux se nourrir fleurissent sur le territoire. Alternative aux hypermarchés, des distributeurs automatiques, approvisionnés directement par les agriculteurs, proposent des produits locaux et frais en zone rurale. Une vente en circuit-court qui permet aux cultivateurs d'écouler leurs récoltes en fixant leurs propres prix. Reportage en Eure-et-Loir, département rural au sud de Paris.